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Sujet: FESTIVAL DE LA GUITARE A MONTPELLIER Mar 14 Sep - 13:55
La 15ème édition des internationales de guitare de Montpellier se déroulera du 24 septembre au 16 Octobre.
Les internationales de la guitare fête cette année ses 15 ans.
Pour l'occasion les organisateurs ont mis les petits plats dans les grands en concoctant une programmation à la hauteur de l'évènement.
Nous retrouverons ainsi aux internationales de la guitare 2010 des valeurs sûres tels que
Paco de Lucia, Brigitte Fontaine, Thomas Fersen, Eiffel, les Frères Assad, le Trio Rosenberg, John Butler Trio... Mais aussi des coups de cœur tels que le grand Diego El Cigala, Kent, Hadouk Trio, Victor Démé, et le très subtil Angelo Debarre.
Les internationales de la guitare, c'est également des évènements exclusifs ou quasi exclusifs comme pour la 1ère fois la rencontre entre Raul Midon, Richard Bona et Manu Katché, la rare conjugaison de Mike Stern et Didier Lockwood, de Piers Faccini et Vincent Segal.
Enfin, le rock, le folk et les musiques électroniques ne cessent d’élargir leur surface dans la programmation du festival : High Tone, Nouvelle Vague, The Herbaliser feront vibrer l’édifice du Rockstore.
En tout ce sont plus de 300 concerts et événements, plus de 900 artistes qui seront rassemblés pendant 3 semaines dans plus de 100 lieux.
Le festival se déroulera bien évidemment dans les différentes salles de Montpellier mais aussi dans quatorze villes de l’Agglomération et de la Région Languedoc-Roussillon.
UN SITE POUR LES AMATEURS DE GUITARE A VOIR : http://www.internationalesdelaguitare.com/2009/videoplayer/video.html
Dernière édition par Nine le Mar 14 Sep - 14:12, édité 3 fois
Nine Admin
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Sujet: Re: FESTIVAL DE LA GUITARE A MONTPELLIER Mar 14 Sep - 14:03
DIEGO EL CIGALA
Diego Ramón Jiménez Salazar, surnommé El cigala non pas par Camaron de la isla mais par les frères Losada (sources site officiel de Diego el Cigala)
Un de ses grands albums est Lágrimas negras qu'il a réalisé en collaboration avec le pianiste cubain Bebo Valdés pour lequel il reçoit, en 2004 le Latin Grammy Award du meilleur album musique tropicale traditionnelle. En 2006, il est à nouveau récompensé par le Latin Grammy Award Du meilleur album flamenco pour l'album Picasso en mis ojos.
Comme plusieurs autres chanteurs de flamenco El Cigala a débuté dans la rue, dans les tavernes. Après avoir chanté en arrière-plan de danseurs comme Mario Maya, Faíco, Farruco, El Güito, Manuela Carrasco, Cristóbal Reyes, Carmen Cortés et Manolete, il a voyagé dans une grande partie du monde avant de se décider à "chanter devant".
PLUS DE EL CIGALA ICI : http://www.artmony.biz/musique-du-monde-f55/diego-el-cigala-bebo-valdes-t3229.htm?highlight=el+cigala SUPERBE DECOUVERTE.
Nine Admin
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Sujet: Re: FESTIVAL DE LA GUITARE A MONTPELLIER Mar 14 Sep - 14:17
LE MAITRE DE LA GUITARE FLAMENCA PACO DE LUCIA SOLEA
L'enfant prodige d'Algeciras
« Je m'appelle Paco de Lucia, d'après le prénom de ma mère : Paco, le fils de Lucia. »
Francesco Sanchez Gomez est né le 21 décembre 1947 à Algeciras, dans le sud de l'Andalousie. Les Pacos sont légions à jouer dans les rues. Aussi, est-il d'usage de les différencier en rajoutant le prénom de leur mère. Ainsi, est baptisé Paco de Lucia. « Avant même de poser les doigts sur un manche de guitare, je connaissais tout du flamenco : les rythmes les plus complexes, le language LE genie de la guitare ... à chaque écoute c est toujours encore plus impressionnant.
Paco de Lucia a reçu le 2 septembre 2004 le GRAMMY AWARD Latin du meilleur album flamenco de l'année, titre qui s'ajoute au prix "Principe de Asturias de las Artes", très haute distinction en Espagne (en compétition avec Pedro Almodovar, Bruce Springsteen...)
obtenue le 14 juillet 2004 et décernée pour la première fois depuis son existence à un artiste flamenco, et à de nombreuses autres distinctions acquises au cours de sa carrière.
