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Sujet: LE DERNIER DES KENNEDY Sam 29 Aoû - 13:21
Les Kennedy une histoire américaine
LE MONDE | 29.08.09
Boston, envoyé spécial
Le "lion du Sénat" est mort.
La sentence était attendue et l'Amérique tente de s'y résoudre. Mais la disparition d'Edward "Ted" Kennedy, inhumé auprès de ses frères au cimetière d'Arlington, samedi 29août, est de celles qui laissent une nation orpheline.
Terrassé par une tumeur au cerveau à l'âge de 77 ans, le dernier héritier du clan Kennedy emporte avec lui une page mythique de l'histoire des Etats-Unis. Elle fut écrite par une famille dont le génie politique, l'image magnétique et les malédictions ont captivé la planète durant près d'un demi-siècle, conciliant avec grâce privilèges et progrès social, glamour et dévouement, frasques de célébrités et patriotisme.
Comme toute saga familiale, celle-ci commence avec un chef de clan, Joseph Patrick Kennedy Senior, un Irlandais Américain né en 1888 dans une famille aisée de Boston. Après des études à Harvard, le jeune homme ambitieux épouse en 1914 Rose Fitzgerald, la fille du maire de Boston. Elle lui donnera neuf enfants, dont quatre garçons.
Joseph fait rapidement fortune dans la finance et devient, en 1934, le premier président de la Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme de Wall Street. De 1938 à 1940, il est ambassadeur des Etats-Unis à Londres.
Ses aspirations politiques sont toutefois réduites à néant, en 1940, lorsque la presse américaine, qui le juge trop conciliant à l'égard de l'Allemagne nazie, rapporte ses propos défaitistes, prédisant la fin de la démocratie en Angleterre. "Joe" reporte alors ses espoirs sur son fils aîné, Joseph Junior, avec déjà, dans la ligne de mire, la présidence des Etats-Unis.
Mais le sort en décide autrement. En août 1944, au cours d'une dangereuse mission pour laquelle il s'était porté volontaire, "Joe Jr", pilote dans la Navy, est tué au-dessus de la Manche. Il a 29 ans.
Le flambeau familial passe alors aux mains de John Fitzgerald Kennedy, le deuxième fils de la lignée. Après avoir, lui aussi, servi son pays héroïquement dans le Pacifique sud durant la guerre, il est élu sous l'étiquette démocrate à la Chambre des représentants en 1947, puis au Sénat en 1953, et devient, en 1960, le 35e président du pays, auquel il promet de franchir une "nouvelle frontière". La vision folle de Joseph P.Kennedy Senior se réalise.
"Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous ; demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays"
proclame John lors de sa prise de fonctions, en 1961. Le jeune président, son épouse, Jacqueline Lee Bouvier, et leurs jeunes enfants font une entrée rafraîchissante et télégénique à la Maison Blanche. Ils sont jeunes, beaux, modernes. Le pays est sous le charme.
Mais les réjouissances sont de courte durée.
En avril 1961, JFK donne son feu vert à la CIA pour mettre à exécution un complot conçu avant son élection. Quelque 1 500 exilés cubains, qui tentent d'envahir le Cuba de Fidel Castro par la baie des Cochons, essuient une cuisante défaite. L'opération est un désastre. En octobre 1962, lorsque l'île rebelle s'apprête à héberger des missiles soviétiques, JFK n'écoute plus les va-t-en-guerre et négocie avec l'Union soviétique un accord qui éloigne le spectre d'une guerre nucléaire.
Sur le front intérieur, il lance de grands chantiers dans l'éducation, la santé ou le logement. Avec son jeune frère, Robert, qui est aussi – clan oblige – son ministre de la justice, il s'engage en faveur du mouvement des droits civiques ("Civil Rights"), qui vise à mettre fin à une ségrégation d'un autre temps. Le président – auquel on prête de nombreuses aventures, notamment avec Marilyn Monroe – et son épouse deviennent des phénomènes de société, photographiés dans la presse people et copiés dans les magazines de mode.
Mais le 22 novembre 1963, "la malédiction des Kennedy" s'établit à jamais. JFK est assassiné à Dallas, à l'âge de 46 ans.
C'est au tour de Robert Francis Kennedy, le troisième des fils, de porter l'étendard familial. En 1968, il se lance dans la course présidentielle et remporte les primaires démocrates en Californie. Le lendemain, le 5 juin 1968, "Bobby" tombe à son tour sous les balles d'un tueur, Sirhan Sirhan, un jeune Palestinien qui lui aurait reproché de soutenir Israël. Il rejoint son grand frère et ami au cimetière national d'Arlington. Il incombe alors au dernier des fils, Edward, qui a lui-même échappé de peu à la mort dans un accident d'avion en 1964, d'incarner les promesses de la dynastie Kennedy.
Mais une nuit de juillet 1969, son destin bascule. De retour d'une soirée sur l'île de Chappaquiddick, à Martha's Vineyard, où la bourgeoisie de la côte passe ses vacances, il perd le contrôle de sa voiture, qui tombe à l'eau. Il parvient à s'extraire du véhicule mais la passagère, Mary Jo Kopechne, 28 ans, meurt. "Ted" s'enfuit et ne préviendra la police que près de dix heures plus tard. Cette attitude, qui reste un mystère, lui vaudra une condamnation à deux mois de prison avec sursis. Les électeurs du Massachusetts lui pardonnent, mais l'incident lui coûte toute chance de devenir un jour président des Etats-Unis.
RÉDEMPTION
Considéré comme un poids léger par rapport à ses frères, parfois accusé d'être buveur et coureur, il travaillera à sa rédemption au Sénat, pendant quarante-six ans, en contribuant à faire passer une longue série de lois qui ont transformé le pays, dans les domaines de la santé, de l'éducation, des droits civils, de la recherche… Epouvantail pour la droite dure, champion de la gauche sans complexe, il a, à en croire certains analystes, laissé sur la société américaine une trace plus profonde que ses frères.
Pour sa famille, marquée par les scandales et les morts en série – notamment celle du fils de JFK, John Junior ("John John"), mort dans un accident d'avion avec son épouse et sa belle-sœur en 1999 –, Ted s'est efforcé d'être un roc.
L'héritage des Kennedy ne disparaît pas pour autant avec le dernier des frères. Durant la campagne présidentielle, Ted Kennedy a donné un coup de pouce crucial à Barack Obama, en le soutenant dès les primaires démocrates contre Hillary Clinton. Comme JFK, M. Obama incarne "l'espérance d'une nouvelle Amérique", a affirmé le vieux sénateur. A sa façon, avant de mourir, le "lion" a, lui aussi, passé le flambeau. Non plus au nom d'un clan, mais au nom d'une vision : celle d'une Amérique réconciliée, plus juste, respectée dans le monde parce que porteuse d'espoir.
