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Sujet: Re: GAINSBOURG UNE VIE HEROIQUE . Mer 12 Nov - 21:00
Eric Elmosnino ne se prend pas pour Gainsbourg
Interview. L'acteur, qui va interpréter Serge Gainsbourg dans un biopic, explique comment il a abordé ce rôle délicat. Match Musique Interview : David Le Bailly __________________________________________________ Paris Match : Comment avez-vous décroché le rôle de Gainsbourg ? Eric Elmosnino. J’ai rencontré Joann Sfar au Café de la Paix, il y a trois ou quatre mois. Il m’a demandé si je chantais, si j’étais musicien. Je lui ai répondu que non. Il m’a quand même proposé de travailler une scène avec Juliette Gréco. Je devais lui chanter “La javanaise”. C’était drôle. Avec le trac qui me rattrapait, je leur ai fait penser au Gainsbourg des années 60, lorsqu’il est arrivé chez Gréco ; il était dans ses petits souliers, et il lui avait chanté “La javanaise”.
Vous avez beaucoup travaillé le personnage pour les essais ? Pas du tout. Je n’aime pas travailler pour des essais. Ça m’est peut-être arrivé de rater des castings à cause de ça. Sur les premières photos de vous en Gainsbourg, on est frappé par la ressemblance... Oui, c’est très troublant. Avant la séance, on m’avait mis une légère prothèse sur le nez et un rajout d’oreilles. Lorsque je me suis regardé, je n’étais pas encore Gainsbourg. La transformation a eu lieu parce qu’un imaginaire s’est déclenché : sa façon de regarder, sa manière de fumer, le rapport qu’il avait à son image. C’est ce qui m’a rassuré : les prothèses ne suffisaient pas. Sinon, autant aller au musée Grévin ! En attendant le début du tournage, en septembre, vous jouez Gainsbourg tous les matins devant votre glace ? Je ne vais pas jouer le film six mois à l’avance ! Donc, je laisse faire et je pense que à un moment, ça va arriver tout seul. Je suis très heureux d’avoir trois mois devant moi. Pour me faire doucement à l’idée. J’ai besoin de cette maturation.
Etiez-vous fan du chanteur ? Non, je ne le découvre qu’aujourd’hui. Surtout la première période. Chanterez-vous vous-même ? Ce n’est pas encore décidé. Je vais prendre des cours de chant. On verra bien si ça a un intérêt. Si c’est pour faire du sous-Gainsbourg... Ressentez-vous une pression particulière ? J’ai ressenti cette pression après la publication des premières photos. J’ai reçu un nombre incroyable de messages. Les gens étaient troublés. C’était comme si, pour eux, Gainsbourg réapparaissait. Mais je dois me dégager de ça. Votre interprétation sera-t-elle différente de celle de Marion Cotillard ? J’aimerais bien garder cet entre-deux qui existe entre Gainsbourg et moi. Pour l’instant, je ne sais pas où il est. Ça ne va pas être simple ! Il faut se mettre dans un état de fragilité.
Gainsbourg, c’est un rôle qui peut changer une vie ? Une vie d’acteur, peut-être. Je vais devenir repérable. C’est casse-gueule aussi. Je ne veux pas penser aux conséquences. Sinon, je suis mal barré ! Comment expliquez-vous la vague des films autour de personnages célèbres [Coluche, Sagan...]? Qu’on le veuille ou non, on bénéficie du succès de “La Môme”. Ça rassure les financiers. Mais il faut voir le résultat final. Je sais en tout cas que le film de Joann Sfar ne sera pas dans le réalisme de “La Môme”. Sa référence, c’est Fellini. Eric Elmosnino Serge Gainsbourg
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liliane Admin
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Sujet: Re: GAINSBOURG UNE VIE HEROIQUE . Lun 23 Fév - 14:03
Le film sur Gainsbourg : le casting... s'américanise !
Purepeople.com
Vous le savez, après le succès de La Môme, les biopics se multiplient. S'il en est un qui devrait faire du bruit, c'est bien celui consacré à Serge Gainsbourg : Gainsbourg, vie héroïque.Mis en scène par Joann Sfar, on retrouvera Yolande Moreau (dans le rôle de Fréhel), Philippe Katerine (en Boris Vian), Anna Mouglalis (en Juliette Gréco), Laetitia Casta (en Brigitte Bardot), Mylène Jampanoï (en Bambou) et Sara Forestier (en France Gall).Le site l'Express.fr révèle que le casting s'américanise puisque Doug Jones , le surfeur d'argent dans Les Quatre Fantastiques et le Surfeur d'argent, incarnera le double fantasmé de Serge Gainsbourg. Il s'agit d'un personnage imaginaire qui vivait dans l'esprit de Gainsbourg, alors que c'est Eric Elmosnino qui aura le rôle principal. Lire la suite l'article
PHOTOS/VIDÉOS LIÉES Le film sur Gainsbourg : le casting... s'américanise !
Bon, si le biopic fonctionne aussi bien que l'exposition qui lui est consacrée, ce film devrait atteindre les scores de La Môme. En effet, après avoir attiré plus de 100 000 visiteurs depuis le 20 octobre, l'expo Gainsbourg a été prolongée jusqu'au 15 mars. A la Cité de la Musique, qui l'accueille, on parle d'un succès sans précédent.
liliane Admin
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Sujet: Re: GAINSBOURG UNE VIE HEROIQUE . Mar 3 Mar - 18:08
"Serge Gainsbourg - une vie héroïque" au cinéma en 2010
lun, 02/03/2009 - 18:52 — Baptiste Delval Le succès formidable de La Môme, biopic d'Olivier Dahan consacré à la vie d'Édith Piaf, a donné des idées à d'autres producteurs : One World Films s'est associé à Studio 37 (Coluche - l'Histoire d'un Mec) pour produire Serge Gainsbourg - vie héroïque, une biographie très musicale de l'homme à la tête de chou dont la sortie est prévue pour 2010.
