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 BOB DYLAN

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Bridget




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MessageSujet: BOB DYLAN    BOB DYLAN   EmptyDim 15 Juin - 17:25

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BOB DYLAN   012_dy10



Bob Dylan (né Robert Allen Zimmerman le 24 mai 1941 à Duluth, Minnesota - ) est un auteur-compositeur-interprète et un musicien américain dont le style musical a évolué au fil des années : rock, folk, country, blues et jazz sont les exemples de la diversité de son œuvre.



Riche d'une quarantaine d'albums, l'œuvre de Bob Dylan réunit la musique traditionnelle qui a accompagné l'édification des États-Unis et la modernité la plus avant-gardiste : l'Ouest profond et Greenwich Village.




Il est l'un des artistes qui ont le plus révolutionné la musique populaire dans les années 1960 et 1970, contribuant à l'élever au rang d'un véritable art. Son influence déborde même du cadre de la musique, s’étendant à la littérature, au cinéma et même à la politique, puisqu’il fut, de manière plus ou moins involontaire, l’un des meneurs de la contreculture de cette époque.



]Dès ses débuts en 1961, Dylan fait parler de lui dans les milieux folk américains en adoptant une manière de chanter très expressive, qui surprend encore parfois aujourd'hui, loin des standards de la « belle » chanson.



Souvent accusé de « ne pas savoir » chanter, Dylan est en réalité l'un des artistes modernes à avoir le plus fait progresser l'usage de la voix, l’employant comme un véritable instrument de musique et recherchant davantage l'expressivité que la beauté classique.



Il a considérablement expérimenté sur l'usage des dissonances, se faisant ainsi l’héritier direct des bluesmen des années 1930, tel Howlin' Wolf.






BOB DYLAN   Bobdyl10





Musicalement, même si ses compositions restent le plus souvent relativement « classiques », il a contribué, au côté d'artistes comme Eric Clapton et The Rolling Stones, à faire entrer la musique traditionnelle américaine - blues, folk, country ... - dans l'ère moderne, comme le montrent les disques de sa « première époque rock », entre 1965 et 1966.




Mais le domaine dans lequel Dylan a eu une importance cruciale est celui des textes : dès son deuxième album (le premier étant presque entièrement composé de reprises, comme cela se pratiquait très couramment à l’époque), il a imposé une manière d’écrire des chansons totalement unique à son époque.



Inspirés par la littérature, la poésie surréaliste, mais aussi les « folksongs » réalistes de la grande tradition américaine, ses textes dessinent un univers intérieur d’une richesse exceptionnelle.



Dès le début, le thème principal de l’œuvre de Dylan est son expérience personnelle du monde, sa vision des choses, qu’elle soit réelle ou fantasmée.


Le surréalisme qui imprègne profondément la plupart de ses textes, même les plus simples, atteindra son apogée en 1965 et 1966 lorsque Dylan délaissera le folk pour le rock 'n' roll.


Libéré de toutes les contraintes du format folk, une créativité exacerbée par l'usage de drogues, il écrit alors plusieurs chefs-d’œuvre qui en font un poète majeur du xxe siècle.

Loin d’être incompréhensibles et absurdes, comme ils sont parfois considérés, les textes de cette époque ne cherchent pas à avoir un sens figé, mais à décrire des impressions et des sentiments au-delà des mots.




BOB DYLAN   Bob-dy10


Comme un tableau abstrait, ils peuvent acquérir un sens différent selon l’humeur de l’auditeur, tout en conservant une très forte identité.

En cela, les mots de Dylan s’approchent de l’essence même de la musique, qui tire une partie de son pouvoir du fait qu’elle est le seul art à n’être aucunement figuratif, à une époque où la plupart des chansons populaires, et particulièrement les chansons rock, parlaient encore de (més)aventures sentimentales et de voitures.


Elles ont considérablement influencé l’ensemble des artistes pop de l’époque, au-delà de l’univers du rock and roll et même de la musique, et ont changé de manière radicale la carrière d’artistes aussi talentueux que les Beatles.


Enfin, par ses textes, ses prises de position, mais aussi par son attitude envers son statut de vedette et de musicien, Dylan a joué un rôle très important sur l’évolution de la société dans la seconde moitié du xxe siècle.


Adulé par le public folk et les milieux révolutionnaires de gauche du début des années 1960, il refusa d’assumer ce rôle, préférant inciter ses admirateurs, comme il l’exprime dans certains de ses textes (Don't follow leaders / Watch the parkin' meters)68, à penser par eux-mêmes et à renoncer aux messies, de quelque bord qu’ils soient.



En refusant de participer aux jeux de l'industrie de la musique, en changeant sans cesse d’orientation musicale, ce qui lui a régulièrement valu d’être accusé de « traîtrise » par ses anciens admirateurs, il a changé l’image du musicien populaire, faisant entrer la musique pop de plain-pied dans le monde des " arts  sérieux ".  


Même ses errements artistiques, comme ses disques des années 1980, où il inventa le rock chrétien, étaient, semble-t-il, surtout une tentative d’en finir avec l’idolâtrie dont il était l’objet depuis les années 1960.


Certes, la complexité de l’œuvre de Dylan l’a empêché d’être un très gros vendeur de disques, et donc de toucher un public aussi large que d’autres vedettes de la pop. Mais, en influençant de manière directe presque tous les artistes de son temps, il a considérablement pesé sur le devenir d’une musique qui a changé la vision du monde de millions de personnes.


rf : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bob_Dylan

I WANT YOU



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Bridget




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MessageSujet: Re: BOB DYLAN    BOB DYLAN   EmptyDim 15 Juin - 17:56

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I ' M NOT THERE



BOB DYLAN   Catebo10



Voilà un film extra - ordinaire dans tous les sens du terme , même  si au départ , un peu déroutant , un vrai film d'auteur , un film d'artiste !

J'ai adoré !

I'm not there est un film de Todd Haynes, datant de 2007, sur la vie du chanteur folk contestataire Bob Dylan.

Bob Dylan y est incarné par six différents acteurs (dont une femme et un noir), pour chaque période de sa vie ainsi que pour chaque facette de sa personnalité : Marcus Carl Franklin, Ben Whishaw, Heath Ledger, Christian Bale, Richard Gere et Cate Blanchett.
Jouent également dans ce film David Cross, Charlotte Gainsbourg, Julianne Moore, Michelle Williams et Richie Havens.


Tout comme le film qui mèle faits et fiction, la bande son est constituée de chansons originales de Dylan et des reprises par d'autres interprètes.

Parmi la quarantaine de morceaux qui ont été utilisés, plus de la moitié sont ceux de Dylan lui même; trois sont en fait par d'autres auteurs et le reste figure sur le double cd paru avec le même titre.

Là seule la chanson qui a donné le titre du projet est parBob Dylan (avec le Band) tandis que la plupart des reprises sont dues à des artistes indépendants.


The Million Dollar Bashers est un supergroupe créé pour l'occasion et qui est composé  de Lee Ranaldo et Steve Shelley (Sonic Youth), Nels Cline (guitariste de Wilco), Tom Verlaine (guitariste de Television), Tony Garnier (bassiste de Dylan), Smokey Hormel (guitariste de Dylan) et John Medeski (clavier de Dylan).





BOB DYLAN   Catebo10


Bridget / Harmony


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Margitza-yeah

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MessageSujet: Re: BOB DYLAN    BOB DYLAN   EmptyDim 15 Juin - 19:21





HURRYCAN

Pistol shots ring out in the barroom night

Enter Patty Valentine from the upper hall

She sees the bartender in a pool of blood

Cries out, "My God, they killed them all!"

Here comes the story of the Hurricane

The man the authorities came to blame

For somethin' that he never done

Put in a prison cell, but one time he could-a been

The champion of the world


Three bodies lyin' there does Patty see

And another man named Bello, movin' around mysteriously

"I didn't do it, " he says, and he throws up his hands

"I was only robbin' the register, I hope you understand

I saw them leavin', " he says, and he stops

"One of us had better call up the cops."

