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 le Chef français Michel Plasson va diriger l' Orchestre National de Chine

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liliane
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liliane


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MessageSujet: le Chef français Michel Plasson va diriger l' Orchestre National de Chine   le Chef français Michel Plasson va diriger l' Orchestre National de Chine EmptyDim 9 Mai - 18:45

Musique classique : Orchestre National de Chine Dirigé par le Chef français Michel Plasson

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Pékin, National Center for the Performing Arts, 12 mai, 8 juin

Le chef d'orchestre français Michel Plasson est l'invité de l'Orchestre National de Chine au printemps 2010 pour une série de concerts prestigieux.

Michel Plasson a dirigé pendant 30 ans l'Orchestre National du Capitole de Toulouse. Aujourd'hui, les plus grands orchestres et théâtres d'opéra le sollicitent.

De Moscou à Milan, de Leipzig aux Etats-Unis, en Chine et au Japon, Michel Plasson fait vivre dans les meilleures conditions musicales les œuvres qu'il aime, en premier lieu la musique française dont il est le plus éloquent apôtre. Plus d'une centaine d'enregistrements pour EMI CLASSICS en témoignent.

Il a été invité à Moscou en 2005 pour diriger un concert avec l'Orchestre National de Russie puis y retourne en 2006, sur invitation du Tchaïkowsky Symphony Orchestra. En avril 2005 il a effectué une vaste tournée au Japon avec l'Orchestre de Paris, a été invité à diriger l'Orchestre d'Oslo, l'Orchestre de Parme et de Montréal, ainsi que le Gewandhaus de Leipzig .

Durant la saison 2006/2007, Michel Plasson a été l'invité de l'Opéra National du Rhin à Strasbourg pour diriger Les Troyens dans leur intégralité. On a pu également le retrouver au Teatro Reggio de Parme, où il a dirigé La Damnation de Faust à la tête de l'Orchestre de Paris et à Vienne pour Thaïs avec Renée Fleming et Thomas Hampson. Les Chorégies d'Orange l'ont accueilli à diverses reprises notamment en 2005 pour Les Contes d'Hoffmann et Carmina Burana et en 2006 pour Aida.

Grand ami de la Chine, Michel Plasson est depuis plusieurs années l'invité régulier du Grand Théâtre National de Chine. En 2008, il avait déjà fait partie du festival Croisements, présentant le Roi d'Ys avec l'Orchestre National de Chine.

Depuis peu, il a été nommé directeur musical de l'Orchestre Symphonique National de Chine. Il est d'ailleurs le premier étranger à accéder à de telles fonctions.

L'Orchestre Symphonique National de Chine
L'OSNC existe depuis plus de 50 ans. Il est composé d'une équipe d'instrumentistes dont plusieurs ont remporté des prix lors de concours nationaux et internationaux.

L'orchestre doit son développement aux directeurs et aux artistes qui l'ont accompagné tels que le célèbre musicien Li Lin et les chefs d'orchestre Li Delun, Han Zhongjie, Yan Liangkun, Qiu Li, Zuohuang Chen, et Muhai Tang mais aussi à ses collaborations avec des chefs d'orchestres célèbres (Ormandy, Herbert von Karajan, Seiji Ozawa, Charles Dutoit, Kurt Masur, Slatkin, Rozhestvendsky, Schwarz et Peres)et artistes de rang mondial (David Oistrakh, Yehudi Menuhin, Isaac Stern, Mutter, Martha Argerich, Yo-Yo Ma, Mischa Maisky, Gil Shaham, Wang Jian, Lang Lang, Yundi Li, Lin Choliang, Lindemann).

Depuis près d'un demi-siècle, l'OSNC a présenté au public chinois un vaste répertoire de musique classique, d'œuvres romantiques, modernes et contemporaines réalisées par des compositeurs occidentaux comme asiatiques. L'OSNC a aussi effectué des tournées aux USA, en Europe, en Australie, au Mexique, au Japon et dans d'autres pays d'Asie, où ses spectacles furent acclamés par les critiques de la presse internationale.
En partenariat avec l'ambassade de France en Chine, l'Orchestre symphonique de Chine, et le National Centre for Performing Arts.

http://french.china.org.cn/culture/archives/croisements2010/2010-04/12/content_19799124.htm
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MessageSujet: Re: le Chef français Michel Plasson va diriger l' Orchestre National de Chine   le Chef français Michel Plasson va diriger l' Orchestre National de Chine EmptyLun 16 Mar - 22:38

Michel Plasson : «La musique ferait un excellent anticorps pour la France malade»

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INTERVIEW - Le chef d'orchestre dirige «Faust» à Bastille et répète «Le Cid» qu'il présentera à Garnier à partir du 27 mars. À 81 ans, cet infatigable chercheur de son vient de créer une académie internationale de musique.

