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| EXPOSITION UNIVERSELLE SHANGAI 2010 | |
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liliane Admin
Nombre de messages : 19569 Age : 50 Localisation : dans la galaxie Date d'inscription : 02/05/2008
| Sujet: EXPOSITION UNIVERSELLE SHANGAI 2010 Jeu 29 Avr - 20:29 | |
| Du 1er mai au 31 octobre 2010, Shanghai accueille la plus grande Exposition universelle de tous les temps. Les autorités ont dépensé plus de 30 milliards d'euros pour faire briller la réussite économique de leur mégapole et mettre en scène, deux ans après les jeux Olympiques de Pékin, la renaissance de la puissance chinoise sur la scène mondiale. Quelque 70 millions de visiteurs sont attendus au cours de cette Expo baptisée "Meilleure ville, meilleure vie". LE PAVILLON CHINOIS« Le plus grand » Quasiment au centre du site de l'Exposition universelle de Shanghai, l'immense pavillon écarlate de la Chine, aux allures de Cité Interdite moderne, domine les autres. Haut de 63 mètres et baptisé « Couronne de l’Orient », il domine même la nuit. D’une superficie de 160 100 m², le pavillon chinois comprend un hall national, un hall pour les provinces et régions de la Chine et un hall pour Hong Kong, Macao et Taiwan. Le pavillon national est composé de quatre piliers en béton armé et d'une structure en acier sous forme d'arc suspendu. Les jardins couvrent une surface de plus de 30 000 mètres carrés. Selon les concepteurs, ces grands jardins devraient permettre de réduire la température de l'Expo universelle de 3 degrés. Une fois que Shanghai 2010 aura fermé ses portes, le 31 octobre prochain, le pavillon de la Chine sera transformé en musée. LE PAVILLON FRANCAIS
" Une résille de béton " Le pavillon français conçu par l'architecte Jacques Ferrier est serti dans une résille de béton. Sur trois niveaux, il déroule un parcours en spirale autour des cinq sens, sans heurt ni porte afin de ne pas ralentir le flux attendu de visiteurs le long d'une scénographie racontant la France. Les visiteurs rentrent par le haut du bâtiment, font la queue au milieu d'un jardin à la française en hommage à Le Nôtre et descendent une rampe bordée à l'extérieur de jardins verticaux utilisés comme brise-soleil. Ils baignent alors dans toutes sortes d'ambiances sonores, olfactives et visuelles capturées dans des villes françaises et finissent par arriver à une exposition des grands peintres impressionnistes. LE PAVILLON SUISSE« Un télésiège pour relier ville et campagne » Soucieux de dépasser le stéréotype de la Suisse royaume du chocolat et de l’horlogerie, les concepteurs ont choisi d’intégrer dans le pavillon suisse des télésièges qui transporteront les visiteurs le long d'une ascension en spirale, depuis le rez-de-chaussée et son espace urbain jusqu'au toit du pavillon, sur lequel sera établie une prairie regorgeant d'une multitude de fleurs différentes. Objectif : illustrer la « balance parfaite entre l’homme, la nature et la technologie ». Au total, le bâtiment est d'une superficie de 4.000 m2. Sa façade est composée de milliers de petites cellules photovoltaïques qui brillent l'une après l'autre sous l'effet des rayons du soleil et des flashs des appareils photo des visiteurs. Est par ailleurs présenté un panel des innovations suisses dans les domaines de la qualité de l'air, de la qualité de l'eau, des transports publics et du bâtiment. LE PAVILLON DANOIS« La vie heureuse, l’eldorado féérique » Le pavillon du Danemark a pour thème « La vie heureuse, l’eldorado féerique ». Il ressemble à deux trajectoires circulaires superposées au travers desquels défilent les contes de fées du Royaume de Danemark. Pour l’occasion, la Petite Sirène, symbole du