And so Patty calls the cops

And they arrive on the scene with their red lights flashin'

In the hot New Jersey night


Meanwhile, far away in another part of town

Rubin Carter and a couple of friends are drivin' around

Number one contender for the middleweight crown

Had no idea what kinda shit was about to go down

When a cop pulled him over to the side of the road

Just like the time before and the time before that

In Paterson that's just the way things go

If you're black you might as well not show up on the street

'Less you want to draw the heat


Alfred Bello had a partner and he had a rap for the cops

Him and Arthur Dexter Bradley were just out prowlin' around

He said, "I saw two men runnin' out, they looked like middleweights

They jumped into a white car with out-of-state plates."

And Miss Patty Valentine just nodded her head

Cop said, "Wait a minute, boys, this one's not dead"

So they took him to the infirmary

And though this man could hardly see

They told him that he could identify the guilty men


Four in the mornin' and they haul Rubin in

Take him to the hospital and they bring him upstairs

The wounded man looks up through his one dyin' eye

Says, "Wha'd you bring him in here for? He ain't the guy!"

Yes, here's the story of the Hurricane

The man the authorities came to blame

For somethin' that he never done

Put in a prison cell, but one time he could-a been

The champion of the world


Four months later, the ghettos are in flame

Rubin's in South America, fightin' for his name

While Arthur Dexter Bradley's still in the robbery game

And the cops are puttin' the screws to him, lookin' for somebody to blame

"Remember that murder that happened in a bar?"

"Remember you said you saw the getaway car?"

"You think you'd like to play ball with the law?"

"Think it might-a been that fighter that you saw runnin' that night?"

"Don't forget that you are white."


Arthur Dexter Bradley said, "I'm really not sure."

Cops said, "A poor boy like you could use a break

We got you for the motel job and we're talkin' to your friend Bello

Now you don't wanta have to go back to jail, be a nice fellow

You'll be doin' society a favor

That sonofabitch is brave and gettin' braver

We want to put his ass in stir

We want to pin this triple murder on him

He ain't no Gentleman Jim."

Rubin could take a man out with just one punch

But he never did like to talk about it all that much

It's my work, he'd say, and I do it for pay

And when it's over I'd just as soon go on my way

Up to some paradise

Where the trout streams flow and the air is nice

And ride a horse along a trail

But then they took him to the jailhouse

Where they try to turn a man into a mouse


All of Rubin's cards were marked in advance

The trial was a pig-circus, he never had a chance

The judge made Rubin's witnesses drunkards from the slums

To the white folks who watched he was a revolutionary bum

And to the black folks he was just a crazy nigger

No one doubted that he pulled the trigger

And though they could not produce the gun

The D.A. said he was the one who did the deed

And the all-white jury agreed


Rubin Carter was falsely tried

The crime was murder "one, " guess who testified?

Bello and Bradley and they both baldly lied

And the newspapers, they all went along for the ride

How can the life of such a man

Be in the palm of some fool's hand?

To see him obviously framed

Couldn't help but make me feel ashamed to live in a land

Where justice is a game



Now all the criminals in their coats and their ties

Are free to drink martinis and watch the sun rise

While Rubin sits like Buddha in a ten-foot cell

An innocent man in a living hell

That's the story of the Hurricane

But it won't be over till they clear his name

And give him back the time he's done

Put in a prison cell, but one time he could-a been

The champion of the world


Paroliers : Jacques Levy / Bob Dylan


Paroles de Hurricane © Sony/ATV Music Publishing LLC, Audiam, Inc
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Bridget




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MessageSujet: Re: BOB DYLAN    BOB DYLAN   EmptyVen 20 Juin - 1:54

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DON' T THINK TWICE IT ' S ALRIGHT





Paroles et Musique: Bob Dylan   1963  "The freewheelin' Bob Dylan"
© Columbia


It ain't no use to sit and wonder why, babe
It don't matter, anyhow
And it ain't no use to sit and wonder why, babe
If you don't know by now
When your rooster crows at the break of dawn
Look out your window and I'll be gone
You're the reason I'm traveling on
Don't think twice, it's all right
It ain't no use in turnin' on your light, babe
That light I never knowed
And it ain't no use in turnin' on your light, babe
I'm on the dark side of the road
Still I wish there was something you would do or say
To try and make me change my mind and stay
We never did too much talkin' anyway
Don't think twice, it's all right

It ain't no use in callin' out my name, gal
Like you never did before
It ain't no use in callin' out my name, gal
I can't hear you any more
I'm a thinkin' and a-wond'rin' all the way down the road
I once loved a woman, a child I'm told
I gave her my heart but she wanted my soul
Don't think twice, it's all right

I'm walkin' down that long, lonesome road, babe
Where I'm bound, I can't tell
But goodbye's too good a word, gal
So I'll just say, fare thee well
I ain't sayin' you treated me unkind
You could have done better but I don't mind
You just kinda wasted my precious time
Don't think twice it's all right


Bridget / Harmony


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Bridget




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MessageSujet: Re: BOB DYLAN    BOB DYLAN   EmptyMar 8 Juil - 0:04

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NO DIRECTION HOME - BOB DYLAN

Mardi, 15 juillet 2008 à 22:45  

No direction home - Bob Dylan
(Allemagne, 2005, 203mn)
BR
Réalisateur: Martin Scorsese.




BOB DYLAN   48503410




Dylan par Scorsese, ou la naissance d'un mythe, de son enfance à l'année 1966, date de sa rupture avec le public folk et de l'accident de moto qui interrompit sa carrière.

Une biographie musicale en forme de chef-d'oeuvre, inédite en France sur une chaîne hertzienne.

BR © BR/WDR

Rien ne prédisposait le jeune Robert Allen Zimmerman, né en 1941, à devenir, à son corps défendant, le porte-parole de sa génération.


À la fin des années cinquante, il découvre la musique country, change son nom en Bob Dylan (en hommage, semble-t-il, au poète irlandais Dylan Thomas) et surtout s'abreuve à l'immense répertoire des folk songs, n'hésitant pas à "emprunter" durablement des centaines de disques à de fins connaisseurs du genre.


En quelques mois, il rejoint New York, se mêle aux beatniks de Greenwich Village, et débute en chantant dans des cafés.

Très vite, influencé par Kerouac et plus encore par Woody Guthrie, à qui il voue une profonde admiration, le jeune homme de 20 ans révèle des dons de poète et de songwriter fracassants.


De 1961 à 1966, Bob Dylan passe brutalement du statut de coqueluche du Newport Folk Festival, jeune chanteur engagé et adulé, à celui de traître à la cause du folk, conspué par un public intransigeant lors de sa tournée européenne, coupable d'avoir électrifié sa guitare acoustique.

De la protest song au rock 'n' roll, Dylan se montre insaisissable, refusant les étiquettes et rétif à toute forme de récupération politique, y compris celle de la gauche contestataire.


C'est cette image de ménestrel viscéralement indépendant, qui se dit sans racines autres que la musique, artiste exigeant se plaisant à cultiver le mystère sous une attitude mi-narquoise, mi-espiègle, qui domine au fil de ce fabuleux film fleuve.


INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES


En route pour la gloire


Comment un tout jeune homme venu d'un coin perdu du Minnesota est-il devenu en quelques années l'icône absolue de la culture et de la musique populaires ?


Tel est le sujet de cet exceptionnel documentaire signé Martin Scorsese qui, outre sa passionnante série sur le blues et son récent opus sur les Rolling Stones (Shine a light, sur les écrans français depuis le 16 avril) avait filmé en 1976 le concert d'adieu du groupe The Band, auquel participait Bob Dylan, leur mentor, dans The last waltz.


Nourri de documents d'archives rares et de témoignages de choix, ce portrait de l'artiste en jeune homme revient sur l'éclosion d'un talent fulgurant, depuis une enfance sans histoire jusqu'à un moment crucial de sa carrière.


Passé maître dans l'art du montage en contrepoint, Scorsese met en regard d'ahurissants passages du concert surréaliste de Londres, en 1966, où le musicien joue sous les huées d'un public qui lui crie "Judas" ou "Dylan go home !", avec des extraits d'un entretien récent où Bob Dylan, veste de cuir noir et regard bleu pétillant, se livre comme rarement.


