Katia et Marielle LABÈQUE Pianos Umberto Nicoletti
Sarah et Deborah NEMTANU Violons
Alexandre THARAUD Piano
Milos KARADAGLIC Guitare Margaret Malandruccolo / DG
Antoine TAMESTIT Alto
Philippe BIANCONI Piano Bernard Martinez
David KADOUCH Piano
Choeur de l’Opéra National de Bordeaux - Alexander MARTIN Chef de choeur Frederic Desmesure
Adrien LA MARCA Alto
Hommage à Maurice ANDRÉ Les 10 plus grands trompettistes d’aujourd’hui rendent hommage à Maurice André Nicolas Andre - Jean-Baptiste Millot - Michel Sordel - Christophe Abramowitz - Caroline Doutre - Zoriah MILLER - Thierry Cohen - Laurencine Lot
Hae-Sun KANG Violon
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liliane Admin
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Sujet: Re: VICTOIRES DE LA MUSIQUE CLASSIQUE Lun 11 Fév - 10:04
Nicholas Angelich est considéré comme l’un des pianistes les plus complets de sa génération. Disciple d’Aldo Ciccolini au CNSM de Paris, adoubé par Leon Fleisher, cet Américain de Cincinnati, victorieux en 1994 à l’âge de 24 ans du Concours Gina Bachauer à Salt Lake City, s’est imposé dans un large répertoire. Mozart, Beethoven, Schumann, Brahms, Liszt, Rachmaninov, Ravel, y occupent une place de choix ainsi que la musique de notre temps – celle de Messiaen, Stockhausen, Boulez, et Pierre Henry dont il a créé le Concerto sans orchestre pour piano. Sa discographie (chez Virgin) a souvent été récompensée par la presse internationale qui a loué un style épuré et intériorisé, poétique et puissant. Apprécié par les plus grands chefs (Masur, Krivine, Gielen, P. Järvi...), il est aussi un musicien de chambre recherché qui collabore avec Martha Argerich, Renaud et Gautier Capuçon, Gérard Caussé, Paul Meyer, Maxime Vengerov, Joshua Bell, les Quatuors Ysaye et Prazak... Ses enregistrements des Variations Goldberg de J-S. Bach et de la musique de chambre avec piano de Fauré, réalisés en 2011, ont été particulièrement remarqués en France et à l’étranger.
Aldo CICCOLINI Piano
Aldo Ciccolini, à 87 ans, est une légende du piano dont la fraîcheur musicale semble défier le temps. Son jeu, par sa souplesse naturelle et cette manière si personnelle de chercher le son au fond du clavier, est inimitable. Napolitain de naissance, Premier Prix Long-Thibaud en 1949, cet héritier de la tradition lisztienne envisage son art comme un sacerdoce. Ennemi de toute concession, il conserve une passion intacte. La musique française occupe une place importante dans son vaste répertoire, mais il excelle tout autant dans les pages de Scarlatti, Mozart, Beethoven, Chopin, Albeniz, Grieg, Janacek, compositeurs présents dans sa riche discographie (chez EMI). Accompagnateur sensible des plus grandes cantatrices (Elisabeth Schwarzkopf, Jeanine Micheau, Renata Scotto ou Régine Crespin), il est également un pédagogue dans l’âme, formant au CNSM de Paris de 1972 à 1983 de nombreux disciples, parmi lesquels Nicholas Angelich et Jean-Yves Thibaudet. Ses derniers enregistrements consacrés, en 2012, à des Sonates de Mozart et Clementi (chez La Dolce Volta), ont reçu l’accueil unanime de la presse.
Dès l’âge de 6 ans, Emmanuel Pahud s’initie à la flûte, instrument qui le conduira sur les plus hauts sommets. Outre plusieurs Premiers Prix obtenus dans d’importants Concours internationaux (Duino en 1988, Kobé en 1989, Genève en 1992), une nomination aux Victoires de la Musique, catégorie « Soliste instrumental » en 1998, il accède en 1993, à l’âge de 23ans, au poste de flûte solo de l’Orchestre Philharmonique de Berlin, alors dirigé par Claudio Abbado. Sa participation à cette phalange légendaire ne s’arrête pourtant pas là : ouvert à de multiples expériences (professorat, direction d’orchestre, récitals à travers le monde...), il pratique avec bonheur la musique de chambre avec ses complices de toujours (Eric Le Sage, Paul Meyer, Jean-Guihen Queyras) qu’il retrouve chaque année au Festival de l’Empéri. Dans le futur, il envisage d’approfondir sa découverte de la littérature baroque pour flûte, de susciter des créations, de renouveler l’aventure menée avec le jazzman Jacky Terrasson. Sa discographie (en exclusivité chez EMI Classics) s’est enrichie, en 2012, d’un enregistrement intitulé « Le Roi flûtiste » sur la musique au temps de la Cour de Frédéric le Grand.
