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Sujet: HISTOIRE D'EAU Ven 17 Avr - 11:22
L'EAU VIVE
Au cœur de l'hiver, le froid fait geler les rivières et les lacs ; l'eau devient si solide qu'elle peut porter hommes bêtes et véhicules. Quand vient le printemps, la terre et l'eau se réchauffent et à lieu le dégel. Que reste-t-il de la solidité de la glace?
L'eau redevient liquide et fluide, la glace est dure et figée, elles ne sont donc pas identiques mais elles ne sont pas non plus différentes, puisque la glace n'est que de l'eau figée et l'eau de la glace fondue.
Cette métaphore s'applique à notre perception du " réel". Quand nous nous attachons à la réalité des choses, quand nous nous laissons emporter par les jugements entre le désir ou la haine, le plaisir ou la douleur, les profits ou les pertes, la louange et la critique, notre esprit se fige.
Or ce que nous pouvons faire, c'est fondre la glace des concepts et préjugés pour la transformer en l'eau vive de la liberté de tous les possibles .
(Khyentsé Rinpoché)
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Nine Admin
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Sujet: Re: HISTOIRE D'EAU Ven 17 Avr - 11:25
DE L'EAU DE PLUIE ... DE L'EAU DE LA HAUT
Ciel
Comme tu le sais, le ciel est bleu, très bleu, Et très transparent. Il n'y a ni centre, ni limite, Et bien ,vois-tu, ton esprit ressemble au ciel.
Mais tu le sais, Une foule de nuages passent dans le ciel, Venus de nul part, Sans crier gare, Ils disparaissent de même, comme ils sont venus.
Tes pensées et tes émotions, comme les nuages, Surgissent de nul part, Mais si tu les solidifies, Elles te créent des problèmes.
Parfois, quand les nuages s'amoncellent, La pluie tombe et de même, Quand tu t'accroches à tes émotions, Et tu leur donnes tant d'importance, Les larmes coulent.
Souviens-toi toujours de ta nature de Bouddha, Sans limite, comme l'espace, Et lâche prise, quelque soit l'émotion ! Tu seras alors quelqu'un de très très heureux.
(Lama Yéché Losal)
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Nine Admin
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Sujet: Re: HISTOIRE D'EAU Ven 17 Avr - 11:31
la divinité
J'avais déjà posté cette histoire il y a quelques mois, mais je ne résiste pas à l'envie de la remettre une seconde fois. Elle me plaît beaucoup.
Une vieille légende hindoue raconte qu'il y eut un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahma, le maître des dieux, décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où il leur serait impossible de le retrouver.
Le grand problème fut donc de lui trouver une cachette. Lorsque les dieux mineurs furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci :
"Enterrons la divinité de l'homme dans la terre." Mais Brahma répondit : "Non, cela ne suffit pas, car l'homme creusera et la trouvera." Alors les dieux répliquèrent : "Dans ce cas, jetons la divinité dans le plus profond des océans." Mais Brahma répondit à nouveau : "Non, car tôt ou tard, l'homme explorera les profondeurs de tous les océans, et il est certain qu'un jour, il la trouvera et la remontera à la surface." Alors les dieux mineurs conclurent : "Nous ne savons pas où la cacher car il ne semble pas exister sur terre ou dans la mer d'endroit que l'homme ne puisse atteindre un jour."
Alors Brahma dit : "Voici ce que nous ferons de la divinité de l'homme : nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c'est le seul endroit où il ne pensera jamais à chercher."
Nine Admin
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Sujet: Re: HISTOIRE D'EAU Dim 19 Avr - 17:30
Le but ultime de l'eau est d'aller à la mer
L’eau doit retourner à la mer, c’est bien son but, sa mission. Elle peut y aller directement, tel un fleuve qui se dirige sans détour et se joue de tous les obstacles.
Souvent cependant, l’eau rencontre des obstacles. L’eau met au point différentes stratégies. Parfois, elle attend : elle s’accumule lentement devant l’obstacle jusqu’au moment où elle arrive à passer au-dessus. Souvent l’eau choisit de prendre un chemin détourné. Elle serpente alors en petits ruisseaux, en plus grandes rivières, elle contourne les obstacles, même quand cela implique de s’éloigner quelque temps de la mer.
Mais la mer reste son seul objectif. Et elle y parvient à la mer.
Devons-nous toujours être le fleuve ? Ne devons-nous pas parfois, souvent, être le ruisseau qui choisit un chemin différent et plus à notre portée ?
