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 MOZART, L'OPERA ROCK

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liliane
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MessageSujet: MOZART, L'OPERA ROCK   MOZART, L'OPERA ROCK EmptyVen 10 Oct - 16:41

MOZART, L'OPERA ROCK


MOZART, L'OPERA ROCK Img-1925255y3xj

BIOGRAPHIE


Virtuose à la vie et à l'oeuvre fulgurante, Wolfang Amadeus Mozart est l'un des compositeurs les plus emblématiques de la musique classique. Doté de dons musicaux exceptionnels, il compose dès l'âge de 6 ans. Son père, musicien renommé, lui fait faire le tour des capitales d'Europe : le petit prodige étonne, la tournée dure neuf ans ! Employé comme organiste par le Comte Colloredo de Salzbourg, Mozart se sent enfermé dans un cadre réglé par les commandes et finit par démissionner. Installé à Vienne avec son épouse, Constance Weber, le compositeur connaît une période faste : il va de concerts en compositions et le public l'acclame. Affecté par la mort de son père en 1787, il compose le sombre opéra 'Don Giovanni' qui n'est pas compris du public viennois. Les dernières années de sa vie sont celles de ses plus belles compositions parmi lesquelles 'Cosi fan tutte' (1790) et 'La Flûte enchantée' (1791) mais la santé de sa femme s'affaiblit et le couple est endetté. Mozart, dont le génie ne sera jamais vraiment reconnu de son vivant, meurt dans la quasi-indifférence à 35 ans en laissant un 'Requiem' inachevé, que certains considèrent comme un véritable testament musical. Il laisse une œuvre importante (626 œuvres sont répertoriées dans le Catalogue Köchel) qui embrasse tous les genres musicaux de son époque.

LA COMEDIE MUSICALE


Le spectacle débutera dès le 22 septembre 2009 au Palais des Sports de Paris, avant de partir en tournée. On attend le premier single.

Par ailleurs, en amont - et précursseur donc - avait déjà été proposé le spectacle "Trazom" de Dorine Hollier et Frédéric Dunis, sur Mozart, au Théâtre des Variétés dès le 16 septembre dernier...

Production : Dove ATTIA et Albert COHEN

Mise en scène : Olivier DAHAN


Avec :

MOZART, L'OPERA ROCK Image342
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http://www.mozartloperarock.fr/


Dernière édition par liliane le Jeu 8 Oct - 19:27, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: MOZART, L'OPERA ROCK   MOZART, L'OPERA ROCK EmptyMar 3 Mar - 18:04

Les dates de la tournée de "Mozart" annoncées
ven, 27/02/2009 - 08:42 — Baptiste Delval

Les réservations pour la tournée du nouvel opéra-rock de Dove Attia ouvrent aujourd'hui ! Le spectacle, qui sera à l'affiche du Palais des Sports de Paris du 22 septembre au 1er novembre prochains, s'en ira sillonner les routes de France dès le 5 février 2010 pour une tournée qui le mènera jusqu'en Suisse.

Mikelangelo Loconte (Mozart), Mélissa Mars (Aloysia), Claire Pérot (Constance), Maéva Méline (Nannerl), Solal (Léopold), Florent Mothe (Salieri) et toute l'équipe de Mozart - l'Opéra-Rock joueront dans les plus grandes villes françaises, mais également à Genève.

MOZART, L'OPERA ROCK Img-193151ove4x


La troupe sera :

- les 6 & 7 février 2010 au Zénith de Lille
- le 27 février 2010 au Zénith Europe d'Eckbolsheim (Strasbourg)
- le 13 mars 2010 au Zénith de Rouen
- le 20 mars 2010 au Zénith de Caen
- le 27 mars 2010 à l'Antares du Mans
- le 3 avril 2010 au Zénith de Nantes
- le 10 avril 2010 à la Patinoire Meriadeck de Bordeaux
- du 20 au 25 avril 2010 à Genève
- les 8 et 9 mai 2010 au Zénith de Saint-Étienne
- le 15 mai 2010 à la Halle Tony Garnier de Lyon
- les 22 et 23 mai 2010 au Zénith de Dijon
- le 29 mai 2010 au Zénith de Montpellier
- le 5 juin 2010 au Palais Nikaia de Nice
- le 12 juin 2010 au Dôme de Marseille
- le 19 juin 2010 au Zénith de Toulouse
- le 26 juin 2010 au Zénith de Limoges

