Nombre de messages : 12721 Date d'inscription : 03/05/2008
Sujet: LEONARD COHEN Sam 7 Juin - 13:24
Biographie de Leonard Cohen par Georges Lang, 1997 avec la participation de Leonard Cohen. :6qzwpya2.gif:
Lorsque l’on évoque Leonard Cohen, le monde se partage immédiatement en deux camps : les contres, les indifférents, ceux qui le trouvent triste et barbant, rasant, et les pour, les admirateurs, ceux qui voient en lui un grand auteur-compositeur, un spécimen unique dans l’histoire du rock. Mais dans un cas comme dans l’autre, Leonard Cohen ne laisse personne indifférent, ce qui est sans doute la marque de son immense talent. Un talent dont la parution du CD More Best Of, un portrait de l’artiste couvrant les années 84 à 97 permet une nouvelle fois de mesurer toute l’étendue
Leonard Cohen est né en 1934 dans la province du Québec, à Westmount, un quartier riche et anglophone de Montréal, d’une famille juive russo-polonaise. Il est très tôt passionné par la littérature et la poésie où ses goûts ne se limitent pas uniquement aux auteurs anglo-saxons.
Leonard Cohen :
Quand j’étais jeune j’ai commencé à lire vraiment avec les romanciers français comme Camus et Sartre comme tout le monde ! Je lis très peu de poésie maintenant, mais j’étais très influencé par quelques poètes. Parmi eux Federico Garcia Lorca, le grand poète espagnol, William Butler Yeats, le poète irlandais et… la Bible, les poésies de la Bible, beaucoup. Real Audio
A 17 ans Leonard Cohen entreprend des études d’histoire à l’université de Mc Gill, tout en écrivant ses premiers poèmes. Parallèlement il s’intéresse déjà à la musique et il participe à la formation d’un trio de country-musique et de folk "Les Buckskin Boys". En 1956, il publie un premier recueil de poèmes Let Us Compare Mythologies grâce à une souscription lancée dans le journal de l’université : le McGill News Paper ; d’une manière générale le livre est bien reçu, même si ses ventes ne dépassent pas les quelques centaines d’exemplaires.
En 59, avec l’aide d’une bourse qui lui est allouée par les affaires culturelles du gouvernement canadien, Leonard Cohen se rend en Europe.
Leonard Cohen séjourne quelques temps à Londres, puis en Grèce où il loue une maison sur l’île d’Hydra qui n’est pas encore le haut lieu touristique qu’elle est devenue aujourd’hui. C’est à l’époque un refuge très apprécié des artistes qui y trouvent l’accueil et le calme propice à l’inspiration. C’est à Hydra où il va finalement séjourner 7 ans que Leonard Cohen écrit Flowers for Hitler un recueil de poèmes très controversé qui paraît en 1964 ou il raconte notamment sa rencontre avec Marianne Ihlen, sa compagne dans une librairie de l’île. Il publie aussi deux romans : The Favorite Game en 63 (un portrait d’un artiste jeune juif dans Montréal) et Beautiful Losers en 66, décrit comme une désagréable épopée religieuse d’une grande beauté. Lors de la publication de Beautiful Losers, le Boston Globe écrit : "James Joyce n’est pas mort. Il vit à Montréal sous le nom de Leonard Cohen", ce qui est certes élogieux mais ne nourrit pas son homme car le livre se vend mal; 3000 exemplaires au États-Unis et un millier au Canada et Leonard Cohen voit bien qu’il lui faut trouver une autre voie pour gagner sa vie. La musique s’impose tout naturellement à Cohen car depuis son enfance et au travers de son expérience avec les "Buckskin Boys", elle a toujours occupé une place de choix dans sa vie.
Leonard Cohen :
J’aimais bien toutes les oeuvres de Segovia et les guitaristes flamenco, les folkloriques portugais, les fados, toutes les chansons du Moyen-Est et naturellement les musiques pop dans les juke-box de tous les cafés de Montréal. Real Audio
Leonard Cohen décide de se rendre à Nashville pour tenter d’enregistrer un album de country-western. En chemin il fait halte à New York où il découvre Joan Baez, Bob Dylan, Phil Ochs, Joni Mitchell et Tim Buckley. Cohen se met alors à fréquenter Greenwich Village où il tente de placer ses chansons auprès des artistes de la scène folk et c’est ainsi qu’il rencontre Judy Collins.
Leonard Cohen :
J’ai rencontré Judy Collins à New York un certain moment et j’ai joué quelques chansons pour elle et elle m’a dit qu’elle n’aime pas exactement … elle aime ce que je fais mais si j’ai quelque chose dans l’avenir… Quand j’ai terminé Suzanne je lui ai téléphoné de Montréal et je lui ai chanté cette chanson et elle a dit qu’elle veut l’enregistrer cette chanson et elle m’a aidé beaucoup.
La version de Suzanne qui figure sur l’album In My Life de Judy Collins permet à Leonard Cohen de se faire un petit nom sur la scène new-yorkaise. Il rencontre ainsi Allen Ginsberg et Andy Warhol, ainsi que des musiciens comme Lou Reed, Jakson Brown et Nico. Il fait aussi la connaissance du producteur et découvreur de talent John Hammond qui l’aide à signer chez C.B.S., la maison de disque de Bob Dylan. Un premier album, Songs Of Leonard Cohen paraît en janvier 68. Pour les Américains, Songs of Leonard Cohen n’est que l’œuvre d’un auteur relativement connu qui veut prouver qu’il sait aussi écrire des chansons. Pour les Européens c’est une découverte totale puisque aucun de ses livres n’a encore été traduit. L’album parfaitement maîtrisé pour une première oeuvre est une suite de classiques, de Suzanne à So Long Marianne en passant bien sûr par Sisters Of Mecy
.../...
Nine Admin
Nombre de messages : 12721 Date d'inscription : 03/05/2008
Sujet: Re: LEONARD COHEN Sam 7 Juin - 13:26
Leonard Cohen est à la mode
et sa maison de disques le presse de réaliser un second album, il choisit de le faire à Nashville qui est, rappelons-le, le but initial de son passage à New York, et c’est Bob Johnston qui a déjà à son actif des albums de Simon et Garfunkel, Johnny Cash et Bob Dylan qui est chargé de la production. Le résultat: Songs From A Room qui est publié en avril 69.
Le premier album de Leonard Cohen a reçu un accueil enthousiaste en Europe où des chansons comme Suzanne, Sisters Of Mercy et So Long Marianne sont mises au rang de classique. Un an plus tard, Songs From A Room, son deuxième album qui s’ouvre sur Bird On A Wire ne déçoit pas. Cohen y aborde des problèmes comme la religion, l’histoire, l’engagement politique à coté du suicide et de la drogue. C’est un énorme succès en Angleterre où l’album se classe N°2 ainsi que dans les pays francophones où l’on s’attarde sur sa version bilingue de la Chanson du Partisan d’Anna Marly.