À la réalisation de ce film ambitieux, on découvrira Joann Sfar, auteur de bande-dessinée rendu célèbre par sa série Le Chat du Rabbin et sa récente adaptation graphique du Petit Prince de Saint-Exupéry. Gageons que ce nouveau venu dans le monde du cinéma (il signera ici son premier film) saura apporter une esthétique innovante à un film déjà très attendu.
Le casting est en effet assez étourdissant :
Lætitia Casta en Brigitte Bardot, Mylène Jampanoï dans le rôle de Bambou, Sara Forestier dans celui de France Gall, ou Philippe Katerine en Boris Vian (pour ne citer que ceux-là), et une doublure haut-de-gamme pour les mains de Serge Gainsbourg qui seront interprétées, dans les séquences en gros plan sur un clavier de piano, par le musicien Gonzales. Le rôle titre du film est confié à Éric El Mosnino, un nouveau visage qui monte et que l'on a pu apercevoir dans le film Actrices de Valeria Bruni-Tedeschi.
Plus qu'une biographie, ce film s'annonce comme un véritable musical (on n'en attendait pas moins d'un long-métrage retraçant la carrière et la vie si singulières du grand Gainsbarre), et promet de réserver de nombreuses surprises : on remarquera la présence au casting de David Martí, responsable des effets spéciaux maquillage sur Le Labyrinthe de Pan (de Guillermo del Toro) pour lequel il a reçu l'Oscar du Meilleur Maquillage en 2007.
De grands espoirs reposent sur ce film puisqu'il s'agit de la première co-production française d'Universal International Pictures, dont la filiale Universal International Studios se chargera de la diffusion de Serge Gainsbourg - une vie héroïque.
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Sujet: Re: GAINSBOURG UNE VIE HEROIQUE . Jeu 21 Mai - 8:40
La comédienne britannique Lucy Gordon, 28 ans, révélée dans Les Poupées Russes de Cédric Klapisch, s'est donné la mort mercredi dans son appartement parisien, a annoncé à l'AFP son agent Elizabeth Simpson.
" Mercredi 20 mai, la comédienne Lucy Gordon a mis fin à ses jours ", a annoncé Mme Simpson dans un communiqué.
Lucy Gordon qui aurait eu 29 ans vendredi 22 mai, avait tourné récemment sous la direction de Joann Sfar dans le film Serge Gainsbourg : Vie Héroïque où elle incarne Jane Birkin.
Résidant en France, la comédienne a tourné une quinzaine de films et fictions TV depuis ses débuts en 2001 dont "Perfume" de Michael Rymer et Hunter Carson, Spider-man 3 de Sam Raimi, et dernièrement dans Cinéman de Yann Moix.
" Le film Serge Gainsbourg : Vie Héroïque doit beaucoup à la générosité, à la gentillesse et à l'immense talent de Lucy Gordon", ont dit dans un communiqué mercredi soir le réalisateur Joann Sfar et les producteurs Marc Du Pontavice et Didier Lupfer.
Des extraits du long-métrage venaient d'être présentés sur la Croisette où se déroule jusqu'à dimanche le 62e Festival de Cannes.
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Sujet: Re: GAINSBOURG UNE VIE HEROIQUE . Mar 23 Juin - 17:10
Serge Gainsbourg : Vie Héroïque, en voilà un projet de film intrigant.
Oui, oui, c’est encore un biopic sur « une figure incontournable de l’Histoire culturelle française », seulement là, on découvre ce cher Joann Sfar (Le Chat Du Rabbin) aux commandes d’un conte moderne des plus alléchants, alignant Eric Elmosnino sous les traits de l'interprète du Poinçonneur des Lilas, Laetitia Casta en Brigitte Bardot, Mylène Jampanoï en Bambou, Anna Mouglalis dans la peau de Juliette Gréco, Yolande Moreau dans celle de Fréhel ou Sara Forestier et Philippe Katerine en France Gall et Boris Vian.
Alors que la sortie du film n’est programmée que pour janvier 2010, Sfar – détendu, malgré la pression - nous offre dès aujourd’hui un site internet (format blog) élégant, fonctionnel et plutôt sympathique. Au programme : revue de presse (notamment des interviews de Joann Sfar) diaporama photos, note d’intention du réalisateur, informations sur le casting - et surtout ! – un très chouette journal de tournage de Mathieu Sapin (alias MathSap). Le compère de Joann Sfar propose régulièrement un nouveau chapitre de cette « BD making of » et ce ne sera pas pour vous déplaire.
=>Le Carnet de Bord du film : http://www.gainsbourg-lefilm.com/joann-sfar/index.php?category/Carnet-de-bord =>Le making of - Chapitre 1 : http://www.gainsbourg-lefilm.com/bd/making-of-01/index.html =>Le making of - Chapitre 2 : http://www.gainsbourg-lefilm.com/bd/making-of-02/index.html =>Le site officiel du film : http://www.gainsbourg-lefilm.com/
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Sujet: Re: GAINSBOURG UNE VIE HEROIQUE . Mar 21 Juil - 16:56
1er teaser du film qui sortira le 20 janvier 2010
D’accord, c’est très court et on ne voit pas grand chose, mais cette première vidéo nous donne quand même un joli aperçu de ce que sera Serge Gainsbourg : Vie Héroïque, LE biopic le plus attendu de 2010.
40 secondes… Juste de quoi être bluffé par la transformation d’Eric Elmosnino, et profiter une fois encore du joli minois de celle qui joue Jane Birkin : Lucy Gordon, disparue en mai dernier.
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Sujet: Re: GAINSBOURG UNE VIE HEROIQUE . Ven 4 Sep - 1:16
ERIC ELMOSNINO
C'est le comédien de théâtre Eric Elmosnino (à voir ces jours ci au théâtre Antoine dans Le Dieu du carnage, la pièce de Yasmina Reza, aux côtés d'Isabelle Huppert) qui interprètera l'homme à la tête de chou dans Serge Gainsbourg, Vie héroïque.
Le dessinateur de bande-dessinée Joann Sfar, qui a écrit et réalisera le film, explique à LEXPRESS.fr les raisons de son choix.
Comment vous êtes vous décidé pour Eric Elmosnino, un comédien de théâtre inconnu du grand public?