Les vestiges du maccarthysme, le combat pour les droits civiques des Noirs, la guerre du Viêt-nam, Joan Baez et Pete Seeger, Johnny Cash et Allen Ginsberg, la marche sur Washington de Martin Luther King et l'assassinat de JFK, Robert Johnson et Odetta, tout un pan de l'Amérique est là, absorbé et magnifié par un musicien de génie.



http://www.arte.tv/fr/semaine/244,broadcastingNum=861816,day=4,week=29,year=2008.html


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MessageSujet: Re: BOB DYLAN    BOB DYLAN   EmptyMer 16 Juil - 11:45

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NO DIRECTION HOME



BOB DYLAN   2501-n10


Adulé , haï , mythifié, caméléon du rock et génie de la chanson, Dylan et sa légende sont fêtés par Scorsese  dans un documentaire - événement, cousu d'entretiens et d'images d'archives , certaines inédites  (empruntées à D.A. Pennebaker , notamment , seul réalisateur à avoir capté l'animal en tournée , avec  Don't look back et l'inédit Eat the document .





Ballad Of A Thin Man

ALBUM : "HIGHWAY 61 REVISITED" - 1965

Mr.Jones, qui est-ce ?

Dylan a fait plusieurs réponses, les critiques musicaux en ont fait d'autres : un journaliste, une personne coincée dans son milieu, M.Tout-le-monde,...

Mais finalement n'est-ce pas vous, Mr.Jones, vous, moi, chacun de nous, qui avons besoin d'écouteurs (ou de téléphones, comme Dylan l'a souvent chanté) pour savoir ce qui se passe ?


En tous cas une des meilleures chansons de Dylan, et il a l'air de le savoir puisqu'il la chante toujours.

http://www.bobdylan-fr.com/trad/balladofathinman.html

You walk into the room
With your pencil in your hand
You see somebody naked
And you say, "Who is that man ? "
You try so hard
But you don't understand
Just what you'll say
When you get home

Because something is happening here
But you don't know what it is
Do you, Mister Jones

You raise up your head
And you ask, "Is this where it is?"
And somebody points to you and says
"It's his"
And you say, "What's mine?"
And somebody else says, "Where what is?"
And you say, "Oh my God
Am I here all alone?"?

You hand in your ticket
And you go watch the geek
Who immediately walks up to you
When he hears you speak
And says, "How does it feel
To be such a freak?"
And you say, "Impossible"
As he hands you a bone

Because something is happening here
But you don't know what it is
Do you, Mister Jones?

You have many contacts
Among the lumberjacks
To get you facts
When someone attacks your imagination
But nobody has any respect
Anyway they already expect you
To just give a check
To tax-deductible charity organizations

You've been with the professors
And they've all liked your looks
With great lawyers you have
Discussed lepers and crooks
You've been through all of
F. Scott Fitzgerald's books
You're very well read
It's well known

Because something is happening here
But you don't know what it is
Do you, Mister Jones?

Well, the sword swallower, he comes up to you
And then he kneels
He crosses himself
And then he clicks his high heels
And without further notice
He asks you how it feels
And he says, "Here is your throat back
Thanks for the loan

Because something is happening here
But you don't know what it is
Do you, Mister Jones ?

Now you see this one-eyed midget
Shouting the word "NOW"
And you say, "For what reason?"
And he says, "How?"
And you say, "What does this mean?"
And he screams back, "You're a cow
Give me some milk
Or else go home"

Because something is happening here
But you don't know what it is
Do you, Mister Jones?


Well, you walk into the room
Like a camel and then you frown
You put your eyes in your pocket
And your nose on the ground
There ought to be a law
Against you comin' around
You should be made
To wear earphones

Because something is happening here
But you don't know what it is
Do you, Mister Jones?


Bridget / Louly Zik Forum


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MessageSujet: Re: BOB DYLAN    BOB DYLAN   EmptyLun 4 Aoû - 23:37

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BOB DYLAN   610_dy10




Le 7 avril 2008, Bob Dylan a reçu un Prix Pulitzer d'honneur pour "son impact profond sur la musique populaire et la culture américaines, marqué par des textes d'une puissance poétique extraordinaire".

C'est la première fois que ce prix est remis à un artiste rock.


En 2005, Bob Dylan avait sorti les mémoires Chronicles, Volume One et avait reçu à cette occasion une nomination au National Book Critics Circle.

Selon sa maison d'édition Simon & Schuster, le songwriter prépare actuellement un deuxième volume de ses mémoires.


Sachez, par ailleurs, que suite à la parution d'un best of à la fin de l'année 2007, Bob Dylan se produira en France en juin 2008.

Il sera de passage le 19 juin 2008 au Palais des Sports de Grenoble et le 20 juin 2008 au Zénith de Toulouse.


http://www.greatsong.net/MUSIQUE-BOB-DYLAN-DECROCHE-UN-PRIX-PULITZER-DHONNEUR-3498.html

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MessageSujet: Re: BOB DYLAN    BOB DYLAN   EmptyMar 4 Nov - 19:56

Le chanteur américain publie pour la première fois des enregistrements récents qui témoignent que son inspiration ne s'est pas tarie avec les années.


Bob Dylan était une légende vivante dès l'âge de 24 ans. En tournant alors le dos à l'orthodoxie folk et à la grande famille de la protest song américaine, il affirmait haut et fort qu'aucune étiquette ne lui convenait, surtout pas celle de «prophète». Seuls les malentendants persistent à envisager Bob Dylan comme un chanteur engagé, quand l'essentiel de son œuvre, depuis sa trilogie mythique des années 1965-1966 (Bringing It All Back Home, Highway 61 Revisited, Blonde on Blonde) est le fruit du travail d'un poète existentialiste, génie absolu de la langue anglaise. Régulièrement cité comme candidat au prix Nobel de littérature, Dylan a écrit quelques-unes des plus belles pages de la musique populaire de son pays.


Passé l'âge d'or - les décennies 60 et 70 -, son travail depuis le début des années 1980 est généralement considéré comme moins important, tant par le public que par les spécialistes. Un coffret d'enregistrements inédits* vient majestueusement prouver le contraire.


Depuis 1991, la maison de disques de Bob Dylan commercialise régulièrement des enregistrements rares, essaimés tout au long de sa riche carrière. Concerts de légende, chutes de studio, versions alternatives de standards, cette série de bootlegs officiels offre une fascinante plongée dans la psyché dylanienne. Ils prouvent qu'il est l'auteur d'un extravagant work in progress, une matière vivante dont il modifie les contours au gré de son inspiration. On a beaucoup reproché à l'auteur de Like a Rolling Stone de ne jamais livrer deux fois de suite la même version de ses titres en concert. Tell Tale Signs atteste qu'il en est de même en studio : une chanson de Dylan n'est jamais gravée dans le marbre.


Précieux, le présent recueil montre également que Bob Dylan n'est pas le meilleur juge de son propre travail. Ainsi, il est proprement aberrant qu'un titre aussi prodigieux que Red River Shore, immortalisé en 1997, ait dû patienter plus de dix ans dans un tiroir avant de voir le jour. Interprétation déchirante, ambiance crépus culaire, texte autobiographique, on tient là une immense chanson. «Certains se font peur à mourir dans le noir, pour être là où volent les anges», chante-t-il d'une voix rendue encore plus âpre par les années.






Les éclairs de génie




Dans le premier volume de son autobiographie, le fascinant Chroniques (Fayard), Dylan expliquait qu'à la fin des années 1980 son inspiration l'avait déserté et qu'il était incapable de livrer à son collaborateur Daniel Lanois les éclairs de génie qui l'avaient caractérisé. Là encore, plusieurs moments du disque viennent démentir ce point de vue. Sous la houlette du musicien canadien, architecte d'albums de U2 ou de Peter Gabriel, Dylan a retrouvé un goût pour les studios d'enregistrement qu'il avait perdu, bâclant ses albums lorsqu'il ne sacrifiait pas purement et simplement aux sonorités du moment.


En tournée continue depuis 1988 - le fameux Never Ending Tour -, Bob Dylan se rapproche de plus en plus de la chanson populaire telle qu'elle a été définie dans les années 1930 et 1940 dans le blues, la country et le folk américains. Ce n'est pas le moindre des paradoxes d'un visionnaire qui révolutionna le rock, parallèlement aux recherches des Beatles et quelques autres. Voilà une vingtaine d'années que Bob Dylan est entré dans l'âge classique. Tell Tale Signs en est une illustration aussi pertinente que poignante.