Source : mozartoperarock-leforum.com


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shinku

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MessageSujet: Re: MOZART, L'OPERA ROCK   MOZART, L'OPERA ROCK EmptyMer 4 Mar - 13:47

j adore
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MessageSujet: Re: MOZART, L'OPERA ROCK   MOZART, L'OPERA ROCK EmptyJeu 30 Avr - 9:05

Mozart, l'Opéra Rock : les premières images (vidéo)


Mercredi 29 Avril 2009 19h13
Après le Roi Soleil et les Dix Commandements, Dove Attia et Albert Cohen se sont lancés dans une nouvelle aventure, avec Mozart, l'Opéra Rock, mis en scène par Olivier Dahan. L'album du spectacle est sorti lundi dans les bacs ; deux versions sont proposées : un CD classique et un CD DVD avec les clips et un documentaire exclusif. La troupe se produira dès le mois de septembre sur la scène parisienne du Palais des Sports.

Après avoir présenté leur dernière œuvre devant la presse fin mars, les producteurs ont dévoilé cette semaine les premières images officielles du spectacle, qu'Ozap vous propose de découvrir :



http://www.ozap.com/actu/mozart-opera-rock-video/273494


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MessageSujet: Re: MOZART, L'OPERA ROCK   MOZART, L'OPERA ROCK EmptyJeu 8 Oct - 19:17

Mozart, l'opéra rock

Palais des Sports
Porte de Versailles

Livret écrit par Dove Attia et François Chouquet
Mis en scène par Olivier Dahan
Chorégraphies de Dan Stewart
Décors d’Alain Lagarde
Lumières de Jacques Rouveyrollis
Costumes de Gigi Lepage
Avec Mikelangelo Loconte (Mozart), Claire Pérot (Constance Weber), Florent Mothe (Antonio Salieri), Mélissa Mars (Aloysia Weber), Solal (Léopold Mozart), Maeva Méline (Nannerl Mozart), Marie Lenoir (Anna Maria Mozart), Yamin Dib (Rosenberg), Nuno Resende (Gottlieb Stéphanie), Patrice Maktav (Da Ponte), Merwan Rim (l’aubergiste)…

MOZART, L'OPERA ROCK Img-193632q3zsm



Ma note : 7,5/10

L’histoire :

Mozart, l’éternel adolescent à l’insouciance arrogante, artiste sensible et profond, est en quête d’un absolu musical et de la reconnaissance d’un père dont il ne pourra jamais s’affranchir. Il est également le premier artiste libre de tous les temps, un génie révolutionnaire et précurseur.
Le spectacle commence au moment où son destin bascule : Colloredo devient le nouveau prince-archevêque de Salzbourg. C’est un homme austère et autoritaire qui s’avère totalement hermétique à la musique de Mozart et allergique à la fougue et à l’impertinence du personnage… Mozart a 20 ans. La vie à Salzbourg devient vite intenable. Il décide alors de quitter sa ville en compagnie de sa mère en quête d’un avenir meilleur dans une capitale européenne… Le périple du compositeur va être jalonné d’échecs et de cruelles déconvenues. Aucune cour européenne ne l’engage. Il connaît sa première déception amoureuse avec Aloysia Weber… Sa mère meurt à paris, une ville qui le rejette et l’humilie. Quand il rentre à Salzbourg, c’est pour y apprendre le décès de l’impératrice d’Autriche…

Mon avis :

Déjà, sur le plan du visuel et de l’esthétique, ce spectacle nous en met plein les mirettes. Nous sommes carrément dans un film en technicolor à la Barry Lyndon. Tout y est somptueux : les décors, les costumes, les lumières. Quelques tableaux sont dignes de véritables toiles de maîtres. Il faut saluer le travail effectué par Olivier Dahan qui nous a concocté quelques scènes réeellement
cinématographiques dans lesquelles on retrouve sa patte "petit-poucetesque". Une seule, à mon goût, me semble superflue : celle où les muses apparaissent à Mozart. Elle ralentit l'action et détourne le propos.