Eric ressemble aux personnages que je dessine. Il pourrait aussi bien incarner Tchokola, l'un des héros de ma série Klezmer (Bayou Gallimard) que Pascin dans La Java bleue (L'Association). Plus qu'une ressemblance, je cherchais mon héros à moi, un bonhomme qui me donne envie de dessiner.
Eric aborde son travail d'acteur de la même manière que j'écris mes histoires: c'est vraiment du jeu, au sens ludique du terme. Avec tout ce que cela comporte de surprises et d'invention. Il invente tout le temps des choses! On ne sait jamais s'il va faire rire ou pleurer.
C'est le cinéma que j'aime, un peu tragicomique. Pour cela, j'avais besoin d'un type émouvant comme Chaplin, avec le charme d'un Vittorio Gassman. Et puis on se comprend tout de suite, on partage le même humour. Pour ce rôle, je ne pouvais pas imaginer un comédien qui ne rit pas des mêmes choses que moi. Eric Elmosnino, grimé en Serge Gainsbourg. L'acteur interprètera l'homme à tête de chou dans le film réalisé par Joann sfar.
Vous l'avez cherché longtemps?
J'ai un très bon directeur de casting, avec lequel on a examiné des centaines de possibilités. On a également fait plein d'auditions, avec des tas d'acteurs très connus, tous formidables.
Sauf qu'Eric, c'était mon personnage. En une seconde, c'était évident. Il n'a pas cherché l'imitation, il a inventé "son" Gainsbourg, et c'est infiniment mieux. Pour moi, Gainsbourg est un personnage historique, emblématique, comme le Roi Soleil de Guitry ou les personnages de la Commedia dell'Arte: c'est un chemin de fables, d'imaginaire. Je ne veux pas entrer en concurrence avec l'image délivrée par la télévision. Je distingue justesse et ressemblance. A mon sens, si on cherche la ressemblance, on perd la justesse. C'est la justesse qui m'importe.
Quand donnerez-vous le premier tour de manivelle?
Le tournage devrait débuter à la mi-septembre, et durer au moins quatre mois. Il aura lieu à Paris pour une grande part. C'est compliqué, parce que l'histoire commence dans les années 1940 et se termine dans les années 1980. Les studios d'effets spéciaux espagnols DDT travailleront sur le film et animeront la créature qui donnera la réplique à Eric Elmosnino.
Le pianiste Gonzales jouera les morceaux de Gainsbourg, et les arrangements seront signés Olivier Daviaud, [qui a travaillé sur les disques de Dyonisos, Higelin, Bénabar ou Emily Loizeau]. Philippe Decouflé fera peut-être des chorégraphies. Et notre directeur de la photo sera Guillaume Schiffman, qui termine ces jours-ci le tournage d' OSS 117, Rio ne répond plus.
Pourquoi ce titre, Vie héroïque?
Pour raconter la vie de Gainsbourg, je donne autant crédit à ses mensonges qu'à la vérité. Ça sera une fable et ça sera très russe!
liliane Admin
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Sujet: Re: GAINSBOURG UNE VIE HEROIQUE . Jeu 5 Nov - 16:34
Quelques photos d'Eric Elmosnino dans le rôle :
liliane Admin
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Sujet: Re: GAINSBOURG UNE VIE HEROIQUE . Mar 10 Nov - 21:13
Les premières images dévoilées en septembre dernier nous avaient déjà bluffés. Un tout petit teaser de 30 secondes qui faisait tourner la tête... Alors imaginez aujourd'hui : c'est carrément la bande-annonce de Gainsbourg (vie Héroïque), que l'on découvre sur le net, une vidéo de 2"20 qui en dit long sur la future bombe atomique qui va exploser sur nos écrans le 20 janvier prochain.
D'autant que le film de Joann Sfar est déjà illuminé par un casting incroyable - Laetitia Casta, Anna Mouglalis, Mylène Jampanoï ou encore la regrettée Lucy Gordon (respectivement dans les peaux de Brigitte Bardot, Juliette Gréco, Bambou et Jane Birkin), sans oublier Sara Forestier en France Gall ou Philippe Katerine en Boris Vian... Mais finalement, celui que l'on retient c'est Eric Elmosnino, littéralement devenu l'homme à la tête de chou. Tout y est. Un film héroïque ? On ne sait pas, mais excitant, ça c'est clair.
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liliane Admin
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Sujet: Re: GAINSBOURG UNE VIE HEROIQUE . Jeu 19 Nov - 19:44
Après la pipe de Jacques Tati et la cigarette de Coco Chanel, les volutes de fumée sur l'affiche du film "Gainsbourg, vie héroïque" de Joann Sfar ont été bannies des couloirs du métro par la régie publicitaire de la RATP, au nom du respect de la loi Evin contre le tabac. "Cette affiche tombe sous le coup de la loi Evin qui n'a pas changé, même si l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité a demandé à la ministre de la Santé Roselyne Bachelot d'ouvrir des discussions en vue de l'assouplir", a affirmé à l'AFP une porte-parole de la régie, Metrobus.
"Aujourd'hui une association de défense des droits des non-fumeurs peut toujours nous attaquer, car l'avis émis par l'ARPP n'a pas de valeur juridique", a-t-elle plaidé.
En mai, l'ARPP avait estimé que des produits liés au tabac (cigarette, pipe, cigare...) pourraient désormais figurer sur des publicités sous des conditions. Ils devaient notamment être "inséparables de l'image et de la personnalité de la personne disparue" et avoir une "finalité culturelle ou artistique".
Cet avis faisait suite à la polémique soulevée en avril par la suppression, dans le métro parisien, de la pipe figurant sur l'affiche d'une exposition consacrée à Jacques Tati. Quelques jours plus tard, la RATP avait aussi refusé l'affiche de "Coco avant Chanel" où l'actrice Audrey Tautou fumait en pyjama.
Cette fois "en vertu de la loi Evin, la RATP a refusé les affiches du film de Joann Sfar +Gainsbourg, vie héroïque+, au motif de la fumée qui sort de la bouche" d'Eric Elmosnino joue le rôle-titre, s'indigne le distributeur du film en France, Universal Pictures, dans un communiqué.