Leonard Cohen effectue sa première tournée Européenne en 70 accompagné du groupe "The Army" au sein duquel on remarque un certain Charlie Daniels au violon et à la guitare acoustique. A Aix en Provence on frôle la catastrophe lorsque Cohen qui, rappelons le, vit en Grèce se voit traité de fasciste par des spectateurs qui lui reprochent de cautionner le régime des colonels
Leonard Cohen :
J’ai pas passé beaucoup de temps quand les colonels étaient là ; j’ai passé du temps dans les années 60 la plus part du temps, mais j’avais des amis là-bas pendant tout ça et j’avais une vie, c’est pas une question de supporter le untel ou quelque chose comme ça !. Real Audio
A l’île de Wight, Leonard Cohen fait un triomphe dont on retrouve un extrait sur l’album Songs Of Love And Hate en avril 71. Entre temps il s’est installé à Nashville. C’est donc très logiquement dans cette ville qu’il a enregistré le disque avec toujours Bob Johnston aux commandes et le groupe "The Army" pour l’accompagner. C’est la première fois qu’apparaissent des arrangements de cuivres et de cordes. Elles sont l’œuvre de Paul Buckmaster dont Leonard Cohen avait apprécié le travail sur un album d’Elton John. Songs Of Love And Hate contient quelques grands titres de Cohen comme Famous Blue Raincoat ou Joan Of Arc. Pourtant l’album s’attire les foudres d’une certaine critique qui lui reproche son manque de sobriété musicale
Leonard Cohen prend alors quelques distances avec la chanson et en 73, Columbia doit se contenter de publier un album public Live Songs où l’on trouve quand même 5 inédits ! S’il reste absent de la scène musicale, Cohen n’en est pas moins actif mais dans d’autres domaines. En vrac, il publie un nouveau recueil de poésies The Energy Of Slaves, il fait deux enfants : Adam et Lorca à sa compagne Suzanne, il quitte Hydra et il rejoint Israël en pleine guerre du Kippour par devoir et comme alibi pour s’éloigner de la maison confie-t-il ! On retrouve d’ailleurs un aspect guerrier dans le nouvel album de Cohen New Skin For The Old Ceremony qui paraît finalement en septembre 74. Ici les chansons ont pour titre Field Commander Cohen, Who by fire, This is a War, ce qui révèle une certaine humeur belliqueuse. On retient aussi Lover Lover Lover le tube de l’album et Chelsea Hotel dédié à la mémoire de Janis Joplin. Les arrangements ont été confiés à John Lissauer qui a su mettre en valeur la voix de Cohen et lui redonner le souffle qu’il semblait avoir perdu.
Après New Skin For The Old Ceremony, le rythme de parution des albums de Leonard Cohen ralentit sérieusement. A part un Greatest Hits en novembre 75, c’est le silence à tel point que Bob Dylan dédicace son album Desire à Leonard s’il est encore dans le coin. Cohen répond en l’invitant à chanter sur son nouvel album Death Of Ladies Man. Le disque a été réalisé par Phil Spector, le producteur génial des Ronets, et autre Ike et Tina Turner. On s’étonne que Cohen ai choisi Spector qui traîne une réputation de paranoïaque, de fou dangereux. A moins que ce soit Spector qui ai choisi Cohen.
Leonard Cohen :
On a eu un ami mutuel et il m’a appelé à un concert que j’ai donné dans le Troubadour alors Phil est venu et il nous a invité à sa maison, il fermé la porte et on avait pas le droit de sortir, moi je lui ai dit "si nous sommes ici, allons nous faire quelque chose ensemble" et c’est commencé comme ça. Real Audio
C’est la première fois que Cohen travaille en duo. Lui se chargeant des textes et Spector de la musique. En studio, l’ambiance est inquiétante avec des gardes du corps armés jusqu’aux dents, des balles et des bouteilles de vins qui jonchent le sol. Pour finir Phil Spector confisque les bandes de l’album et les mixe tout seul, sans l’avis de l’artiste !. Le résultat, contestable et contesté en son temps, poussera Cohen à revenir à une forme plus traditionnelle pour son disque suivant.
L’album Recent Songs paraît en septembre 79. On y retrouve une instrumentation plus proche de l’image habituelle de Leonard Cohen avec parfois des accents orientaux ou mexicains comme sur Un Canadien Errant une vieille chanson du Québec écrite en 1847 par Gerain Lajoie. Désormais Cohen prend son temps .De toute façon, c’est un perfectionniste, un travailleur acharné qui n’est jamais satisfait de son travail. Et ce temps il le lui faut pour écrire des chansons.
Leonard Cohen :
J’ai honte mais c’est vrai il y a des gens qui écrivent des très grandes chansons dans un taxi ou sur une serviette dans un café mais je ne sais pas; peut-être je suis-je paresseux ou lent, je ne sais pas, mais ça prend des mois, même des années. Real Audio
En 1984, Leonard Cohen publie un recueil de psaumes Le Livre De Miséricorde et il tourne même dans un épisode dans la série télévisée "Deux flics à Miami". Son rôle, celui du grand patron d’Interpol, sera malheureusement coupé au montage. Plus sérieusement il passe de l’autre coté de la camera pour réaliser I Am A Hotel un film d’une demie-heure dont il est aussi le scénariste et qui gagne le premier prix au festival international de télévision de Montreux. En 84, toujours, Leonard Cohen écrit le texte de la comédie musicale de Lewis Furey Night Magic qui est portée à l’écran avec dans les principaux rôles : Carole Laure, Nick Mancuso, Jean Carmet et Stéphane Audran. Un nouvel album de Leonard Cohen Various Positions paraît en décembre 84. Il y développe sa réflexion sur la religion au travers de titres comme Hallelujah ou The Law, véritables psaumes contemporains émanant très certainement d’une longue et pénible odyssée spirituelle.
I Am Your Man parait en 1988. Cet album a été enregistré principalement à Montréal et mixé à Los Angeles, là où réside désormais Leonard Cohen, mais s’il a choisi la Californie ce n’est ni pour son soleil, ni pour ses palmiers.
Leonard Cohen : J’aime bien la Californie parce que c’est la fin du monde, de l’essence de l’apocalypse, même le tremblement de terre, la société à même dans une condition de déchiré, même le paysage mental est dans un état d’explosion.
I Am Your Man :malelovies: est un disque résolument moderne qui n’a rien à envier aux autres productions de son époque et où l’on découvre pour la première fois dans l’œuvre de Cohen des séquenceurs et des synthétiseurs. Autres signes des temps, deux clips tournés en France à Cabourg et à Trouville accompagnent les singles I Am Your Man et First We Take Manhattan.
En novembre 92, vingt cinq ans après Suzanne et Bird on the Wire, Leonard Cohen est à nouveau sous les feux de l’actualité avec son nouvel album The Future. Il s’est écoulé 4 ans depuis I Am Your Man, c’est long et Leonard Cohen s’en explique.
Leonard Cohen :
Mon fils a eu un accident de voiture et j’ai arrêté complètement parce qu’il a passé 6 mois à l’hôpital et à cause de ça j’ai arrêté complètement et c’était un peu dur de recommencer. Mais quand même ça prend des années pour perfectionner, pour préciser une strophe, une ligne, même un mot.
Comme à l’habitude c’est un disque grave, sur des thèmes sombres, J’ai vu l’avenir, chérie et c’est le meurtre, ça va déraper dans toutes les directions chante Cohen dès le premier morceau de l’album. Pourtant, comme à chaque fois, la séduction opère et on se laisse prendre. Leonard Cohen c’est l’art de faire du beau avec du triste même s’il prétend que ses chansons sont pleines de rires étouffés et ses fidèles en redemandent.
