ROUGE BAISERS’il existe une histoire du baiser. Dans l’histoire des sociétés occidentales (Antiquités, Moyen Âge),
le baiser a été d’abord une affaire d’hommes et d’hommage social.
La Bible nous révèle le goût hébraïque pour les baisers,
le Cantiques des Cantiques.
Puis, peu à peu et surtout depuis la Renaissance,
une affaire d’amour entre homme et femme.
Pour devenir aujourd’hui, l’expression de l’intimité, de l’affection et de l’Amour,
de la sensualité amoureuse :
tout commence par un baiser sur les lèvres, sur la bouche,
le baiser de l’aveu de l'amour comme le baiser
qui entame le chapitre des préludes et des caresses.
L’histoire du baiser et des baisers est ainsi l’histoire du retrait progressif
du baiser du rite social, du rite de la vie publique,
de son dépérissement des conventions qui organisent
et donnent sens aux gestes et aux échanges nécessaires de la vie sociale et publique,
pour codifier l’échange amoureux et sensuel.
Même s’il s’affiche publiquement
(les amoureux sur les bancs publics, les affiches de cinéma,
la publicité, les magasines,...),
il reste uniquement expression de l’intime.
Sorte de trait d'union entre le coeur et le corps,
le baiser ne laisse personne indifférent.
Bref ou prolongé, le baiser n'a pas fini de nous faire jaser !
Alors pourquoi pas une lecture plus légère du baiser ?
gentiment déposé mais néanmoins "sérieuse" ...Savais-tu que si tu additionnes tous les bisous que t'ont donnés
tes parents durant ton enfance,
les becs de la parenté ainsi que les bécots donnés à ton ourson,
tu auras reçu ou donné au moins 10 000 baisers avant tes dix ans! OUF !
Tu peux ajouter environ 6000 baisers à ce nombre si tu sors avec quelqu'un
depuis environ un an.
Baiser d'où viens-tu ?L'origine du baiser n'a rien à voir avec l'amour charnel;
on l'attribue plutôt à la relation mère-enfant.
En effet, on prétend que bien des années avant les pots de bébés,
les mères mâchaient la nourriture pour ensuite l'introduire directement
entre les lèvres de leur bébé.
Pas très appétissant, n'est-ce pas ?
Pourtant, notre espèce aurait pratiqué cette méthode pendant plus d'un million d'années.
Une autre théorie a été avancée :
à l'âge de pierre, on léchait le visage de ses pairs pour satisfaire ses besoins en sel.
Qui a raison ? Qui a tort ?
Sur le nez ou sur la bouche ?Selon l'endroit du globe où l'on se trouve,
le baiser n'est pas pratiqué pareil ni pour les mêmes raisons.
En Orient, pour se saluer, les hommes s'embrassent et se donnent l'accolade.
En France, 1 ou 2 bizous ne suffisent pas: on en donne parfois 4 !
En Amérique, 2 amoureux n'hésitent pas à échanger un «french kiss»
dans des endroits publics.
En Asie, un tel spectacle est impensable.
Les Japonais, eux, trouvent notre façon d'embrasser barbare et cannibale.
Pour les Chinois, le baiser sert carrément de préludes sexuels.
Le baiser esquimau, ça te dit quelque chose ?
C'est un baiser nez à nez.
Enfin, la plupart des tribus africaines évitent les contacts bucaux
par peur d'avaler l'âme de leur partenaire par l'haleine.
Quant au pape, il embrasse le sol des pays qu'il visite.
REMÈDES ET EXERCICES ?Eh oui ! Le baiser aide à la digestion et il serait un excellent exercice.
Embrasser pendant une minute permet de brûler autant de calories
qu'une course de 500 mètres. En plus, il serait un excellent remède.
Il est prouvé que les bactéries échangées entraîne la formation d'enzymes
qui se transforment en antibiotiques naturels.
La salive de l'autre nous immunise donc pour plusieurs heures !
Devant tant de bienfaits, on s'interroge.
Pourquoi ne pas s'embrasser aussi souvent que possible ?
Parce que, comme dans toute bonne chose,
on peut tomber dans l'abus !