La belle, le poète et le photographeMuse d'un ancêtre
Comme on le sait, Marilyn aimait les hommes d'un certain âge et les intellectuels...
Depuis vendredi, des photographies exclusives de Marilyn Monroe
s’arrachent sur Internet.
Quarante-cinq ans que la belle dormait dans les archives
poussiéreuses de Len Steckler, 80 ans.
Lors d’un après-midi pluvieux, cet ancien commercial et photographe de mode
avait immortalisé, dans son loft new-yorkais, la star la plus glamour d’Hollywood.
Avant d’oublier ces pièces de collection dans un de ses tiroirs...
Une omission révolue puisque des tirages inédits de Marilyn Monroe,
gaie et insouciante en apparence, circulent sur le Web depuis le 5 février.
Avis aux amateurs, quatre photographies et deux triptyques
sont mis en vente entre 1 500 et 3 000 euros l’épreuve,
dans le limite de 250 exemplaires.
Chaque photo est vendue accompagnée d'un certificat d'authenticité
et signé de Len Steckler.
L'achat est possible sur le site www.thevisitseries.com.
AmbianceCe mois de décembre 1961, neuf mois seulement avant sa mort mystérieuse,
survenue le 5 août 1962, alors qu'elle avait 36 ans, la pin-up se prête,
sans prétention, aux poses les plus naturelles auprès de Carl Sandburg,
83 ans, poète et lauréat du prix Pulitzer.
Derrière son objectif,
suspendue aux lèvres de Marilyn et à l’aura du vieil homme de Lettres,
Steckler est témoin d’une rencontre passionnante.
Sandburg l'avait prévenu de l'arrivée imminente d'un «visiteur».
«Des heures plus tard, je vais ouvrir la porte et je me trouve face à Marilyn Monroe,
plus ravissante encore qu'à l'écran».
Coquine, elle justifie ses trois heures de retard
«en expliquant qu'elle est allée chez le coiffeur pour essayer
d'avoir les cheveux aussi blancs que ceux de Sandburg»,
confesse l’octogénaire empreint de gêne et de nostalgie.
Détendue, souriante, espiègle,
la pin-up joue de sa roble fluide et de ses lunettes noires.
Encolure danseuse, jambes douces et œillades incendiaire, le mythe est éclatant.
Pour sa princesse à la moue mutine et aux pieds nus,
l’écrivain idéaliste se fait ménestrel et chante à la sérénade…
«Ils ont passé tous les trois le reste de l'après-midi à faire connaissance
en partageant conversation et cocktails et ont entamé une amitié
pendant que Streckler observait discrètement,
une pellicule noir et blanc dans son Nikon,
avec pour seul éclairage la lumière septentrionale naturelle venant de la fenêtre»,
relate la société Eagle National Mint, qui commercialise les clichés.
En 2010, la légende Marilyn Monroe demeure…
et sa représentation se monnaye plutôt bien.
Voir les photos le site : http://www.thevisitseries.com/