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Sujet: Re: VICTOIRES DE LA MUSIQUE CLASSIQUE Lun 11 Fév - 10:15
Ce contre-ténor au timbre si caractéristique a conquis le paysage musical international depuis de nombreuses années. Victoires de la Musique en 2004 « Révélation artiste lyrique », en 2007 et 2010 « Artiste lyrique de l’année », Chanteur de l’année en 2008 à Munich puis en 2009 à Dresde (avec son Ensemble Arpeggiata), il a reçu récemment les prestigieux Echo Klassik Awards en Allemagne. Son esprit curieux ne cesse d’explorer un répertoire rare dont témoigne sa riche discographie (chez Virgin Classics) où voisinent pages de la Renaissance, airs pour castrats, Cantates ou Opéras de Vivaldi, inédits de Jean-Chrétien Bach, de Caldara, mélodie française et musique d’aujourd’hui. En avril dernier, il a créé le rôle de Caravaggio de Suzanne Giraud sur un livret de Dominique Fernandez et a fait ses débuts scéniques aux Etats-Unis en 2011 dans l’opéra Niobe d’Agostino Steffani. En 2012, Philippe Jaroussky a chanté aux côtés de Cecilia Bartoli le rôle-titre du Giulio Cesare de Haendel au Festival de Pentecôte de Salzbourg tout en s’associant à la contre-alto Marie-Nicole Lemieux pour une tournée sur le thème « Le Tourbillon des sentiments ». L’enregistrement d’Artaserse de Leonardo Vinci auquel il a participé a reçu le Diamant d’Opéra Magazine, et sa production scénique à l’Opéra National de Lorraine a suscité l’enthousiasme de la critique.
Dans Lulu de l’opéra de Berg représenté à Genève, Barcelone, et au Festival de Salzbourg en 2011, Patricia Petibon a créé l’événement (comme en témoigne un DVD filmé au Liceu). La critique a souligné à cette occasion sa superbe démonstration vocale et une remarquable caractérisation théâtrale. Aux Victoires de la Musique, elle a été « Meilleur espoir lyrique » en 1998 et à deux reprises « Meilleure artiste lyrique » en 2001 et 2003. De ses débuts avec les Arts Florissants, elle conserve cette capacité à aborder les héroïnes baroques mais est aussi à l’aise dans le style classique. Inoubliable dans Olympia des Contes d’Hoffmann, Ophélie de Hamlet, elle brille également en Cunégonde dans Candide de Bernstein. Son CD intitulé « French Touch » a fait le tour du monde et son enregistrement « Amoureuses » avec le Concerto Köln a été classé « Meilleur album d’opéra » par le BBC Music Magazine Award. Outre un disque « Melancolia » (chez son éditeur Deutsche Grammophon) à la ferveur toute ibérique, la récente sortie de « Nouveau monde », airs baroques anglais, français, espagnols et du Sud de l’Amérique ( avec Andrea Marcon à la tête de la Cetra) sort à nouveau des sentiers battus.
La voix de contralto de Nathalie Stutzmann attire rapidement l’attention du monde musical. Cette artiste qui a reçu une formation complète en piano, basson, musique de chambre, voix et art lyrique au Conservatoire de Nancy, lauréate du Concours International de chant de Bruxelles en 1983, est considérée comme l’une des personnalités les plus marquantes de notre époque. Sous contrat d’exclusivité avec le label Deutsche Grammophon, elle triomphe dans le domaine de la mélodie, des lieder, de l’opéra, sur les plus grandes scènes européennes et se produit avec les orchestres les plus prestigieux (Philharmonique de Berlin, de Vienne, Orchestre de Paris, Symphony Orchestra...). Professeur à la Haute Ecole de Musique de Genève, Nathalie Stutzmann se consacre également à la direction d’orchestre et reçoit les conseils d’Ozawa et de Panula. Elle fonde en 2009 son orchestre de chambre Orfeo 55 qui bénéficie de son approche à la fois libre et rigoureuse, de sa passion communicative et de son intensité interprétative, comme en témoignent des enregistrements d’oeuvres de Vivaldi (2011) et de J-S. Bach (2012).