Autre plan hyper positif, la distribution. Mikelangelo Loconte, quasiment omniprésent, apporte au personnage de Mozart toute sa fougue, sa folie, son insouciance. Il saute partout, embrasse à bouche-que-veux-tu tout ce qui porte jupons, s’amuse et rit comme un petit fou ; et, parfois, il laisse filtrer son extrême sensibilité, exprime sa révolte contre les injustices, s’insurge contre ceux qui veulent brider sa liberté d’artiste… Un très beau rôle dans lequel Mikele démontre d’indéniables qualités de comédien.

A ses côtés, les cinq autres rôles principaux, assurent eux aussi ; tant par leur qualité vocale (un minimum tout de même pour un spectacle musical), que dans leur présence scénique et dans leur jeu. Casting sans faute. La partie de cache-cache sentimental entre les deux sœurs devenues rivales est particulièrement bien dessinée et interprétée par Claire Perrot et Mélissa Mars. Maeva Méline, toute en douceur et légèreté, apporte au personnage de la sœur de Mozart une formidable tendresse qui passe la rampe. Elle n’est, vis-à-vis de son frère et de son père qu’amour et tolérance… Florent Mothe, dans le rôle de Salieri, a choisi d’en faire un homme très réservé, limite psychorigide, au maintien hiératique, mais brûlant d’un feu intérieur ; Mozart lui fait certes de l’ombre, mais il en reconnaît son génie avec une honnêteté qui l’honore. Lui, il n’a que du talent… Quant à Solal, dans le rôle du père de Mozart, il fait parfaitement passer la souffrance qui habite cet homme autoritaire, écartelé entre son désir de réussite professionnelle pour son rejeton et l’amour qui lui porte. Mais il est bien forcé de faire passer la raison avant les sentiments.
Rayon comédiens, j’ai noté qu’il se passait quelque chose à chacune des apparitions de Yamin Dib, qui incarne le comte Rosenberg. Un rôle en or pour cet artiste protéiforme car il est le seul dont l’attitude caricaturale, l’acharnement contre Mozart et la mauvaise foi amènent une franche note d’humour. Dès qu’il apparaît, la salle est en joie. C’est donc un élément on ne peut plus positif pour l’équilibre de ce spectacle. Très importants, les seconds rôles. Il en est d’ailleurs un peu de même pour ce qui concerne la comédienne qui joue madame Weber, calculatrice, opportuniste et truculente à souhait.

Côté chansons, deux tubes enfièvrent la salle, Tatoue-moi et L’assassymphonie. Personnellement, j’ai aussi beaucoup apprécié les interprétations de Six pieds sous terre et de Si je défaille. Quant au tableau illustrant Bim bam boum, c’est un petit bijou d’esthétique.

Musicalement, le cocktail musique classique/rock’n’roll est tout-à-fait réussi. D’autant qu’il est servi en live, chose qui apporte une réelle énergie et une belle dynamique. Et il est bon de repérer ça et là une de ces mélodies mozartiennes qui sont quasiment des standards. Une seule critique, pour l’amoureux des mots que je suis, la musique est parfois un tantinet trop forte, ce qui peut nuire à la compréhension des paroles (sauf, bien sûr, celles des différents tubes que la salle connaît déjà par cœur).