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Nine Admin
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Sujet: Re: GAINSBOURG UNE VIE HEROIQUE . Ven 20 Nov - 2:32
BALLADE A LA R.A.T.P. ***OUI MAIS VOILA !*** PAS TOUCHE A GAINSBOURG même à travers une affiche de Film !
A la Ratp, on applique la loi Evin à la lettre. Cigarette ou pas, volutes bleues ou mauves, il n'en demeure pas moins que Monsieur Gainsbourg à fait la promo de la dite R.A.T.P. en chantant : Le Poinçonneur des Lilas ...
donc aux mémoires courtes, et aux idées fumeuses, loi Evin ou pas je dis çà suffit ! on sait que "fumer tue" c'est "écrit en gros sur les paquets de cigarettes. supprimer la Marlboro de Lucky Luke passe encore, effacer la pipe de Mr Tati là je commençais à tiquer sérieusement ... Mais finir avec la Gitane de Gainsbourg là je m'insurge ! dans la foulée, qu'on oublie surtout la pipe d'écume de Georges Brassens. C'était une fausse en chocolat ...
le tabac vient d'augmenter au passage ... qu'en est il alors de l'alcool ! il y a même Cointreau qui fait des soirées peoples, avec des pseudos stars un "verre à la main" Et ce soir c'est la fête du Beaujolais nouveau ...
Quand on réalise un film sur le fléau de l'alcoolisme on fait comment ? on suce des bonbons a l'anis. la je dis attention il faut aussi censurer : Annie aime les sucettes, les sucettes à l'Anis etc voila juste de quoi ressortir l'extincteur de l'Homme à la tête de chou.
quelle hypocrisie c'est lamentable ! on savait déjà que la R.A.T.P. c 'était (rentre avec tes pieds) désormais la vanne est dépassée on pourra dire (réflechis avec tes pieds).
Il me vient une furieuse idée et si je tournais un "film" sur le tabagisme QUID de l'image ?
et la LIBERTE, le LIBRE ARBITRE on en fait quoi ... on fait quoi pour la pollution, la couche d'ozone, le recyclage des déchets Nucléaires. mais voilà çà fait bien de s'en prendre a une AFFICHE C'EST FACILE SURTOUT ! çà donne bonne conscience, belle image. un visuel quelqu'il soit ne me fera jamais faire ce que je n'ai pas envie de faire.
et là j'ai juste envie d'en fumer une, Pour GAINSBOURG ! et pour les poinçonneurs de la R.A.T.P. qui font des trous dans les affiches.
J'en profite pour rendre un discret hommage au regretté Guillaume Depardieu qui a écrit une chanson qu'il a intitulé "JE FAIS CE QUE JE VEUX DE MON CORPS" il a sa place dans ce sujet.
en conclusion quelques citations de SERGE GAINSBOURG : (pour le plaisir) "J’ai eu une une crise cardiaque ce qui prouve que j’ai un cœur. J’arrête de fumer toutes les 5 minutes. Je fume, je bois, je baise. Triangle équilatéral. La connerie est la décontraction de l’intelligence." amateur de bons mots il disait : "Je bois et je fume. L'alcool conserve les fruits ; la fumée conserve la viande." il aimait emprunter cette expression à Ernest Hemingway. Gainsbourg n'était jamais à court de bons mots. tout est raconté ici : http://www.artmony.biz/chanteurs-francophones-f79/serge-gainsbourg-t944.htm enfin, presque !
Quoiqu'il arrive il parait que Dieu est un Fumeur de HAVANES et Gainsbourg un Fumeur de Gitanes.
on censure ou pas dans ce cas ! nin@rtmony
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Nine Admin
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Sujet: Re: GAINSBOURG UNE VIE HEROIQUE . Ven 20 Nov - 4:03
Dieu est un Fumeur De Havanes
Dieu est un fumeur de havanes Je vois ses nuages gris Je sais qu'il fume même la nuit Comme moi ma chérie
Tu n'es qu'un fumeur de gitanes Je vois tes volutes bleues Me faire parfois venir les larmes aux yeux Tu es mon maître après Dieu
Dieu est un fumeur de havanes C'est lui-même qui m'a dit Que la fumée envoie au paradis Je le sais ma chérie
Tu n'es qu'un fumeur de gitanes Sans elles tu es malheureux Au clair de ma lune, ouvre les yeux Pour l'amour de Dieu
Dieu est un fumeur de havanes Tout près de toi, loin de lui J'aimerais te garder toute ma vie Comprends-moi ma chérie
Tu n'es qu'un fumeur de gitanes Et la dernière je veux La voir briller au fond de mes yeux Aime-moi nom de Dieu
Dieu est un fumeur de havanes Tout près de toi, loin de lui J'aimerais te garder toute ma vie Comprends-moi ma chérie
Tu n'es qu'un fumeur de gitanes Et la dernière je veux La voir briller au fond de mes yeux Aime-moi nom de Dieu
SERGE GAINSBOURG
liliane Admin
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Sujet: Re: GAINSBOURG UNE VIE HEROIQUE . Mer 25 Nov - 19:17
LOI EVIN La LDH s'élève contre l'interdiction de l'affiche de "Gainsbourg" NOUVELOBS.COM | 25.11.2009 | 18:40 La Ligue des droits de l'Homme appelle la régie publicitaire de la RATP à "laisser dans les loges son habit de Tartuffe". La régie explique sa décision d'interdire l'affiche en disant "appliquer la loi Evin".
La Ligue des droits de l'Homme (LDH) s'indigne, mercredi 25 novembre, de voir la régie publicitaire de la RATP, Métrobus, refuser l'affiche du film "Gainsbourg, vie héroïque" dans les couloirs du métro au motif d'enfreindre la loi Evin. La LDH engage la régie à "laisser dans les loges son habit de Tartuffe". "Ne laissons pas une régie publicitaire faire la loi !" s'exclame l'Observatoire de la liberté de création de la LDH. Ce dernier "encourage vivement Métrobus à laisser dans les loges son habit de Tartuffe et assure les ayants droits du film et de Serge Gainsbourg de son soutien". Déjà en interdisant dans le métro l'affiche du film "Coco avant Chanel", "Métrobus appliquait sa propre interprétation, très restrictive, de la loi prohibant la publicité pour le tabac et l'alcool, interprétation valable uniquement dans les couloirs du métro parisien, puisque l'affiche de 'Coco' était visible sur tous les murs de Paris", estime la LDH.