Héritier de la grande tradition française de chant, Ludovic Tézier s’inscrit dans les pas de ses illustres aînés : Robert Massard, Ernest Blanc, Gabriel Bacquier. Baryton lyrique à la voix puissante, profonde, et à la diction claire, doté d’un tempérament théâtral, il s’est très vite imposé sur les grandes scènes internationales (Vienne, Barcelone, Bruxelles, Madrid, Milan, New York...). Formé à l’Ecole d’Art lyrique de l’Opéra aux côtés de Michel Sénéchal, il entre dans la troupe de Lucerne avant d’être engagé à Toulouse puis à Lyon. En 1998, il obtient à 30 ans le Deuxième Prix ex aequo au Concours Opéralia avec la mezzo-soprano Joyce DiDonato. « Artiste lyrique de l’année » des Victoires de la Musique 2006, il possède un répertoire très varié (le Comte Almaviva, Don Giovanni, Eugène Onéguine, Hamlet, Werther, le Marquis de Posa, Rigoletto, Germont, Lescaut, Marcello...). En juillet 2010, il a repris à Montpellier le rôle-titre de L’Etranger, chef-d’oeuvre de Vincent D’Indy qui n’avait pas été remonté depuis plus de soixante ans. On a pu l’entendre récemment en Escamillo dans Carmen à l’Opéra Bastille.
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Sujet: Re: VICTOIRES DE LA MUSIQUE CLASSIQUE Lun 11 Fév - 10:49
Première harpe de l’Orchestre Français des Jeunes, harpe soliste au Gustav Mahler Jugendorchester sous la direction d’Abbado, deuxième harpe à l’Orchestre Philharmonique de Berlin dans le cadre de la prestigieuse Académie Karajan, Emilie Gastaud occupe depuis 2011 le poste de co-soliste à l’Orchestre Philharmonique de Radio France. A 24 ans, cette disciple de Frédérique Cambreling, Isabelle Moretti au CNSM de Paris (où elle a obtenu le 1er prix à l'unanimité avec les félicitations du jury), Xavier de Maistre à la Hochschule de Hambourg et Marie-Claire Langlamet à Berlin, cumule les prix et les distinctions (ARD de Munich, Concours Lily Laskine, Concours International de Lille, Premier Prix à l’Ebel Preis de Hambourg). La perfection et la personnalité de ses interprétations sont reconnues tout autant par les institutions (SPEDIDAM, SACEM, Fondation Cziffra...) que par ses partenaires (Romain Leleu, Adrien La Marca, Tatiana Probst-Casadesus, Matteo Cesari, Jérémy Pasquier son père le percussionniste Michel Gastaud). Un premier CD sur des textes et œuvres en rapport avec la danse, paru récemment (chez Triton) avec la participation exceptionnelle de l’acteur André Dussollier, a été accueilli très favorablement par la critique.
Victor JULIEN-LAFERRIÈRE Violoncelle
Photo : Nathalie Noualihac
Au légendaire Concours International du Printemps de Prague 2012, le violoncelliste Victor Julien-Laferrière remporte, à 21 ans, le Premier Prix et deux Prix spéciaux en jouant lors des épreuves finales le Concerto de Dvorak dans la patrie du célèbre compositeur tchèque. Il s’agit d’une consécration pour ce talentueux instrumentiste formé au CNSM de Paris puis à Vienne auprès d’Heinrich Schiff, et membre de l’International Music Academy Switzerland de 2005 à 2011 sous la baguette de Seiji Ozawa. Actuellement en résidence à la Fondation Singer-Polignac à Paris, reconnu par ses pairs (Augustin Dumay, Renaud Capuçon, David Grimal, Alain Planès...), il participe avec eux aux Festivals de renom : Kuhmo, Lugano, Gstaad, Orangerie de Sceaux, Deauville, EuroArt … Il a été invité à de nombreuses émissions de radio, en France ; ainsi qu’à la BBC de Londres. Il sera cette année l’invité de l’Orchestre Philharmonique de Radio-France sous la direction de Peter Oudjian au festival du Printemps de Prague. Musicien de chambre, il a fondé avec Adam Laloum et Mi-Sa Yang le Trio avec piano Les Esprits qui se produira à la Folle Journée de Nantes et au Théâtre des Champs-Elysées.