* «Tell Tale Signs, Rare and Unreleased 1989-2006», Sony music
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MessageSujet: Re: BOB DYLAN    BOB DYLAN   EmptyVen 26 Déc - 23:44


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European Tour Announced: Spring 2009 etoile scintillante etoile scintillante etoile scintillante

Bob Dylan and his band will embark on an European Tour in Spring 2009.


BOB DYLAN   Dylan_10


http://www.bobdylan.com/#/tour
*
Mar23
Stockholm, Sweden Globe Arena
7:30pm
*
Mar25
Oslo, Norway Spektrum
7:30pm
*
Mar27
Jönköping, Sweden Kinnarps Arena
7:30pm
*
Mar28
Malmö, Sweden Malmö Arena
7:30pm
*
Mar29
Copenhagen, Denmark Forum
8:00pm
*
Mar31
Hannover, Germany AWD Arena
*
Apr1
Berlin, Germany Max-Schmeling-Halle
*
Apr4
Munich, Germany Zenith
VIP Package
*
Apr7
Paris, France Palais des Congres
8:30pm
*
Apr8
Paris, France Palais des Congres
8:30pm

*
Apr10
Amsterdam, Netherlands Heineken Music Hall
VIP Package
*
Apr11
Amsterdam, Netherlands Heineken Music Hall
VIP Package
*
Apr14
Basel, Switzerland St. Jakobshalle
*
Apr15
Milan, Italy MediolanumForum
*
Apr17
Rome, Italy PalaLottomatica
9:00pm
*
Apr18
Florence, Italy MandelaForum
*
Apr20
Geneva, Switzerland Geneva Arena
*
Apr21
Strasbourg, France Zenith

*
Apr22
Brussels, Belgium Forest National
*
Apr24
Sheffield, England Sheffield Arena
*
Apr25
London, England O2 Arena
VIP Package
*
Apr28
Cardiff, Wales CIA
*
Apr29
Birmingham, England NIA
*
May1
Liverpool, England Echo Arena
*
May2
Glasgow, Scotland SECC

*
May3
Edinburgh, Scotland Edinburgh Playhouse
7:30pm
*
May5
Dublin, Ireland O2 Arena
*
May6
Dublin, Ireland O2 Arena


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MessageSujet: Re: BOB DYLAN    BOB DYLAN   EmptyDim 28 Déc - 23:11



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Like a Rolling Stone

Bob Dylan à la croisée des chemins


Greil Marcus


BOB DYLAN   Marcus10


Présentation de l'éditeur :

Pour les quarante ans du mythique enregistrement due Like a Rollong Stone parBob Dylan, Greil Marcus a voulu raconter la genèse de ce chef d'œuvre.

Nous sommes en 1965, au Studio A de Columbia Records. Entouré de ses musiciens et des techniciens, Dylan est prêt. L'enregistrement commence. Au bout de la sixième minute, le destin du rock s'en trouve définitivement changé.

Point de départ : Like a Rolling Stone de Bob Dylan. Retraçant l'histoire de cet enregistrement, l'auteur remonte aux origines de la pensée contestataire aux Etats-Unis. De 1965 à 2005 : une fois de plus, le vieil adage " Tout change, rien ne change " refait surface.

Incontrôlable, libératrice, imprévue, l'émotion suscitée par le livre nous entraîne sur les chemins de travers de la musique populaire américaine : de Muddy Waters aux Rolling Stones, de Leadbely à Jimy Hendrix, des chants d'esclaves aux émeutes de Watts, on assiste aux convulsions d'une Amérique à chaque fois au bord de l'implosion.



Greil Marcus recrée magistralement, comme si nous y étions, l'ambiance musicale des années 60. Il montre comment Dylan a transformé l'énergie, la colère et l'angoisse d'une époque en une révolution de six minutes : Like a Rolling Stone.


« Greil Marcus est simplement unique, non seulement comme écrivain du rock mais aussi comme historien de la culture. » Nick Hornby

« Tout autant que la chanson de Dylan, le livre de Marcus est une performance. » Los Angeles Times, 10 avril 2005

« Like a Rolling Stone nous montre un Marcus au meilleur de sa forme. » San Francisco Chronicle, 22 avril 2005

« Une lecture fascinante qui vous emporte. » The Christian Science Monitor, 12 avril 2005

« Marcus a le don de replacer la culture musicale dans son contexte politique. » Washington Post Book World, 6 avril 2005


L'auteur
Greil Marcus - Crédit photo : Thierry Arditti

Greil Marcus est né en 1945 à San Francisco. Diplômé de sciences politiques à Berkeley, journaliste pour le magazine Rolling Stone de 1975 à 1980, il est l’auteur du célèbre Lipstick Traces, de Mystery Train ou de Dead Elvis


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MessageSujet: Re: BOB DYLAN    BOB DYLAN   EmptyLun 23 Fév - 10:26

Par Mickael Finkelstein


Bob Dylan, un des plus grands musiciens du 20e siècle, devrait faire un concert géant en Israël en juin 2009. Cette information a été publiée dans le quotidien israélien Yedioth Ahronoth.


Ce concert serait rendu possible par un producteur israélien qui devient incontournable en Israël : Shuki Weiss, également à l’origine de la venue de Dépêche Mode en Israël en mai.


Dylan aurait déjà donné son accord de principe pour ce concert et son arrivée serait désormais uniquement liée à la question de faire une tournée européenne ou non.


Dylan, qui va célébrer son 68ème anniversaire cet été, est déjà venu en Israël en septembre 1987 pour deux concerts à Tel-Aviv et à Jérusalem.


Dylan est retourné en Israël en 1993 et joua alors à Haïfa, à Tel-Aviv et à Beer-Sheva.


M.F
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MessageSujet: DYLAN MANIA   BOB DYLAN   EmptyLun 30 Mar - 11:21

Dylan Mania   30/03/2009

Charlie Winston, Antony & The Johnsons et Bryan Ferry revisitent les titres de Bob Dylan

Après le succès des compilations Bowie Mania, Cloclo Mania, Indo Mania, Rio Mania et Classic Mania, Béatrice Ardisson consacre un album à l'un des plus célèbres compositeurs interprètes américains, Bob Dylan. L'illustratrice sonore a déniché des reprises, des inédits et des curiosités qu'elle regroupe le 5 mai prochain dans un opus intitulé Dylan Mania (Naïve).

La célèbre "sound designer" réunit dans cet album exceptionnel un casting étonnant, de Charlie Winston à Jerho en passant par Antony & The Johnsons, Bryan Ferry ou encore Gemma Hayes.

Ce voyage au coeur de l'oeuvre de Dylan est commenté par Christophe Conte, journaliste aux Inrockuptibles, et accompagné par les illustrations de Florence Deygas.

Cet album étonnant paraîtra à l'occasion de la sortie du nouvel album studio de Bob Dylan, Together Through Life (Sony Music) le 27 avril prochain en Europe et le 28 aux Etats-Unis. Ce nouvel opus, promet une tonalité proche deLove and Theft (2001) et de Modern Times (2006) mais avec une approche beaucoup plus intimiste.

L'artiste se produira par ailleurs à Paris sur la scène du Palais des Congrès les 7 et 8 avril et le 21 du même mois au Zénith de Strasbourg.

# Dylan Mania
# Collection dirigée par Béatrice Ardisson
# Sortie : le 5 mai 2009
# Naïve
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MessageSujet: Re: BOB DYLAN    BOB DYLAN   EmptyMer 1 Avr - 0:49

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BOB DYLAN   Dylan10

mardi 31 mars 2009

[Track of The Day] Bob Dylan - Beyond Here Lies Nothin'


Après une longue traversée du désert dans les années 80 et au début des années 90, Bob Dylan est revenu en grâce, notamment via trois albums ('Time Out of Mind', 'Love and Theft' et 'Modern Times'), tous plus réussis les uns que les autres.



Moins de 3 ans après ce dernier, Zimmerman revient une nouvelle fois aux affaires.

On attendait le tome 2 de son autobiographie 'Chronicles', on a le droit à un nouvel album, 'Together Through Life'. Un disque à paraitre le 27 avril prochain.


Pour le moment, un seul titre à se mettre sous la dent, Beyond Here Lies Nothin'.