Qu’importe le chemin suivi, si nous arrivons à nos objectifs ? Si nous arrivons à accomplir notre mission ?
Xavier Guyaux, librement inspiré de « Le Guerrier de la Lumière » de P. Coelho
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Nine Admin
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Sujet: Re: HISTOIRE D'EAU Dim 19 Avr - 18:13
La mer Charles Trenet
La mer Qu'on voit danser le long des golfes clairs A des reflets d'argent La mer Des reflets changeants Sous la pluie
La mer Au ciel d'été confond Ses blancs moutons Avec les anges si purs La mer bergère d'azur Infinie
Voyez Près des étangs Ces grands roseaux mouillés Voyez Ces oiseaux blancs Et ces maisons rouillées
La mer Les a bercés Le long des golfes clairs Et d'une chanson d'amour La mer A bercé mon cœur pour la vie
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Nine Admin
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Sujet: Re: HISTOIRE D'EAU Dim 19 Avr - 18:17
Nine Admin
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Sujet: Re: HISTOIRE D'EAU Lun 20 Avr - 14:15
Le partage des eaux au Seuil de Naurouze Midi Pyrennées.
Cette magnifique allée de platanes traverse le bassin que Riquet avait prévu de faire au seuil de Naurouze, lieu magique où les eaux se partagent : côté nord-ouest, les cours d'eau et le Canal du Midi coulent vers la Méditerrannée, côté sud-est ils coulent vers l'Atlantique... Pour les rivières et ruisseaux, bien sûr, pas de problème, soit ils se dirigent vers la mer, soit ils se dirigent vers l'océan. Mais le Canal, qui relie Méditerrannée et Atlantique ? Cela m'a longtemps paru bien mystérieux... et comme pour le Père Noël, il est parfois agréable de faire durer le mystère !
Au seuil de Naurouze, le Canal est à son point culminant, et il est alimenté, via la Rigole, par les eaux de la Montagne Noire. Que se passe-t-il au point précis de partage des eaux ? Comment les eaux peuvent-elles se partager ?
Elles ne le peuvent bien sûr pas. À cet endroit, l'eau est calme et rien ne se devine, mais en hiver, les feuilles mortes posées à sa surface vogue tranquillement tantôt vers la mer, tantôt vers l'océan... au gré des écluses je suppose. Sur la photo ci-dessus, en face l'eau qui arrive de la Montagne Noire, avec une écluse ; à gauche, les eaux partent vers l'Océan, à droite elles partent vers la Méditerrannée. Vers la gauche, on devine le vieux panneau vert qui explique le phénomène.
C'est à la fois banal et étonnant, en tous cas un lieu magnifique, particulièrement pour les amoureux-ses des arbres car il y a au seuil de Naurouze un arboretum riche de nombreuses essences.
Ici, encore les platanes côté Océan. Je ne sais pas pourquoi le tronc de certains est orangé alors que les autres sont gris comme on a l'habitude de voir les platanes.
Vers la Méditerrannée, je ne sais pas pourquoi ça semble moins majestueux. Ce lieu est quand même une invitation au voyage, non ?
Penser que Riquet a financé tous les travaux sur sa fortune personnelle, et que ces kilomètres de canal ont été creusés à la main par des milliers d'ouvriers... ça m'espante, comme on dit ici.
Pour en revenir au bassin, Riquet avait envisagé de faire un grand bassin octogonal avec de magnifiques sculptures au milieu, dans le style de l'époque (Louis XIV). Mais ce bassin s'envasait constamment et finalement, on a renoncé à ce rêve. Il reste juste un petit canal qui en fait le tour. Et une magnifique allée de platanes a été plantée, pour notre plus grand plaisir.
*** Pierre-Paul Riquet (29 juin 1609 - 1er octobre 1680), baron de Bonrepos, est un ingénieur français qui a permis la réalisation du canal du Midi dans le sud de la France entre la Garonne et la mer Méditerranée.
Il est né à Béziers, probablement le 29 juin 1609, dans une famille de notables et de commerçants. Les sources diffèrent sur sa date de naissance laissant le doute entre 1604, 1608 ou 1609[1]. Il mena une carrière prospère dans l'administration des gabelles, la perception de l'impôt sur le sel. Il se marie avec Catherine de Milhau entre 1637 et 1638[1]. Son père, Guillaume Riquet, était un homme d'affaires qui avait accumulé une grande fortune qu'il légua à son fils[2]. En 1651, il achète la propriété de Bonrepos près de Verfeil au nord-est de Toulouse constitué d'un parc de 150 hectares et d'un château Renaissance.