Edgar MOREAU Violoncelle
Photo : Pascal Assailly
A 17 ans, Edgar Moreau obtient en 2011 le Deuxième Prix du prestigieux Concours Tchaïkovski. C’est le couronnement d’un parcours sans faute semé de récompenses : en 2010, un Prix de piano au Conservatoire de Boulogne-Billancourt et, au violoncelle, un Prix du Jeune Soliste du Concours Rostropovitch l’année précédente. Lauréat de la Fondation Banque Populaire, Révélation instrumentale classique Adami 2012, ce musicien hors pair, récompensé récemment par les Radios Francophones Publiques, s’était déjà illustré à l’âge de 11 ans en jouant en soliste avec l’Orchestre du Teatro Regio de Turin. Sa formation très complète auprès d’éminents violoncellistes se poursuit actuellement avec Philippe Muller au CNSM de Paris et de Claire Désert en musique de chambre. Invité aussi bien au Festival de Montpellier, à la Folle Journée de Nantes et du Japon qu’au Théâtre Marinski de Moscou où il a joué en soliste en novembre 2012, il a également été accompagné par Krystof Penderecki à la tête du Sinfonia Iuventus Orchestra. En 2013, il s’est produit en janvier à Caracas ; et jouera aux côtés de Frank Braley et Renaud Capuçon au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence.
Révélation artiste lyrique de l'année
Julien BEHR Ténor
Photo : Eric Mercier
Julien Behr a depuis l’enfance été fasciné par la scène. Ce fut d’abord la découverte du théâtre, puis de l’opéra. Né à Lyon en 1982, il débute sa formation musicale dès l’âge de 6 ans à la maîtrise de la Primatiale Saint-Jean de Lyon. Révélation « artiste lyrique » de l’Adami en 2009 et Premier Prix au CNSM de sa ville natale, il décide d’abandonner une carrière d’avocat après un Master de Droit des Affaires pour se consacrer à plein temps à la musique. Après avoir abordé le rôle-titre d’Orphée aux enfers au Festival d’Aix-en-Provence, il se produit en France (Rouen, Besançon, Aix-en-Provence, Nancy, Avignon) et à l’étranger (Saint-Gall, Salzbourg, Venise, Vienne) et collabore notamment avec Laurence Equilbey, René Jacobs, Marc Minkowski, Josep Pons, Jérémie Rhorer, aussi bien dans les répertoires baroque et mozartien que dans le répertoire français (Les Contes d’Hoffmann, Hamlet). En 2013, on l’entendra en particulier à l’Opéra Comique et à Saint-Etienne (Ciboulette), Bordeaux (La Flûte enchantée) et au Theater an der Wien (Idomeneo).
Sabine DEVIEILHE Soprano
Photo : Jensupaph
Après des études de violoncelle et de musicologie, Sabine Devieilhe complète sa formation dans le domaine du chant en intégrant les Choeurs de l’Opéra de Rennes. Elle entre ensuite au CNSM de Paris où elle obtient en 2011 un Premier Prix à l’unanimité avec les félicitations du jury. La même année, elle est lauréate des Révélations Classiques de l’Adami. Depuis, elle se produit régulièrement en concert avec les ensembles suivants : Pygmalion (Raphaël Pichon), Les Cris de Paris (Geoffroy Jourdain), l’Atelier Lyrique de Tourcoing (Jean-Claude Malgoire), Les Ambassadeurs (Alexis Kossenko), Les Musiciens du Louvre (Marc Minkowski), dans un répertoire tel que J-S. Bach, Rameau, Mozart ou même Offenbach. Elle se produit notamment au Théâtre des Champs-Elysées, au Festival d’Utrecht et de Bruges, à Dortmund et à Cologne ainsi qu’à la Salle Pleyel avec l’Orchestre National d’Ile-de-France dans le rôle de La Princesse de L’Enfant et les sortilèges de Ravel. Elle fait d’autre part, ses débuts au Festival d’Aix-en-Provence en 2012 (Serpetta dans La Finta Giardinera de Mozart) et à Montpellier (Lakmé). Elle sera fin 2013 La Reine de la Nuit de La Flûte enchantée à l’Opéra National de Lyon. Lors de la saison 2013-2014, elle retournera à Lyon pour Constance dans Les Dialogues des Carmélites, fera successivement ses débuts à l’Opéra Comique dans Lakmé ainsi qu’à l’Opéra National de Paris dans La Reine de la Nuit et à la Monnaie de Bruxelles dans Eurydice dans Orphée et Eurydice, etc.