Danemark, a fait le voyage. Assise au milieu de l’eau , elle salue les visiteurs du monde entier. On trouve aussi un bassin d’eau salée, pour symboliser l’eau du port du Danemark, et une centaine de bicyclettes pour que les visiteurs roulent sur la trajectoire circulaire. D’une surface de 6.000 m², il compte parmi les plus grands pavillons de l’exposition. Il est situé sur une vaste place ouverte entourée de trois structures où les visiteurs peuvent regarder les spectacles du Cirque du Soleil avant d’apprécier le pavillon. Une partie des murs extérieurs du pavillon est couverte par un type spécial de verdure et l’eau de pluie est collectée par un système de drainage pour son utilisation à l’intérieur du pavillon. La structure du pavillon est constituée de métal, recouvert de lamelles en bois. LE PAVILLON BRITANNIQUE
« Des milliers d’épines colorées » Le pavillon britannique a été conçu par l’architecte Katerina Dionysopoulou des Studios Heatherwick. Son thème: ramener la nature en ville. C’est un cube illuminé d’où jaillissent des milliers d’épines sans aucun support visible avec le sol. Les épines sont colorées par une source lumineuse diffusée pour afficher différentes formes ou images, qui pourront être modifiées tous les jours ou toutes les semaines. LE PAVILLON ALLEMAND
« La ville harmonieuse » Le pavillon de l’Allemagne a pour thème : « La ville harmonieuse ». D’une superficie de 6.000 m2, il est composé de trois espaces flottants et d’une structure en forme de cône. Pour parcourir les différents espaces, le visiteur est amené à se déplacer le long d’un itinéraire prédéfini, parfois sur des ponts, parfois sur des escaliers mécaniques et des trottoirs roulants. Une manière de refléter la ville à travers diverses ambiances et obstacles. « Yansi » et « Yanyan », deux interprètes virtuels, guident les visiteurs à travers le pavillon allemand : après une rapide visite des principales villes allemandes, il faut traverser un tunnel dynamique représentant un environnement urbain bruyant. L’exposition se termine dans le monde de l’eau. Le plus, un jeu interactif : une balle en métal, contrôlée électroniquement, flotte devant les spectateurs et est capable de « discuter » avec les visiteurs en affichant personnages, images et motifs variés. LE PAVILLON POLONAIS
« En papier découpé » Le pavillon polonais, conçu par les architectes polonais Wojciech Kakowski, Natalia Paszkowska et Marcin Mostaf, est d’une superficie de 3.000 m2. La façade, en bois, est parsemée de motifs découpés au laser. Objectif : donner à l’édifice l’apparence d’une géante feuille de papier pliée et découpée, art traditionnel polonais. La plupart des matériaux sont recyclables et une partie de la structure en bois sera réutilisée dans une ville de Pologne. A l’intérieur du bâtiment, une rampe d’accès mène au toit du pavillon, où des projections de film en plein air, des interprétations théâtrales et des concerts sont organisés. Le toit du pavillon abrite également un restaurant en plein air. Les murs intérieurs servent d’écrans sur lesquels sont projetées des scènes de la vie urbaine polonaise. Le pavillon présente également la vie et la musique de Frédéric Chopin. Chaque soir, des concerts sont organisés. LE PAVILLON RUSSE