Une chanson parfaite dans son rôle de mise-en-bouche, avec son instrumentation rétro et dynamique où se mêlent cuivres et accordéon (!).
On rechignera toutefois à parler des paroles, assez décevantes pour un écrivain/poète/songwriter (rayez les mentions inutiles) comme lui, mais on se rassurera en lisant l'interview qu'il donne sur son site officiel, où selon ce qu'on peut y comprendre il n'a rien perdu de sa plume.


Bref, Dieu est de retour. Et ça suffit à faire de ce mois d'avril qui va s'ouvrir un mois réussi.


Album: Together Through Life
Année: 2009
Label: Columbia

http://ileftwithoutmyhat.blogspot.com/2009/03/track-of-day-bob-dylan-beyond-here-lies.html



Bob Dylan : télécharger "Beyond Here Lies Nothing"


« Beyond Here Lies Nothing », le tout nouveau single de Bob Dylan est offert en téléchargement gratuit sur son site officiel depuis le 30 mars.
Puis, jusqu'à ce jour, « Beyond Here Lies Nothing » peut être téléchargé gratuitement sur Bobdylan.com.


Ce « Beyond Here Lies Nothing » n'est autre que le premier single extrait du nouvel album studio de Bob Dylan, « Together Through Life », attendu pour le 27 avril en France sur Columbia et le 28 aux Etats-Unis sur Columbia Records.


Annoncé par « Beyond Here Lies Nothing », « Together Through Life », le déjà 46ème album studio du chanteur emblématique américain a été enregistré à la fin de l'an dernier et produit par Jack Frost.


Lors de la préparation de ce nouveau projet d'envergure, Bob Dylan a également été motivé par l'écriture d'une nouvelle chanson, titrée « Life Is Hard » et destinée au nouveau film de Olivier Dahan (« La Môme »).

Emmené par le premier single « Beyond Here Lies Nothing », en téléchargement gratuit sur Bobdylan.com, « Together Through Life » donne suite à « Modern Times ».


Edité à l'été 2006, fin août dans le monde sur Columbia Records, le certifié disque de platine « Modern Times » était directement entré en tête du « Top 200 Billboard » aux Etats-Unis et dans sept autres pays, et dans le Top 5 de plus de 22 pays à travers le monde entier.


Le précédent album studio du crooner américain représente toujours l'une de ses plus grosses ventes, en affichant le score de plus de 2,5 millions de copies à travers le monde, et avait rapporté à Bob Dylan des Grammy Awards supplémentaires.

* Site Officiel de Bob Dylan http://www.bobdylan.com/


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MessageSujet: Re: BOB DYLAN    BOB DYLAN   EmptyMer 8 Avr - 9:22

Bob Dylan  
et les enfants du folk  
Olivier Nuc  (Figaroscope)
01/04/2009


Depuis plus de vingt ans - cela a commencé en 1988, pour être exact - Bob Dylan arpente le monde dans une tournée sans fin (Never Ending Tour). Sans avoir nécessairement de nouvelles chansons à présenter ou de disque à promouvoir, ce génie de la musique américaine sillonne les routes, consacrant l'essentiel de son temps à jouer de la musique. La sienne, bien sûr, mais aussi celle des autres. Il a beau être l'auteur d'un des catalogues les plus époustouflants de la musique populaire, Dylan ne manque jamais de citer ses sources. Parmi celles-ci, blues, rock'n'roll, country et folk des origines se taillent la part du lion. Comme quoi, avoir révolutionné la musique de son temps n'est pas incompatible avec le fait de s'abreuver à la source. Un amusant recueil édité par son fan-club s'est même amusé à recenser tous les titres du patrimoine qu'il a interprétés sur scène. Robert Johnson, la Carter Family, du gospel… de ces véritables « tables de la loi » du folk, Bob Dylan est un des plus dignes apôtres.  


Ce nouveau passage à Paris a pourtant une caractéristique particulière. Il précède en effet de trois semaines la parution d'un nouvel album de Bob Dylan, son quarante-sixième en plus de quarante-cinq ans de carrière. Le disque a été inspiré par le cinéaste Olivier Dahan, réalisateur de La Môme. Le chanteur a en effet enregistré un titre, intitulé Life is Hard, pour le prochain long-métrage du Français. Le précédent disque du mythe américain avait trouvé plus de 2 millions d'acheteurs dans le monde, confirmant l'affection retrouvée d'un large public pour son travail.


De fait, le folk, qu'il soit américain, européen ou même français, bénéficie depuis une poignée d'années d'un joli retour en grâce. lors que son deuxième album vient tout juste de paraître, la belle Alela Diane (le 6 avril au Bataclan) fait déjà figure de chef de file d'une nouvelle scène fidèle à l'héritage des anciens tout en étant ancrée dans le présent.

Dans son sillage, une chanteuse comme Mariee Soux, qui l'accompagne sur scène, a elle-même publié un disque personnel, sur le label parisien Fargo, grand défenseur de la  musique américaine.  


Dans des  esthétiques assez proches, Andrew Bird (le 27 avril à la Cigale) a opéré un beau retour, avec une collection de chansons qui se révèle la plus équilibrée depuis ses débuts,  il y a une douzaine d'années.


Plus près de nous, la Franco-Britannique Emily Loizeau (le 8 décembre à l'Olympia) a publié un Pays sauvage solidement enraciné dans les sonorités nord-américaines.


Le folk s'accommode sans problème de la langue de Molière, comme l'a prouvé l'an passé le succès du jeune groupe Cocoon (le 19 mai à la Cigale), originaire de Clermont-Ferrand. À ce compte-là, on peut bel et bien parler d'une génération d'enfants du folk.


 


Un patrimoine d'une richesse inouïe
C'est une somme précieuse pour tous les artistes folk d'aujourd'hui. Assemblée par l'excentrique Harry Smith à partir de sa collection de 78-tours rares, cette Anthology of American Folk Music, qui réunit 84 enregistrements réalisés entre 1927 et 1932, a été publiée pour la première fois en 1952. Rééditée en CD en 1997, elle a permis à plusieurs générations d'artistes de découvrir un répertoire d'une puissance et d'une invention proprement sidérantes. La Bible, en quelque sorte.






Faut-il y aller ? Le folk ne se goûte jamais aussi bien que sur scène, où il trouve son expression la plus naturelle


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MessageSujet: Re: BOB DYLAN    BOB DYLAN   EmptyVen 10 Avr - 8:19

Jeudi 09 Avril 2009
Bob Dylan, légende bien vivante


Par Eric MANDEL
leJDD.fr




Mardi soir, le Palais des Congrès accueillait Bob Dylan pour le premier de ses deux concerts dans la capitale donné dans le cadre de sa tournée. L'artiste aujourd'hui âgé de 67 ans n'a pas failli à sa réputation avec un concert de belle facture donné devant trois générations de fans (du sexagénaire au baby rocker) et une poignée de VIP dont Carla Bruni-Sarkozy, Hugues Aufray et Francis Cabrel.




Dans l'enceinte du Palais des Congrès archi-comble, une voix off annonce avec emphase (et en anglais), l'arrivée du "poet-songwritter" le plus célèbre de ces quarante dernières années: Bob Dylan, himself. Lui, fait son arrivée sur scène en toute simplicité, entouré de ses musiciens, d'un pas léger, presque alerte et sautillant. Et sans même un ‘hello' à son public debout, il débute son concert avec un Cat's In The Well de belle facture (tiré de l'album Under the Red Sky).


Durant sa prestation, il ne prendra la parole qu'une seule fois. A la fin de son concert. Pour présenter ses musiciens impeccables de sobriété, d'efficacité de feeling et de classe. Bob Dylan n'est pas du genre très causant. Mais il chante (avec conviction et plutôt bien), il joue (du piano debout) et revisite ses classiques avec un plaisir évident, jamais feint. Son sourire en coin, perceptible à plusieurs reprises, ne trompe pas. Tout comme les mouvements de sa jambe gauche pour esquisser un pas de swing circulaire ou taper la mesure.