Philippe Bolopion
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Nine Admin
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Sujet: Re: LE DERNIER DES KENNEDY Sam 29 Aoû - 13:27
Prières, chants et plaisanteries lors de la veillée irlandaise pour Ted Kennedy
(AFP) – Il y a 5 heures
BOSTON Etats-Unis — La famille et les amis d'Edward Kennedy étaient réunis vendredi soir autour du cercueil du "lion du Sénat" américain, décédé mardi à 77 ans, pour une veillée à la mode irlandaise accompagnée de prières, chants et traits d'humour.
La soirée constituait le dernier événement entourant la mort de ce pilier de la gauche américaine avant ses obsèques samedi et son enterrement au cimetière d'Arlington. Il y sera enterré aux côtés de ses frères, l'ancien président John F. Kennedy, et l'ancien ministre de la Justice Robert Kennedy, tous deux assassinés dans les années 1960.
La veillée, autour de la veuve de Ted Kennedy, Vicki, avait lieu dans la bibliothèque John F. Kennedy, surplombant Boston (Massachusetts, nord-est), la ville d'origine de la famille. De nombreux ténors de la politique américaine étaient présents, notamment le vice-président Joe Biden, d'origine irlandaise comme la famille Kennedy, et plusieurs républicains, opposants politiques mais aussi amis de Ted Kennedy.
Arnold Schwarzenegger, le gouverneur républicain de Californie (ouest), qui a épousé une nièce de Ted Kennedy, était présent, ainsi que les dirigeants du Sinn Fein Martin McGuinness et Gerry Adams, qui ont rencontré Kennedy lorsqu'il a joué un rôle de médiateur dans le conflit nord-irlandais.
La famille avait souhaité faire de cette soirée "une occasion de célébrer la vie (de Ted Kennedy), marquée par son amour pour la musique, les rires et les histoires avec ses amis et sa famille qu'il adorait".
La cérémonie s'est ouverte par une prière, puis un choeur a interprété "God bless America", avant que famille et amis ne se succèdent à la tribune pour rendre hommage au sénateur.
Malgré des voix laissant percer l'émotion, les rires n'ont pas tardé à fuser au fur et à mesure des anecdotes. Joseph Kennedy, neveu de Ted et fils de son frère Robert, a ainsi raconté qu'il n'avait battu son oncle qu'une seule fois dans une course à la voile, parce que son bateau avait commencé à sombrer.
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Nine Admin
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Sujet: Re: LE DERNIER DES KENNEDY Sam 29 Aoû - 13:37
De nombreux drames ont touché la famille Kennedy ce qui donne l'impression d'une sorte de malédiction
Biographie de Rose Kennedy
Née Rose Fitzgerald, elle grandit dans le milieu bourgeois de Boston et voyage très tôt en Europe. Elle épouse en 1914 le très influent homme d'affaire Joseph Patrick Kennedy avec qui elle a neuf enfants, dont Joseph Jr et John - le futur président des Etats-Unis. Son mari est nommé ambassadeur à Londres en 1938, la politique et la diplomatie font leur entrée dans la famille Kennedy. Dès l'élection de son fils John à la présidence
Rose Kennedy est surnommée 'la reine mère'.
C'est le début du mythe de la famille Kennedy. Elle doit faire face à la mort tragique de quatre de ses enfants et à la maladie. La famille Kennedy, son destin et ses zones d'ombres font aujourd'hui partie de la mythologie américaine. Rose Kennedy meurt d'une pneumonie à l'âge de 104 ans.
Je suis pas comme Rose Kennedy J'voudrais pas qu'mes fils chéris Deviennent plus tard quelle folie Présidents des Etats Unis
Elle s'appelait Kennedy Rose Mais dites-moi quelle métamorphose A fait d'une si jolie p'tite fille rose Une dame pour qui ses fils osent De toute leur vie faire un défi De toute leur vie faire un défi
Rose Rose Mais quelle est la cause Il a dû se passer quelque chose
Elle s'appelait Kennedy Rose C'était une jolie p'tite fille rose Ses fils chéris de l'Amérique Auraient pu faire de la musique Des sciences ou des mathématiques Au lieu de n'être que défis ********************* "la Malédiction des Kennedy". Le personnage de Rose Kennedy a inspiré même des chansons.
«Je préfère être la mère d’un grand homme plutôt que l’auteur d’un grand livre.» Rose Kennedy
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Nine Admin
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Sujet: Re: LE DERNIER DES KENNEDY Sam 29 Aoû - 13:51
Rose Kennedy
Même si on ne vit que deux fois Que le silence est beau parfois Où sont-ils passés ? Près du Cap Code autrefois J'entendais leurs rires Et leurs voix Pour l'éternité
Les uns et les autres ont fuit Et Rose est si seule Au soir de sa vie Si peu sont encore en vie Les nuits sont longues pour Rose Kennedy
Dans le soleil et les embruns L'horizon ce soir est sans fin J'ai vu ma vie défiler Joe le père demanda ma main A Boston sur le sable fin Le long des golfes verglacés Puis il est parti un beau matin Laissant neuf otages au destin L'Amérique a tout gâché
Les uns et les autres ont fuit Et Rose est si seule Au soir de sa vie Si peu sont encore en vie Les nuits sont longues pour Rose Kennedy
Joseph d'abord est parti Dans son Liberator honni Soit qui mal y pense Jack aussi aimait tant la vie Mais le Seigneur la lui a repris Tout fût joué d'avance
Les uns et les autres ont fuit Et Rose est si seule Au soir de sa vie Si peu sont encore en vie Les nuits sont longues pour Rose Kennedy
Benjamin Biolay
"on dit souvent que le temps guérit toutes les blessures je ne suis pas d'accord les blessures demeurent intacts avec le temps notre esprit afin de mieux se protéger recouvre ses blessures de bandages et la douleur diminue mais ne disparait jamais " ROSE KENNEDY
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Nine Admin
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Sujet: Re: LE DERNIER DES KENNEDY Dim 30 Aoû - 12:19
La balle de l’assassin Épouse le roi Éliminant des kilomètres d’air Pour embrasser la couronne. Le prince rôde dans le sang. Ode à son cou Dressé Pour porter la robe du viol
JIM MORISSON (Poème sur l’assassinat de J.F Kennedy)
"Il ne faut pas chercher à rajouter des années à sa vie mais plutôt essayer de rajouter de la vie à ses années." John Fitzgerald Kennedy (1917-1963)
Aucun événement n'aura autant marqué une génération que l'assassinant du président américain John Fitzgerald Kennedy Jeune et charismatique, il semblait promis à un avenir radieux.
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Nine Admin
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Sujet: Re: LE DERNIER DES KENNEDY Lun 31 Aoû - 0:16
ROBERT FRANCIS KENNEDY 5 JUIN 1968 Los Angeles (Californie)
Cinq ans plus tard, le destin frappe de nouveau le clan Kennedy. Robert dit «Bobby», qui a été ministre de la Justice, est abattu le 5 juin 1968. L’assassinat est survenu alors que l’homme politique était en campagne pour l’investiture démocrate pour la présidentielle. Son meurtrier était un militant Palestinien dénommé Sirhan Sirhan. Ce dernier a déclaré avoir tué Robert Kennedy parce qu’il avait soutenu Israël dans la guerre des Six Jours en juin 1967.