Ce refus est "insultant envers la création artistique"
Une porte-parole de la régie publicitaire expliquait au nouvelobs.com que "nous nous devons d'appliquer la loi Evin sous peine d'être attaqué par les associations de non-fumeurs et d'encourir des amendes allant jusqu'à 100.000 euros". Interrogé sur l'absence de cigarettes, la porte-parole dit que Métrobus a "interprété la loi Evin y compris pour les volutes de fumée. Un assouplissement aurait été possible si l'affiche reprennait une photo de Serge Gainsbourg lui-même, mais ici ce n'est pas le cas". La loi Evin de 1991 interdit "toute propagande ou publicité, directe ou indirecte en faveur du tabac". Pour les producteurs, ce refus "dénature la représentation d’un des monuments de la musique française, véritable icône de la mémoire collective". Le réalisateur Joann Sfar jugeait, lui, ce refus "insultant envers la création artistique". "Nous avons mis un point d'honneur à respecter les consignes sur le tabac : dans l'affiche, ni cigarette, ni mégot ne sont visibles. Nous ne pensions pas que l'affiche ne passerait pas le barrage de la censure de la RATP", conclut le réalisateur. Sur l'affiche du film, l'acteur Eric Elmosnin apparaît sans cigarette mais laissant échapper des volutes de fumée.
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Sujet: Re: GAINSBOURG UNE VIE HEROIQUE . Mer 2 Déc - 1:58
BANDE SON DU FILM LE CLIP
Toutes les chansons de la bande-originale sont interprétées par les acteurs en duo avec des musiciens confirmés.
Vidéo du clip de la reprise de Nazi Rock, par Eric Elmosnino et Dionysos.
A noter que d'autres chansons ont été retravaillées spécialement
Sur la bande originale figurent :
Philippe Katerine, Emily Loizeau, Jeanne Cherhal,Gonzales, Nosfell, et Dionysos. Ces derniers signent également le Clip de la biographie filmée de Serge Gainsbourg. Olivier Daviaud s’est chargé des compositions et des arrangements.
La bande originale sortira le 4 janvier 2001 chez Polydor Universal. soit une quinzaine de jours avant la sortie du film, le 20 janvier 2010.
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Nine Admin
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Sujet: Re: GAINSBOURG UNE VIE HEROIQUE . Mar 19 Jan - 0:57
Gainsbourg croqué par Joann Sfar cinéaste onirique, poétique et polémique
De THE ASSOCIATED PRESS (CP)
PARIS, France — En France, on n'aime pas trop toucher aux icônes. On n'aime pas trop les films biographiques non plus. Les biographies de personnages célèbres sur grand écran, elles sont en général "made in USA": de "JFK" au "Che" en passant par "Nixon", "Frida", "Ray", "Gandhi", "Larry Flint" ou encore "Milk", le genre fait fureur aux Etats-Unis, mais pas dans l'Hexagone...
Seulement, en 2006, il y a eu "La vie en rose" d'Olivier Dahan, un film sur la vie d'Edith Piaf, incarnée par Marion Cotillard. Le long métrage plaît, à tel point que l'actrice remporte un Oscar, récompense suprême à Hollywood. De quoi réveiller les ambitions et calmer la légendaire frilosité des producteurs parisiens...
Est-on pour autant à l'ère du film biographique français ? Pas sûr. Il y a bien eu "Mesrine" ou encore "Sans arme ni haine ni violence" sur la vie du cambrioleur Albert Spaggiari, mais de là à s'attaquer à Gainsbourg, l'une des icônes les plus révérées et les plus controversées de la chanson française, il fallait une audace extraordinaire, un véritable artiste qui ose et qui réussit...
Finalement, l'étincelle est venue, non pas de la sacro-sainte sphère du cinéma, mais de l'univers ludique et loufoque de la bande dessinée: l'idée a germé dans la tête de Joann Sfar, 38 ans, dessinateur de BD de son état, auteur de plus de 150 albums. "Petit vampire", "Le chat du rabbin", la série "Donjon", c'est lui. Et désormais, "Gainsbourg" au cinéma, ce sera lui.
Artiste prolixe, Joann Sfar fait son entrée officielle dans le monde du 7e art, avec un superbe premier long métrage: "Gainsbourg (vie héroïque)" (sortie mercredi en France). Une entrée fracassante tant son film séduit, par sa mise en scène et sa direction d'acteur, mais aussi par sa vision fantastique et onirique de cet homme unique qu'était Lucien Ginsburg, alias Serge Gainsbourg, alias Gainsbarre, poète et provocateur de son état.
De Lucien à Serge Gainsbourg (Eric Elmosnino), de l'enfant anticonformiste à la figure mythique, "Gainsbourg" par Joann Sfar est une plongée dans la vie démesurée et hallucinée du chanteur français: ses parents juifs immigrés, son enfance dans Paris occupé, son imagination sans limites, sa passion pour le dessin et son entrée dans la chanson. Il y a aussi sa fascination pour les femmes, ses conquêtes inoubliables: Brigitte Bardot (Laetitia Casta), Jane Birkin (Lucy Gordon). Et ses penchants autodestructeurs, sa franchise déconcertante, ses textes provocateurs, son alcool et ses cigarettes. Une vie presque héroïque.
"Dans les disques et les magazines de ma maman, Gainsbourg était partout. J'ai grandi entouré de ça (...) Adolescent, je me suis mangé l'intégrale de Gainsbourg. Je l'écoutais en dessinant", confie Joann Sfar. "J'aimais l'idée qu'il ait voulu dessiner et qu'il n'y soit pas parvenu, qu'il ait été en recherche d'amour et de légitimité vis-à-vis de la France comme je l'étais moi, avec ma famille mi-russe mi-algérienne."
