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Sujet: Re: LA SUPERBE Mer 8 Déc - 19:33
GRAND PRIX SACEM 2010
Nine Admin
Nombre de messages : 12705 Date d'inscription : 03/05/2008
Sujet: Re: LA SUPERBE Ven 10 Déc - 13:11
La dernière sortie discographique de Benjamin Biolay
(un live, un livre et deux DVD) vaut le détour.
En concert à Villefranche-sur-Saône le samedi 11 décembre (le dernier de sa tournée), Tribune de Lyon vous propose un chouette cadeau de Noël, en avance....
Prenons le large.
Plus que le live de la tournée de son album La Superbe, ce livre intègre deux DVD (l’un étant la captation du concert donné au Casino de Paris, l’autre un “portrait-fiction” du chanteur caladois signé par la cinéaste Laetitia Masson) ainsi que 325 images ordonnés par les graphistes M/M (Paris), déjà concepteurs de la pochette de l’album. Vous allez faire des envieux…
Benjamin Biolay, Laetitia Masson, M/M (Paris), 2 DVD + livre 252 pages, Naïve, 49 euros.
liliane Admin
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Sujet: Re: LA SUPERBE Ven 10 Déc - 19:11
EMISSION "ON N'EST PAS COUCHE" FRANCE 2
SAMEDI 11 DECEMBRE 2010 - 22 H 45
PARTICIPATION DE BENJAMIN BIOLAY POUR SON DVD LIVE "LA SUPERBE"
liliane Admin
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Sujet: Re: LA SUPERBE Dim 12 Déc - 15:00
Pour voir l'émission On n'est pas couché du 11 décembre, lien en streaming :
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Sujet: Re: LA SUPERBE Mer 22 Déc - 13:11
Benjamin Biolay et le déclin de la chanson française.
On ne peut pas honnêtement parler de la chanson française actuelle sans rendre à Jacques Toubon l’hommage qui lui est du. La loi qui porte son nom, votée il y a une quinzaine d’années, impose aux radios et aux télévisions de compter au moins 40% de chansons francophones sur la quantité de morceaux qui passent sur les ondes. La chanson française, sans cela, serait probablement aujourd’hui un champ de ruine.
Les auteurs-compositeurs interprètes et leurs chansons à texte ont de nouveau le vent en poupe depuis environ dix ans. Leur grande époque, qui ne fut jamais égalée, fut celle des années cinquante et soixante : Brassens, Brel, Ferré, Barbara, Aznavour, pour ne citer qu’eux, traversèrent la période yéyé (« de la chanson américaine sous-titrée » disait Serge Gainsbourg) comme si de rien n’était.
Les années soixante-dix annoncèrent la mauvaise nouvelle : ils ne seraient pas remplacés. Certains auraient peut-être pu y prétendre : Renaud, s’il n’était pas un enfant gâté du baby-boom, n’ayant connu ni guerre, ni misère ; Bernard Lavilliers, s’il n’avait pas troqué, à l’orée des années quatre-vingt, sa peinture des petites gens et de la friche industrielle pour un exil exotique qui coïncida, comme par hasard, avec sa dépolitisation, et sa consécration comme « faiseur de tubes ».
De toute façon, à partir de cette période, il y avait certes toujours des chansons chantées en français, mais de moins en moins de chanson française, qui est un genre à part entière, dont la principale caractéristique est de dérouler le tapis rouge à l’éloquence, au verbe, à l’oralité, bref : de faire un peu fermer sa gueule à la musique, cette musique qui, par l’influence anglo-saxonne, devint prépondérante chez les nouveaux gros vendeurs qu’étaient Goldman, Balavoine, Mylène Farmer, Michel Berger, les Rita Mitsouko, Téléphone ou Indochine.
Les années 2000 virent le retour de la chanson française et de ses créateurs-interprètes. Ses nouveaux grands noms se nomment Bénabar, Vincent Delerm et Renan Luce. Ils sont représentatifs. Ils montrent combien nous nous sommes abaissés, combien nous nous sommes ravalés, combien nous nous sommes couchés, en position fœtale de préférence. Dans notre civilisation chrétienne, au contraire de ce qui se passait dans l’Antiquité, l’amollissement des mœurs ne peut qu’accompagner leur décadence. Nous avons donc affaire à des petits garçons bien proprets, qui aident les grands-mères à traverser la rue, qui éduquent bien leurs enfants et n’oublient pas de baiser leur femme chaque premier samedi du moins (je schématise). Benabar nous conte des histoires bien gentilles et joliment troussées de machines à café qui tombent en panne, Renan Luce nous jure qu’il est fou amoureux avec toute la candeur d’un collégien puceau de province, Vincent Delerm, au contraire, donne l’impression de n’être jamais sorti de sa vie de Paris, sauf pour passer le week-end à Deauville ou à Saint-Trop’.