En juin 94, Leonard Cohen nous propose Cohen Live, un album public enregistré lors de ses tournées mondiales de 1988 et 1993. Le disque couvre la période 67-88, mais il s’attache plus particulièrement au début, là où sont les classiques du poète de Montréal. Leonard Cohen à coutume de dire qu’il construit ses chansons comme des Volvos, c’est à dire pour une bonne trentaine d’années. Et c’est vrai que des titres comme Joan Of Arc, Suzanne, There is a War n’ont pas pris une ride. Les arrangements et une interprétation remaniés permettent encore mieux d’en apprécier la modernité.
On le sait, Leonard Cohen est un adepte du bouddhisme zen qu’il pratique de longue date avec son ami et professeur Sasaki Roshi, une moine Japonais âgé de 90 ans. Entre 1994 et 1996, Leonard Cohen passe l’essentiel de son temps à méditer au centre zen du Mont Baldy en plein désert californien avant de franchir le pas et d’être ordonné officiellement moine bouddhiste le 9 août 96 sous le nom de Jikan, ce qui signifie "le silencieux". Pour tous ses fans la question est de savoir si depuis sa retraite monacale du Mont Baldy, Jikan-Cohen éprouve encore le besoin d’écrire des chansons et de les faire partager au monde. Il semble bien que oui. En attendant ses nouvelles créations, Sony publie aujourd’hui More Best Of, un portrait de l’artiste recoupant la seconde partie de sa carrière et recoupant ses morceaux clés de ses 4 derniers albums . En prime 2 inédits The Great Event et Never Any Good.
Beaucoup d’artistes on chanté Cohen sur disque ou sur scène tel que Neil Diamont, Diana Ross, Joan Baez, Joe Cocker, Bob Dylan ou plus récemment le regretté Jeff Buckley . On se souvient aussi en 1987 de Famous Blue Raincoat, un album de Jennifer Warnes entièrement consacré aux chansons de Leonard Cohen.
De I’Am Your Fan en 91 et de Tower Of Songs en 95, hommage de la scène alternative, de la pop, du rock de la country au grand homme de Montréal. Toutes ces initiatives font de Leonard Cohen, ce pessimiste dans l’âme, ce personnage énigmatique et charmeur, un artiste aujourd’hui unanimement reconnu et respecté. Elle sont aussi une preuve de l’immense talent d’écriture de celui qu’on à appelé un jour "le dépressif non chimique le plus puissant du monde".
Voilà, vous connaissez un peu mieux maintenant l’histoire de Leonard Cohen...
Saga RTL du 25 Octobre 1997 présentée par Georges Lang. Merci à Jean-Claude Engasser pour le transcript. Merci à Marc Gaffié pour son aide.
PS. Si certaines grosses erreurs ont été corrigées, nous en avons laissé quelques-unes.
De plus, Leonard Cohen ne vit plus au centre Zen de Mount Baldy depuis le printemps 1999, il vit maintenant à Los Angeles. Patrice Clos.
Margitza-yeah
Nombre de messages : 275 Age : 42 Date d'inscription : 20/05/2008
Sujet: Re: LEONARD COHEN Sam 7 Juin - 13:42
Invité Invité
Sujet: Re: LEONARD COHEN Sam 7 Juin - 14:27
Mercy Anny
Un vrai poete aussi
p.S. Le fils dont il parle, Adam, chantait Halleluya au Troccadeo En octobre 1973 pendant la guerre de Yom Kipour il est arrive en Israel et chantait a Sinai pour les soldats, quelquefois pour tres petites groupes meme pendant les bombardements. Il y restait qeulques semaines.
Nine Admin
Nombre de messages : 12721 Date d'inscription : 03/05/2008
Sujet: Re: LEONARD COHEN Sam 7 Juin - 19:05
Merci Osnath c'est tres émouvant comme nouvelle, j imagine un peu une telle chanson dans le décor du Sinaï et dans de telles conditions çà me donne le frisson.
Nine Admin
Nombre de messages : 12721 Date d'inscription : 03/05/2008
Sujet: Re: LEONARD COHEN Dim 8 Juin - 16:51
VIDEO HALLELUYAH Leonard Cohen :6qzwpya2.gif:
Nine Admin
Nombre de messages : 12721 Date d'inscription : 03/05/2008
Sujet: Re: LEONARD COHEN Dim 8 Juin - 16:56
VIDEO DANCE ME TO THE END OF LOVE
liliane Admin
Nombre de messages : 19569 Age : 50 Localisation : dans la galaxie Date d'inscription : 02/05/2008
Sujet: Re: LEONARD COHEN Mar 10 Juin - 10:55
HALLELUYA !
A 73 ans, Leonard Cohen reprend la route. Quinze ans que le barde canadien n’avait pas donné de concerts, presque autant, avoue-t-il, qu’il n’a pas touché à une guitare. Pas grave, Leonard, tu te contenteras de chanter. D’autant que sa voix, déjà grave à l’orée de sa carrière, a encore baissé d’une octave. C’est du moins ce qu’affirme Henk Hofstede, leader des Nits, qui vient d’enregistrer un magnifique album de reprises cohenniennes.
Le retour scénique de l’auteur de « Bird on a wire » ne va certes pas chambouler le Landernau mondial de la musique. Mais ça remue des tas de souvenirs. Je me souviens d’avoir harcelé l’unique vendeur de disques de Fontainebleau pour qu’il commande le premier album de Cohen, sur la foi d’une coupure de presse dans laquelle il était écrit que l’artiste « ressemblait à Dylan, mais en plus beau ». Je me souviens d’avoir été intrigué par la fille qui posait nue sur le verso de la pochette de « Songs from a room ». D’avoir bossé les accords de « Suzanne » pour frimer devant une demoiselle qui portait le même prénom. D’avoir acheté, dans la collection 10/18, les deux romans qu’il a écrits, « The Favourite Game » et « Beautiful Losers », mais ne les avoir pas lus jusqu’au bout.
Surtout, je me souviens d’avoir rencontré le Maître. C’était, je crois, en 1988, à l’époque de « I’m your man », un des derniers bons disques de Cohen, il faut l’avouer. Sur la photo de pochette, il dégustait une banane. Je me souviens lui avoir posé un tas de questions un peu débiles, genre « Suzanne, elle a vraiment existé ? », ou « Vous connaissez Graeme Allwright qui a traduit vos chansons en français ? ». C’est tout juste si je ne l’ai pas interrogé sur les rigueurs du climat canadien… Bref, une interview ordinaire et un peu bêbête, à laquelle se prêtait le maestro avec une bonne volonté touchante et dans un français parfait.
Avec nous, il y avait un photographe. Qui faisait tranquillement son boulot, c’est-à-dire figer la scène pour la postérité. A la fin de la rencontre, ledit photographe me demande « est ce que je peux poser une question, moi aussi ? » Bien sûr, mon vieux, vas-y, réponds-je avec une indulgente condescendance. « M’sieur Cohen, questionne donc mon acolyte entre deux clics, est-ce que vos origines judaïques ont une influence sur votre œuvre ? » Aïe, me dis-je, la gaffe, il va se mettre en colère, on va se faire virer. Pas du tout. La réponse qui suivit fut non seulement longue, sincère, érudite, passionnante et émouvante, mais elle constitua la teneur principale de mon article. Moi, le journaliste aux prétentions professionnelles, je venais de me faire damer le pion. Et de recevoir une belle leçon : les questions les plus directes sont toujours les meilleures.
Depuis, à chaque fois que j’interviewe quelqu’un, le souvenir de Leonard revient me hanter. Un sacré souvenir, y’a pas photo.