« Douze, chiffre porte-bonheur » Le pavillon russe est composé de 12 tours et d’un bâtiment central en forme de cube. « Douze », chiffre porte-bonheur en Russie, représente le cycle du temps et de la vie. Au centre, un lac symbolise l’eau source de vie. On trouve trois couleurs sur la façade : le blanc pour la pureté et la piété, le rouge pour la beauté et l’or pour la fortune ou une bonne récolte. Enfin, le sommet de la structure est agrémenté de motifs folkloriques. LE PAVILLON ISRAELIEN"Coquillage de mer" Ayant pour thème "l'Innovation crée une meilleure vie", le pavillon d'Israël présentera au public la culture juive, traditionnelle et progressive, et montrera aux visiteurs la similitude de culture entre l'Israël et la Chine sous des formes d'exposition à travers des dialogues et d'autres moyens. La construction du pavillon israélien a utilisé pleinement des éléments innovants et futurs afin d'accentuer le thème. Le pavillon d'Israël aura une superficie d'environ 2000 m2 et sera divisé en trois espaces d'expérience : le Jardin de murmure, le Hall de lumière et le Hall d'innovation. Les visiteurs pourront y faire des dialogues respectivement avec les trois parties. Le point brillant du pavillon entier est dans le Hall d'innovation. Les visiteurs pourront y apprécier un spectacle audiovisuel de 360° déroulé par des balles lumières flottant dans l'espace à trois dimensions. Le spectacle présentera des réalisations d'innovation scientifique et technologique d'Israël dans différents domaines. LE PAVILLON NORVEGIEN Le thème du Norvège est « la Norvège, don de la nature ». Le pavillon est soutenu par 15 « arbres géants » faits de bois recyclé et de bambou, illustrant pleinement l’idée du développement durable. La Norvège a construit un pavillon de 3000 m2 dans la Zone C au site Pudong de l'Expo. Il est composé de quinze "arbres" énormes en bois et en bambou. Ces matières pourraient être réutilisées après l'exposition, ce qui reflète bien l'idée du "développement durable". Le pavillon de la Norvège s'auto-alimentera en énergie par les matières telles que le bois et le bambou et ainsi que par le système de collection d'eau pluviale et d'énergie solaire. Avec un budget de 20 millions d'euros, le pavillon de la Norvège compte accueillir trois millions de visiteurs au cours de l'Expo 2010.
Dernière édition par liliane le Ven 30 Avr - 13:12, édité 2 fois | |
| | | Bridget
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| Sujet: Re: EXPOSITION UNIVERSELLE SHANGAI 2010 Ven 30 Avr - 11:28 | |
| Arrivée au pavillon France de sept œuvres d'art du musée d'OrsaySept œuvres d'art du musée d'Orsay, déplacées pour la première fois ensemble et pour une si longue période, se sont bel et bien installées dans le pavillon de la France sur le site de l'Expo. Des spécialistes du musée d'Orsay ont examiné les œuvres après le long déplacement. Les visiteurs pourront admirer ces trésors artistiques de renom international durant toute la période de l'Exposition universelle de Shanghai, qui durera du 1er mai au 31 octobre. Les sept œuvres sont composées de peintures de six artistes célèbres, à savoir Jean-François Millet, Édouard Manet, Vincent Van Gogh, Paul Gauguin, Paul Cézanne et Pierre Bonnard, ainsi qu'une statue d'Auguste Rodin. french.china.org.cn | |
| | | liliane Admin
Nombre de messages : 19569 Age : 50 Localisation : dans la galaxie Date d'inscription : 02/05/2008
| Sujet: Re: EXPOSITION UNIVERSELLE SHANGAI 2010 Ven 30 Avr - 13:27 | |
| Le Président de la République, accompagné de son épouse, inaugurera le Pavillon France le 30 avril dans l’après-midi avant d’assister aux festivités d’ouverture de l’Exposition. L'acteur Alain Delon, parrain du pavillon français, s'est déclaré impressionné par l'exposition universelle de Shanghai, affirmant être un peu chez lui en Chine. "Ce pavillon symbolise le rayonnement de la France en Chine qui va devenir, si elle ne l'est déjà, la plus grande puissance du monde", a déclaré Alain Delon, présent aux côtés du président Nicolas Sarkozy à l'inauguration du pavillon. Le Pavillon France a choisi sa mascotte pour l'Exposition Universelle de Shanghai en 2010 : Le Chat Léon. Ce