Alors, lorsqu'en 2006, le producteur Marc du Pontavice, fan de son travail d'auteur, lui proposera de réaliser un film, une création originale, le jeune dessinateur lance l'idée d'un long métrage sur Serge Gainsbourg, avant de préciser: "Ce ne sont pas les vérités de Gainsbourg qui m'intéressent mais ses mensonges." Ses vérités, ses mensonges, ses angoisses et ses provocations, ses déceptions et ses amours: au final, tout y est, grâce à une création totalement originale, sensible et soignée...
Des décors aux costumes en passant par la mise en scène et les trouvailles scénaristiques et visuelles, ou le casting impeccable (Eric Elmosnino, génial en Gainsbourg, Laetitia Casta parfaite en "BB"), ce premier long métrage s'avère être un OVNI du cinéma français, mais un OVNI terriblement réussi... A tel point qu'on trépigne désormais en attendant le prochain film de Joann Sfar. Coréalisé par Antoine Delesvaux, l'adaptation cinématographique du "Chat du rabbin" est attendue dans les salles française en juin 2010.
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Sujet: Re: GAINSBOURG UNE VIE HEROIQUE . Mer 20 Jan - 14:17
Interview: le Gainsbourg de Joann Sfar
Le bédéaste Joann Sfar nous raconte son Gainsbourg. Celui qui l’a poussé à troquer ses bulles de comic strips pour la caméra et signer un premier film éblouissant, portrait en mosaïque de l’enfant à étoile jaune devenu homme à femmes, grande gueule et tête de chou.
MOI
"Mon papa composait des musiques au piano. Ma mère était chanteuse ; elle est décédée quand j’avais 4 ans. De ce jour, le piano s’est fermé et il n’y a plus jamais eu de musique. J’avais donc une propension à déifier les chanteurs. A mes yeux, le couple Gainsbourg-Birkin, c’était la rencontre d’un prince russe et d’une princesse anglaise… La figure de Gainsbourg est un endroit où mon égoïsme artistique – mon envie de filmer des chansons et des jolies femmes, de recréer le Paris des peintres et des modèles… – peut rencontrer le public. Et puis, à travers Gainsbourg, je réussis à solder toutes les obsessions qui traînent dans mes BD depuis quinze ans : les juifs russes, les femmes sophistiquées, les monstres, la perdition d’un personnage qui se veut libertin… Je n’ai pas quelque chose à dire sur Gainsbourg ; j’ai une fascination amoureuse pour lui parce qu’il fait mystère. Une histoire, pour moi, ce n’est pas résoudre un conflit, c’est épaissir le mystère."
L’ETOILE JAUNE
"Gainsbourg a souvent raconté qu’il avait été le premier à aller chercher son étoile jaune. “Si j’avais été en retard ce jour-là, j’en aurais eu honte toute ma vie”, disait-il. Il aurait même répondu au policier, intrigué par ce petit garçon pressé de porter son étoile : “C’est pas mon étoile, monsieur, c’est la vôtre.” Tout le film tient dans cette phrase. On retrouve ce que disait Sartre : “C’est l’antisémite qui fait le juif.”
Cette anecdote est-elle vraie ? Qu’importe, à partir du moment où, pour lui, il a été important de la raconter. Ce dont on est sûr, c’est qu’après-guerre, Gainsbourg, parce qu’il n’avait pas de fric, a été, pendant deux ans, professeur de mandoline, de natation et de prestidigitation à l’orphelinat de Champfleur qui recueillait les enfants dont les parents n’étaient pas revenus des camps. Ces gamins ont été son premier public. Quand il est entré dans l’orphelinat, il s’appelait Lucien. Après en être parti, il se faisait appeler Serge, le prénom du directeur de l’établissement."
SA GUEULE
"L’idée du double de Gainsbourg dans le film est née d’un besoin pratique. En BD, pour montrer ce qui se passe dans la tête d’un personnage, j’utilise des images. Au cinéma, la coutume voudrait que j’ai recours à une voix off, procédé qui me semble vieillot. Je lui ai donc donné un corps. Le premier double est une tête qui sort d’une affiche de propagande antijuive des années 1940. On lui dit : “Ça, c’est toi : si les Allemands te voient avec ta gueule, t’es foutu.” Lui, enfant, s’imagine qu’il se coltine cette gueule à ses côtés. Puis le double évolue en un long dandy sorti de chez Byron, soit le personnage qu’il s’est construit : séduisant mais dont les grandes mains qui fument masquent en permanence le visage. Il parvient à s’en débarrasser au moment où Birkin lui apporte l’équilibre et le bonheur nécessaires pour oser ne plus se cacher. Jusqu’à ce qu’à la faveur d’une crise cardiaque, la créature revienne. C’est son “daïmôn”, dirait Socrate."
LES FEMMES
"Gainsbourg vit dans l’idée que chacune de ses femmes est toujours la même. Comme Philip Roth s’imaginant que sa maman et la maîtresse d’école sont la même créature qui change d’apparence quand il court de l’école à la maison. Il y a là un nombrilisme très masculin, une façon d’être amoureux à la fois machiste, misogyne et très touchante parce qu’elle relève du petit garçon. Et du manipulateur. Gainsbourg vit dans le chantage affectif. Il pleure tout le temps mais avec fougue, de façon très russe. Il est tellement persuadé d’être moche que les femmes qu’il séduit sont comme des légions d’honneur qu’il accroche à sa boutonnière. Quand elles le quittent ou qu’il s’en va, il garde leurs photos partout. Jane Birkin a subi les photos de Bardot, Bambou, celles de Bardot et de Birkin. C’est un rapport de peintre à ses modèles."
GRÉCO "La scène avec Juliette Gréco/Belphégor, c’est un film dans le film. J’ai voulu y regrouper tous les éléments du film de vampire, façon Louis Feuillade avec Musidora : le chat, les yeux noirs, le coup de tonnerre, le sang qu’on lèche…"
BARDOT "C’est un moment qui brûle, une histoire d’amour de trois mois : j’ai donc joué les amants dans un plumard. Et pour montrer comment c’est de baiser avec Brigitte Bardot, je la filme en train de danser sur un piano. Sur le tournage, Laetitia Casta a viré la chorégraphe et a eu ces mots très drôles : “Si tu veux que je fasse bander tout le monde, laisse, je sais faire.” Si on y regarde bien, on sait dès le début que Bardot va partir. Quand il lui demande “Dis que tu es à moi” et qu’elle répond “Je suis bien avec toi”, on sait que c’est fini. Elle passe comme un soleil, elle lui donne l’assurance du type qui, après, peut dire “Je sors de Bardot”.