Philippe BARBOT http://barbot-pointbarre.blogspot.com/2008_01_01_archive.html
Dernière édition par liliane le Ven 19 Sep - 8:12, édité 4 fois
Bridget
Nombre de messages : 2631 Age : 73 Localisation : Paris Date d'inscription : 13/05/2008
Sujet: Re: LEONARD COHEN Dim 15 Juin - 15:33
.
Mon tout premier souvenir de Léonard Cohen , c'est sans doute le single extrait de l'album " Songs from a Room " paru en 1969
Bird on a wire
L'album a été enregistré à Nashville, capitale de la country, où Leonard Cohen désirait déjà enregistrer son premier album. La production est assurée par Bob Johnston qui a déjà produit Bob Dylan, Simon & Garfunkel et Johnny Cash.
Malgré un enregistrement difficile où Leonard Cohen se sent oppressé par sa maison de disques, Songs from a Room devient un des albums du chanteur canadien les plus appréciés, pour son ambiance sombre et sa sonorité acoustique et country.
Le morceau Bird on the wire a eu une grande influence dans le milieu country. Il a été repris par de nombreux artistes tels que Johnny Cash, Willie Nelson, ou encore Joe Cocker.
Même si Leonard Cohen l'a décrit comme étant une simple chanson country, les paroles, parlant de le volonté d'être libre en s'affranchissant même de l'amitié et de l'amour des siens, en ont touché plus d'un .
Voilà , c'est ce que j'appelle une " madeleine " :
Like a bird on the wire, like a drunk in a midnight choir I have tried in my way to be free. Like a worm on a hook, like a knight from some old fashioned book I have saved all my ribbons for thee. If I, if I have been unkind, I hope that you can just let it go by. If I, if I have been untrue I hope you know it was never to you.
Like a baby, stillborn, like a beast with his horn I have torn everyone who reached out for me. But I swear by this song and by all that I have done wrong I will make it all up to thee. I saw a beggar leaning on his wooden crutch, he said to me, "You must not ask for so much." And a pretty woman leaning in her darkened door, she cried to me, "Hey, why not ask for more?"
Oh like a bird on the wire, like a drunk in a midnight choir I have tried in my way to be free.
Traduction de Jean Guiloineau
L'oiseau sur le fil
Comme l'oiseau sur le fil Comme l'ivrogne dans une église J'ai tenté d'être libre à ma façon Comme le ver au bout du fil Comme le chevalier d'un ancien livre J'ai gardé pour toi ma chanson Si je fus cruel J'espère que tu pourras l'oublier Si je fus injuste J'espère que tu sais que ce ne fut pas pour toi
Comme un enfant mort-né Comme une bête encornée J'ai déchiré ceux qui tendaient la main vers moi Mais je jure par cette chanson Et le mal fait dans ma maison Que je réparerai pour toi J'ai vu un mendiant appuyé sur son ombre Il m'a dit : "Tu ne dois pas trop demander" Et une jolie femme devant sa porte sombre Elle m'a crié : "Hé, pourquoi ne pas plus demander"
Comme un oiseau sur le fil Comme un ivrogne dans une église J'ai tenté d'être libre à ma façon.
Dernière édition par Bridget le Mer 18 Jan - 16:20, édité 3 fois
Bridget
Nombre de messages : 2631 Age : 73 Localisation : Paris Date d'inscription : 13/05/2008
Sujet: Re: LEONARD COHEN Dim 22 Juin - 15:03
.
Léonard COHEN sera sur scène le 8 Juillet 2008 , dans le cadre du 42 eme Festival de Jazz de Montreux
DATE CITY VENUE
23-Jun-08 Montreal, QC, Canada Place Des Arts 24-Jun-08 Montreal, QC, Canada Place Des Arts 25-Jun-08 Montreal, QC, Canada Place Des Arts 29-Jun-08 Glastonbury, United Kingdom Glastonbury Festival 01-Jul-08 Oslo, Norway Aliset Stadium 03-Jul-08 Helsingborg, Sweden Open Air 05-Jul-08 Copenhagen, Denmark Rosenborg Castle 06-Jul-08 Arhuus, Denmark Raadhus
08-Jul-08 Montreux, Switzerland Montreux Jazz Festival
09-Jul-08 Lyon, France Les Nuits De Fourvieres 10-Jul-08 Bruges, Belgium Cactus 12-Jul-08 Amsterdam, Holland Westerdam 16-Jul-08 Edinburgh, United Kingdom Castle 17-Jul-08 London, United Kingdom O2 Arena 19-Jul-08 Lisbon, Portugal Passeio Maritimo 22-Jul-08 Nice, France Jazz Festival 25-Jul-08 Lorrach, Germany Stimmen Der Welt 27-Jul-08 Lucca, Italy Summer Festival 28-Jul-08 Rome, Italy Cavea Auditorium 03-Aug-08 Ledbury, United Kingdom Big Chill
Dernière édition par Bridget le Mer 21 Sep - 15:30, édité 2 fois
Invité Invité
Sujet: Re: LEONARD COHEN Dim 22 Juin - 18:43
Belle version d'Esther Offarim
Bridget
Nombre de messages : 2631 Age : 73 Localisation : Paris Date d'inscription : 13/05/2008
Sujet: Re: LEONARD COHEN Lun 7 Juil - 23:54
.
ARTE : 14 / 07 / 08
22:45
Hommage à Leonard Cohen Leonard Cohen au Festival International de Jazz de Montreal 2008
Hommage à Leonard Cohen (Canada, 2008, 90mn) ZDF Réalisateur: Pierre Lamoureux
En ouverture du 29e Festival de Jazz de Montréal le 26 juin, un concert hommage au grand Leonard Cohen, avec une pléiade de stars au micro et le retour sur scène de cette icône de la chanson après quinze ans d'absence.
Cette 29e édition débute par un hommage à l'un des plus grands auteurs-compositeurs-interprètes de notre temps, Leonard Cohen.
Intronisé cette année au célèbre "Panthéon du rock", le chanteur, poète et romancier, né à Montréal en 1934, compte aujourd'hui plus de quarante années de chansons, émaillées d'incontestables classiques, de "Suzanne" à "Everybody knows" en passant par "So long, Marianne" ou "Bird on a wire".
Avec sa voix grave, si caractéristique, ses arrangements minimalistes et ses paroles envoûtantes, Leonard Cohen a exercé une influence considérable sur de nombreux artistes. Son répertoire fait depuis longtemps l'objet de reprises parfois inspirées, comme la sublime version d'"Hallelujah" revue par John Cale et interprétée par le regretté Jeff Buckley, ou encore la toute récente interprétation de "Suzanne" par Alain Bashung.
Une pléiade de grands noms participe à ce concert exceptionnel : Katie Melua, Michael Bublé, Damien Rice, Kate & Anna McGarrigle, Martha Wainwright, Rufus Wainwright, Win Butler / Regine Chassagne (Arcade Fire), Madeleine Peyroux, KD Lang, Buffy Ste-Marie, Chris Botti, Ron Sexmith, Steven Page (Barenaked Ladies), Zachary Richard, Jennifer Warnes, Regina Spektor interprètent tour à tour les compositions de Leonard Cohen. En bonus, les meilleurs moments du concert donné la veille par Leonard Cohen himself !