Enfin, il y a le déroulement de l’histoire. Le challenge n’était pas aisé à relever tant la vie de Mozart, pour brève qu’elle fut, a été agitée. C’est qu’il a énormément voyagé le bougre. La difficulté était donc de synthétiser toutes les étapes de sa vie depuis ses 20 ans jusqu’à sa mort, à 35 ans. Là aussi, le pari est réussi, car on comprend toujours parfaitement la situation dans laquelle notre petit génie se trouve ainsi que tous les problèmes auxquels il est confronté. Ces éléments, indispensables, amènent une alternance entre scènes intimistes parlées et les scènes mettant en présence de nombreux personnages (cour, salons, taverne, échoppe de la famille Weber…). Ce qui fait que le premier acte comporte deux-trois petites plages un peu plus lentes et statiques qui s’avèrent toutefois nécessaires pour une bonne lecture de l’action. Quant au deuxième acte, placé entre émotion(s) et folie, il est impeccable.

Esthétiquement, musicalement, artistiquement, Mozart, l’opéra rock, est donc à la hauteur de ses promesses et on quitte le palais des Sports enchanté (comme la flûte du même nom).
publié par critikator

http://critikator.blogspot.com/2009/09/mozart-lopera-rock.html
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MessageSujet: Un opéra rock au Palais des sports   MOZART, L'OPERA ROCK EmptyDim 11 Oct - 17:08

.
La deuxième mort de Mozart



Première rock star de l'histoire, Mozart ? C'est ce que soutiennent les producteurs de ce spectacle chorégraphié par Dan Stewart et mis en scène par le cinéaste Olivier Dahan


Deux personnages, Albert Cohen et Dove Attia, ont imaginé de faire un «opéra rock» de la vie de Mozart - qui pourtant ne leur avait rien fait. Ils avaient monté auparavant «les Dix Commandements» et «le Roi-Soleil». (Moïse, Louis XIV, Mozart, et rien sur Cosette !)
Ils aiment toucher les grosses têtes de leurs petites mains. Pourquoi celle de Mozart ? Parce qu'il «fut la première rock star de l'histoire», expliquent- ils.
Star, il ne le fut guère, et rock, pas des masses. N'importe : il fut aussi «un marginal céleste flamboyant et pathétique, à la fois admiré et incompris». Tout cela ? Il en faut pour tout le monde. D'ailleurs, nous sommes tous des rock stars salzbourgeoises.

Le dossier de presse nous apprend que les décors sont «magnifiques», les costumes «somptueux», et le XVIIIe siècle «flamboyant» (encore); qu'il a fallu «plus d'une année» pour écrire le livret, et que la «qualité musicale» a requis un «travail de fond», qui a duré «près de deux ans».
Le «plus pur style opéra rock», comme ils disent, prend du temps. Mozart a écrit «la Clémence de Titus» en vingt jours, mais cela ne fait rien.

D'ailleurs, c'est Cohen et Attia qui ont «donné leurs [sic] lettres de noblesse au spectacle musical». La chose est bien connue. Par «leur audace, leur rigueur et leur amour du beau», ils ont «semé de la magie et du rêve dans les yeux et les esprits de millions de spectateurs». Mais leur vertu n'a rien d'intraitable. Rien du tout. Et Mozart le «rebelle» est un riche minerai pour les fondeurs du showbiz. Il suffit de le chauffer à blanc. Boum boum, fait la batterie. Et Mozart obéit.



Pourtant, Attia et Cohen ont un reste de vertu. Si l'on en croit les répétitions, on ne verra pas Mozart faire caca, ni gamahucher sa cousine à poil. On peut le regretter, parce que, du coup, on a du mal à se passionner.

En fait, «Mozart, l'opéra rock» est moins intéressant que beaucoup de choses, disons par exemple une pièce d'Eric-Emmanuel Schmitt, ou bien le savon à barbe, quand on se l'étale le matin sur le menton. C'est blanc, ça mousse, c'est joli. Tandis qu'un Mozart qui ne montre pas ses fesses, c'est décevant.