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Nine Admin
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Sujet: Re: LE DERNIER DES KENNEDY Lun 31 Aoû - 0:28
un classique de la chanson populaire Irlandaise Fils d'immigrés Irlandais (les Kennedy étaient originaires du comté de Wexford les Fitzgerald des comtés de Limerick et de Cavan)
Sinead O'Connors et les Chieftains ballade sur Foggy Dew
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Sujet: Re: LE DERNIER DES KENNEDY Lun 31 Aoû - 0:53
« Ted Kennedy est une personnalité qui inspirait l’admiration, le respect et la dévotion, non seulement en Amérique mais dans le monde. Il incarnait les valeurs d’équité, de justice et d’égalité des chances », a déclaré dans un communiqué Tony Blair, prédécesseur de Gordon Brown à Downing Street.
« L’Irlande a perdu un véritable ami avec la mort du sénateur Edward Kennedy dont la famille est originaire de l’île. Ted venait de la famille américano-irlandaise la plus célèbre. Et par ses efforts et ses réalisations, il a encore ajouté à la réputation d’une grande famille ». Brian Cowen, Premier ministre irlandais.
Harry Reid, le leader de la majorité démocrate au Sénat, a exprimé sa tristesse face à la disparition de « notre patriarche ». Il a rendu hommage à son travail, faisant notamment valoir que « grâce à lui, beaucoup d’enfants ont pu être soignés ».
« Kennedy est un ami depuis 30 ans, un grand patriote américain, un grand champion d’un monde meilleur, un grand ami d’Israël. Il va cruellement nous manquer ». Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien.
« Une lumière si longtemps vigoureuse s’est éteinte pour tous ceux qui aspirent à un monde plus juste. Le sénateur démocrate était un symbole en faveur des plus hautes valeurs humaines, la santé et l’éducation…Jusqu'à son dernier souffle, Edward Kennedy aura magnifiquement incarné les valeurs démocrates et un idéal d’équité. Avec sa disparition, les Américains et tous les démocrates du monde entier perdent une référence et un ami ». Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères.
« La commission est très triste d’apprendre le décès du sénateur Kennedy. C’était un serviteur du public désintéressé, qui s’est battu pour les droits de tous les américains, et qui a cherché à aider les gens dans les pays en développement à travers le monde. Il restera dans les mémoires comme l’un des législateurs les plus populaires et les plus efficaces de l’histoire de l’Amérique ». Déclaration faite par un porte-parole de la commision Européenne.
« Avec Ted Kennedy, l'Allemagne et l'Europe perdent un ami de valeur. Son engagement pour la justice et la paix était emprunt de conviction et de fermeté ». Angela Merkel, chancelière allemande.
Ted Kennedy « a fait entendre sa voix dans la lutte contre l'apartheid à une époque où le combat pour la liberté n'était pas soutenu largement dans les pays occidentaux. Nous restons reconnaissants pour le rôle qu'il a joué ». Nelson Mandela, ancien président sud-africain.
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Sujet: Re: LE DERNIER DES KENNEDY Lun 31 Aoû - 1:07
JOHN FITZGERALD KENNEDY Junior (1960-1999) 3 ANS
Le 16 juillet 1999, John Fitzgerald Kennedy Jr, le fils de John et de Jacqueline "Jackie" Bouvier, se tue à l'âge de 38 ans avec son épouse, Carolyn Bessette, et la soeur de cette dernière, Lauren, dans le crash de son avion, au large de Martha's Vineyard, dans le Massachusetts.
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Sujet: Re: LE DERNIER DES KENNEDY Jeu 3 Sep - 11:15
LES MEMOIRES POSTHUMES
Rédigées par le "Lion du Sénat" peu avant sa mort, son éditeur a décidé d'avancer la date de parution au 14 septembre prochain. Le sénateur y raconte cinquante ans de vie publique au sein du "clan" Kennedy.
Les mémoires posthumes du sénateur Ted Kennedy, décédé mardi, paraîtront le 14 septembre prochain.
Il s'agit d'un journal écrit par le "Lion du Sénat" pendant cinquante ans de vie publique, intitulé "True Compass" ("Une boussole exacte") et qui commence en 1960 avec la campagne présidentielle de son frère John F. Kennedy.
Prévue en octobre, la parution a été avancée par l'éditeur "Twelve" après le décès du démocrate mardi dernier, des suites d'une tumeur au cerveau. Selon Jonathan Karp, directeur éditorial de Twelve, "ce livre sera une révélation, un événement international, et une contribution durable à l'histoire américaine".
La vie du "clan" Kennedy
Ted Kennedy "a travaillé vaillamment pour terminer le livre, et l'a fait du mieux qu'il a pu", ajoute la maison d'édition.
L'ouvrage retrace la vie du "clan" Kennedy sur plus d'un demi-siècle, avec notamment les assassinats des deux frères, John lorsqu'il était président en 1963, et Robert en 1968, ainsi que le travail législatif de "Ted" au Sénat.
Les mémoires n'éludent pas les épisodes controversés de la vie privée du sénateur, précise l'éditeur, qui estime que l'auteur les a "affrontés avec une franchise sans précédent".
AFP
LE SITE DU SENATEUR : http://kennedy.senate.gov/
Ted Kennedy est mort le 25 août:
ce jour-là arrivait chez Albin Michel le manuscrit de ses Mémoires, que l'éditeur va publier le 2 janvier 2010.
Celui qui fut sénateur du Massachusetts de 1962 à sa mort a tenu un Journal pendant cinquante ans:
le livre intitulé «True Compass» («Une boussole exacte»)
débute avec la campagne présidentielle de 1960 de son frère John Kennedy.
Aux Etats-Unis, la parution de ces Mémoires a été avancée au 14 septembre par la maison d'édition Twelve et l'ouvrage de 532 pages a été tiré à 1,5 milions d'exemplaires. Trois autres livres sur Ted Kennedy paraissent en même temps.
En France, Albin Michel a conservé la date initialement prévue pour la sortie du livre.
Nine Admin
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Sujet: Re: LE DERNIER DES KENNEDY Ven 4 Sep - 3:41
A l'arrière des berlines On devine Des monarques et leurs figurines
Bashung "osez joséphine"
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Nine Admin
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Sujet: Re: LE DERNIER DES KENNEDY Dim 21 Mar - 1:15
BIOPIC JACKIE KENNEDY
Steven Spielberg n'est plus une simple personne, c'est une entité ! Réalisateur, scénariste et producteur (avec plus de 10 projets en chantier dans ces trois catégories), il compte s'atteler maintenant à Jackie, un biopic centré sur Jackie Kennedy.
Selon le Los Angeles Times, il aurait offert sa participation au script de Noah Oppenheim qui raconte l'histoire de la femme du président John F. Kennedy juste après l'assassinat de ce-dernier.