Florian SEMPEY Baryton
Photo : Jean-Pierre Ronnay
Après Libourne où il fait son apprentissage du piano et du chant, Florian Sempey gagne en 2008 le Conservatoire National de Bordeaux et débute sur scène en janvier 2010 dans le rôle de Papageno au Grand Théâtre. Devenu membre de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Paris, il remporte le Prix Carpeaux de l’Opéra Garnier en 2012 et sa jeune carrière prend dès lors un essor remarqué. Il est Marullo dans Rigoletto à la Bastille, se produit Salle Pleyel (avec Marc Minkowski, à l’occasion de la soirée anniversaire des Musiciens du Louvre), au Théâtre de Compiègne (Ramiro dans L’Heure espagnole de Ravel), à la MC93 de Bobigny (Nordo dans la Finta Giardinera de Mozart), ou à Cracovie (dans Pierre de Médicis du Prince J. Poniatowski)... En 2013, outre les rôles de Papageno à Bordeaux, de Figaro du Barbier de Séville à Bordeaux et à Saint-Etienne, du Chef touranien et du Hérault dans Le Mage de Massenet à Saint-Etienne, il sera Enée dans Didon et Enée à Besançon, Compiègne et Bordeaux.
liliane Admin
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Sujet: Re: VICTOIRES DE LA MUSIQUE CLASSIQUE Lun 11 Fév - 11:34
A 40 ans, Karol Beffa poursuit un parcours sans faute qui a commencé très tôt : à 8 ans, il interprétait le rôle de Mozart enfant dans le téléfilm éponyme de Marcel Bluwal. Aussi doué pour les études générales que pour la musique, il mène depuis des activités plurielles : reçu premier à l’Ecole Normale Supérieure de Paris (où il est aujourd’hui maître de conférences) et à l’Agrégation d’Education Musicale, il a obtenu en 2003 le titre de Docteur en musicologie en soutenant une thèse sur les Etudes pour piano de Ligeti. En possession de huit Premiers Prix glanés au CNSM de Paris, compositeur prolixe et fécond, son œuvre est jouée en France, Allemagne, Italie, Grande-Bretagne, Russie, Japon et aux Etats-Unis. En résidence de 2006 à 2009 auprès de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, il écrit Paradis artificiels en 2007, le Concerto pour violon en 2008 et le Concerto pour piano en 2009, en même temps qu’un Trio pour flûte, alto et harpe pour la Philharmonie de Berlin et un Quatuor à cordes à Madrid pour le Quatuor Capuçon. Pianiste, il exécute fréquemment des improvisations en public et accompagne des musiques de films. Il vient d’être nommé titulaire de la chaire de Création artistique au Collège de France.
Le parcours de Bruno Mantovani est placé sous le signe de la réussite. A 38 ans, il a en effet à son actif plus d’une cinquantaine de partitions qui abordent de multiples genres. Après avoir remporté cinq Premiers Prix au Conservatoire de Paris, il suit l’enseignement informatique de l’Ircam. Ses œuvres connaissent très vite le succès, ce qui lui vaut de nombreuses récompenses internationales (Unesco, Sacem, Institut, SACD, Victoires de la Musique du « Compositeur de l’Année » 2009, Prix Claudio Abbado de la Philharmonie de Berlin et de la Presse Musicale Internationale en 2010... Le Festival Musica à Strasbourg lui consacre en 2006 un portrait autour de la création d’un opéra L’Autre côté et il débute en 2010 une collaboration régulière avec l’Opéra National de Paris (ballet Siddharta chorégraphié par Angelin Preljocaj, opéra Akhmatova sur la vie de la poétesse russe, Jeux d’eau pour violon et orchestre créé par Renaud Capuçon en 2012. Nommé Directeur du Conservatoire Supérieur de Musique et de Danse de Paris en 2010, il est également chef d’orchestre et dirige aussi bien les ensembles de musique contemporaine que les formations établies (à Lille, Toulouse, Lyon, Paris). Passionné par les relations entre musique et autres formes d’expression, il collabore avec des romanciers, des cuisiniers ou questionne des répertoires populaires (jazz, musiques orientales)...