Attia et Cohen ne sont pas seuls dans cette affaire, Dieu non ! Le générique de cette entreprise est aussi difficile à interpréter que «Don Giovanni» : il y a une quinzaine de compositeurs, hors Mozart s'entend, Attia assurant la coordination musicale.
Lequel a aussi coécrit les chansons avec deux autres compères, et supervisé le livret avec un dé- nommé François Chouquet. On ne saura jamais exactement qui fait chanter «Au-dessus de ton corps défendu / Mon amour pendu / Se balance» ni même «Je suis un songe / Un ectoplasme / Juste un mensonge / Un pléonasme», ce qui est bien dommage.

Quant à la musique, sans exagérer, elle fait grincer des dents. Il doit y avoir dans l'équipe un type chargé des sauts dans l'aigu. Il en a mis partout. A chaque fois, cela vous déchire la fibre, comme disait Baudelaire, une autre rock star complètement flamboyante. Mais les orchestrations, pardon, vous impressionnent.
Cela brille de partout, cela pète de batterie, cela explose de choeurs, et quand cela chante «Les violons de ma vie / La violence de mes envies / Siphonnées symphonies / Déconcertants concertos / Je joue sans toucher le beau / Mon talent sonne faux», c'est irrésistible, on a envie de pleurer.

Mais les titres des chansons (des «tubes», dit la pochette du CD Warner), eux, font rêver : «Bim bam boum», «l'Opérap», «Tatoue-moi»... Pour les obtenir comme sonnerie de téléphone portable, il suffit de suivre les conseils de la pochette, qui dit encore : «Tape le code correspondant, envoie-le au 84600»... C'est si bon d'être enfin tutoyé. On se sent flamboyant, il n'y a pas d'autre mot.



Et pourtant, lorsqu'on parle avec Attia et Cohen, si chaleureux, si enthousiastes, si sympathiques, si désireux d'être aimés, si fiers de passer sur France-Culture, on aurait bien envie de succomber; de croire à leurs histoires d'adolescents convertis à Mozart grâce à eux.

Et puis le souvenir revient de «Nos pleurs / Nos peurs / Ne veulent plus rien dire / On s'accroche pourtant au fil de nos dé sirs», et leur charme s évanouit d un coup. L énergie et le savoir-faire n'excusent pas tout. Les douzaines de jeunes danseurs pleins de flamme, les musiciens prêts à partir au premier claquement de doigts, même les classicos free lance, l'équipe technique galvanisée, Olivier Dahan (le cinéaste de «la Môme») qui met en scène, le professionnalisme, la précision, tout cela au service de cette naïve hideur ?

Sept millions de budget, vingt villes retenues pour la tournée française, tout cela pour des éclairages qui vont s'agiter comme dans «Questions pour un champion», et entendre Mme Mozart mère demander à son fils sur un ton déchirant comment ils vont payer le médecin ?

A la fin de la répétition, on file un acte en entier (sans costumes, mais tout le reste y est). Les boum boum de la basse vous font trembler l'estomac, les chanteurs s'égosillent, le batteur frappe dur, on n'arrive plus à retrouver dans sa mémoire les douces contrebasses qui font éclore leurs pizz arrondis comme des bulles dans le trio de «Cosi fan tutte», et l'on se demande où l'on vit. Pas au bon endroit, en tout cas.

Jusqu'au 29 novembre au Palais des Sports de Paris (www.mozartloperarock.fr ). Puis en tournée à partir du 5 février 2010.


Jacques Drillon
Le Nouvel Observateur
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MessageSujet: Re: MOZART, L'OPERA ROCK   MOZART, L'OPERA ROCK EmptySam 12 Mar - 10:26

Comment Mozart L’Opéra rock fait danser les millions


Cette comédie musicale, orchestrée par Dove Attia et Albert Cohen, a déjà dépassé le million de spectateurs. Coup de projecteur sur les coulisses d’une tournée très rentable.

Un bataillon de techniciens venus spécialement de Séoul, une douzaine de caméras 3D comme celles utilisées pour «Avatar» et un camion régie transporté par avion-cargo des Etats-Unis… Le 22 décembre, une armada coréenne débarquait au Palais des Sports de Paris pour filmer «en relief» une représentation de «Mozart L’Opéra rock», une première mondiale pour un spectacle musical.