130 concerts par an


A 67 ans, Bob Dylan poursuit une carrière sans équivalent, épargné ou revenu des syndromes de lassitude et de cynisme propre aux artistes de cette envergure. Il publie un album de nouvelles chansons le 27 avril prochain (Together Through Life), a accepté de composer la BO du prochain film d'Olivier Dahan et continue à arpenter le monde dans le cadre de sa "tournée sans fin" (le "nerver ending tour") armé de son répertoire monumental estimé à 400 chansons. Le tout, au rythme effréné de 130 concerts par an. Loin, très loin du cachetonnage estival de certaines gloires des seventies (Crosby, Still, Nash en concert le 4 juillet à l'Olympia). Sa démarche semble plutôt relever du sacerdoce (même si ses cachets sont estimés à 350 000 euros par concert), dans le sillage de ses idoles de jeunesse (Woody Guthrie), ces protest-singers et autres troubadours qui, avant l'âge d'or du disque (aujourd'hui révolu), arpentaient les Etats-Unis pour raconter le quotidien des exclus du rêve américain.


Bob Dylan n'a pas toujours eu bonne réputation sur scène. Durant les années 80-90, il a souvent sabordé ses concerts avec un talent et une application inégalés. Depuis le crépusculaire Time Out Of Mind (1997), album de la résurrection artistique enregistré après une méchante péricardite ("Je me suis vu mort" racontait alors Dylan), le barde de Duluth, Minnesota s'est bonifié. Même si ses prestations scéniques possèdent toujours une part d'inconnue. Mardi soir au Palais des Congrès, élégant dans son costume noir, il a offert un concert digne de sa stature, sans jamais forcer, mais avec de purs moments de grâce comme la ballade crépusculaire Chimes of Freedom.


Classiques revisités


Durant une heure cinquante, sans négliger ses chansons les plus récentes interprétées avec brio de sa voix croassante (Tweedle Dun Tweedle Dee, Po' Boy, Spirit On Water), il a revisité quarante-sept ans de carrière, alternant habilement ballades et rocks éruptifs, titres confidentiels (I'll Be Your Baby Tonight, Beyond The Horizon) et classiques: The Time They Are Changin', Highway 61 Revisited, Like A Rolling Stone, All Along The Watchtower... Autant de titres gravés dans les tables de la loi de la musique populaire américaine, revisités dans des versions le plus souvent méconnaissables, sinon par les paroles ou les refrains. Un peu comme un jazzman réinvente ses standards, Dylan considère ses chansons comme une entité vivante. Sa reprise magistrale de Master of War restera comme l'un des temps forts du concert. Tout comme Blowin' In The Wind, chanté quarante six ans après sa création par une légende bien vivante.


http://www.lejdd.fr/cmc/culture/200915/bob-dylan-legende-bien-vivante_201037.html


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MessageSujet: Re: BOB DYLAN    BOB DYLAN   EmptyVen 10 Avr - 8:30

Bob Dylan étincelant
au Palais des congrès
Olivier Nuc    
09/04/2009     




Le mythe de la musique américaine chantait hier et avant-hier à Paris devant un public conquis.


Pour ce nouveau passage parisien, Bob Dylan avait demandé expressément à se produire dans une salle qu'il ne connaissait pas. Depuis sa première prestation française à l'Olympia, en 1966, le chanteur américain a joué dans la plupart des salles de la capitale : Grand Rex, Zénith, Paris-Bercy… Mardi, il offrait son premier concert dans le cadre du Palais des congrès, bien peu propice au rock'n'roll. Pourtant, entre son arrivée sautillante sur les planches et l'accord final de Blowin'in the Wind, le génie de la musique américaine aura livré deux heures d'un stupéfiant concert.


Fort d'un catalogue riche de centaines de chansons, Dylan est un des seuls à pouvoir se permettre d'entrer en scène avec un titre aussi anecdotique que Cat's In The Well (1990) et d'enchaîner avec un monument historique comme The Times They Are A-Changin' (1964). Dans les premiers rangs, on remarque la présence des artistes Hugues Aufray et Francis Cabrel, magnétisés par la présence du héros de la soirée.


À 67 ans, Dylan, costume chicano noir et couvre-chef idoine, porte beau. C'est de profil qu'il passera l'essentiel de la performance, improvisant de délicieuses parties d'orgue. Félin en diable, son jeu de jambes et son sourire solidement accroché à la mâ choire confirmeront que c'est au cœur de la musique que la rock star est la plus heureuse. Peu importe finalement s'il ne parle pas : le jeu ébouriffant de ses accompagnateurs suffit. Surtout qu'il est ici mis au service d'un programme éblouissant : I'll Be Your Baby Tonight, sur laquelle Dylan prend des chorus de guitare bluesy, Stuck Inside of Mobile With The Memphis Blues Again, Chimes of Freedom, Masters of War, Highway 61 Revisited. L'artiste malaxe ses classiques depuis si longtemps qu'ils sonnent d'une actualité féroce, tel Like A Rolling Stone, qui ne paraît pas ses 44 ans.


Blues, folk, boogie, country, music-hall, rock'n'roll : l'orchestre, rompu à tous les styles, s'adapte sans broncher aux improvisations du chef. Sans ostentation ni démonstration de virtuosité, ces musiciens assurent avec une maestria non dénuée d'aspérités.


L'inspiration retrouvée
Alternant pièces maîtresses de son répertoire des années soixante et morceaux puisés dans ses deux derniers albums en date (Love and Theft et Modern Times), la sélection des titres ignore l'album Together Through Life, qui doit paraître à la fin du mois. Elle confirme surtout qu'après un passage à vide dans les années 1980, l'inspiration a retrouvé Dylan au tournant du siècle. Le fort contingent de jeunes de 20-25 ans présents dans la salle témoigne de la pertinence de celui qui a révolutionné la musique populaire et fait figure de rare survivant des sixties en pleine possession de ses moyens.


En enchaînant les tournées à un rythme effréné comme il le fait depuis une vingtaine d'années, Bob Dylan réaffirme qu'il n'est pas prêt pour le musée ni pour la retraite. Malgré l'abondance de biens culturels (livres, films) qui lui sont consacrés, il demeure, en cette ère de pipolisation à outrance, le seul à avoir gardé intacts son mystère et son charme. Présent dans la salle, le couple présidentiel ira le saluer à l'issue de la soirée, Bob Dylan faisant don de son harmonica à Carla Bruni.


http://www.lefigaro.fr/musique/2009/04/09/03006-20090409ARTFIG00358-bob-dylan-etincelant-au-palais-des-congres-.php


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MessageSujet: Re: BOB DYLAN    BOB DYLAN   EmptyVen 10 Avr - 23:13

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Bob Dylan en concert : Pour le meilleur et pour le pire


BOB DYLAN   Dylan-10


Vous aurez été encore des milliers à aller voir Bob Dylan en concert et comme toujours certains ne comprendront pas la prestation taciturne du vieux Zim....


De tout mon cœur, je compatis, mais Bob Dylan semble à jamais résolu à ne pas se mettre en scène telle une attraction de Disneyland.

Il est à prendre ou à laisser.

Pour les déçus tant pis pour vos 70 Euros, quoique, vous pouvez réfléchir sur la démarche de Dylan ...

Qui reste encore majeur dans les "vedettes internationales" des glorieuses sixties ?

Les Rolling Stones, Paul McCartney et Bob Dylan. Les deux-trois autres ont souvent du mal à remplir des salles de plus de 5000 places mondialement et surtout, leurs apparitions suscitent plus ou moins l'indifférence des médias généralistes.


Nos anciens leaders de la contre-culture rock mainstream des baby boomer sont toujours d'attaque pour venir gentiment faire les poches de plusieurs générations. C'est un peu le contrôle technique de la nostalgie collective.


C'est en tous cas plus le cas pour ce qu'il reste des Rolling Stones et pour Paul McCartney. Loin de moi de vouloir ici critiquer une seule seconde des héros que je suis allé applaudir jusque dans des horreurs comme le Stade de France, mais les Stones et McCartney en live, ça reste une attraction Disneyland plus ou moins émouvante pour les amoureux du binaire.


Oui, a plupart des morceaux sont des chef d'œuvres et donnent un plaisir nostalgique mais sincère à être entendus dans des versions proches des originales.

Il reste que les chansons ne vivent plus, elles font partie d'un programme, elles sont interprétées. Finalement, elles sont ce que le public est venu voir.



Bob Dylan a une approche différente de tout cela.

Dylan n'est pas un entertainer, il n'est pas sympa avec son public. Il ne lui fait pas croire qu'il ne vient que pour le satisfaire.