Invité du Festival Présences 2012 au Théâtre du Châtelet lors d’une rétrospective de ses œuvres en quatorze concerts, l’argentin Oscar Strasnoy a fait ses études à Buenos-Aires, puis au CNSM de Paris (Premier Prix à l’unanimité) et à la Musik Hochschule de Francfort. Il a obtenu en 2000, pour son opéra Midea, le Premio Orpheus attribué par Luciano Berio. Pianiste (fondateur du Quintette Ego Armand), il est aussi chef d’orchestre. Entre 1996 et 1998, il a été le Directeur musical de l’Orchestre du CROUS de Paris et dirige des ensembles comme l’Orchestre National d’Ile-de-France, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre Philharmonique de Nice. Ses œuvres sont jouées et représentées régulièrement. Il a obtenu de multiples commandes de la part d’institutions européennes, Nord et Sud américaines, dont celles de l’Université Harvard, de la Bourse Guggenheim, de la Fondation Nadia Boulanger, du gouvernement français. En résidence à l’Ensemble 2e2m (2005-2006), au Festival des Arcs (2009), il est actuellement compositeur associé au Théâtre de Cornouaille à Quimper et à l’Orchestre National de Bretagne jusqu’en 2013.
Enregistrement
Debussy, 24 Préludes
La musique française constitue depuis toujours l'une des terres d'élection de Philippe Bianconi. « Debussy m'a toujours accompagné », confie le pianiste à propos d'un compositeur parmi les plus chers à son coeur. Son enregistrement de la somme musicale que constituent les Préludes était impatiemment attendu des discophiles, mais Philippe Bianconi a pris tout le temps nécessaire avant de confier aux micros ce qu'il définit comme « la quintessence de l'art debussyste ». Sous ses doigts, l'art de Claude de France se révèle dans toute sa richesse et sa saisissante modernité, au fil d'une interprétation qui conjugue une profonde attention au texte à une imagination poétique irrésistible. Magie sonore et densité du propos font du nouveau CD de Philippe Bianconi une version majeure des Préludes, servie par une prise de son particulièrement fidèle aux choix du pianiste.
Le Boeuf sur le toit - Alexandre Tharaud
Un hommage au lieu mythique des années Folles à Paris Avec Bénabar, Franck Braley, Jean Delescluse, Natalie Dessay,Guillaume Gallienne, Juliette, Madeleine Peyroux.
Après la fin de la première guerre mondiale, une génération nouvelle rêve d’un monde nouveau. Venu d’Amérique avec les alliés, le Jazz fait son apparition ainsi que de nouvelles danses. Un cabaret parisien incarne ce renouveau et cette explosion festive, c’est le Bœuf sur le Toit, qui attira des artistes de tous bords,Cocteau, Milhaud, Picasso, Diaghilev, René Clair, Maurice Chevalier, Stravinsky, Coco Chanel…Jean Wiener et Clément Doucet, les hôtes de ce cabaret, eux-mêmes pianistes, y jouaient Chopin ou Wagner arrangés façon jazzy, mais aussi Cole Porter et Gershwin ! Paris étant devenu la ville du jazz, les artistes de tous bords venaient après leurs spectacles au Bœuf sur le toit pour jouer ensemble jusque très tard dans la nuit. De là l’expression « faire un bœuf » ! Alexandre Tharaud s’est passionné pour cette époque. « Ce disque est un hommage à ce lieu extraordinaire. Je crois vraiment que la musique française n’aurait pas été la même sans ce qui s’est passé au Bœuf sur le toit. Dans mon programme il y a des pièces de Jean Wiener, Clément Doucet, Darius Milhaud, mais aussi Gershwin, Kern, et puis des duos ! Car tous les soirs au bœuf sur le toit, on prenait qui était là, et on faisait de la musique ensemble, on chantait, principalement du jazz. J’en ai donc profité pour inviter mes meilleurs amis instrumentistes et chanteurs ».
Vladimir Nemtanu et ses filles Sarah et Deborah, tous trois violonistes solo.