personnage, est en fait un emblème de la Maison Vilac, qui a remis au goût du jour la mode des jouets en bois. Il interagira avec les visiteurs et portera le message du Pavillon France. Léon est un chaton d'environ 7 ans qui vit chez ses parents. Chaque enfant se retrouve à un moment ou à un autre au travers de Léon. Il est joyeux et impulsif, ce qui l'amène à faire des bêtises. Il est bon vivant et très gourmand. Il est toujours prêt pour l'aventure et la découverte du monde. Il évolue dans un milieu ordinaire : la maison et l'école. Il habite en ville et va à la mer, à la campagne… Il suit les rituels des enfants : le bain, le goûter, les anniversaires mais toujours en faisant des bêtises : il oublie de fermer le robinet, il saute dans les flaques d'eau, fait des grimaces, etc. Il est toujours présenté dans un univers très coloré. Source : Xinhua | |
| | | Bridget
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| Sujet: Re: EXPOSITION UNIVERSELLE SHANGAI 2010 Dim 2 Mai - 18:08 | |
| Au pavillon français à Shanghai, sept chefs-d’oeuvre du musée d’OrsayÀ l’exposition universelle de Shanghaï, le pavillon français exposera sept œuvres d’art prêtées par le musée d’Orsay - une sculpture, L’Âge d’Airain de Rodin, et six peintures : L’Angélus de Millet, Le Balcon de Manet, La salle de danse à Arles de Van Gogh, La Femme à la cafetière de Cézanne, Les Bananes ou Le Repas de Gauguin et La Loge de Bonnard. Plus de 240 pays et régions participeront à l’exposition universelle de Shanghai dont l’ouverture est prévue le 1er mai prochain. 70 millions de visiteurs sont attendus jusqu’au 31 octobre, date de la fermeture. Le pavillon français est donc la vitrine de l’excellence culturelle et artistique de notre pays. Sylvie Patin, conservateur général au musée d’Orsay et correspondant de l’Académie des beaux-arts présente ici ces œuvres et explique pourquoi Guy Cogeval, président du musée d’Orsay, et son équipe les ont choisies. L' ANGELUS DE MILLET
Commandé par un collectionneur américain qui n’en prit jamais livraison, L’Angélus de Millet (1857-1859) appartint à plusieurs prestigieuses collections belges avant de revenir en France. Présenté lors de la vente du collectionneur Secrétan à la galerie Sedelmeyer le 1er juillet 1889, le tableau est acquis par une association artistique américaine. Devant l’émoi que suscite le possible départ de l’œuvre outre-atlantique, le collectionneur Alfred Chauchard se substitue au Louvre impécunieux et accepte de débourser la somme faramineuse de 750 000 francs-or pour la conserver sur le sol national. Dans cette scène monumentale malgré son format réduit, Millet peint un souvenir d’enfance. Il dispose au premier plan deux paysans interrompant leur récolte de pommes de terre afin de réciter la prière de la fin de l’après-midi à l’appel de la cloche de l’église représentée au loin à droite. Entourés des instruments de leurs travaux, fourche, panier et brouette, ils s’élèvent sur l’étendue déserte de la plaine de Chailly-en Bière, proche du village de Barbizon, où Millet, comme nombre de ses confrères du mouvement réaliste, s’est installé. Pour traiter cette image emblématique du monde paysan et de sa foi profonde, le peintre use d’une gamme de couleurs limitée que vient, néanmoins, animer une lumière crépusculaire issue de l’horizon qui dissimule les visages mais souligne les gestes et les attitudes. Tout comme La Joconde, l’Angélus a été représenté un nombre incalculable de fois sur des calendriers, des canevas, des meubles, des cahiers d’écoliers, etc. Il est devenu une sorte d’icône de la peinture populaire. LE BALCON D' EDOUARD MANET