La famille Kennedy a déjà plusieurs fois été représentée dans des long-métrages pour le cinéma et la télévision. La véritable originalité de ce projet repose dans le fait que le fâcheux évènement soit observé selon le point de vue de la dame. HBO sont les grands intéressés, Jackie pourrait donc bien finir en téléfilm pour la chaîne câblée.
Nine Admin
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Sujet: Re: LE DERNIER DES KENNEDY Lun 22 Mar - 0:25
CRUEL DESTIN
Le 16 juillet 1999, John Kennedy Junior, héritier de la dynastie Kennedy, perdait la vie des suites d'un accident d'avion. Une catastrophe qui a aussi coûté la vie à son épouse Carolyn Bessette et à la soeur de celle-ci qui l'accompagnait dans l'appareil.
Bridget
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Sujet: Re: LE DERNIER DES KENNEDY Mar 27 Avr - 1:24
22 novembre 1963 Braver, Adam
traduit par : (Etats-Unis) Fabrice Pointeau Sonatine éditions , Paris Parution : avril 2010
Résumé
Quelques-uns des protagonistes liés à l'assassinat de John Kennedy le 22 novembre 1963 sont mis en scène, de Jackie Kennedy et du choix de son tailleur au médecin qui se lève le matin sans se douter qu'il autopsiera quelques heures plus tard le corps du président américain, en passant par le personnel en charge des enfants du couple. Premier roman.
[center]Quatrième de couverture
À la manière de Short Cuts de Robert Altman, Adam Braver met ici en scène quelques-uns des protagonistes du 22 novembre 1963, premiers rôles et figurants, durant les heures qui précédèrent et suivirent le drame.
Le livre s'ouvre avec le départ de Jackie Kennedy pour Dallas, il se referme quelques heures plus tard, lorsque la first lady, désormais veuve, rentre au milieu de la nuit à la Maison-Blanche.
Autour de Jackie Kennedy, quelques personnages vont vivre eux aussi une journée très particulière : un tailleur de Dallas, dont le nom et le film amateur vont ensuite faire le tour du monde, un médecin de l'hôpital Parkland, qui ne se doute pas en se levant qu'il va faire quelques heures plus tard l'autopsie du corps du Président, le personnel de la Maison-Blanche en charge des enfants du couple, etc.
Entrelaçant la grande et les petites histoires qui, dans ce contexte, prennent un poids très particulier, Adam Braver nous fait littéralement entrer dans l'intimité des acteurs du drame. S'attachant à l'aspect humain, il nous permet de poser un regard complètement neuf et poignant sur cette tragédie qui continue de marquer tous les esprits. Servi par une écriture magnifique de précision et par une construction ensorcelante, il nous offre un roman hypnotique.
«Nous sommes avec Jackie Kennedy lorsque, ce matin-là, elle choisit le tailleur qu'elle portera, un tailleur a priori sans grande importance, pour un jour a priori comme un autre, un tailleur qui, taché du sang de son mari, fera ensuite le tour du monde. Ce sens incroyable des détails, confronté au poids de l'histoire, en fait un livre saisissant.»
[center]Adam Braver passe le jour de l’assassinat de John F. Kennedy au scanner. Un roman kaléidoscopique et passionnant.
A quel moment les écrivains ont-ils induit que les mythes du passé, livrés à la seule voix du biographe, risquaient la momification, la dissipation de leur image, le déclin de leur bonne étoile ?
Qu’on repense à Marilyn, dernières séances, ce roman que Michel Schneider consacrait à inventer l’intimité des entretiens entre la star et son psy. Côté US et ailleurs, ce sont Howard Hugues et Valerie Solanas (ce génie féministe qui tenta d’assassiner Warhol) qui ont récemment fait l’objet de rêveries romanesques, respectivement chez Luke Davies et Sara Stridsberg.
Lancée à l’assaut des stars depuis quelques années, la fiction se fixe dans le roman d’Adam Braver un challenge de taille : aborder la mythologie du couple Kennedy à travers la date funeste de sa mise à mort – le 22 novembre 1963, jour de l’assassinat de John F. Kennedy.
Le roman de cet Américain de Berkeley dont c’est, à 47 ans, la première parution en France, se distingue d’abord par tous les écueils qu’il évite – du surplomb légendaire à une vérité romanesque unique. C’est au contraire sous la forme d’un récit éclaté, façon Short Cuts d’Altman, que l’auteur retrace presque en temps réel cette journée.
Au centre du dispositif, on trouve Jackie – avec l’intériorité de laquelle on renoue à presque chaque chapitre –, mais aussi et surtout quelques témoins et acteurs anonymes du drame : l’agent de la brigade moto de Dallas qui escorta le cortège présidentiel ; le chauffeur des pompes funèbres ; Abe Zapruder, qui captura les fameuses images de l’assassinat, ou encore une partie du personnel de la Maison Blanche.
Ce que permet ce montage hypercontemporain, c’est l’élaboration d’une multiplicité de points de vue (construite par l’auteur à partir d’archives, d’interviews et de fiction) qui viendrait bousculer la doxa établie par un petit film amateur de vingt-quatre secondes qui fut le document vidéo le plus puissant des Etats-Unis avant d’être supplanté par les images du 11 Septembre.
Prendre de la hauteur, chez Braver, signifie paradoxalement s’attacher à un mythe sous son versant le plus ordinaire. C’est là que le roman délivre toute son ambition et toute sa chair, accroché aux détails dérisoires : la couleur du tailleur de Jackie ce jour-là, la teinte particulière du sang jaillissant de la tête de “Jack”, ou les mesures exactes du cercueil qui accueillera son corps un peu plus tard.
Adam Braver offre une vision kaléidoscopique et déformante de l’histoire, par la subjectivité trompeuse de chacun, les scories de la mémoire, la résonance profondément humaine, émotive et triviale que l’écrivain creuse à l’intérieur du mythe.
La chambre d’écho la plus forte est évidemment celle de Jackie, ravagée par la “tumeur” de sa souffrance :
“Aucun médicament n’a encore été inventé qui permettrait d’atteindre cet endroit en elle qui refuse d’arrêter de hurler, cet endroit que même Dieu ne peut pas toucher.”