BIRKIN "Montrer Gainsbourg nu dormant avec sa chienne, Jane Birkin qui les prend en photo, la chienne qui s’en va et Jane qui prend la place de l’animal, ça m’a semblé très médiéval. C’est un moment dont on sait qu’il n’a pas existé, c’est la scène la plus inutile du film. Et c’est ma préférée. Celle où je suis le plus proche de ce qui m’émeut, de ce que j’aime chez Fellini ou Buñuel." BAMBOU "Bambou, elle le sauve. Elle et lui, ce sont deux personnes au fond du gouffre qui se trouvent. Après avoir vu le film, Bambou m’a dit : "Serge aurait adoré. Il y a juste une chose : il était beaucoup plus pudique que ton personnage. Ni Jane ni moi ne le voyions jamais nu.”
CHARLOTTE "Dans la scène avec Charlotte, je montre comment la fantaisie d’un père artiste peut foutre la merde dans une famille. Après, je pense que Gainsbourg était un papa très simple et très sain. Il n’y a jamais eu d’ambiguïté chez lui concernant l’inceste. Gainsbourg voulait juste que le monde entier soit fou amoureux de lui. Y compris sa fille. Au début du projet, c’était Charlotte qui devait jouer le rôle de son père dans le film. Je voulais que l’on raconte Gainsbourg, pas que quelqu’un l’imite et Charlotte a à la fois la grâce et la légitimité nécessaires. Mais c’était trop douloureux pour elle, donc on a arrêté. Eric (Elmosnino) est aussi dans cette idée d’interpréter une présence. De ne pas être dans la copie mais dans le souvenir."
LA PROVOC’
"Mon film se veut aussi un véhicule pour amener l’œuvre de Gainsbourg à un jeune public qui ne connaît de lui que le billet de 500 francs brûlé et les insultes à Whitney Houston. C’est comme si on résumait le travail de Bukowski au fait qu’une fois, il s’est uriné dessus chez Pivot.
Les provocations de Gainsbourg, il faut les replacer dans leur contexte. Parfois, c’est juste un artiste qui arrive trois heures en avance pour une émission de télé, qu’on fait picoler parce qu’il est timide et qui finit, bourré, par faire n’importe quoi. Seulement, quand il rentre chez lui et que Bambou lui montre les images, il fond en larmes de honte. Et puis il y a les provocations salubres. Quand il chante "Je t’aime, moi non plus", Gainsbourg sait très bien ce qu’il fait ; ça fait avancer la société française. Quand il déclare que notre nouvel idéal féminin va être Jane Birkin, une femme androgyne, active, décideuse, aussi. Enfin, ce qui est beau dans la dégringolade de Gainsbourg, dans sa damnation, c’est qu’elle est parfaitement consentie. Il est content d’être le type qui fait des blagues grossières et qui fait marrer tout le monde. Quand il prétend qu’il est insoumis, il se trompe : c’est un petit gamin qui a envie d’être aimé. Et je crois qu’il était prêt à toutes les bassesses pour être aimé." GAINSBARRE
"Gainsbourg a passé sa vie à essayer de se trahir pour plaire. Or il n’est jamais autant lui-même que quand il fait la pute. Je trouve très belle cette manière de chercher le succès et, au contraire, de trouver des grands textes. Il y a, chez Gainsbourg, un égarement, une duplicité avouée qui cachent une sincérité et une fragilité profondes. D’ailleurs, peu de Français ont été autant aimés que lui, alors que ce n’est pas l’abbé Pierre."
“LA MARSEILLAISE”
"C’est le sujet du film. Le juif russe qui a porté l’étoile jaune dans les années 1940 et chante “la Marseillaise” avec des Jamaïcains, ça a vraiment de la gueule. La relation amoureuse conflictuelle qu’a entretenue Gainsbourg avec son pays me paraît importante. Surtout aujourd’hui où l’on nous bassine avec la question de l’identité nationale. Où, d’un côté, le gouvernement nous dit que “la Marseillaise” est sacrée comme la Bible, et de l’autre, des gamins ne veulent pas la chanter. Gainsbourg disait : “Je suis juif et russe mais juif d’abord, seule mon éducation est française.” C’est une phrase d’une complexité folle parce que, chez Gainsbourg, tout est éducation."
Propos recueillis par Nicolas Schaller http://cinema.nouvelobs.com/vu-sur-le-net/interview-le-gainsbourg-de-joann-sfar,176034?idfx=RSS_notr&xtor=RSS-17
liliane Admin
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Sujet: Re: GAINSBOURG UNE VIE HEROIQUE . Mer 20 Jan - 14:27
LES INROCKS.
Une réussite totale selon l'hebdomadaire. Critique : http://www.lesinrocks.com/cine/cinema-article/t/1263967201/article/gainsbourg-vie-heroique-reussite-totale/
"Sfar ne construit pas le mausolée d’un star mais un film d’une pertinente actualité, une leçon légère de citoyenneté, de République, d’identité et de culture française. Française, donc métèque, comme le précieux héritage gainsbourgeois".
LE CANARD ENCHAINE.
Classé parmi les films que l'on peut voir. Mention de l'hebdo à la prestation de Laetitia Casta "éblouissante de beauté sensuelle en Bardot".
NICE MATIN.
Accorde, chose rare, 5 étoiles. Chef d'oeuvre pour eux. "Zéro pathos, zéro emphase : on est plus proche de 'i'm not there', le film de Todd Haynes sur Bob Dylan que de La môme. Gainsbourg aurait probablement adoré".
