L'industrie du disque ne voit pas le bout du tunnel
Les ventes de CD ont encore chuté de plus de 17% au cours du mois de juillet.
Depuis le début de l'année, les revenus de l'industrie du disque ont baissé de presque 10%.
Le marché du disque n'en finit plus de dégringoler.
Les ventes de CD ont encore chuté de 17,6% en valeur au cours du mois de juillet
comparé à la même période l'année dernière en France,
selon une étude de l'Observatoire de la musique.
Le marché du disque a totalisé, au cours du mois dernier,
4,7 millions d'unités vendues, en baisse annuelle de 18,9%,
pour un chiffre d'affaires de 53,5 millions d'euros TTC, en recul de 17,6%.
Coté produit, ce sont les "singles" qui accusent la plus forte dépression,
avec une chute des ventes de 70,1% en volume et de 54% en valeur.
Le format ne représente néanmoins que 3,2% des parts de marché du CD audio.
A noter que, concernant les styles de musique,
seules les ventes de disques classiques ou de variétés françaises ont progressé
ce mois-ci par rapport à la même période de l'année dernière
avec respectivement 11,1% et 4,7% de croissance.
Ces deux secteurs ont notamment profité du succès des "Pretres"
avec leur CD "Spiritus Dei" (27.700 unités vendus, sixième du hit parade de juillet)
et de la chanteuse française de soul "Zaz" et son album éponyme
(54.000 unités vendus, second du hit parade de juillet).
La plus forte baisse concerne les variétés internationales
dont les ventes s'effondrent de 36,7% en valeur.
Au total, sur les sept premiers mois de l'année, le marché du disque a reculé de 8,2%
en volume avec 30,2 millions de CD audio vendus et de 9,9%
en valeur avec un chiffre d'affaires atteignant 379,8 millions d'euros.
latribune.fr