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Sujet: Re: VICTOIRES DE LA MUSIQUE CLASSIQUE Dim 23 Fév - 13:53
Benjamin Bernheim, ténor de l'année
22/02/2020
Le ténor Benjamin Bernheim, sacré hier meilleur soliste lyrique aux Victoires de la musique classique sera le chevalier Des Grieux dans "Manon" de Massenet à l’Opéra de Paris à partir du 29 février, et vient de faire paraître son premier disque à l'automne.
Le ténor Benjamin Bernheim se produira à l'Opéra Bastille du 29 février au 10 avril 2020 pour "Manon". • Crédits : Christoph Koestlin
On le dépeint comme le nouveau Roberto Alagna. A 34 ans, Benjamin Berheim est l'un des ténors les plus talentueux de sa génération, et sera le chevalier des Grieux dans "Manon", à l'Opéra Bastille à partir du 29 février. Alors qu'hier soir, celui qui a sorti son premier disque à l'automne s'est vu décerner le titre de meilleur artiste lyrique, ex-aequo avec Karine Deshayes, il nous réserve la primeur de sa venue ce matin.
Citation :
Quand j'ai commencé, j'avais une palette de deux ou trois couleurs. C'était très frustrant mais avec le temps, la frustration, la patience, les échecs et les reconstructions j'ai développé de nouvelles couleurs. (...) Cette réconciliation est passée par l'idée qu'il n'y a qu'une personne qui sait ce que je peux faire avec ma voix, c'est moi.
Citation :
Je n'arrivais pas à m'approprier le répertoire français jusqu'à ce que je découvre Roberto Alagna et Nathalie Dessay. Ça a été ma révolution à moi : je me suis dit que je voulais me rapprocher de ça, car cela avait du sens et de l'intelligibilité. (...) Le répertoire français de par sa langue nous offre des couleurs beaucoup plus riches que certains autres compositeurs.
Citation :
Dans "Manon", le chevalier des Grieux, est un homme moderne, d'aujourd'hui. Ce n'est pas un homme puissant et fort qui veut d'une femme potiche. Il a besoin d'un maître : s'il n'a pas de maître, il a Dieu et s'il n'a pas Dieu il a Manon, à qui il n'a pas peur de parler de ses sentiments et de son amour.
liliane Admin
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Sujet: Re: VICTOIRES DE LA MUSIQUE CLASSIQUE Dim 23 Fév - 14:07
liliane Admin
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Sujet: Re: VICTOIRES DE LA MUSIQUE CLASSIQUE Lun 24 Fév - 19:42
Karine Deshayes, Benjamin Bernheim et Marie Perbost distingués aux Victoires de la Musique 2020
Metz a tout récemment été désignée Ville créative Unesco, dans la catégorie Musique ; c'est la première fois qu'une ville française est ainsi honorée, et cela tient sans doute au fait que 75% du budget culturel de la municipalité est consacré, précisément, à la musique. Quoi de plus naturel, donc, que d'y organiser la 27e édition des Victoires de la Musique classique, même si France Télévisions avait depuis longtemps choisi l'Arsenal de Metz comme cadre de cette soirée ?
Le 21 février, à partir de 21 heures, ont donc été décernés les différents prix, après un rapide hommage à Jessye Norman et Mirella Freni.
Lauréate d'une Victoire d'Honneur, Anna Netrebko a eu la grande courtoisie de choisir un air d'opéra français : « Depuis le jour », extrait de Louise ;
Récompensé du même prix, Philippe Jaroussky a chanté « Eia mater, fons amoris » du Stabat Mater de Vivaldi et la Danse macabre de Saint-Saëns.
A été désignée comme Révélation lyrique la soprano Marie Perbost, qui venait d'interpréter une étrange version de l'air de la Folie de Platée : les divers textes additionnels dont « Aux langueurs d'Apollon » était émaillé reflètent-ils ce que l'on entendra à Toulouse à partir du 28 mars, où elle chantera le rôle sous la direction d'Hervé Niquet ?
Enfin, après que Karine Deshayes a chanté l'air final de Sapho de Gounod, et Elsa Dreisig « Morgen! » de Richard Strauss, morceaux présents dans leurs récentsdisques respectifs, le titre d'Artiste lyrique de l'annéea été attribué à deux lauréats ex-aequo, Karine Deshayes et Benjamin Bernheim.
Pour conclure la soirée, Sandrine Buendia et Romain Dayez ont interprété un extrait de l'opéra-comique de Guillaume Connesson, Les Bains macabres.