Je suppose que des gens aussi ordinaires ont toujours existé. Mais peut-être ne ressentaient-ils pas autant qu’aujourd’hui le besoin de mettre en musique leur vie sans intérêt. Et, s’ils avaient essayé, peut-être le public leur aurait-il envoyé une fin de non-recevoir.
Est-ce que je me sens meilleur que Benabar ? Pas du tout. Par exemple, l’autre jour, j’ai perdu ma carte bleue dans un centre commercial, et j’ai passé un très long moment à demander aux balayeurs, aux vigiles et aux commerçants s’ils ne l’avaient pas récupéré, et à passer pour un Mongol en regardant par terre, sous les caisses du supermarché. Ce sont des choses qui arrivent à tout le monde. Mais certains, apparemment, sont tellement amoureux de la vie quotidienne, avec ses micro-évènements, qu’ils ressentent le besoin de débourser le prix de quatre paquets de clopes (quel gâchis !) pour acheter un album de Benabar, où effectivement ils vont avoir droit à des chansons sur des cartes bleues égarées, des bébés qui font popo, des livreurs de pizzas qui se perdent dans l’immeuble.
Benjamin Biolay (photo), dandy dépressif, nihiliste, autodestructeur, drogué, inscrit au Parti socialiste, livre dans son nouvel album, « La superbe », quelques textes qui sont des morceaux de bravoure (Brant Rhapsodie, Ton héritage, La toxicomanie…). Plutôt que de perpétuer la chanson française au sens classique du terme (Brel et Brassens), il s’inscrit plutôt dans l’expérimentation (musicale autant que textuelle) que représenta dans les années soixante et soixante-dix Serge Gainsbourg.
Même si Benjamin Biolay va, hélas, être très vite rattrapé par ceux qui aiment ce qu’on leur dit d’aimer, et qui seront toujours plus nombreux que les admirateurs sincères, acheter son double album ne peut être, à l’ère des gentils garçons amoureux de leur maman, qu’un acte de résistance. Refuser de jouer le rôle du blaireau de la classe supérieure qui écoute Vincent Delerm , ou du blaireau de la classe moyenne qui écoute Benabar. Ecouter Biolay parce qu’il est authentique et torturé, parce qu’il est un musicien et un poète : un vrai de vrai.?
Nombre de messages : 19403 Age : 49 Localisation : dans la galaxie Date d'inscription : 02/05/2008
Sujet: Re: LA SUPERBE Mer 29 Déc - 19:00
Une semaine, un disque: Benjamin Biolay, « La superbe » en Live
Liberté, égalité, virtuosité: liberté car Biolay a gagné le droit de faire ce qu’il veut depuis sa signature chez Naïve, égalité car il est égal à lui-même et en accord avec ses convictions musicales, et virtuosité car il a réussi à sublimer la chanson française en mélangeant les genres tout en créant le sien. Sans complexe et sans fausse note, Benjamin Biolay porte la musique avec talent. Alors qu’on s’apprête à fêter les tristes 20 ans de la disparition du grand Gainsbarre, on a heureusement de quoi se consoler tout en évitant de ruminer du « Sea sex & sun ». Unanimement récompensé pour son album « La Superbe », l’homme aux trois Victoires de la musique se devait de nous proposer une tournée à la hauteur de cet immense disque. Depuis 2000 et le suprenant « Rose Kennedy », Biolay a roulé sa bosse et celle des autres, fier de nombreuses collaborations fructueuses avec des artistes aussi surprenants qu’en panne d’aspiration. Henri Salvador (pour une renaissance totale avec « Chambre avec vue »), Keren Ann, Heather Nova, Julien Clerc, Françoise Hardy, Vincent Delerm, Jeanne Cherhal ou encore l’ex-future première dame de France Carla Bruni. Une belle carte de visite conjuguée à des capacités hors-pair, inspirées et novatrices, ne peuvent qu’accoucher de grands disques.
Double album ambitieux mais sûr de lui, « La superbe » n’était au départ pas nécessairement facile à adapter à la scène. Mais, en fan avéré d’artistes en perpétuelle réinvention comme Jean-Louis Murat (cité dès la première page du livre qui accompagne la conséquente et « vrai » version collector), Biolay a su transporter son univers sur la route de ses spectacles et sa prestation « Si tu suis mon regard » au Casino de Paris en est l’apothéose. Une salle rouge, doré et flamboyante, à l’image des textes et des mélodies du désormais grand Biolay. D’emblée sur « Pour écrire un seul vers », poème sur fond de harpe utilisé sur « sa » bande originale dans « Clara et moi », le décor se plante tout seul: chaleur et classe. « Tout ça me tourmente » et « Même si tu pars » respirent le vécu et la corrosion du coeur, un coeur qui semble flotter sur le swing de « Lyon presqu’île » avec pour seul gouvernail un pied de micro que lui seul sait manipuler. « Ton héritage » en complainte enchanteresse au final teinté d’angoisse passe le relais à un quart d’heure piano-voix des plus troublants. « La superbe » redonne un tempo grave et magnifiquement instrumentalisé et prend une dimension sensuelle dans les cordes vocales légèrement voilées de Biolay. « L’espoir fait vivre » et ses synthés vintage transperce les tympans d’un public conquis avant qu’ »A l’origine » redonne une seconde jeunesse à son auteur. Enfin, « Négatif » et « Padam », deux chefs d’oeuvre textuels, clôturent ce brillant spectacle, à la fois intime et touchant.