A sa manière, Adam Braver en frôle une part dans cette relecture incroyablement vivante du jour le plus long d’Amérique. 22 novembre 1963 (Sonatine), traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Fabrice Pointeau, 202 pages, 16€
Jacky, Jacky, vous vous souvenez J'avais une vie féérique, vous vous souvenez jusqu'au jour de la balle magique, vous vous souvenez
Une photo noir et blanc, là je suis petite fille, je suis chez mes parents, en France, dans ma famille, je vais en Amérique et je rencontre John Et tout de suite, tout d'suite C'est fou ce qu'il me donne ! le président défile dans Dallas, la vie paraît tranquille au Texas c'est un jour de soleil, il fait chaud L'Amérique se réveille et tout est beau
Jacky, Jacky, vous vous souvenez J'avais une vie féérique, vous vous souvenez jusqu'au jour de la balle magique, vous vous souvenez
c'est un jour de soleil, je m'en souviens encore une seule balle qui traverse de la tôle, plusieurs corps celui d'un sénateur, celui d'un président me faire croire ça à moi non mais ! pour qui on m'prend ! le président salue, je vis à ses côtés je porte un tailleur rose l'Amérique est charmée
Jacky, Jacky, vous vous souvenez J'avais une vie féérique, vous vous souvenez jusqu'au jour de la balle magique, vous vous souvenez
c'est un film amateur qui nous démontrera qu'il n'y avait qu'un tireur une seule balle, et voilà c'est un jour de soleil et l'histoire est tragique l'Amérique se réveille victime d'une balle magique le sang sur mon tailleur les yeux pleins de frayeurs c'est un jour de soleil Il fait chaud et moi, j'ai froid je veille sur mon héros
Jacky, Jacky, vous vous souvenez J'avais une vie féérique, vous vous souvenez jusqu'au jour de la balle magique, vous vous souvenez
jusqu'au jour de la balle magique, vous vous souvenez
Jackie, Jackie.
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Sujet: Re: LE DERNIER DES KENNEDY Lun 10 Jan - 1:44
THE KENNEDYS
The Kennedys privée de History
Les épisodes sont pourtant déjà tournés mais le résultat ne serait pas à la hauteur des attentes des dirigeants de la chaîne History qui, du coup, ne souhaitent plus diffuser The Kennedys!
C’était pourtant l’événement annoncé de la chaîne en ce début d’année. Celle-ci a investi des sommes records (gardées secrètes) pour sa diffusion. Pourtant The Kennedys ne sortira pas.
Les motifs évoqués sont nombreux : Joel Surnow (co-créateur de 24) connu pour ses prises de positions conservatrices ne serait pas suffisamment objectif; le script donnait une vision 'vindicative' et 'méchante' des Kennedy selon Theodore Sorenson, ancien conseiller de John F. Kennedy…
Néanmoins la série bénéficie d’un casting de choix avec Greg Kinnear en John Fitzgerald Kennedy, Katie Holmes en Jackie Kennedy ou Tom Wilinson en Joe Kennedy.
La mini-série en huit parties sera tout de même diffusée le 6 mars prochain mais au Canada et dans les pays étrangers en ayant fait l’acquisition. Pour sa part, la France n’a rien annoncé.
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Sujet: Re: LE DERNIER DES KENNEDY Lun 10 Jan - 2:01
Jackie Kennedy histoire d'un mythe
Par Betty Achard - Article extrait du magazine Madame
Elle a côtoyé les plus grands et n'en a laissé aucun indifférent. Jacky Kennedy fut et est encore une grande dame.
Une reine «Tu seras une reine, ma fille.»
Tel est l'avenir que prédisait l'agent de change John Bouvier, surnommé Jack et, occasionnellement, Black Jack (!), à Jacqueline, son enfant adorée née le 28 juillet 1929. Quant à la jeune mère, Janet, de 16 ans la cadette de son mari, elle allait élever sa fille selon ses codes personnels, e lle-même ayant fait une alliance de convenance plutôt que d'amour.
Conséquemment, la petite Jacqueline a des nurses anglaises et fréquentera les écoles les plus prestigieuses, depuis la fameuse Chapin School de New York, les collèges Holton Arms et Vassar, ainsi que les universités de Paris et de Washington.
Dès l'enfance, la fillette, toujours vêtue comme une petite princesse, suit des cours de danse, pratique le tennis, possède son propre cheval et a une légère tendance à tout régenter autour d'elle. En 1933 naît sa petite soeur, Lee. Les deux enfants s'affronteront parfois, mais s'aimeront toujours. Il n'en reste pas moins que l'aînée, devenue Jackie, et non Jac-line comme elle l'aurait souhaité, possède indéniablement ce qu'on a coutume d'appeler par euphémisme... une forte personnalité.
Jack Bouvier est en admiration béate devant sa grande fille, ce qui agace prodigieusement son épouse qui, elle, a une préférence très nette pour sa cadette. Il est vrai que Jackie s'avère particulièrement brillante et fort belle de surcroît. Comme cela arrive souvent aux enfants surdoués, elle s'ennuie quelque peu à l'école et ne se complaît guère en la compagnie de ses camarades de classe. Tel un amoureux, Jack Bouvier encense sa fille: «Tu es la plus intelligente, la plus envoûtante des femmes que j'aie jamais connues.» Mais elle est également la plus seule.
Le divorce des parents
Cette solitude plus ou moins choisie va carrément tourner à l'ostracisme lorsque, à l'issue d'une longue descente aux enfers, l es parents des deux fillettes décident de se séparer. Le divorce est officiellement prononcé à Reno, Nevada, en 1940. Depuis les tout débuts de leur mariage, Jack négligeait sa femme, la trompait ouvertement, quittait le domicile conjugal pour un oui ou pour un non, buvait et jouait plus que de raison.
La rupture était inévitable, et Jackie, 11 ans, le savait. Elle n'en prenait pas moins systématiquement la défense de son père, dont elle refusait de voir les défauts pour ne considérer que son amour pour elle. Cette attitude de provocation ne faisait bien sûr qu'envenimer le malaise déjà existant - allant parfois jusqu'à la violence physique - entre la mère et sa fille.
En ce temps-là, avoir des parents divorcés n'est pas monnaie courante. La fillette n'en est que plus isolée. Elle se retranche dans son monde imaginaire : les photos d'alors montrent une enfant au regard immensément triste. C'est la catastrophe, l'effondrement de son premier et sans doute plus grand amour. Elle n'avancera plus désormais que précédée de sa «belle image», tel un bouclier contre les injustices et les souffrances que trop souvent la vie impose.
Indéniablement, Jack Bouvier aura marqué sa fille, avec qui la ressemblance physique était frappante. Lui qui connaissait bien les femmes lui a en quelque sorte donné des leçons de charme, et Jackie s'est montrée une élève particulièrement douée. Son allure à la fois simple et hautaine, son élégance naturelle, ses airs mystérieux voire énigmatiques ne sont pas étrangers à cet enseignement. Elle qui en viendra un jour à ne pas supporter le moindre retard en fait à l'époque une sorte de stratégie, persuadée que se laisser désirer ajoute à l'intensité d'une rencontre : magister dixit !
Pendant ce temps, Janet, qui n'a que 34 ans, sombre dans une terrible angoisse quant à son propre avenir et à celui de ses filles, état de déprime qu'elle traite par l'alcool et les médicaments. Ce sera ainsi pendant deux ans, jusqu'à sa miraculeuse rencontre avec Hugh Dudley Auchincloss, personnage peu séduisant au demeurant, mais très riche et plutôt gentil avec les deux petites. Jackie se fait très rapidement un allié de ce beau-père, au grand dam de son père.