ORIGINES:
depuis son "tube" Entre Dos Aguas en 1986, Paco de Lucia, véritable génie du flamenco ibérique, s'est imposé comme le chef de file du genre. Après une multitude d'albums, tous plébiscités par la critique et le public (espagnol d'abord, mondial ensuite), Paco de Lucia sort ce Cositas Buenas après 5 ans de composition en toute discrétion.
Sa technique, son perfectionnisme et son génie font de lui le premier ambassadeur du flamenco à travers le monde. Jamais le flamenco n'est aussi puissant que lorsqu'il est joué par Paco de Lucia.
INGREDIENTS:
Musique rythmique et nerveuse par excellence, le flamenco a beau être une musique dite "traditionnelle", le guitariste en fait quelque chose d'extrêmement moderne. Paco de Lucia, patron incontesté et incontestable de la guitare flamenca. Que ceux qui aiment la guitare se jettent à l'eau !
Nine Admin
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Sujet: Re: FESTIVAL DE LA GUITARE A MONTPELLIER Mar 14 Sep - 14:34
RAOUL MIDON
Par Paola Genone,
Très tôt initié à la musique, Raul Midón a mis vingt ans à imposer ses compositions. De la soul teintée de blues, magnifiée par sa voix unique.
Tout comme Eurydice, il pourrait conduire Orphée aux Enfers. Seul sur scène, lunettes noires et guitare acoustique, Raul Midón ensorcelle son auditoire. Une voix profonde, puissante, habitée par la soul de Stevie Wonder et les arabesques du flamenco. Lors de son récent concert à New York, au Lincoln Center, le public, envoûté par ce songwriter aveugle, s'est laissé aller à de telles explosions d'exubérance - cris, lancers de culottes et de fleurs - que le musicien a dû s'arrêter de jouer à plusieurs reprises.
De jouer ou de chanter? Difficile à dire. Car en concert comme sur son nouvel album, State of Mind, Raul Midón se sert de ses cordes vocales comme d'un instrument. On n'a jamais entendu une voix reproduire aussi fidèlement les timbres et les mélodies d'une trompette ou d'un saxophone. Et pendant que Midón «joue» avec sa bouche et qu'il entonne ses mélodies soul-blues-pop, sortent des cordes de sa Gibson des accords et des riffs à réveiller Robert Johnson et Jimi Hendrix. Ce talent découle de son histoire.
Cet artiste, aujourd'hui tête d'affiche du Bose Blue Note Festival, a passé des années à l'ombre des étoiles. A 18 ans, il accompagne à la guitare Julio Iglesias et se produit comme choriste dans les shows de Ricky Martin ou de Shakira. Jusqu'au jour où, en 2004, Spike Lee entre au Joe's Pub de New York, où Raul Midón se produit dans l'un de ses premiers concerts solo. Le réalisateur, conquis, l'invite sur la scène du Carnegie Hall, à l'occasion d'un festival de musique et de cinéma.
Raul Midón n'a droit qu'à un morceau. Une seule chance. Il triomphe. Un mois plus tard, il compose et interprète une chanson dans le film de Spike Lee, She Hate Me. Le bouche-à-oreille commence alors à frémir et les propositions affluent.
1967 Naissance à Embudo (Nouveau-Mexique).
1990 Accompagne Julio Iglesias et Jennifer Lopez.
1999 Gracias a la vida (BMG), album d'airs célèbres en espagnol.
2002 S'installe à New York et autoproduit Blind to Reality.
Le légendaire label Blue Note lui propose d'enregistrer un disque. Arif Mardin, l'homme qui a lancé Aretha Franklin et Norah Jones, devient son producteur. Stevie Wonder insiste pour l'accompagner sur State of Mind.
«Quel enfer pour en arriver là! confie Midón en poussant un soupir. Depuis l'âge de 4 ans, j'ai consacré ma vie à la musique. Mais il m'a fallu vingt ans pour trouver le courage de montrer mes compositions et cesser de me cacher derrière celles des autres.»
Fils d'un danseur de flamenco, Raul passe ses journées dans la «pièce à musique» de son père, qui compte plus de 2 000 disques - du tango à la soul, de Don Hathaway à Stockhausen.
«La notion de style m'était totalement étrangère. Seul le son m'intéressait.»
Le soir, dans les coulisses, les guitaristes de flamenco qui accompagnent son père lui donnent des cours. Le petit Raul finit par acquérir une technique époustouflante. Mais il souhaite aller encore plus loin : posséder le jeu et l'harmonie de la musique classique et du jazz.