Dernière édition par Bridget le Mer 21 Sep - 15:30, édité 2 fois
Bridget
Nombre de messages : 2631 Age : 73 Localisation : Paris Date d'inscription : 13/05/2008
Sujet: Re: LEONARD COHEN Mar 8 Juil - 22:16
.
Léonard Cohen sera pour 3 soirs à l'Olympia à Paris au mois de Novembre 2008 !
Mise en vente des places demain matin à 8 heures :roll:
Dernière édition par Bridget le Mer 21 Sep - 15:32, édité 2 fois
Bridget
Nombre de messages : 2631 Age : 73 Localisation : Paris Date d'inscription : 13/05/2008
Sujet: Re: LEONARD COHEN Lun 14 Juil - 23:56
.
THE PARTISAN 1969
Cette chanson est en une adaptation de la "COMPLAINTE DU PARTISAN", écrite à Londres en 1943 par Emmanuel d'Astier de la Vigerie (surnommé "Bernard" dans l'armée des ombres") et Anna Marly pour la musique.
Cette chanson rescapée de la DCA est devenu une chanson populaire dans les années 50. Elle est désormais moins connue que le presque homonyme "Chant des Partisans" de Kessel et Druon. Cette dernière fut notamment "relancée" par le discours d'André Malraux de 1964 (transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon de Paris).
Finalement, Leonard Cohen redonna vie à "La complainte..." en 1969, avec sa version ("The partisan"), où il a mêlé la version anglophone de Hy Zaret à quelques vers originaux, chantés directement en français.
When they poured across the border I was cautioned to surrender This I could not do I took my gun and vanished.
I have changed my name so often I've lost my wife and children But I have many friends, And some of them are with me.
An old woman gave us shelter, Kept us hidden in the garret, Then the soldiers came ; She died without a whisper.
There were three of us this morning I'm the only one this evening But I must go on The frontiers are my prison
Oh, the wind, the wind is blowing Through the graves the wind is blowing Freedom soon will come Then we'll come from the shadows.
Les allemands étaient chez moi Ils m'ont dit : "résigne-toi" Mais je n'ai pas peur J'ai repris mon âme J'ai changé cent fois de nom J'ai perdu femme et enfants Mais j'ai tant d'amis J'ai la france entière Un vieil homme dans un grenier Pour la nuit nous a caché Les allemands l'ont pris Il est mort sans surprise
Oh, the wind, the wind is blowing Through the graves the wind is blowing Freedom soon will come Then we'll come from the shadows
.
Dernière édition par Bridget le Mer 21 Sep - 15:33, édité 4 fois
Invité Invité
Sujet: Re: LEONARD COHEN Mar 15 Juil - 10:05
Merci Bridget
Je crois que c'est la seule chancon qu'il n'avait pas ecrit lui meme. Il l'avait trouve quand il etait en colonie de vacance.
Cette version est tres interessante, avec l'oud "le luth arab".
NB : video supprimée par l'utilisateur
Nine Admin
Nombre de messages : 12721 Date d'inscription : 03/05/2008
Sujet: Re: LEONARD COHEN Ven 15 Aoû - 17:46
Après une absence scènique de 15 années et devant un petit public de 3000 fervents de tous âges, rassemblés là comme à une cérémonie religieuse, le dandy canadien est réapparu hier soir sur les berges du Léman, accompagnée de ses fidèles, le guitariste Javier Mas et 5 autres musiciens, son accompagnatrice Sharon Robinson et 3 choristes.
Leonard Cohen est la preuve vivante que Jacques Brel pouvait se tromper, lui qui avançait l'idée selon laquelle la musique n'était pas le meilleur vecteur pour la parole poétique, en ce qu'elle la contraignait ...
Avant tout, Leonard Cohen est un poète, un romantique manieur de mots, qu'il met en musique. Et c'est pour cette communion-là que le public était rassemblé hier soir à Montreux. Ce partage d'une intensité si rare qui inclut le monde entier avec tous ses heurts, ses abîmes et ses cieux dans la seule parole d'un homme de 73 ans, à l'élégance surannée, à la voix si grave, qui déroule inlassablement la vie mise en mots, tout simplement, qu'il sert d'une musicalité exceptionnelle tant elle est épurée, surtout en live.
Les paroles de Leonard Cohen ... très difficile de les traduire ... on serait presque tenté de s'en tenir à une simple littéralité tant le sens n'est pas toujours appréhendable dès l'abord ... et pourtant ce serait si réducteur. J'ai trouvé des traductions réalisées par Graeme Allwright, anglophone de naissance devenu francophone, dont les textes français ont été agréés par Leonard Cohen lui-même. Même s'ils sont parfois éloignés des mots anglais, je pense que les siens ont un sens qui se rapproche de l'esprit que l'auteur comptait leur donner.
Vous trouverez dans la playlist qui suit une grande partie des titres interprétés hier soir. J'ai privilégié le choix de versions live quand je l'ai pu car le seul reproche que je ferai peut-être à Leonard Cohen est d'avoir trop souvent cédé, en matière d'orchestration, à la mode du moment auquel il chantait ... c'est ainsi trop souvent à mon goût on se retrouve avec des versions très seventies, noyées de synthés et de choeurs qui alourdissent des compositions qui se seraient contentées d'une formation plus réduite ...
Hier soir Leonard Cohen a touché au coeur le public suisse, venu à la dernière, sans doute, rencontre d'un poète un peu halluciné, d'un moine zen qui s'élève dans des cieux qui nous sont à peu près inaccessibles. Son oeuvre est immense : des romans, des recueils de poésie, dont certains controversés comme le célèbre "Flowers for Hitler" (1964), et des centaines de chansons ...
Leonard Cohen sera à l'Olympia les 24, 25 et 26 novembre prochains. Ne manquez pas sa venue.