Le Balcon d’Édouard Manet (vers 1868-1869) est un des fleurons de la collection que Gustave Caillebotte légua à l’État. Dans ce tableau tout imprégné du souvenir des différentes versions des Majas au Balcon de Goya, Manet réunit au premier plan la peintre Berthe Morisot assise, la pianiste Fanny Claus et le paysagiste Antoine Guillemet, tandis qu’au-delà il représente un intérieur cossu où un jeune garçon apporte un plateau de rafraîchissements. Chaque personnage apparaît absorbé dans ses pensées et aucun regard ni aucun geste ne les lie, ce qui marque une rupture avec les représentations traditionnelles des scènes de la vie bourgeoise. Le thème n’est pas seul à choquer les visiteurs du Salon de 1869 où l’œuvre est présentée : on reproche aussi à l’artiste sa palette de couleurs acidulées (le vert du balcon et des persiennes ou le bleu de la cravate), l’opposition trop franche des robes blanches et du fond sombre et la différence de traitement des parties quand les fleurs semblent avoir été peintes avec plus d’attention que les visages. « Fermez les volets ! » s’exclama ironiquement le caricaturiste Cham, tandis qu’un critique s’attaqua à Manet en l’accusant de faire « concurrence aux peintres en bâtiments. » L' AGE D' AIRAIN D' AUGUSTE RODINAu Salon de 1880, Auguste Rodin exposa L’Âge d’Airain qui lui valut une médaille de troisième classe, faveur assortie d’un achat de l’œuvre par l’État à destination du plus prestigieux musée d’art contemporain d’alors, le musée du Luxembourg qui, cependant, le présenta longtemps à l’extérieur de ses salles d’exposition. Les honneurs ne s’arrêtèrent pas en si bon chemin et L’Âge d’Airain fut choisi pour participer à la représentation de la sculpture française lors de l’Exposition internationale de Vienne en 1883 et dans les pavillons des beaux-arts des Expositions universelles parisiennes de 1889 et de 1900. Ces marques d’admiration venaient couronner un laborieux travail autour d’un nu masculin dégagé de l’idéalisme qui régnait alors sur la sculpture officielle présente dans les Salons. Un journaliste de L’Étoile Belge affirma que l’œuvre - décidément trop réaliste ! - avait été réalisée à partir d’un moulage sur nature. La polémique se déchaîna mais en vain. L’Âge d’Airain conserve encore aujourd’hui une part de mystère puisqu’au traitement, si réaliste, s’oppose un titre de portée symbolique qu’aucun accessoire ne vient préciser. Elle porta plusieurs noms : L’Homme qui s’éveille, l’Éveil de l’humanité, Le Vaincu, L’Âge de Bronze. LA SALLE DE DANSE A ARLES DE VINCENT VAN GOGH
La Salle de danse à Arles de Van Gogh (1888) offert par M. et Mme André Meyer est un témoignage rare - puisqu’on ne connaît que deux œuvres peintes alors - et émouvant de la collaboration de Gauguin et de Van Gogh, travaillant ensemble à Arles à la fin des années 1888. Le sujet de ce tableau est un soir de fête aux Folies-Arlésiennes, une salle de bal populaire que fréquentèrent les deux peintres. L’influence de Gauguin y est évidente dans la reprise scrupuleuse des principes synthétiques et cloisonnistes que celui-ci avait mis au point à Pont-Aven. S’y mêlent aussi des références au japonisme dans le relèvement de la ligne d’horizon et l’aspect graphique accentué au premier plan où s’entrelacent les courbes et les contre-courbes des coiffures. L’espace saturé de motifs traités dans des couleurs souvent pures et aux oppositions violentes suggèrent une impression d’étouffement et même d’inquiétude. Cette angoisse latente exprime, peut-être, les tensions entre les deux peintres et leur future séparation. LE REPAS OU LES BANANES DE PAUL GAUGUIN