Michel Plasson, qui présida, trente-cinq années durant, aux destinées de l'Orchestre du Capitole de Toulouse, demeure un inlassable ambassadeur de la musique française. C'est pour elle qu'il vient de créer, dans sa propriété de Régismont-le-Haut, en Languedoc-Roussillon, une académie internationale dont la liste des professeurs, allant de José van Dam à Sophie Koch, ferait pâlir n'importe quel directeur de casting. Pour l'heure, on le retrouve, à 81 ans, dans la fosse de l'Opéra Bastille, où il dirige Faust de Gounod (jusqu'au 28 mars) et répète dans la journée Le Cid de Massenet avec Roberto Alagna, à l'affiche à partir du 27 mars au Palais Garnier. Rencontre avec un infatigable «voyageur à la recherche du son perdu».

LE FIGARO. - Faust comme Le Cid vous sont familiers. Mais l'émotion est-elle toujours intacte lorsque l'on aborde ces deux ouvrages à l'aune d'une expérience telle que la vôtre ?

Michel PLASSON. - Elle l'est forcément, dans la mesure où le mystère demeure. Ce mystère éternellement renouvelé de la musique, c'est ce que je scrute aujourd'hui constamment, sans relâche. De même que j'ai passé ma vie, avec une obstination folle, une idée fixe, comme Berlioz, à chercher quelque chose qui serait de l'ordre du «son retrouvé». Un son particulièrement français. Un esprit particulièrement français.

Comment définiriez-vous cet «esprit musical français» ?

Plus qu'un simple esprit, c'est un état d'esprit. La musique française, c'est la musique du bonheur ! Regardez Gounod, incapable de faire peur avec son diable: son Méphistophélès est plutôt une espèce de Jules Berry, qui a de l'humour. Dans la musique française, on ne s'apitoie pas. On ne répète jamais les choses quarante fois comme chez Wagner. On les dit une fois. Et «si vous n'avez pas compris, tant pis, on continue».

N'y a-t-il pas là une forme d'arrogance ?

On peut le croire mais c'est le contraire. Notre musique est très vulnérable. Tout chez elle dépend d'un phrasé, d'une certaine façon de prendre le son, de l'attraper avec cette retenue expressive très française, si subtile. Contrairement aux Allemands, les compositeurs français, d'ailleurs, ne supportent pas les interprètes médiocres. Évidemment, un Karajan sublimera Wagner comme personne. Mais Wagner peut presque se suffire à lui-même. Debussy, en revanche, si vous le prenez mal dans vos bras, devient cendre. C'est là l'une des grandes beautés et l'une des grandes faiblesses de cette musique.

Un paradoxe qui n'est pas toujours bien compris…

Connaissez-vous l'histoire de Strauss et Pelléas ? Romain Rolland était très ami avec Richard Strauss. Au moment de la création de Pelléas et Mélisande, il insista auprès de ce dernier pour qu'il assiste à l'une des représentations, ce que fit l'Allemand. Au bout de cinq minutes, Strauss, de sa voix tonitruante, s'exclama dans la salle: «Est-ce que c'est comme ça jusqu'à la fin ? Car je sens bien que c'est très délicat, très raffiné, mais il n'y a pas de musique là-dedans.» Bien sûr, la mauvaise graine du nationalisme rôdait. Mais ne parlons plus du passé. Avec ma voix cassée, on croirait que vous interviewez Mauriac (lors de cet entretien, il avait 40 de fièvre, NDLR). Si seulement je pouvais avoir son esprit merveilleux, sa faconde poétique…

Parlons du présent. Vous qui avez voué trente-cinq ans de votre vie à la défense de l'opéra français, quel regard portez-vous sur l'état de la musique en France ?