À 18 ans, comme toutes les jeunes filles de «bonne famille», Jacqueline Bouvier fait son entrée officielle dans la haute société new-yorkaise. Lors de son premier bal, magnifique dans la robe de tulle blanche achetée d'occasion - Auchincloss est riche mais pas prodigue -, elle attire tous les regards. Mais selon la stratégie qu'elle s'est créée, elle ne s'attarde sur aucun, se situant carrément au-dessus de la mêlée. Son temps n'est pas encore venu.
La vie à Paris
Plus encore, c'est à cette époque qu'elle quitte temporairement les États-Unis et s'inscrit en lettres à la Sorbonne. Malgré les restrictions qui sévissent encore dans cet après-guerre, la vie à Paris lui va comme un gant. Ses attraits ne passent pas inaperçus, mais les jeunes prétendants essuient systématiquement des refus. Jacqueline n'est certes pas insensible aux compliments, mais elle a un faible pour les hommes faits et laisse délibérément les jeunes gens sur la touche. Ayant gagné un concours organisé par Vogue, Jackie aurait pu prolonger son séjour dans la Ville lumière et même y faire sa vie. Mais, influencée par les arguments de sa mère cette fois, elle choisit de revenir au pays, décision qu'elle regrettera amèrement.
En 1951, grâce aux manigances de son beau-père, elle entre au Times-Herald en tant que reporter photographe. Dans la foulée, comme absente à elle-même, elle se fiance à un jeune banquier, John Husted. Très rapidement elle rompt.
C'est que, entre-temps, à l'occasion d'un dîner chez des amis communs, un candidat au Sénat, étoile montante de la politique américaine, Lui a été présenté. John Fitzgerald Kennedy accuse 12 ans de plus que Jackie et ne se comporte guère en amoureux transi; mais la fille de Jack Bouvier a pris sa décision : ce sera lui.
Elle fait fi de tous les avertissements et conseils qui lui sont alors prodigués, car John, par plus d'un aspect, ressemble à Black Jack. Tout comme lui, il se plaît en la compagnie des femmes avec lesquelles, c'est notoire, il ne se montre pas toujours des plus délicats. Mais Jackie est décidée : elle l'emportera sur toutes les autres et l'épousera. Lorsque l'élu invite sa petite amie à Hyannis Port pour la présenter au clan Kennedy, ce n'est pas une mince victoire pour elle. On la considère plutôt avec méfiance; seul Joe, son futur beau-père, l'accepte d'emblée.
Cette jeune femme cultivée, catholique comme eux et à la beauté différente l'impressionne. Ce sera, il en est sûr, l'épouse parfaite pour son play-boy de fils.
Nine Admin
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Sujet: Re: LE DERNIER DES KENNEDY Lun 10 Jan - 2:17
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Sujet: Re: LE DERNIER DES KENNEDY Sam 15 Jan - 22:35
La série télé que les Kennedy veulent étouffer
En France, la série pourrait être programmée sur Canal +. La chaîne cryptée est la seule, pour l'instant, qui s'est montrée intéressée par la saga de la famille du président assassiné mais elle n'en a pas encore acheté les droits de diffusion.(Chris Pizzello/AP)
Sous la pression des descendants de JFK, une chaîne américaine renonce à programmer une fiction déjà tournée sur la dynastie. Cela n'empêchera pas sa diffusion à l'étranger, notamment en France.
C'était le grand événement télévisé attendu pour le printemps aux États-Unis. Greg Kinnear, qui a joué notamment dans Little Miss Sunshine, interprète John Fitzgerald Kennedy. Katie Holmes (Mme Tom Cruise à la ville) est Jackie. Un beau casting mais la série The Kennedys dont le tournage a coûté 30 millions de dollars ne serait pas du goût du clan du président assassiné. Officiellement, la chaîne a annulé sa programmation car la série «ne correspond pas suffisamment à son image». Michael Prupas, le president de Muse Entertainement qui produit la série, a défendu les huit épisodes qui, selon lui, «reflètent la vérité » et présentent « une image très positive de la famille Kennedy».
À voir la bande annonce, on peut en douter car elle met l'accent sur les infidélités présumées du président John Fitzgerald Kennedy et sur la soif de pouvoir supposée de son père, Joe. Ainsi, le patriarche, interprété par l'acteur anglais Tom Wilkinson (qui a joué dans Shakespeare in Love, Batman Begins, Michael Clayton avec George Clooney), n'hésite pas à dire à son fils: «Ce n'est pas ce que tu es mais ce que le public pense que tu es qui compte. Avec l'argent que tu as, tu peux leur faire croire ce que tu veux».
Avec un sujet aussi délicat politiquement, la série était vouée à provoquer une polémique dès sa genèse, qui plus est dans le climat politique actuel aux États-Unis. History Channel avait choisi fin 2009, Joel Surnow, producteur talentueux mais s'affichant ouvertement à droite pour le réaliser.
D'après le magazine Hollywood Reporter, les filles du clan Kennedy, Caroline - fille de JFK - et Maria Shriver sa nièce et épouse d'Arnold Schwarzenegger avaient entamé leur travail de sape avant même que le tournage ait commencé, début 2010. Elles bénéficiaient d'appuis solides. Plusieurs historiens ainsi qu'un réalisateur démocrate engagé, Robert Greenwald, ont dénoncé la première version du script.
Puissance passée
L'ancien conseiller de JFK, Theodore Sorensen, récemment décédé, avait alors fustigé une interprétation «vengeresse» et «mal intentionnée» de l'Histoire. L'historien David Talbot, dont la biographie des Kennedy a servi aux auteurs de la série, avait été particulièrement outré par la présentation d'un président soi-disant peu enclin, sous la pression de son père, à lutter contre le parrain Sam Giancana. Le sujet fait toujours débat chez les tenants de la théorie du complot et de son assassinat par la mafia.
Robert Greenwald connu pour ses documentaires critiques de l'administration Bush, avait qualifié la série de « soap opera de la pire sorte » et lancé le blog stopkennedysmears.com (arrêtez de diffamer les Kennedy), sur lequel il enregistrait les critiques d'historiens. «Nous avons gagné, écrit-il aujourd'hui. Plus de 50.000 personnes ont dit qu'elles ne regarderaient pas la série tant que la chaîne continuerait à présenter de la fiction politisée comme des faits historiques.»
Caroline Kennedy et Maria Shriver auraient fait pression jusqu'à ces dernières semaines sur les patrons de NBC Universal qui contrôle avec Walt Disney et Hearst, le réseau AETN (History Channel). Les producteurs de la série cherchent un autre diffuseur, en vain pour l'instant. C'est dire si le clan Kennedy n'a pas tout perdu de sa puissance passée.
Cette affaire rappelle les mésaventures d'une autre série télé, The Reagans en 2003. Elle avait été déprogrammée par CBS qui avait cédé aux pressions. Les milieux républicains estimaient que la série montrait un président trop insensible aux ravages du sida. The Reagans avait finalement été diffusée sur une autre chaîne, Showtime. La mauvaise publicité faite à la saga des Kennedy pourrait de la même manière, inciter une autre chaîne à se jeter à l'eau.