La légende veut que son père, Francois-Guillaume Riquet, se soit opposé au début du siècle à la construction d'un canal reliant l'Atlantique à la Méditerranée. L'étude, comme tant d'autres, ne parvenait pas à résoudre le problème de l'approvisionnement en eau du canal. Riquet passe cet écueil grâce à sa connaissance de la Montagne noire environnante. Il remarque un point de partage où un cours d'eau se scinde en deux, s'écoulant soit vers l’océan Atlantique, soit vers la mer Méditerranée. C'est le seuil de Naurouze. Appliquant les théories d' Adam de Craponne, Riquet y positionne le point culminant du canal, à 48 mètres au-dessus du niveau de la Garonne.
Le 16 novembre 1662, Pierre-Paul Riquet propose son projet à Colbert. Quelques mois plus tard, le ministre nomme des commissaires chargés d'étudier la faisabilité de l'ouvrage. Après qu'une rigole d'essai entre le lac de Saint-Ferréol et le seuil de Naurouze a été réalisée avec succès, une première tranche des travaux fut confiée à l'ingénieur le 14 octobre 1666. Durant toute la durée des travaux, et profitant de sa fonction de fermier des Gabelles, Riquet investira sur ses fonds propres deux millions de livres, sur un projet estimé a quinze millions. En contrepartie, il reçoit les droits de péage du canal.
Lorsque son ouvrage est mis en doute, Riquet fait preuve d'une étonnante ténacité, allant jusqu'à désobéir aux ordres de Colbert. Ainsi, il fait percer l'improbable tunnel de Malpas malgré les ordres royaux, détournant des ouvriers. Son audace ne fut pas seulement technique : l'ingénieur est aussi le premier à instituer la mensualisation des salaires et la sécurité sociale pour ses ouvriers.
Pierre-Paul Riquet meurt à Toulouse le premier octobre 1680, dans le quartier des Puits-Clos, sans que le canal ne soit terminé. Sa maison est encore visible place Salengro. Ce sont ses deux fils qui achèveront l'ouvrage, inauguré un an plus tard. Sa statue se trouve en haut des allées Jaurès, à quelques mètres du canal, et tournant le dos à celui-ci. Réalisée par Bernard Griffoul-Dorval au XIXe siècle, elle a retrouvé cette place d'honneur à l'occasion de l'ouverture du métro, le 26 juin 1993. Une autre statue, œuvre de David d'Angers, inaugurée en 1838, se trouve au milieu des allées Paul-Riquet à Béziers.
Nine Admin
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Sujet: Re: HISTOIRE D'EAU Lun 20 Avr - 17:51
Quoi de plus naturel qu’une cascade bondissant du haut d’une falaise, qu’un lac paisible somnolant au fond d’une dépression, qu’une rivière prisonnière de ses rives glissant le long des pentes ?
Pourtant… notre planète est la seule du système solaire à posséder de l’eau liquide, et notre pays, l’un des plus privilégiés du globe terrestre.
Quoi de plus facile aujourd'hui que d'ouvrir un robinet ? Quoi de plus normal que de prélever sans compter à cette manne quotidienne pour la satisfaction de tous nos besoins ?
Pourtant… exploitée sans mesure ni prudence, l'eau est de plus en plus polluée, et la production d’eau potable de plus en plus complexe et coûteuse.
Nantie de propriétés originales, présente sur Terre depuis sa formation, en mouvement permanent entre ses différents réservoirs, indispensable à l’éclosion de la vie et à son maintien au sein des écosystèmes aquatiques et sur les continents, nécessaire à nombre d’activités et de réalisations humaines, l’eau est une substance essentielle à la survie et au développement de l’humanité.
Mais son exploitation intensive, la pollution croissante des réserves, les besoins grandissants d’une population mondiale en plein essor, le manque chronique enduré par certains pays, et la gestion irréfléchie de certains états, soulèvent nombre d’interrogations :
[center]que va devenir cette fragile ressource ? quelles sont les modalités de sa préservation ? quels sont les risques de pénurie encourus par notre planète ? Le manque d’eau est-il susceptible de générer de nouveaux conflits entre états ?
Nine Admin
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Sujet: Re: HISTOIRE D'EAU Lun 20 Avr - 18:00
Voilà pourquoi l'eau de la mer est salée...
Conte de Chine
Il y a fort longtemps vivaient en Chine deux frères.