La France a des difficultés à s'aimer. Notre pays cultive la passion du patrimoine, de l'Histoire. Mais avec la musique, il a toujours eu un rapport difficile. Et les choses ne font que s'accentuer. On a tourné le dos à nos écoles instrumentales. Fermé les yeux de la mémoire sur un pan considérable de notre répertoire. On mésestime nos musiciens. Je suis allé, il y a un peu moins de deux ans, aux obsèques d'Henri Dutilleux, pour lequel j'avais un immense respect et une grande amitié. Il était notre dernier grand. À la cérémonie, la France n'était pas représentée officiellement sauf par les musiciens. Cela m'a beaucoup peiné. Aussi pour la blessure que l'on s'afflige en étant aussi oublieux. C'est une tragédie, car certains pays, qui ont bien moins de patrimoine musical, le préservent jalousement.

Regardez pourtant ce qui se passe en Italie…

Sauf que le patrimoine musical, en Italie, est totalement déséquilibré: il ne concerne que le lyrique. En France, nous avons la chance d'avoir un patrimoine musical aussi riche à l'opéra que dans le symphonique. C'est rarissime.

Comment expliquez-vous alors un tel dédain pour notre patrimoine musical, alors que notre patrimoine pictural ou architectural fait courir les foules ?

Aller voir Renoir, Gauguin, ou, comme disait Cocteau, «le cinématographe», c'est un acte passif. Assister à un concert de musique classique ou à un opéra, en revanche, demande un investissement intellectuel et créatif de la part de l'auditeur. Et la France a perdu son lien fondamental avec la musique. Je crois que l'époque de la Révolution française y a malheureusement contribué, en tuant les maîtrises. Quand vous voyez la qualité des chœurs en Espagne ou en Angleterre, et que vous comparez avec l'état de nos chorales, c'est accablant. Ce qui est étonnant, c'est qu'on ne sache pas à quel point la musique classique est un facteur de cohésion sociale. À quel point c'est salvateur, à tout niveau. Au moment où la France aurait tellement besoin de se porter mieux, on pourrait imaginer que la musique redevienne un anticorps nécessaire, plus efficace que toutes les greffes de la mondialisation.

Ce n'est pas ce que semble penser la classe politique, qui a entériné l'arrêt du soutien de l'État aux conservatoires départementaux et régionaux, et montre du doigt un enseignement musical jugé trop «élitiste»…

C'est tellement mortifère ! Heureusement que la musique et l'enseignement musical tendent à un certain élitisme. Que serions-nous, pauvres êtres, si nous n'avions les arts pour nous élever ? Et je crois profondément que la musique, plus que toute autre forme d'art, peut nous emmener jusqu'au firmament.

Tout n'est donc pas si noir ?

Au contraire. J'ai 81 ans. Peut-être est-ce l'âge, mais je n'ai que des sentiments d'avenir. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai créé mon académie. Pour qu'elle permette à de jeunes artistes de toutes disciplines et de toutes nationalités, chanteurs comme instrumentistes, d'être nos ambassadeurs.

À qui s'adresse-t-elle ?

À de jeunes professionnels qui passent les concours internationaux. La sélection se fait sur CV et sur enregistrements, et vise à ne prendre que les meilleurs d'entre eux. Je dirais que c'est un peu… «élitiste pour tous!». Pendant une semaine, ils recevront les conseils des meilleurs ambassadeurs actuels du chant français ou d'une certaine école instrumentale française. Cette année, les cuivres et la voix seront à l'honneur.

Vous dites vouloir retrouver le son perdu de nos écoles instrumentales. Mais les orchestres ne sont-ils pasles garants de ce son ?

Si, mais ce son, hélas, repart vite. Or pour le retrouver, le rebâtir, il faut du temps. Les chefs d'orchestre, aujourd'hui, sont des pigeons voyageurs. Moi j'ai passé trente-cinq ans à la tête de l'Orchestre du Capitole de Toulouse. Voilà ce que c'est que de se donner du temps. C'est autre chose que le temps réel dont on nous rabat les oreilles. «Temps réel.» Quelle drôle d'expression! Lorsque j'étais jeune et que je faisais mes gammes, je mettais souvent un livre sur mon pupitre pour lire en même temps. De tous les écrivains que j'ai découverts ainsi, il n'y a guère que Platon qui savait définir le temps: «Le visage mobile de l'éternité.»

Et aujourd'hui, dirigez-vous encore à livre ouvert ?

Non, car ce que je comprends le mieux, maintenant, ce sont les notes.
http://www.lefigaro.fr/theatre/2015/03/16/03003-20150316ARTFIG00022-michel-plasson-la-musique-ferait-un-excellent-anticorps-pour-la-france-malade.php
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