La saga sera diffusée hors des États-Unis
Si les téléspectateurs américains risquent d'être privés de The Kennedys , la série sera, en revanche, vue dans une trentaine de pays. En Grande-Bretagne, elle sera diffusée par la BBC ainsi que sur History Channel.
En France, elle pourrait être programmée sur Canal +. La chaîne cryptée est la seule, pour l'instant, qui s'est montrée intéressée par la saga de la famille du président assassiné mais elle n'en a pas encore acheté les droits de diffusion.
Adèle Smith http://www.lefigaro.fr/programmes-tele/2011/01/12/03012-20110112ARTFIG00572-la-serie-tele-que-les-kennedy-veulent-etouffer.php
Bridget
Nombre de messages : 2631 Age : 72 Localisation : Paris Date d'inscription : 13/05/2008
Sujet: Re: LE DERNIER DES KENNEDY Mar 18 Jan - 19:40
Les archives de la Bibliothèque John Fitzgerald Kennedy sont en ligne
Des milliers de documents et de photographies de l’ancien président américain sont disponibles, depuis jeudi 13 janvier, sur une base de données numérique accessible sur Internet.
La Bibliothèque John Fitzgerald Kennedy de Boston a mis en ligne, jeudi 13 janvier, des milliers de documents et de photographies de l’ancien président américain pour marquer le 50e anniversaire de son investiture, avec pour objectif la numérisation de la totalité des archives de la Bibliothèque pour les rendre accessibles à tous depuis Internet.
Pour le moment, le fonds en ligne comprend 200 000 pages de documents, 300 bandes audio rassemblant 1 245 discours, réunions, conversations téléphoniques, ainsi que 72 bobines de films et 1 500 clichés.
Entre autres, des documents historiques, des lettres, des photographies et des films illustrent la lutte des droits civiques, la Guerre froide, les rapports avec l’Union soviétique, la crise des missiles à Cuba et le début de l'épopée de la marche de l'homme sur la Lune.
Cette collection, consultable sur le site jfklibrary.org, est la base de données numérique la plus complète pour un ancien président des Etats-Unis, a ffirme la fondation de la Bibliothèque John Fitzgerald Kennedy.
Progressivement, d'autres documents seront numérisés et ajoutés. La bibliothèque compte notamment 8,4 millions de pages de documents, 400 000 photographies et 9 000 heures d'enregistrements audio, indique l’AFP.
“Mes parents croyaient en l'Histoire comme étant l'un de nos plus grands professeurs”, a affirmé la fille de l'ancien président, Caroline Kennedy, dans un communiqué. Ajoutant : “Alors que les jeunes se fient de plus en plus à Internet comme première source d’information, nous espérons que ces archives en ligne permettront à une nouvelle génération d’en savoir plus sur cet important chapitre de l'histoire américaine”.
Nombre de messages : 2631 Age : 72 Localisation : Paris Date d'inscription : 13/05/2008
Sujet: Re: LE DERNIER DES KENNEDY Ven 22 Nov - 13:42
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Il y a 50 ans mourait John F. Kennedy
JFK est le plus jeune candidat à la présidence des Etats-Unis: il a 43 ans en 1960, année de l'élection.
Il y a 50 ans, le 22 novembre 1963, John Fitzgerald Kennedy était assassinéà Dallas, au Texas.
Selon la thèse officielle, développée par la commission Warren, Lee Harvey Oswald était le seul tireur, mais beaucoup doutent encore de ce scénario. Des suspicions qui entretiennent le mythe autour de la vie de JFK, et gardent intact son statut d'icône.
Retour sur la vie du 35e président des Etats-Unis.
John Fitzgerald Kennedy, surnommé Jack, est né le 29 mai 1917 dans le Massachussetts, dans une famille riche. Il est le deuxième enfant d'un fratrie de neuf. Son père devient, à la fin des années 1930, ambassadeur des Etats-Unis au Royaume-Uni, ce qui lui permet de parcourir l'Europe.
Photo: Mars 1938 à Londres, Joseph Kennedy (2eG) accompagné de sa femme Rose (3eG) et de ses enfants (G à D) Kathleen, Edward, Patricia, Jean et Robert.
A l'été 1937, John visite l'Europe avec son chien Donker. Il entame une relation avec une journaliste danoise du nom d'Inga Arvad, qui a couvert les Jeux olympiques de 1936 et fut proche des dignitaires nazis.
Photo: Le lieutenant Kennedy sur un bateau Torpedo PT-109 en 1943.
Au début des années 1940, et malgré des problèmes de santé récurrents, JFK s'engage dans l'armée, contre l'avis de son père. Il est plusieurs fois décoré, et reçoit la Purple Heart, qui récompense les morts ou blessés au combat.
Le lieutenant John F. De santé fragile, atteint de douleurs au dos chroniques qui l'obligeront à porter un corset presque toute sa vie, Kennedy recevra par trois fois l'extrême onction. Il a parfois été dit que les médicaments qu'il était contraint d'avaler pour soulager ses douleurs avaient été la cause de sa libido débordante.
Photo: John F. Kennedy et sa femme Jacqueline dans les années 1950.
En rentrant de la guerre, JFK commence sa carrière politique. Il est élu à la Chambre des représentants en 1947. Six ans plus tard, en 1953, il épouse Jacqueline Bouvier, jeune journaliste.
Photo: Caroline embrasse son père en 1959 à Washington.
Leur vie de couple est très mouvementée et leur désir d'enfant très fort. Jackie fait une première fausse couche en 1955 et donne naissance à une petite fille morte-née en 1956. Ils deviendront parents en 1957 avec la naissance de Caroline.
En 1960, JFK, élu depuis 1953 sénateur du Massachusetts, se déclare candidat à l'élection présidentielle, sous la bannière démocrate. Il affronte le vice-président Richard Nixon. Un débat télévisé a lieu le 26 septembre 1960 à Chicago lors duquel Kennedy, très à l'aise à l'écran, se montre sous son meilleur jour face à un Nixon qui ne maîtrise pas tous les codes de télévision (photo)
Photo: Le sénateur John F. Kennedy recouvert de confettis et de serpentins de papier lors d'un déplacement à Los Angeles le 1er novembre 1960.
Le candidat démocrate obtient un accueil particulièrement chaleureux en Californie lors de la course à la présidentielle.
Jackie se montre très présente dans la course à la présidentielle, comme ici, le 8 novembre 1960, lors d'un meeting.
En novembre 1960, naît John Jr, alors que JFK vient à peine d'être élu président. Ils perdront un petit Patrick, né en 1963, mort deux jours après sa naissance.
Photo: Caroline embrasse son frère John-John.
Inauguration officielle du président Kennedy, le 20 Janvier 1961.
Cinq jours plus tard, il tient sa première conférence de presse. La politique de son début de mandat sera marquée par le débarquement de la Baie des Cochons, mais aussi par les premières missions d'exploration de la Lune.