Wang-l'aîné était le plus fort et brimait sans cesse son cadet. A la mort de leur père, les choses ne s'arrangèrent pas et la vie devint intenable pour Wang-cadet. Wang-l'aîné accapara tout l'héritage du père : la belle maison, le buffle, et tout le bien. Wang-cadet n'eut rien du tout et la misère s'installa bientôt dans sa maison. Un jour, il ne lui resta même plus un seul grain de riz. Il ne pourrait pas manger, alors, il se résolut à aller chez son frère dut aller chez son frère aîné. Arrivé sur place, il le salua et dit en ces termes : -Frère aîné, prête-moi un peu de riz. Mais son frère, qui était très avare, refusa tout net de l'aider et le cadet reparti.
Ne sachant que faire, Wang-cadet s'en alla pêcher au bord de la mer Jaune. La chance n'était pas avec lui car il ne parvint même pas à attraper un seul poisson. Il rentrait chez lui les mains vides, la tête basse, le cœur lourd quand soudain, il aperçut une meule au milieu de la route.
" Ça pourra toujours servir!" , pensa-t-il en ramassant la meule, et il la rapporta à la maison. Dès qu'elle l'aperçut, sa femme lui demanda : -As-tu fait bonne pêche ? Rapportes-tu beaucoup de poisson ? -Non, femme! Il n'y a pas de poisson. Je t'ai apporté une meule. -Ah, Wang-cadet, tu sais bien que nous n'avons rien à moudre: il ne reste pas un seul grain à la maison.
Wang-cadet posa la meule par terre et, de dépit, lui donna un coup de pied. La meule se mit à tourner, à tourner et à moudre. Et il en sortait du sel, des quantité de sel. Elle tournait de plus en plus vite et il en sortait de plus en plus de sel. Wang-cadet et sa femme étaient tout contents de cette aubaine mais la meule tournait, tournait et le tas de sel grandissait, grandissait.
Wang-cadet commençait à avoir peur et se demandait comment il pourrait bien arrêter la meule. Il pensait, réfléchissait, calculait, il ne trouvait aucun moyen. Soudain, il eut enfin l'idée de la retourner, et elle s'arrêta.
A partir de ce jour, chaque fois qu'il manquait quelque chose dans la maison, Wang-cadet poussait la meule du pied et obtenait du sel qu'il échangeait avec ses voisins contre ce qui lui était nécessaire. Ils vécurent ainsi à l'abri du besoin, lui et sa femme.
Mais le frère aîné apprit bien vite comment son cadet avait trouvé le bonheur et il fut assailli par l'envie. Il vint voir son frère et dit : -Frère-cadet, prête-moi donc ta meule. Le frère cadet aurait préféré garder sa trouvaille pour lui, mais il avait un profond respect pour son frère aîné et il n'osa pas refuser.
Wang-l'aîné était tellement pressé d'emporter la meule que Wang-cadet n'eut pas le temps de lui expliquer comment il fallait faire pour l'arrêter. Lorsqu'il voulut lui parler, ce dernier était déjà loin, emportant l'objet de sa convoitise
Il était très heureux, le frère aîné. Il rapporta la meule chez lui et la poussa du pied. La meule se mit à tourner et à moudre du sel. Elle moulut sans relâche, de plus en plus vite. Le tas de sel grandissait, grandissait sans cesse. Il atteignit bien vite le toit de la maison. Les murs craquèrent. La maison allait s'écrouler.
Wang-l'aîné prit peur. Il ne savait pas comment arrêter la meule. Il eut l'idée de la faire rouler hors de la maison, qui était sur une colline. La meule dévala la pente, roula jusque dans la mer et disparut dans les flots.
Depuis ce temps-là, elle continue à tourner au fond de la mer et à moudre du sel. Personne n'est allé la retourner.
Et voilà pourquoi l'eau de la mer est salée.
Nine Admin
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Sujet: Re: HISTOIRE D'EAU Lun 20 Avr - 18:23
MENTON (AFP) - Des scientifiques ont réussi jeudi à faire parvenir à la surface de l'eau douce en provenance d'une source sous-marine captée en pleine mer par 36 m de fond, entre Menton et Vintimille (Italie), ce qui constitue une première mondiale, selon les concepteurs de l'expérience.
"Cette innovation technologique ouvre des perspectives considérables face aux pénuries d'eau potable que connaissent de nombreux pays qui, eux aussi, possèdent des sources sous-marines dans leurs eaux territoriales", a affirmé à l'AFP Paul-Henri Roux, directeur commercial de la société Nymphea Water.