Le Repas ou Les Bananes de Paul Gauguin (1891), offert aussi à l’État par le banquier Meyer et son épouse, se signale par un historique impressionnant. Cette toile fit en effet partie des œuvres vendues le 2 juin 1894 pour venir en aide à la veuve du « Père Tanguy » - dont la boutique de couleurs de la rue Clauzel, à Paris, fut le rendez-vous de la plupart des artistes impressionnistes et post-impressionnistes - avant d’appartenir à un membre de la famille Rouart, Alexis, frère du peintre Ernest Rouart et beau-frère de Julie Manet, fille de Berthe Morizot et d’Eugène Manet. Peinte dans les premiers mois de l’arrivée de Gauguin à Tahiti, cette œuvre ne décrit pas un aspect de la vie indigène mais semble adapter des motifs locaux à un schéma d’inspiration japonisante. La perspective relevée du premier plan, le traitement par masse de couleurs des éléments posés sur la table, les personnages silencieux et l’échappée lumineuse en haut à droite rappellent les estampes que Paris avait découvert dans les années 1860. Dans cette peinture tout contribue à créer une ambiance de mystère. LA FEMME A LA CAFETIERE DE PAUL CEZANNE
L’imposante Femme à la Cafetière de Cézanne peinte vers 1890-1895 est probablement une des employées de la résidence familiale de Cézanne située près d’Aix en Provence. L’anonymat sert pleinement la volonté du peintre qui ne cherche pas là à faire un portrait psychologique mais à étudier des formes dans leurs relations et leur organisation. Les éléments de la composition, que ce soit la femme, la tasse ou la cafetière qui s’élèvent sur le motif parqueté d’une porte à l’arrière-plan, sont représentés de manière simplifiée. Les lignes verticales et horizontales soulignent les traces de pinceau ou de brosse nettement visibles. Cette géométrisation des volumes et les libertés que prend Cézanne avec la perspective traditionnelle annoncent le cubisme. LA LOGE DE PIERRE BONNARDAlexandre Bernheim, le collectionneur et galeriste intimement lié aux peintres nabis, commanda à Pierre Bonnard plusieurs portraits de famille dont cette étonnante Loge (1908), entrée dans les collections nationales en 1989. Dans leur loge à l’Opéra de Paris, sujet « moderne » que la fin du dix-neuvième siècle avait mis à l’honneur, sont représentés Gaston, debout au centre, avec, à sa droite, sa belle-sœur Mathilde, à sa gauche, son épouse Suzanne, et à l’arrière-plan, son frère aîné, Josse. Bien qu’il s’agisse d’une commande, Bonnard ne se livre pas là à un exercice académique mais y développe ses réflexions sur la forme et la couleur, au grand dam de Gaston Bernheim qui accepta mal de voir son visage coupé à moitié par le bord supérieur de la toile. De part et d’autre de sa silhouette, Bonnard développe deux plages de couleurs opposées et il cantonne le personnage de droite sur un fond rouge qui l’isole complètement. L’absence de regards entre les modèles et l’impression de lassitude qui domine rappellent Le Balcon de Manet. Ces chefs-d’œuvres qui n’ont jamais été exposés simultanément à l’extérieur de nos frontières témoignent de l’importance toute particulière accordée au succès de Shanghai 2010 par l’État français qui, il faut le rappeler, a exprimé aux autorités chinoises son souhait de voir pérenniser ce bâtiment à l’issue de l’Exposition universelle (les autres doivent être démolis). Grâce au musée d’Orsay, nul doute que beaucoup de Chinois, et particulièrement ceux - fort nombreux - qui rêvent de venir en France, viendront admirer ces œuvres qui parlent au cœur et à l’esprit de tous les hommes. http://www.canalacademie.com/ida5567-Au-pavillon-francais-a-Shanghai.html | |
| | | liliane Admin
Nombre de messages : 19569 Age : 50 Localisation : dans la galaxie Date d'inscription : 02/05/2008
| Sujet: Re: EXPOSITION UNIVERSELLE SHANGAI 2010 Lun 3 Mai - 16:12 | |
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| | | liliane Admin