Metro
"Ni film, ni biopic, un conte, donc. Gainsbourg (vie Héroïque) est un coup de folie sublime parce qu'il ose montrer l'artiste accompagné par ses démons, marionnettes inquiétantes qu'on croirait sorties d'une BD. (...) On sort de ce film avec les yeux humides et le nez qui coule. Un enchantement" Jennifer Lesieur (article entier disponible dans Metro du 20/01/2010)
A nous
« C’est ainsi, sous les traits troublants de mimétisme d’Eric Elmosnino, que le génie naît sur la toile dans ce film d’une élégance rare. » Fabien Menguy (Article entier dans A nous)
Le Parisien
« S’il crée l’événement, c’est que ce magnifique long-métrage remporte un pari difficile : raconter une idole en sortant des sentiers battus. (…) Sfar ose synthétiser les faits, poétiser la légende, proposer sa vision » Marie Sauvion (article entier dans Le Parisien)
VSD
"Sfar fantasme la vie tumultueuse de Serge Gainsbourg. Pas une simple biographie, mais une succession de rêves, magnifiés par le regard tendre et pétillant d'intelligence du cinéaste" O.B(article entier disponible dans VSD n°1691, page 54)
Les inrockuptibles
"Gainsbourg, sa vie, son oeuvre, sous forme de kaléïdoscope chatoyant et sexy. Un biopic musical stylé." Serge Kaganski (article entier dans les Inrock n°738)
StudioCinéLive
" Magique et inspirée: la légende Gainsbourg plus que sa vie. Sfar réussit son passage au cinéma " So.B. (article entier disponible dans Studio CinéLive n°11, page 36)
Elle
" Il faut aller voir ce « Gainsbourg », premier long-métrage de Joann Sfar. Le rôle-titre est tenu par Eric Elmosnino ( …) qui allie ressemblance étonnante et singularité, en s’échappant sans cesse de la copie. (…) Laetitia Casta en Bardot flamboie." Anne Diatkine (article entier disponible dans Elle n° 3342, page 28)
Télé7Jours
" Joann Sfar retrace, hors des plan-plan classiques du biopic, l’itinéraire personnel et artistique de Serge Gainsbourg. (…) L’âme de séduction massive de très bel hommage, entre invention et réalité, tient à la renversante composition d’Eric Elmosnino. " Julien Barcilon (article entier disponible dans Télé7Jours n°2591, page 116)
Le Journal du Dimanche
" Son film caresse le mythe dans le sens du poil. (…) Un travail de sublimation donc, parfaitement assumé, pour un portrait sans aspérités, mais pas sans attraits. (…) Un premier film débordant de culot." C.G (article entier disponible dans le Journal du Dimanche du 17/01/2010)
20 Minutes
"Ce qui n'aurait pu être qu'un biopic classique se révèle comme une ode à l'artiste. Gainsbourg (vie héroïque) vibre de talents conjugués. Eric Elmosnino éblouit dans le rôle-titre. (...) Les muses, de Laetitia Casta et Anna Mouglalis à la regrettée Lucy Gordon, sont exceptionnelles. (...) On peut ne pas adhérer au parti pris de Sfar, qui a privilégié sa vision de Gainsbourg à la réalité. Il faut lui concéder des points pour son originalité et sa passion communicative pour l'Homme à la tête de chou." Caroline Vié (article entier disponible dans 20 Minutes du 20/01/2010)
Télérama "Casta-Bardot, c'est l'apothéose de Gainsbourg (vie héroïque) : suite de moments sensuels et doux où les « shebam », « pow », « blop », « wizzz » de leur « comic strip » commun semblent - illusoirement - les protéger de la vie. Après la tornade Bardot, Joann Sfar a un peu du mal à cacher ce qu'il avait brillamment dissimulé dès le début : un scénario fait de sketchs successifs." Pierre Murat (article entier disponible dans Télérama du 23/01/2010
Technikart
" L'ensemble souffre de pistes ouvertes comme des portes qui feraient courant d'air, et d'une étrange absence d'étrangeté pour toutes les idées décalées. " (article entier disponible dans Technikart n°138, page 108)
Première
" … L’essentiel se voit comme « ripoliné » par une admiration et une bienveillance paralysantes pour le personnage." B.A. (article entier disponible dans Première n°394-395, page 86.)
Le Point
"Elmosnino est la meilleure raison d'aller voir un "Gainsbourg" inégal, hétéroclite, parfois emprunté, parfois inspiré." François-Guillaume Lorrain (article entier dans Le Point n°1948)
Le Monde
" Ces fantaisies dans le récit s'incarnent dans une distribution presque toujours judicieuse. (...) Sara Forestier en France Gall (la chanteuse n'est pas très bien traitée, mais la séquence est à hurler de rire). (...) Les vingt dernières années de la vie du chanteur sont moins bien traitées que sa jeunesse. Le film aligne alors les anecdotes, met littéralement en scène des épisodes connus et surtout se montre d'une grande gaucherie lorsqu'il lui faut parler des aspects les moins sympathiques de la vie du chanteur " Thomas Sotinel (article entier disponible dans Monde du 19/01/2010)
Le figaroscope
« Au final, c'est l'un des films français les plus audacieux de ce début d'année. (…)ce “biopic“ poétique s'attaque au mythe Gainsbourg avec irrévérence et liberté. » Olivier Delcroix (article entier dans le Figaroscope)
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Sujet: Re: GAINSBOURG UNE VIE HEROIQUE . Mer 20 Jan - 14:44
Une nuit Gainsbourg sur Paris première : le programme.
A l'occasion de la sortie en salles du biopic sur Serge Gainsbourg, les émissions spéciales se multiplient. Après un documentaire inédit, proposé avant-hier sur France 3, Paris première propose une nuit spéciale...A vos enregistrements, ceci se passant en pleine semaine et non le week-end...
Ce mercredi 20 janvier, puis dans la nuit de mercredi à jeudi, diffusion des programmes suivants :
22h40. LUNETTES NOIRES POUR NUIT BLANCHES (1989). Présentée par Thierry Ardisson.
00h10. A BOUT PORTANT (1973). Serge dans son intimité.
01h05. GAINSBOURG AU CASINO DE PARIS (1985).
02h35. SEPT SUR SEPT (1984). Et la célèbre séquence ou Serge Gainsbourg brûle un billet de 500 francs...