La source sous-marine d'eau douce, découverte au début des années 1980, se situe à 800 m du rivage, au lieu dit la Mortola, en territoire italien. Elle provient directement d'un massif alpin.
Les municipalités de Menton et de Vintimille, villes limitrophes de la source, ont d'ores et déjà manifesté leur intérêt pour diversifier leur approvisionnement en eau.
Selon Nymphea Water, filiale du groupe GEOCEAN, entrepreneur de travaux maritimes associé à la COMEX, un tel captage de l'eau de source a un coût inférieur à celui d'une usine de dessalement.
"L'eau de la Mortola contient moins d'un gramme de sel par litre d'eau contre 38 gr de sel par litre dans la Méditerranée", a précisé Paul-Henri Roux.
"L'eau de source est légèrement saumâtre mais elle peut être utilisée sans modification pour l'agriculture et traitée à moindre frais. Mélangée à d'autres sources d'approvisionnement en eau potable, elle pourrait être consommable", a-t-il précisé.
La réalisation du projet qui a nécessité trois ans d'études et de développement, a coûté 4 millions d'euros, la mise en place de la partie technique pour capter l'eau, 1 MEUR.
"La difficulté technique a été double: isoler l'eau de source de l'eau de mer pour qu'elle parvienne à la surface sans contamination, ensuite gérer le débit de l'eau de source qui peut varier de un à dix en fonction des saisons", a précisé Paul-Henri Roux.
L'eau de source arrive à la surface par un tube en acier inoxydable, fixé sur un socle placé au fond de l'eau, et se déverse jusqu'à 100 litres par seconde dans une vasque en forme de fleur ouverte en corolle. Dès jeudi, les plaisanciers étaient invités à se servir.
Nymphea Water se donne un délai d'un an pour observer le rejet de l'eau de source avant d'entreprendre une production industrielle avec l'installation d'un pipeline jusqu'au rivage.
Les promoteurs du projet ont affirmé disposer d'une concession italienne pour réaliser les essais et solliciteront une concession d'exploitation avant la phase opérationnelle définitive.
Nine Admin
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Sujet: Re: HISTOIRE D'EAU Mer 22 Avr - 21:17
La légende de l'arc en ciel
Le grand sorcier, qui connaît le secret des étoiles, l’avait prédit bien longtemps, à l’avance. Si longtemps, que les hommes, insouciants, avaient oublié. Pourtant elle vint, cette sécheresse impitoyable qui brûla les rivières. Nulle part, il n’y eut plus d’eau douce. Ni pour les animaux, ni pour les hommes. Même les cascades cachées, les sources profondes avaient disparu et la soif terrible se faisait cruellement sentir.
Un jour, le Woobat, qui est une sorte de cochon sauvage, était en train de creuser un trou dans la terre sèche , avec l’espoir de trouver un peu de fraîcheur. Il déplaça une très grosse pierre, et du trou de cette pierre jaillit une source d’eau limpide, qui se répandit sur la terre craquelée.
Aussitôt, tous les animaux, alertés par ces mille petits signes qui sont leur langage, accoururent pour se désaltérer et burent avec respect de cette eau miraculeuse qui était leur vie.Tous furent sages et prudents : l’eau était rare et il fallait la ménager. Ils s’arrêtèrent vite de boire. Tous, sauf un. Le grand serpent. Il but, il but, il but le ruisseau tout entier. Les autres animaux essayèrent de l’en empêcher. Mais rien n’y fit, et leur colère augmenta avec leur impuissance. Et les animaux tuèrent le grand serpent qui avait bu toute leur eau. Et l’esprit du serpent s’envola vers le ciel.
Quelques jours plus tard, les bêtes assoiffées virent s’agiter dans la poussière de tous petits serpents qui venaient de naître. Le Kiwi aurait bien voulu les manger, mais le Kangourou s’interposa : - Attends! Ils sont trop jolis, ces petits serpents, avec leurs couleurs vives. Nous allons les mettre à l’ombre d’une pierre. Peut-être pourront-ils y vivre.
Quand le grand serpent, dans le ciel, vit les soins dont ses petits étaient entourés, il s’attendrit et, se parant de merveilleuses couleurs, il renvoya aux animaux toute l’eau qu’il leur avait bue.
Et la pluie remplit les bouches, les poitrines, les rivières.
Aussi, chaque fois que dans la poussière on trouve un petit serpent égaré, il faut en prendre grand soin, si l’on veut que dans le ciel son grand-père envoie de l’eau pour faire chanter les cascades.