SK Telecom, le mandataire de l’opération, a investi 1,5 million d’euros afin de capter le show, cinq fois plus que nécessaire pour un simple concert. «C’est une œuvre enthousiasmante, colorée et au charme universel», s’enflamme, tout sourire, Kim, la porte-parole de l’entreprise. Le film en 3D, qui sera diffusé dans les salles de cinéma, pourrait attirer 500 000 personnes en Corée, espère la jeune femme. La diffusion devrait ensuite se poursuivre au Japon et en Chine.

«Mozart L’Opéra rock» tient le haut de l’affiche en France depuis l’automne 2009 avec, à ce jour, un bon million de spectateurs. Et voilà qu’il s’exporte en Asie ! «Ça s’appelle un triomphe ! On doit bien avoir un savoir-faire», résume, sans fausse modestie, Albert Cohen, coproducteur du spectacle. Avec son alter ego Dove Attia, ils en sont à leur quatrième mégahit en dix ans, performance sans pareille dans la profession : «Les Dix Commandements» (2000) et «Autant en emporte le vent» (2003) ont dépassé les 500 000 entrées, tandis que «Le Roi Soleil» a carrément attiré 1,6 million de fans (de 2005 à 2007), un score mirifique que «Mozart», sur la route jusqu’en juillet, pourrait bien approcher. Les nouveaux rois de la comédie musicale à la française sont à la tête d’une très belle PME, qui emploie à plein régime 150 personnes. Comme tous les cadors du show-business, ces deux fringants quinquagénaires n’aiment pas trop parler d’argent.

Selon nos estimations, leur opéra rock avait déjà généré plus de 60 millions d’euros de chiffre d’affaires à la fin décembre (y compris les recettes des 600 000 CD écoulés par Warner et les 300 000 DVD édités par TF1) et dégagé entre 3 et 5 millions de bénéfices. Pas mal pour des saltimbanques !

Pourtant rien ne prédestinait ces touche-à-tout à devenir les nababs du music-hall national. Albert Cohen, un des pionniers de la FM, a participé à la création de radio Nostalgie, avant de goûter à la production télé. Plus connu grâce à sa participation au jury de la «Nouvelle Star» de M6, Dove Attia, l’artiste du duo (il joue de la basse et compose), est, lui, diplômé de… Polytechnique et a débuté comme prof de maths et de physique dans les années 1980. Après avoir tâté de la télé, avec Léon Zitrone, puis sur TF1, il s’est retrouvé quelques années à la tête de Techelec, une société d’électronique employant 800 personnes. Leur ami commun Elie Chouraqui les a alors poussés à se lancer dans le music-hall. Depuis, ils se partagent le boulot : à Albert, 51 ans, personnage affable, la gestion et la logistique ; à Dove, 53 ans, au look d’éternel adolescent un rien écorché, la supervision des textes et de la musique.

Cohen et Attia affirment fonctionner «à l’instinct». Sans prendre trop de risques tout de même. «Pour attirer un public populaire, nous misons toujours sur des personnages mythiques, comme Moïse ou Scarlett O’Hara.» Au-delà, leur marque de fabrique tient dans un style tout en démesure : une cinquantaine d’artistes sur scène, des décors hollywoodiens changés après chaque chanson et une musique variété rock propulsée par une sono surpuissante. Une sorte de cocktail survitaminé inspiré à la fois de «Starmania», la référence historique du «musical» à la française, et des grandioses productions de Robert Hossein. «Nous faisons tout pour que le public en ait pour son argent, résume Dove Attia. On ne se fixe pas de limite pour offrir du grand spectacle comme à Las Vegas…»