C'est là, la grosse différence avec les Stones et McCartney.
Dylan tourne sans s'arrêter depuis 1989. Il ne fait pas de service après vente d'album ou de compilation. Les disques sortent, mais Dylan tourne tout le temps.


On aimerait venir reprendre en cœur les titres comme on le fait dans sa voiture à l'écoute d'un bon vieux "Like A Rolling Stone".


Le problème c'est que les versions sont assez déconcertantes, il s'agit de relectures d'un monsieur de 67 ans en 2009, pas de l'interprétation de chansons des années 60 comme au bon vieux temps.
Dylan est un troubadour moderne.
Ses concerts demandent une attention particulière et une sensibilité au vocabulaire musical américain traditionnel.



Le hasard a voulu que je vois Bob Dylan en concert en 2002 juste après la sortie du film incroyable des frères Cohen "O' Brother" avec George Clooney.

Sans expliquer le film à ceux qui ne l'ont pas vu, j'encourage tous les déçus de Bob Dylan en concert de le découvrir au plus vite si ce n'est pas déjà fait.

Dedans, vous aurez un accès loufoque mais formidablement significatif à tout l'univers traditionnel dans lequel la démarche et l'écriture de Dylan s'inscrit.


Plus que recommandé également, le visionnage du chef d'œuvre de Todd Haynes "I'm Not There" qui prend la peine de mettre en scène la personnalité hors du commun de Dylan plus que sa vie.

Todd Haynes déclarait d'ailleurs à propos de Dylan dans les colonnes de VoxPop en décembre dernier :

« Pour moi, le fil conducteur de sa vie, c'est sa faculté à se réinventer en permanence par ses revirements brusques. Cette attitude est son manifeste musical. »


Bob Dylan n'est pas un homme de nostalgie, c'est un des derniers artisans de la musique qui semble avoir décidé de finir sa vie sur la route.

Il est bon de comprendre sa démarche et d'appréhender son langage avant de grogner parce qu'il n'a pas mis en marche le juke box. Il est bon de se rappeler aussi que nous pouvons être un publique sensible, et pas seulement émotif.


Benjamin Durand

http://new.fr.music.yahoo.com/blogs/voxpop/1348/bob-dylan-en-concertpour-le-meilleur-et-pour-le-pire/




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MessageSujet: Re: BOB DYLAN    BOB DYLAN   EmptyVen 17 Avr - 10:01

Dylan, la photo de Davidson, l'harmonica et l'accordéon
LE MONDE | 16.04.09 | 16h03  

BOB DYLAN   H_9_il10


Depuis le début de sa carrière, en 1961, tout ce qui concerne Bob Dylan - textes, univers... - est scruté à la loupe par des milliers d'admirateurs. Internet amplifie cette quête incessante. Dernier émoi en date pour ses fans, la pochette du nouvel album du chanteur, guitariste et auteur-compositeur américain, Together Through Life, à paraître le 27 avril. Une photographie en noir et blanc montre deux corps entrelacés sur la banquette arrière d'une voiture. Un garçon, tatoué, de dos, et une silhouette dont ne sont visibles que des cheveux courts blonds. Rapidement les blogueurs et les membres de forums de discussion s'amusent à y voir deux garçons et par là même un Dylan, 67 ans, qui ferait son "coming out".

En fait, il s'agit d'un garçon - le brun tatoué - et d'une fille - les cheveux courts, qui figurent, plus identifiables, dans d'autres photographies de la série intitulée "Brooklyn 1959" réalisée par Bruce Davidson, devenu mythique pour son travail sur les minorités à New York dans les années 1950-1960 - sa série "East 100th Street" - et sur le combat pour les droits civiques réuni dans le livre Time for Change (2002).

Né en 1933, à Oak Park (Illinois), il a rejoint l'agence Magnum en 1958. Au printemps 1959, Davidson travaille à un reportage sur les gangs d'adolescents à New York. Il suit surtout un groupe de jeunes âgés de 16-17 ans, qui s'appelle The Jokers, dans les rues, les bars, jouant aux durs, traînant sur les pontons de Coney Island. "La plupart du temps, ils ne faisaient pas attention à moi. Et puis, par bribes ils m'ont laissé être le témoin de leurs peurs, de leurs dépressions, de leur colère."

LES STUDIOS CHESS

La photo de Davidson utilisée pour la pochette du CD de Dylan apparaissait déjà dans le documentaire de Martin Scorsese No Direction Home (2005), consacré au chanteur et avait été utilisée dans une édition de poche du recueil de nouvelles de Larry Brown, Big Bad Love. De cet écrivain parfois comparé à Cormac McCarthy ou William Faulkner, Dylan dit avoir lu "chaque mot qu'il ait jamais écrit".

Autre motif à disserter pour les fans de Dylan ces jours-ci, la présence du couple présidentiel français, le 7 avril, au Palais des congrès, au premier des deux concerts parisiens de Dylan. A l'issue du concert, Dylan a offert en coulisses l'un de ses harmonicas à Carla Bruni-Sarkozy venue le saluer avec son mari. La communauté des dylaniens français en est encore toute tourneboulée. La première dame française avait par ailleurs reçu, samedi 4 avril, une guitare acoustique Gibson modèle Hummingbird, des mains de Michelle Obama lors du déplacement officiel du couple présidentiel américain au sommet de l'OTAN à Strasbourg.

Pendant qu'Internet se raconte des histoires, Dylan, lui, reste toujours aussi peu bavard. Quoique. A l'occasion de la sortie de son CD, le chanteur avare d'entretiens en a accordé un... à son site officiel. En réponses parfois plus courtes que les questions de Bill Flanagan, Dylan explique que le son de Together Through Life rappellera celui des studios Chess, à Chicago - label spécialisé en blues et en rock'n'roll naissant, dans les années 1950. Que les nouvelles chansons sont plutôt romantiques. Qu'il y a pas mal d'accordéon dans son nouveau disque et précise : "J'aurais dû utiliser cet instrument plus souvent dans mes précédents disques." Il regrette aussi que son oeuvre de dessinateur et de peintre n'ait pas toujours suscité d'intérêt - il a illustré certaines de ses pochettes de disques -, mais se réjouit qu'un musée européen l'accueille en 2010.

Interrogé sur la politique et sur Barack Obama, il déclare à propos de la première que "c'est du spectacle, du sport (...), cela crée plus de problèmes que cela n'en résout" et du second qu'il avait lu l'un de ses livres intitulé Dreams of Our Father dont il avait apprécié les qualités littéraires. Mais n'a, en revanche, "pas la moindre idée" sur ses capacités à être un bon président.

Sylvain Siclier

http://www.lemonde.fr/culture/article/2009/04/16/dylan-la-photo-de-davidson-l-harmonica-et-l-accordeon_1181559_3246.html#ens_id=1181624


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MessageSujet: Re: BOB DYLAN    BOB DYLAN   EmptySam 18 Avr - 16:23

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Rolling Stone Hors-Série Bob Dylan



BOB DYLAN   Rs_hs_10



« Sing along Bob/Sing, sing along Zimmerman/J’suis cow-boy à Paname/Mais c’est la faute à Dylan. »

Oui, clairement. Bashung avait raison.


Beaucoup de choses sont arrivées par le biais de Dylan.

Énormément même.

Sur le devant de la scène depuis plus de quarante ans, Bob Dylan reste à ce jour le plus influent – donc le plus important – des artistes qu’ait engendrés le rock’n’roll.

Le seul type capable d’être déifié, statufié vivant et, en même temps, de se faire agonir d’injures – parfois par les mêmes – à propos de ses attitudes, ses propos, ses chansons, sa musique, sa religiosité et même des femmes de sa vie !

Mais il a fait école.


Pas un artiste aujourd’hui qui ne s’en réclame, voire qui n’ait adopté ses idées. Mais quelles idées ?

Celle de donner un sens aux textes des chansons populaires, tout simplement. « Dylan a libéré nos esprits comme Elvis avait libéré nos corps », avait dit Springsteen.


Mieux, les textes du Zim sont aujourd’hui scrutés en détail : il reste le premier chanteur dont les textes ont été considérés comme de la « vraie » littérature !