Nombre de messages : 19569 Age : 50 Localisation : dans la galaxie Date d'inscription : 02/05/2008
| Sujet: Re: EXPOSITION UNIVERSELLE SHANGAI 2010 Dim 9 Mai - 18:43 | |
| Musique classique : Orchestre National de Chine Dirigé par le Chef français Michel Plasson Pékin, National Center for the Performing Arts, 12 mai, 8 juin Le chef d'orchestre français Michel Plasson est l'invité de l'Orchestre National de Chine au printemps 2010 pour une série de concerts prestigieux. Michel Plasson a dirigé pendant 30 ans l'Orchestre National du Capitole de Toulouse. Aujourd'hui, les plus grands orchestres et théâtres d'opéra le sollicitent. De Moscou à Milan, de Leipzig aux Etats-Unis, en Chine et au Japon, Michel Plasson fait vivre dans les meilleures conditions musicales les œuvres qu'il aime, en premier lieu la musique française dont il est le plus éloquent apôtre. Plus d'une centaine d'enregistrements pour EMI CLASSICS en témoignent. Il a été invité à Moscou en 2005 pour diriger un concert avec l'Orchestre National de Russie puis y retourne en 2006, sur invitation du Tchaïkowsky Symphony Orchestra. En avril 2005 il a effectué une vaste tournée au Japon avec l'Orchestre de Paris, a été invité à diriger l'Orchestre d'Oslo, l'Orchestre de Parme et de Montréal, ainsi que le Gewandhaus de Leipzig . Durant la saison 2006/2007, Michel Plasson a été l'invité de l'Opéra National du Rhin à Strasbourg pour diriger Les Troyens dans leur intégralité. On a pu également le retrouver au Teatro Reggio de Parme, où il a dirigé La Damnation de Faust à la tête de l'Orchestre de Paris et à Vienne pour Thaïs avec Renée Fleming et Thomas Hampson. Les Chorégies d'Orange l'ont accueilli à diverses reprises notamment en 2005 pour Les Contes d'Hoffmann et Carmina Burana et en 2006 pour Aida. Grand ami de la Chine, Michel Plasson est depuis plusieurs années l'invité régulier du Grand Théâtre National de Chine. En 2008, il avait déjà fait partie du festival Croisements, présentant le Roi d'Ys avec l'Orchestre National de Chine. Depuis peu, il a été nommé directeur musical de l'Orchestre Symphonique National de Chine. Il est d'ailleurs le premier étranger à accéder à de telles fonctions. L'Orchestre Symphonique National de Chine L'OSNC existe depuis plus de 50 ans. Il est composé d'une équipe d'instrumentistes dont plusieurs ont remporté des prix lors de concours nationaux et internationaux. L'orchestre doit son développement aux directeurs et aux artistes qui l'ont accompagné tels que le célèbre musicien Li Lin et les chefs d'orchestre Li Delun, Han Zhongjie, Yan Liangkun, Qiu Li, Zuohuang Chen, et Muhai Tang mais aussi à ses collaborations avec des chefs d'orchestres célèbres (Ormandy, Herbert von Karajan, Seiji Ozawa, Charles Dutoit, Kurt Masur, Slatkin, Rozhestvendsky, Schwarz et Peres)et artistes de rang mondial (David Oistrakh, Yehudi Menuhin, Isaac Stern, Mutter, Martha Argerich, Yo-Yo Ma, Mischa Maisky, Gil Shaham, Wang Jian, Lang Lang, Yundi Li, Lin Choliang, Lindemann). Depuis près d'un demi-siècle, l'OSNC a présenté au public chinois un vaste répertoire de musique classique, d'œuvres romantiques, modernes et contemporaines réalisées par des compositeurs occidentaux comme asiatiques. L'OSNC a aussi effectué des tournées aux USA, en Europe, en Australie, au Mexique, au Japon et dans d'autres pays d'Asie, où ses spectacles furent acclamés par les critiques de la presse internationale. En partenariat avec l'ambassade de France en Chine, l'Orchestre symphonique de Chine, et le National Centre for Performing Arts. http://french.china.org.cn/culture/archives/croisements2010/2010-04/12/content_19799124.htm | |
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