Bridget
Nombre de messages : 2631 Age : 73 Localisation : Paris Date d'inscription : 13/05/2008
20-Jan-09 Wellington, New Zealand TSB Bank Arena 22-Jan-09 Auckland, New Zealand Vector Arena 24-Jan-09 Yarra Valley, Australia Rochfords Wines 26-Jan-09 Adelaide, Australia Leconfield Winery 28-Jan-09 Sydney, Australia Sydney Entertainment Centre 31-Jan-09 Hunter Valley, Australia Bimbadgen Estate 1-Feb-09 Bowral, Australia Centennial Vineyards 3-Feb-09 Brisbane, Australia Brisbane Entertainment Centre 5-Feb-09 Melbourne, Australia Rod Laver Arena 7-Feb-09 Swan Valley, Australia Sandalford Wines
THE FALL TOUR
21-Sept-08 Bucharest, Rumania Arcul de Triumf 24, 25-Sept-08 Vienna, Austria Konzerthaus 27-Sept-08 Prag, The Czech Republic HC Sparta 29-Sept-08 Wroclaw, Poland Hala Ludowa 1-Oct-08Warsaw, Poland Torwar 4-Oct-08 Berlin, Germany o2-World 6-Oct-08 Munich, Germany Olympiahalle 10-Oct-08 Helsinki, Finland Hartwall Arena 12-Oct-08 Gothenburg, Sweden Scandinavium 15-Oct-08 Stockholm, Sweden Globen 17-Oct-08 Copenhagen, Denmark Forum 19, 20-Oct-08 Brussels, Belgium Forest National 23-Oct-08 Milan, Italy Teatro Degli Arcimboldi 25-Oct-08 Zurich, Switzerland Hallenstadion
27-Oct-08 Geneva, Switzerland Arena Geneva 29-Oct-08 Frankfurt, Germany Festhalle 31-Oct-08 Hamburg, Germany Color Line Arena 2-Nov-08 Oberhausen, Germany König-Pilsener-Arena 3-Nov-08 Rotterdam Ahay 5, 6-Nov-08 Glasgow, UK Clyde Auditorium 8-Nov-08 Cardiff, UK Arena 11-Nov-08 Bournemouth, UK Bic 13, 14-Nov-08 London, UK O2 Arena 17, 18-Nov-08 London, UK Royal Albert Hall 22-Nov-08 Birmingham, UK NEC 24, 25, 26-Nov-08 Paris, France Olympia 28-Nov-08 Brighton, UK Centre 30-Nov-08 Manchester, UK MENA Arena
THE SUMMER TOUR
11-May-08 Fredericton, NB, Canada Fredericton Playhouse 12, 13, 15, 16, 17-May-08 Halifax, NS, Canada Rebecca Cohn Auditorium 18-May-08 Charlottetown, PE, Canada Confederation centre 20, 21-May-08 Glace Bay, NS, Canada Savoy Theatre 23-May-08 Moncton, NB, Canada Capitol Theatre 25, 26, 27-May-08St. John's, NL, Canada Holy Heart Theatre 30, 31-May-08 Saguenay, QC, Canada Auditorium Dufour 02-June-08 Kitchener, ON, Canada Centre in the Square 03, 04-June-08 Hamilton, ON, Canada Hamilton Place Theatre 06, 07, 08, 09-Jun-08 Toronto, Canada Sony Centre For The Performing Arts 13, 14, 15-Jun-08 Dublin, Ireland IMMA/Royal Hospital Kilmainham 17, 18, 19, 20-Jun-08 Manchester, UK Opera House 23, 24, 25-Jun-08 Montreal, Canada Montreal Jazz Festival / Place des Arts 29-Jun-08 Glastonbury, UK Glastonbury Festival 01-Jul-08 Oslo, Norway Bislett Stadium 03-Jul-08 Helsingborg, Sweden Sofiero Slott 05-Jul-08 Copenhagen, Denmark Rosenborg Castle 06-Jul-08 Arhuus, Denmark Raadhus Parken 08-Jul-08 Montreux, Switzerland Montreux Jazz Festival 09-Jul-08 Lyon, France Festival de Fourvieres
10-Jul-08 Bruges, Belgium Minnewater Park/Cactus 12-Jul-08 Amsterdam, Holland Westerpark 16-Jul-08 Edinburgh, UK Castle
17-Jul-08 London, UK The 02 Arena 19-Jul-08 Lisbon, Portugal Passeio Maritimo 20-Jul-08 Benicassim, Spain FIB Heineken Festival 22-Jul-08 Nice, France Jazz Festival 25-Jul-08 Lorrach, Germany Stimmen Der Welt 27-Jul-08 Lucca, Italy Summer Festival 28-Jul-08 Rome, Italy Auditorium Parco della Musica 30-Jul-08Athens, Greece Terra Vibe 3-Aug-08 Ledbury, UK Big Chill Festival
http://www.leonardcohenfiles.com/indez.html
Dernière édition par Bridget le Dim 22 Avr - 15:42, édité 34 fois
Bridget
Nombre de messages : 2631 Age : 73 Localisation : Paris Date d'inscription : 13/05/2008
Sujet: Re: LEONARD COHEN Jeu 27 Nov - 12:51
.
THE 2008 TOUR BAND AND CREW
Photos by Eija & Jarkko Arjatsalo, Barbara Mayer & Dustin Rabin
Roscoe Beck Musical Director Bass, background Vocals
Musician/Producer Roscoe Beck has had a long association with Leonard Cohen beginning with his work on the Recent Songs album in 1979 and continuing on the 1979/1980 tours. In 1986 Roscoe and Jennifer Warnes co-produced their highly acclaimed collection of Leonard Cohen songs: Famous Blue Raincoat. Soon came another collaboration with Leonard on the I’m Your Man CD, and a stint as musical director, assembling the band for Leonard’s 1988 I’m Your Man tour.
Roscoe has recorded, produced and toured with many others; artists as diverse as Eric Johnson, Robben Ford and the Dixie Chicks (onstage for the infamous 2003 tour that produced the film Shut Up and Sing.) Recently released, Walk On (AusTone Records) is Roscoe’s first recording as a solo artist. Fender Musical Instruments has honored Roscoe with the release of two Roscoe Beck signature basses.
Website: www.roscoebeck.com
Neil Larsen Keyboard, accordion, brass instruments
Neil Larsen is a composer/keyboard player from Florida that has been successful in several different fields. As a recording artist, he has recorded four solo albums, one of which was nominated for a Grammy. As a session musician, Neil Larsen has played on over 150 albums. He has also written over 60 songs on various albums.
Website: www.straightaheadrecords.com
Bob Metzger Guitar, steel guitar & vocal
Bob Metzger has appeared in concert with many international artists, including Leonard Cohen in the 1988 and 1993 tour. Bob plays six intruments and is featured on recordings by many different artists. He lives in Boston. Bob was also a special guest at our New York Event in 2004.
Javier Mas Bandurria, laud, archilaud and 12 string guitar
Javier Mas was born in Zaragoza, Spain and began playing the bandurria at the age of nine. At twelve, he was playing drums and the 12 string guitar. Composer and producer, he has worked all over the world, and recorded and toured with many artists and groups. He also performed and was musical director at the Leonard Cohen tribute concerts in 2006 and 2007 in Spain, "Acords amb Leonard Cohen".
Website: MySpace
Rafael Gayol Drums & percussion
Rafael Gayol is a drummer/percussionist, singer/songwriter, photographer and has acted in a few film and television productions. Born in Mexico City and raised in Los Angeles, his break came with a brief stint in Italy with Robbie Robertson opening the door to many blessings with artists A-ha, Bodeans, Charlie Sexton and Tito Larriva to name only a few. His influences range from film composer John Barry to Brian Eno and Massive Attack. 'Ambient Pop' has been a genre listeners have linked his music to.
Growing up in La Verne, California with sons of local orange growers, Dino Soldo was encouraged by his parents to start guitar lessons at age five—which were followed shortly thereafter by years on clarinet.
Like his idol, Buster Keaton, Dino Soldo makes everything physical seem effortless. The Keatonesque hat he dons is a trademark part of the image he cuts every time he hits the stage. Dino has been seeking the perfect balance between ensembling with superstars and sharing his own solo artistry with the world.
Website: www.dinosoldo.com/
Sharon Robinson Vocals
A native Californian, Sharon grew up in Los Angeles, studied classical piano with Ethel Newman, and majored in music at California Institute of the Arts. While touring with Cohen in ’79 and ’80, Sharon and Leonard collaborated for the first time on the song, Summertime, later recorded by both Diana Ross and Roberta Flack. Their collaboration went on to produce such songs as Waiting for the Miracle and Everybody Knows. A Grammy award-winner for her writing contribution on Patti LaBelle’s New Attitude, Sharon’s songs have been recorded by such artists as the Pointer Sisters, Aaron Neville, the Temptations, Randy Crawford, Brenda Russell, Ute Lemper, Don Henley, and jazz vocalists Vanessa Rubin and Carl Anderson.