Et des hommes d’État n’hésitent plus à citer Dylan comme une de leurs influences majeures, à l’image de Barack Obama – seul président américain à ce jour ayant reçu le soutien de Dylan lui-même.

Il a réinventé un genre, celui de chanteur-compositeur-interprète, le fameux singer-songwriter.
En chantant ses textes étranges, poétiques, métaphoriques de sa voix nasale sur un fond musical basiquement rock, il a élargi le vocabulaire usuel du genre cependant qu’il créait un son nouveau, depuis imité et copié à outrance.


« Il n’y a pas de consensus général dans mon public. Certains préfèrent ma première période, d’autre la deuxième, certains ma période chrétienne, et ainsi de suite.
Aujourd’hui, mon public ne prête pas une attention particulière à la période à laquelle appartiennent mes chansons », analyse Bob Dylan.


Toujours sur la brèche, même à ses moments les moins saisissables et compréhensibles, Dylan continue de sortir des albums, surtout ces vingt dernières années, d’une qualité incontestable.

De Oh Mercy, produit par Lanois et sorti en 1989, à son tout nouvel opus, Together Through Life, produit par… lui-même, Dylan reste droit dans ses boots avec une mission qu’il s’est imposée : faire revivre tous les courants de la musique populaire américaine.


Que ce soit sur scène avec son Never Ending Tour, dans son émission de radio où il explore pour les amateurs (très) éclairés les fins fonds de la musique US, ou encore (et surtout) dans ses albums, certains entièrement composés de reprises, d’autres de son propre cru.

Son dernier exercice en date justement, Together Through Life, l’emmène cette fois-ci du côté de la frontière mexicaine, comme pour mieux montrer que les influences hispaniques forment aussi une composante de la musique américaine.


Il y a quelques décennies, on demandait à Dylan de nous donner des vérités.
D’être l’oracle.
D’être visionnaire pour nous.
En oubliant qu’un poète n’est pas un chroniqueur. Petite nuance…


Mais le couplet est connu, chaque inconditionnel n’a pas la même appréhension de l’œuvre ni de l’homme. Chacun a sa version, chacun a la bonne version !

« MON Bob n’est pas TON Bob », serait-on tenté de dire !

Ce hors-série propose SA ou plutôt SES visions du Zim, avec toute la mauvaise foi et le recul qu’impose le difficile exercice d’écrire sur le type qui a composé la plus grande chanson de l’histoire du rock – auquel le magazine que vous tenez entre les mains doit beaucoup ! – Like A Rolling Stone.


http://rollingstone.fr/Rolling-Stone-Hors-Serie-Bob-Dylan_806.html


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MessageSujet: Re: BOB DYLAN    BOB DYLAN   EmptyLun 4 Mai - 11:54

Bob Dylan N°1 des charts anglais... trente-neuf ans après !

NEWS PUBLIÉE AUJOURD'HUI, LE LUNDI 4 MAI 2009

Bob Dylan N°1 des charts anglais... trente-neuf ans après !

Trente-neuf ans que cela ne lui était pas arrivé ! Le poète et musicien américain Bob Dylan vient de hisser son dernier album Together Through Life à la première place des hits-parades britanniques, grillant la politesse à Lady Gaga et Beyoncé. Il faut remonter à l'année 1970 pour le voir tutoyer les sommets avec son opus New Morning et son classique If Not for You.

Album aux accents légèrement bluesy et jazzy avec quelques touches d'épices musicales mexicaines, Together Through Life fait renouer la légende vivante avec un public toujours fidèle qui peut le retrouver régulièrement lors de sa "tournée perpétuelle", qui est passée par Paris le 7 avril dernier, sous les yeux admiratifs de Carla Bruni.

Quand on sait que cette nouvelle pépite du folkman est partie d'une seule chanson composée pour le prochain film d'Olivier Dahan, on se dit que le cinéaste peut être fier d'avoir redonné de l'inspiration à mister Dylan !


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MessageSujet: Re: BOB DYLAN    BOB DYLAN   EmptyMer 6 Mai - 21:25



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La faute à Dylan



BOB DYLAN   Blog-d10


LE FIL MUSIQUE - La plupart des artistes majeurs vivent sur leur passé, mais pas Dylan. Chaque nouvel album contient au moins un titre qui enrichit son oeuvre. Emules et disciples n'ont cessé de lui rendre hommage.


Bob Dylan Blues
Syd Barrett (1970)
Resté trente et un ans dans les archives, ce pastiche où Barrett se compare à Bob ne vit le jour qu'en 2001. « Mes rêves prédisent toutes sortes de choses... »
Album Wouldn't you miss me, EMI.



Song for Bob Dylan
David Bowie (1971)
Où le futur Ziggy emprunte la voix « de sable et de colle » de Dylan pour un titre dans la pure veine des collaborations du Zim avec le Band.
Album Hunky Dory, RCA.



God
Ian Hunter (1976)
Parmi les centaines de chansons écrites dans le style Dylan, ce tordant dialogue avec Dieu est l'un des plus savoureux.
Album All American Alien Boy, Columbia.



C'est la faute à Dylan
Alain Bashung (1977)
« J'suis cow-boy à Paname, mais c'est la faute à Dylan. » Après dix ans de galère, la carrière de Bashung démarre : humour potache pour un style encore hésitant.
Album Roman-photos, Barclay.



Talking new Bob Dylan
Loudon Wainwright III (1992)
Pour fêter les 50 ans de Dylan, Loudon Wainwright se souvient qu'il fut longtemps étiqueté « nouveau Dylan ». Comme tant d'autres, aussi intimidés qu'inspirés par le modèle.
Album History, Charisma.

http://www.telerama.fr/musique/la-faute-a-dylan,42346.php


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MessageSujet: Re: BOB DYLAN    BOB DYLAN   EmptyMer 6 Mai - 21:28



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Together through life Bob Dylan




BOB DYLAN   Bob-dy10




La semaine passée, Télérama radio vous proposait l'écoute de son nouvel album.
En voici la critique, par François Gorin.

Blasé, Dylan ? Pensez-vous. Le songwriter revient – et en grande forme.


Comment ça va, Dylan ?

Bien, merci. Il n'en finit pas de tourner, mais c'est comme si, après avoir eu plusieurs vies, il en avait encore deux en même temps : pendant qu'un Dylan court le monde en agitant selon les soirs et les humeurs la divine crécelle de son répertoire, un autre tient cabaret au fond d'un rade virtuel, où rien n'a bougé depuis son adolescence.


Le moment venu sort un album. Trois pour cette décennie. Love and theft ouvrait sans crier gare une ère nouvelle.
Faire un disque semblait moins lui peser. Via des films (Scorsese, Todd Haynes) et des archives, le funambule a repris pied dans l'air du temps.
Surprise constatée autour de soi : un nouveau Dylan est attendu. Lui qui fit tant pour ne pas finir statue n'est pas non plus passé de l'autre côté.


Au-delà, il n'y a rien, nous assure prosaïquement le premier morceau (Beyond here lies nothin'). Alors on se rebranche et vibre un blues-rock d'avant le déluge. Guitare cette fois ciselée par Mike Campbell. Couleur chaude imprimée par l'accordéon de David Hidalgo (Los Lobos).

Le canonique Susie Q, rhabillé sous d'autres noms, assorti de variations anti-nostalgiques sur le temps qui nous fait, nous défait, sur les amours qui nous usent et nous abusent.

Une grimace, un accent ou même un petit rire nous rappellent que le vieux sage ne le sera jamais tout à fait. Ni vieux, ni sage.


Les fulgurances poétiques ou mélodiques sont derrière, on s'y est habitué.

Voici une poignée de chansons que la poussière ignore alors qu'elles paraissent en sortir.

Forgetful Heart, This Dream of you, I feel a change comin' on, choisissez les vôtres. My wife's home town aussi, que pourrait chanter Tom Waits.

Et puis ce Life is hard où la simplicité des mots (« j'arpente le boulevard / j'admets que la vie est dure / sans ta présence auprès de moi »), comme la nudité de la voix tannée, bouleverse.

C'est ce morceau, destiné au prochain film d'Olivier Dahan, qui a tout déclenché. Mais le reste, apparemment, a coulé de source.

François Gorin

Telerama n° 3095 - 09 mai 2009

http://www.telerama.fr/musiques/together-through-life,42347.php


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