Côté politique intérieure, il applique sa théorie de la «Nouvelle Frontière» pour remédier aux insuffisances et aux déséquilibres de la société américaine: il accroît les ressources des plus pauvres et signe une loi sur le salaire minimum.
Son ministre de la Justice de 1961 à 1963 n'est autre que son frère cadet Robert (photo). Celui-ci sera élu, après l'assassinat de JFK, sénateur de l’Etat de New York en 1964 jusqu'à son assassinat en 1968.
JFK se fait également connaître sur la scène internationale. Il pose ainsi le 31 mai 1961 avec sa femme sur le perron de l'Elysée, en présence du général de Gaulle et de sa femme Yvonne, lors de la première visite officielle des Kennedy en France.
Dans le contexte de la Guerre Froide, Kennedy rencontre également le président du conseil des ministres soviétique Nikita Khrouchtchev .
En effet, lors de la crise des missiles de Cuba, il préfère la négociation au blocus et évite la guerre nucléaire de peu. Pendant quelques jours, le monde craint une troisième guerre mondiale.
Deux ans plus tard, ils mettront en place un téléphone rouge entre la Maison Blanche et le Kremlin.
JFK étend la «Nouvelle Frontière» à l'espace. Outre les missions lunaires, plusieurs programmes d'exploration sont développés. C'est la course aux étoiles.
L'astronaute américain John Glenn (derrière JFK) est ainsi le premier Américain à effectuer un vol orbital autour de la Terre, dans la capsule Friendship 7 Mercure que le président américain inspecte le 23 février 1962, à Cap Canaveral, en Floride.
JFK soutient Martin Luther King et la lutte pour les droits civiques des Afro-américains. Alors que la Cour suprême interdit la ségrégation dans les écoles publiques, certains Etats du Sud continue de l'appliquer. JFK et son frère Bobby entendent faire respecter la loi sur tout le territoire américain.
Le 30 septembre 1962, un étudiant noir, s’inscrit pour la première fois à l’université d’État du Mississippi. L'attorney général envoie 23.000 agents fédéraux pour contrer les partisans du ségrégationnisme.
Mais le président américain ne se consacre pas seulement à la politique: il collectionne les maîtresses. Le 19 mai 1962 restera gravé dans les mémoires pour longtemps.
C'est ce jour-là que Marilyn Monroe, l'une des conquêtes de JFK,chante son fameux «Happy Birthday, Mister Président».
Malgré ses infidélités, John Fitzgerald Kennedy met en avant sa famille dans les médias.
Les séances de jeu de John-John dans le bureau ovale de la Maison Blanche font partie des photos les plus connues de sa présidence. Celle-ci date du 14 octobre 1963.
Le 22 novembre 1963, JFK entame la campagne pour sa réélection par un déplacement à Dallas, au Texas, état dans lequel il n'est pas très aimé.
Le cortège présidentiel prend la direction du Dealey plaza.
Quelques minutes plus tard, le président John Fitzgerald Kennedy est touché dans le dos puis à la tête par des coups de feu. Jackie Kennedy, à ses côtés, s'écrie: «Mon Dieu, qu'est-ce qu'ils font ? Mon Dieu, ils ont tué Jack, ils ont tué mon mari, Jack, Jack!»
La dépouille du président américain est en effet ramenée à Washington pour être autopsiée à l'hôpital militaire de Bethesda.
Le 25 novembre, les funérailles nationales de John Fitzgerald Kennedy ont lieu à Washington.
Le cercueil du 35e président des Etats-Unis est transporté de la Maison Blanche, où il était exposé, à la cathédrale St. Matthew, où une messe est donnée.
Des millions d'Américains regardent passer le cortège.
Beaucoup de chefs d'Etat ont fait le déplacement pour l'enterrement de JFK, dont (de gauche à droite) le président allemand Heinrich Luebke, le président français Charles de Gaulle, et le chancelier allemand Ludwig Erhard.
Pendant la cérémonie, le cardinal Cushing relit dans son intégralité le discours inaugural prononcé par JFK lors de son investiture.
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Dernière édition par Bridget le Ven 22 Nov - 21:32, édité 4 fois
liliane Admin
Nombre de messages : 19412 Age : 49 Localisation : dans la galaxie Date d'inscription : 02/05/2008
Sujet: Re: LE DERNIER DES KENNEDY Ven 22 Nov - 18:18
On a tiré sur le président, par Philippe Labro : le récit des journées d'affolement qui ont suivi l'assassinat de JFK. La plume d'un grand reporter polie par le travail et l'esprit du romancier.
C'était il y a tout juste cinquante ans. 22 novembre 1963. Dallas. 12h30. Trois coups de feu. Mais combien de tireurs ? Un demi-siècle après l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy, deux questions subsistent : Lee Harvey Oswald est-il vraiment l'homme qui a pressé la détente ? Et, si oui, a-t-il agi seul ?
De Norman Mailer à Stephen King, les romanciers se sont passionnés pour ces questions, rejoignant la longue cohorte des journalistes et enquêteurs dont les ouvrages érudits rempliraient à eux seuls les caves de la plus imposante des Bibliothèques du Congrès. Philippe Labro vient ajouter à cette abondante bibliographie un livre qui jette un éclairage différent sur ces journées qui changèrent la face du monde. Car Philippe Labro y était. Dès le lendemain. Jeune journaliste de France-Soir, il se trouve sur un campus du Connecticut lorsque tombe l'incroyable nouvelle -"The President has been shot" (On a tiré sur le président). Il abandonne l'équipe de tournage de Cinq colonnes à la Une, se rend à New York, puis à Dallas. C'est le récit de ces journées d'affolement qu'il nous livre enfin, à la manière d'un grand reporter dont la plume aurait été polie par le travail et l'esprit du romancier.
L'Amérique, véritable héroïne du livre
Labro raconte. Et c'est passionnant ! Tout y est. La cohue dans le commissariat où est détenu Oswald. Les allées et venues, en toute tranquillité, d'un Jack Ruby dissimulant déjà son 38 Cobra sous sa chemise et qui allait, quelques jours plus tard, abattre Lee Harvey sous les flashs des photographes. Les réactions consternées d'un fragment de la population à l'annonce de la mort du président. Celles, carrément hostiles, d'une autre partie du pays -cette classe d'élèves qui applaudit lorsque l'on déclare JFK mort, ce taxi driver qui lâche "il était grand temps", ces notables du Texas dont le vernis social craque lentement lors d'un mémorable dîner et laisse apparaître les convictions antidémocrates et prosudistes... Derrière les anecdotes, Labro réussit un brillant portrait de l'Amérique -véritable héroïne de ce livre. Clair, puissant, captivant, ce récit montre, à l'heure où le journalisme confond trop souvent le sensationnalisme et les faits, ce que doit être un reportage au long cours. Un modèle du genre.
On a tiré sur le président, par Philippe Labro. Gallimard, 272 p., 20 euros.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/on-a-tire-sur-le-president-par-philippe-labro-22-11-63_1301008.html#WfI82HgaFv70s9z5.99