La gestion de tout ce barnum est réglée comme du papier à musique. Il faut compter presque deux ans pour monter une œuvre – écriture du livret et des chansons, casting, chorégraphie, décors, costumes, répétitions… Et commencer par aligner les millions d’euros : 6 tout ronds dans le cas de Mozart. Pour financer la préparation du show, Albert Cohen et Dove Attia s’allient à chaque fois à une chaîne de télé et à une radio. Après avoir longtemps travaillé avec M6 et NRJ, ils ont convaincu Nonce Paolini, le P-DG de TF1, et Didier Quillot, celui de Lagardère Active, de les suivre. Les deux entreprises ont pris respectivement 10 et 15% des parts dans la société WAM Productions (pour Wolfgang Amadeus Mozart), constituée par Cohen et Attia pour la durée de vie du spectacle. Les deux partenaires ont aussi fait une avance de trésorerie de l’ordre de 3 millions d’euros.

Avant même le démarrage du show, ils n’ont qu’une obsession : engranger le maximum de recettes. Pour Mozart, la vente des billets a débuté dix mois avant la première, fixée au 22 septembre 2009. Leur méthode pour attirer le chaland ? Faire monter la température en sortant des singles extraits de la comédie musicale. A charge pour les radios de Lagardère et TF1 de les diffuser en boucle. Cette promotion bien orchestrée permet aussi de placer sur les plateaux télé les chanteurs qui tiennent les rôles clés, Mikelangelo Loconte (hé oui, le Mozart rock est italien) et Florent Mothe (Salieri). A la même période, WAM Productions drague les comités d’entreprise, qui assurent 40% des ventes. Choyés, les responsables des gros CE, genre EDF ou France Télécom, peuvent ainsi assister à des «showcases» (petits concerts privés). «Les artistes doivent être convaincants, insiste Dove Attia. Le marketing, seul, ne sert à rien.»

Le retour sur investissement, en cas de succès, est relativement rapide. Dans le cas de «Mozart», «nous avions quasiment amorti les frais de production après trois mois de représentations», précise Albert Cohen. Pas mal quand on sait que le coût de plateau, autrement dit le prix de revient de chaque soirée, se chiffre à 50 000 euros. Après, ce n’est que bénéfices, ou presque. Plus le spectacle déroule sa partition, plus il est rentable. Fin décembre 2010, la symphonie mozartienne avait ainsi enchanté 1 million de spectateurs et encaissé 3 millions d’euros de bénéfices. Et la tournée en province, qui s’achèvera cet été, devrait permettre d’engranger 1 à 2 millions de profits supplémentaires.

Pour finir sur une jolie note, Dove Attia et Albert Cohen ont récemment pris langue avec Gregory Young et Jon Platt, deux des plus puissants producteurs de Broadway. Leur projet : faire triompher «Mozart» au vrai pays du rock. L’Amérique, la Corée, la Chine… en attendant cette tournée mondiale, les deux compères préparent déjà leur prochain coup, une saga sur la Révolution baptisée «Les Amants de la Bastille». Dansons la Carmagnole.

Eric Wattez

http://www.capital.fr/enquetes/succes/comment-mozart-l-opera-rock-fait-danser-les-millions-582839/%28offset%29/2
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MessageSujet: Re: MOZART, L'OPERA ROCK   MOZART, L'OPERA ROCK EmptyVen 18 Nov - 18:09

Mozart l'Opéra Rock dans les salles... et en 3D

Mozart L'Opéra Rock, la comédie musicale mis en scène par Olivier Dahan et produit par Dove Attia et Albert Cohen sera projeté dans près de 200 salles de cinéma dès le Vendredi 25 Novembre 2011.



C’est une première mondiale dans l’univers du spectacle vivant, pas moins de 70 techniciens étaient venus de Séoul pour réaliser cette captation au Palais des Sports, un car régie 3 D avait été transporté par avion cargo, plus de 22 caméras étaient installées (certaines utilisées et mises au point par James Cameron pour Avatar). Quant à la réalisation et au traitement de l’image, ils ont été confiés à Mark H.Wein Garter, à l’origine du traitement de l’image des films Inception et Matrix.

http://www.commeaucinema.com/showbiz/mozart-l-opera-rock-dans-les-salles-et-en-3d,235538
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