Her newest collaborations with Leonard Cohen can be heard on Cohen's recent albums "Dear Heather" and "Ten New Songs"
Website: www.sharonrobinsonmusic.com/
The Webb Sisters Vocals
The Webb Sisters are a musical duo comprised of the siblings Charley and Hattie Webb. They were born in Kent, UK, and had early on decided on a career in music. Hattie played the harp, and Charley the piano.
When they were teenagers, the pair began to give recitals all over the country. They met Johnny Pierce, a record producer who invited to Nashville, where they recorded their debut album, A Piece of Mind. After six months, they went to California, selling the album between performances at various recitals. They were soon found and offered a publishing deal, and shortly after, a record deal, and they began to create an album, Daylight Crossing. Two years later they returned to the UK, where they were discovered by Mercury Records, and they recorded Daylight Crossing.
Website: www.thewebbsistersmusic.com/
http://www.leonardcohenfiles.com/indez.html
Dernière édition par Bridget le Dim 22 Avr - 15:44, édité 9 fois
Bridget
Nombre de messages : 2631 Age : 73 Localisation : Paris Date d'inscription : 13/05/2008
Sujet: Re: LEONARD COHEN Jeu 27 Nov - 20:03
.
Setlist:
Dance Me to the End of Love The Future Ain't No Cure for Love Bird on the Wire Everybody Knows In My Secret Life Who by Fire Hey, That's No Way to Say Goodbye Anthem
Intermission
Tower of Song Suzanne The Gypsy's Wife Boogie Street Hallelujah Democracy I'm Your Man Take This Waltz
Encore #1: So Long, Marianne First We Take Manhattan Sisters of Mercy If It Be Your Will Closing Time
Encore #2: I Tried to Leave You Wither Thou Goest....++++++
http://www.leonardcohenfiles.com/indez.html
Dernière édition par Bridget le Lun 13 Sep - 15:34, édité 2 fois
Bridget
Nombre de messages : 2631 Age : 73 Localisation : Paris Date d'inscription : 13/05/2008
Sujet: Re: LEONARD COHEN Jeu 27 Nov - 20:13
. If It Be Your Will
If it be your will That I speak no more And my voice be still As it was before I will speak no more I shall abide until I am spoken for If it be your will
If it be your will That a voice be true From this broken hill I will sing to you From this broken hill All your praises they shall ring If it be your will To let me sing From this broken hill All your praises they shall ring If it be your will To let me sing
If it be your will If there is a choice Let the rivers fill Let the hills rejoice Let your mercy spill On all these burning hearts in hell If it be your will To make us well
And draw us near And bind us tight All your children here In their rags of light In our rags of light All dressed to kill And end this night If it be your will
Dernière édition par Bridget le Mer 21 Sep - 15:34, édité 1 fois
Bridget
Nombre de messages : 2631 Age : 73 Localisation : Paris Date d'inscription : 13/05/2008
Sujet: Re: LEONARD COHEN Jeu 27 Nov - 20:29
.
Everybody Knows
Everybody knows that the dice are loaded Everybody rolls with their fingers crossed Everybody knows that the war is over Everybody knows the good guys lost Everybody knows the fight was fixed The poor stay poor, the rich get rich That's how it goes Everybody knows
Everybody knows that the boat is leaking Everybody knows that the captain lied Everybody got this broken feeling Like their father or their dog just died
Everybody talking to their pockets Everybody wants a box of chocolates And a long stem rose Everybody knows
Everybody knows that you love me baby Everybody knows that you really do Everybody knows that you've been faithful Ah give or take a night or two Everybody knows you've been discreet But there were so many people you just had to meet Without your clothes And everybody knows
Everybody knows, everybody knows That's how it goes Everybody knows
Everybody knows, everybody knows That's how it goes Everybody knows
And everybody knows that it's now or never Everybody knows that it's me or you And everybody knows that you live forever Ah when you've done a line or two Everybody knows the deal is rotten Old Black Joe's still pickin' cotton For your ribbons and bows And everybody knows
And everybody knows that the Plague is coming Everybody knows that it's moving fast Everybody knows that the naked man and woman Are just a shining artifact of the past Everybody knows the scene is dead But there's gonna be a meter on your bed That will disclose What everybody knows
And everybody knows that you're in trouble Everybody knows what you've been through From the bloody cross on top of Calvary To the beach of Malibu Everybody knows it's coming apart Take one last look at this Sacred Heart Before it blows And everybody knows
Everybody knows, everybody knows That's how it goes Everybody knows
Oh everybody knows, everybody knows That's how it goes Everybody knows
Dernière édition par Bridget le Dim 3 Fév - 15:53, édité 4 fois
Bridget
Nombre de messages : 2631 Age : 73 Localisation : Paris Date d'inscription : 13/05/2008
Sujet: Re: LEONARD COHEN Jeu 27 Nov - 23:45
.
Suzanne
Suzanne takes you down to her place near the river You can hear the boats go by You can spend the night beside her And you know that she's half crazy But that's why you want to be there And she feeds you tea and oranges That come all the way from China And just when you mean to tell her That you have no love to give her Then she gets you on her wavelength And she lets the river answer That you've always been her lover And you want to travel with her And you want to travel blind And you know that she will trust you For you've touched her perfect body with your mind.
And Jesus was a sailor When he walked upon the water And he spent a long time watching From his lonely wooden tower And when he knew for certain Only drowning men could see him He said "All men will be sailors then Until the sea shall free them" But he himself was broken Long before the sky would open Forsaken, almost human He sank beneath your wisdom like a stone And you want to travel with him And you want to travel blind And you think maybe you'll trust him For he's touched your perfect body with his mind.
Now Suzanne takes your hand And she leads you to the river She is wearing rags and feathers From Salvation Army counters And the sun pours down like honey On our lady of the harbour And she shows you where to look Among the garbage and the flowers There are heroes in the seaweed There are children in the morning They are leaning out for love And they will lean that way forever While Suzanne holds the mirror And you want to travel with her And you want to travel blind And you know that you can trust her For she's touched your perfect body with her mind.
Tower Of Song
Well my friends are gone and my hair is grey I ache in the places where I used to play And I'm crazy for love but I'm not coming on I'm just paying my rent every day Oh in the Tower of Song
I said to Hank Williams: how lonely does it get? Hank Williams hasn't answered yet But I hear him coughing all night long A hundred floors above me In the Tower of Song
I was born like this, I had no choice I was born with the gift of a golden voice And twenty-seven angels from the Great Beyond They tied me to this table right here In the Tower of Song
So you can stick your little pins in that voodoo doll I'm very sorry, baby, doesn't look like me at all I'm standing by the window where the light is strong Ah they don't let a woman kill you Not in the Tower of Song
Now you can say that I've grown bitter but of this you may be sure The rich have got their channels in the bedrooms of the poor And there's a mighty judgement coming, but I may be wrong You see, you hear these funny voices In the Tower of Song
I see you standing on the other side I don't know how the river got so wide I loved you baby, way back when And all the bridges are burning that we might have crossed But I feel so close to everything that we lost We'll never have to lose it again
Now I bid you farewell, I don't know when I'll be back There moving us tomorrow to that tower down the track But you'll be hearing from me baby, long after I'm gone I'll be speaking to you sweetly From a window in the Tower of Song
Yeah my friends are gone and my hair is grey I ache in the places where I used to play And I'm crazy for love but I'm not coming on I'm just paying my rent every day Oh in the Tower of Song
Dernière édition par Bridget le Dim 3 Fév - 16:03, édité 10 fois
Bridget
Nombre de messages : 2631 Age : 73 Localisation : Paris Date d'inscription : 13/05/2008
Sujet: Re: LEONARD COHEN Ven 28 Nov - 0:35
.