Cette soif de connaissance s'accompagne d'une autre ambition :
«Je ne voulais pas entrer dans une école pour aveugles, donc je me suis inscrit à l'université musicale de Miami - réservée aux ? gens normaux?.»
Pour gagner sa vie, il chante des boléros aux fêtes de mariages, compose les jingles de pubs télé, suit Iglesias en tournée et enregistre un disque en espagnol - qu'il qualifiera, rétrospectivement, de «très naïf».
Puis il décide de tourner la page. En 2002, il part, seul, pour New York. Ses amis le prennent pour un fou.
«Je ne connaissais personne, mais je n'avais plus peur de rien. J'écumais les bars. J'interprétais enfin mes chansons en anglais. Mon état d'esprit avait changé, le reste est venu tout seul.» Un album comme une leçon de vie.
L EXPRESS
State of Mind (EMI). www.raulmidon.com
ENCORE UNE BELLE EVOCATION HAR'MONY ICI : http://www.artmony.biz/pop-music-f78/raul-midon-t3369.htm?highlight=raoul+midon
Nine Admin
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Sujet: Re: FESTIVAL DE LA GUITARE A MONTPELLIER Mer 29 Sep - 12:53
RARES SONT LES ITVS DE PACO DE LUCIA
Qu’attendez-vous des guitaristes qui vous accompagnent ?
Niño Josele m’a longtemps accompagné et je joue maintenant avec mon neveu Antonio Sanchez. Accompagner un soliste est une école par laquelle il faut passer. Quand j’étais avec Camarón, j’ai beaucoup travaillé et appris. Ça a été la meilleure période de ma vie ! Accompagner, c’est se mettre au service de la musique et des émotions d’un autre. D’une certaine façon, on doit se tenir un peu en retrait mais on apprend ainsi à contrôler ses propres émotions.
Quel est le rôle du danseur Farruco dans votre concert ?
Comme le chant et les palmas, la danse a toujours fait partie du flamenco. Farruco est l’un des meilleurs jeunes danseurs d’Espagne actuellement, il descend d’une grande lignée. C’est un furieux, on n’en croit pas ses yeux et ses oreilles. J’ai joué pendant plusieurs années sans danseur mais quelque chose manquait. La danse apporte une couleur qui enrichit la performance.
Depuis longtemps, vous intégrez dans votre flamenco des instruments comme les claviers et la basse électrique. Pour quelle raison ?
J’ai eu la chance de me produire hors d’Espagne alors que je n’avais que 17 ans. J’ai rencontré beaucoup de musiciens jouant de différents instruments dans les domaines du jazz, de la pop ou du folk. J’ai senti que le flamenco devait être modernisé, sans quoi le flamenco traditionnel finirait dans un musée. J’ai donc essayé d’intégrer d’autres instruments et je suis assez fier aujourd’hui que notre musique soit aussi respectée partout dans le monde.
Progressez-vous encore sur certains aspects de votre jeu ?
Je m’entraîne tous les jours pour rester au niveau. Mais j’apprends aussi beaucoup au contact des jeunes musiciens de mon groupe. La plupart ont étudié et ont une connaissance de la musique plus grande que je n’ai jamais eu.
Votre technique est virtuose. Quel est le rôle de la virtuosité dans votre musique ?
Merci pour le compliment, mais la virtuosité n’est pas tout. On a besoin d’un bagage technique pour jouer. Mais si la virtuosité devient la base de la musique, quelque chose d’important manque : l’expression d’une émotion. Avec des compétences techniques, on peut impressionner les gens, mais avec l’émotion on peut toucher leur cœur.
Comment imaginez-vous l’avenir du flamenco ?
J’espère qu’il gardera son identité. Nous verrons ce que l’avenir nous réserve mais, pour le moment, je suis assez confiant dans le sens où il s’agit d’une musique originale et que les gens la respectent pour cela. C’est fait maison et ça n’a pas besoin des modes.
Votre dernier album, "Cositas Buenas", est de 2004. La crise du disque vous affecte-t-elle ?
Pas vraiment. Mes ventes d’albums sont encore fortes. Je prends la liberté de publier des disques quand j’en ai envie. J’ai quelques idées pour le prochain, mais je suis encore loin d’être prêt à enregistrer. Même si je sais que je devrais le faire bientôt…
Dans notre région, vous êtes toujours accueilli par une forte communauté gitane. Est-ce que cela crée une ambiance particulière ?
Oui, toujours ! Je suis très heureux de jouer dans le sud de la France. C’est comme si je rentrais à la maison…