Famous Blue Raincoat Songs Of Love And Hate (1971)
It's four in the morning, the end of december I'm writing you now just to see if you're better New York is cold but I like where I'm living There's music on Clinton Street all thru the evening. I hear that you're building your little house deep in the desert You're living for nothing now I hope you're keeping some kind of a record
Yes and Jane came by with a lock of your hair She said that you gave it to her That night that you planned to go clear Did you ever go clear?
The last time we saw you, you looked so much older Your famous blue raincoat was torn at the shoulder You'd been to the station to meet every train You came home alone without Lili Marlene. And you treated my woman to flake of your life And when she came back she was nobody's wife
Well, I see you there with a rose in your teeth One more thin gypsy thief Well, I see Jane's awake She sends her regards.
And what can I tell you my brother, my killer What can I possiby say I guess that I miss you, I guess I forgive you I'm glad you stood in my way. If you ever come by here for Jane or for me Well, your enemie is sleeping and your woman is free
Yes, and thanks for the trouble you took from her eyes I thought it was there for good so I never tried.
And Jane came by with a lock of you hair She said that you gave it to her That night that you planned to go clear Sincerely, L. Cohen.
Dernière édition par Bridget le Mer 21 Sep - 15:33, édité 1 fois
Bridget
Nombre de messages : 2631 Age : 73 Localisation : Paris Date d'inscription : 13/05/2008
Sujet: Re: LEONARD COHEN Mar 2 Déc - 23:13
.
Jeudi 27 Novembre 2008 Leonard Cohen, chapeau bas
Par Eric MANDEL leJDD.fr Leonard Cohen, chapeau bas
Après quinze ans d'absence, Leonard Cohen, le poète et songwriter de Montréal était à Paris dans le cadre d'une tournée mondiale débutée en juin dernier.
Trois concerts étaient programmés à l'Olympia devant un public complètement acquis à la cause du créateur de Suzanne. Trois heures de pur bonheur.
Quinze ans! Léonard Cohen ne s'était pas produit sur une scène parisienne depuis quinze ans.
Une éternité? C'est dire si le retour du songwriter canadien, en concert à l'Olympia de lundi à mercredi dernier, constituait un évènement à marquer d'une pierre blanche pour son public -parmi lequel François Fillon, mercredi soir- venu en masse (les trois dates étaient complètes depuis belle lurette) pour voir son idole à la voix de basse envoûtante. Et ce malgré les prix prohibitifs -entre 95 et 161 euros.
L'artiste n'avait d'ailleurs fait aucun mystère des motivations de ce come-back, forcément nostalgique puisque sans nouvel album à défendre, le précédent, Ten new songs remonte déjà à 2001.
Ruiné par sa manageuse (elle l'a escroqué de cinq millions d'euros), le chanteur devait renflouer les caisses après une longue période d'inactivité dédiée à la méditation (de 1993 à 1999) dans un monastère bouddhiste de Los Angeles.
"Back to business", en somme. Contraint et forcé, mais Léonard Cohen s'impose comme un artiste trop intègre, sincère et viscéral pour se retrouver taxé de simple cachetonneur.
Un moment de paix
Il suffisait de le voir arriver sur scène, d'un léger pas de footing pour deviner le plaisir du créateur de Suzanne.
Impression confirmée durant le concert. Durant près de trois heures, Leonard Cohen, silhouette fine et voûtée d'ascète, va livrer un concert d'une grande classe, généreux et sans fausse note.
Sur la scène recouverte de tapis anciens, neuf musiciens d'une élégance irréprochable (vestimentaire et musicale), livrent un écrin feutré, plein de caractère, idéal pour accompagner la voix unique du maître.
En complet noir et chapeau de feutre sur la tête, il revisite trente ans de carrière, soit une impressionnante collection de classiques intemporels entre hymnes à l'amour salvateur ou destructeur (I'm your man, Dance me to the end of love), odes spirituelles (Hallelujiah, chantée à genoux), poésie à capella (Thousand kisses deep), jeux de séduction et chroniques sociopolitiques.
Certaines trouvent d'ailleurs une résonance avec l'actualité.
Comment ne pas rapprocher Everybody knows -et son couplet "the poor stay poor and the rich get rich"- de l'actuelle tourmente financière. Sans oublier Democracy is comin to the USA, trois semaines après l'élection de Barack Obama.
Mais l'artiste évite soigneusement les grands discours. Sinon pour saluer son public (au bout d'une heure) et faire le point avec humour sur son absence prolongée ("Ces 16 dernières années, j'ai pris beaucoup de Prozac").
A 74 ans, l'homme affiche une étonnante humilité, jamais feinte. Il faut le voir tirer son chapeau bas à ses musiciens quand ils exécutent un solo, remercier son public pour ce "moment de paix dans une période de chaos et de crise".
Le concert se terminera, après un ultime rappel, avec une chanson de circonstance, comme un aveu d'impuissance: I tried to leave you (J'ai essayé de te quitter). En vain?
Dernière édition par Bridget le Lun 13 Sep - 19:43, édité 3 fois
Bridget
Nombre de messages : 2631 Age : 73 Localisation : Paris Date d'inscription : 13/05/2008
Sujet: Re: LEONARD COHEN Mar 2 Déc - 23:32
.
Le 9 Décembre sortira en DVD le film documentaire , réalisé par Lian Lunson en 2005 sur l'auteur, poète et chanteur
canadien Leonard Cohen : I'm Your Man
Le film, réalisé par Lian Lunson en 2005, associe des extraits d'un concert hommage organisé par Hal Willner et intitulé Came So Far From Beauty, qui eut lieu en janvier 2005 au Sydney Opera House de Sydney en Australie, à une série d'interviews réalisés avec Leonard Cohen.
Au cours de ces entretiens, Leonard Cohen parle de son enfance à Montréal, de sa manière d'approcher le métier d'écrivain. Il relate ses souvenirs au Chelsea Hotel à New York, parle de son séjour dans un monastère et de son amitié pour un maître zen Japonais. Il parle aussi de l'épouse du sculpteur québécois Armand Vaillancourt, qui fut l'inspiration pour Suzanne, une de ses plus célèbres chansons. Il fait aussi la lecture de la préface qu'il écrivit pour la traduction chinoise de Beautiful Losers.
On voit dans le documentaire plusieurs performances ou extraits de performances, notamment celles de Rufus Wainwright, Nick Cave, Jarvis Cocker du groupe Pulp, Kate et Anna McGarrigle. Tous ces artistes parlent de l'influence qu'à eu Leonard Cohen sur leur vie et leur carrière. On voit aussi le guitariste The Edge et le chanteur Bono de U2, qui interprètent vers la fin du documentaire la pièce Tower of Songs en compagnie de Cohen. Cette dernière prestation fut filmée à New York le 20 mai 2005.
Le documentaire contient des images de Leonard Cohen enfant, filmé sur Super 8. Aussi, les dessins, agrémentés de poème, que l'on aperçoit dans le film sont des œuvres de Cohen lui-même.
Leonard Cohen: I'm Your Man fut présenté au Festival du film de Toronto en 2005, puis en 2006 au festival de Sundance et au Festival du film de Berlin.