L’objet est d’autant plus beau qu’en version limitée, il est accompagné d’un livre de 250 pages illustré de photos spontanées de cette tranche de vie incomparable que représente une tournée. Des flash prix sur le volet, des instants d’existence entre Rhône et Saône, entre Seine et scène. Le photographe Mathias Augustyniak illustre Biolay à merveille et raconte dans une poèsie authentique et visuelle cette virée sur les routes de l’hexagone, invitant le lecteur à « prendre le large ». Enfin, Laetitia Masson, connue pour son remarquable travail cinématographique (et déjà présente sur le dernier Jean Louis Murat pour un mini-film sur l’artiste) dresse un portrait-fiction d’1h20 (« Dans ta bouche ») de Benjamin, confident et intérieur, où il se révèle intéressant et naturel devant une caméra. Quelle claque! Biolay se montre à l’aise dans tous les domaines, il attendait que le monde entier l’acclame, pari gagné…
Gyslain_Fribourg
http://blog.fnac.ch/?p=5413
liliane Admin
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Sujet: Re: LA SUPERBE Mar 11 Jan - 13:55
UN PEU DE FUN avec BIOLAY parce qu'il sait tout faire !
même une autre victoire de la musique à suivre ici : http://www.artmony.biz/t3811-victoires-de-la-musique-2011
Bridget
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Sujet: Re: LA SUPERBE Jeu 13 Jan - 1:39
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TARATATA
RENDEZ-VOUS MARDI 25 JANVIER A 20h35 SUR FRANCE 4 & VENDREDI 28 JANVIER A 00h40 SUR FRANCE 2.
Avec : BENJAMIN BIOLAY , MAYRA ANDRADE, PETE YORN, THE PRETTY RECKLESS (TAYLOR MOMSEN) & LARS AND THE HANDS OF LIGHT !
BENJAMIN BIOLAY "15 septembre" BENJAMIN BIOLAY & MAYRA ANDRADE "Tu verras / O que sera" BENJAMIN BIOLAY "A l'origine"
PETE YORN "Precious stone" THE PRETTY RECKLESS "Make me wanna die" THE PRETTY RECKLESS "Wonderwall" LARS & THE HANDS OF LIGHT "Me, me, me"
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liliane Admin
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Sujet: Re: LA SUPERBE Mer 9 Fév - 7:59
NIGHTSHOP
« Alain Bashung m’a dépanné post-mortem. Un jour, j’étais au studio ICP où il a beaucoup enregistré et je cherchais un truc à fumer, et un mec du studio me dit : « Regarde dans la boîte d’Alain, tu peux prendre ce qu’il y a dedans !« . J’ai répondu : « Ca va pas, c’est la boîte d’Alain !« . et puis je me suis dit : « C’est que de la beuh. » Du coup, le soir, j’ai écrit une chanson qui s’appelle « Nightshop« , où je dis les mots « la nuit je mens » en hommage à Bashung. J’écrivais avec sa beuh, son poison, ça ne l’a pas aidé, c’était bizarre. »
Interview Serge Février 2011
liliane Admin
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Sujet: Re: LA SUPERBE Ven 25 Fév - 16:33
DANS PARIS UNE DERNIERE CHANSON OFFERTE PAR BENJAMIN BIOLAY
En écoute ici : http://www.myspace.com/benjaminbiolay
téléchargement cadeau
Nine Admin
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Sujet: Re: LA SUPERBE Mar 1 Mar - 14:53
26e Victoires de la Musique Benjamin Biolay veut vaincre la malédiction
Recalé déjà cinq fois, directement ou indirectement, aux Victoires pour le titre de la Chanson originale de l’année, le chanteur caladois a de nouveau été retenu dans cette catégorie pour son magnifique: Ton Héritage. cette vidéo a été choisie pour être le prochain clip.
Réponse mardi soir en direct du Palais des Congrès de Paris, où se tient la 26ème cérémonie des Victoires de la Musique.
Une nomination « surprise » mais réjouissante pour celui qui avait déjà glané deux Victoires en 2010 :
artiste interprète masculin 2010 et album de l’année pour La Superbe.
« Je ne pensais pas être concerné par ces Victoires de la Musique 2011, nous a confié Benjamin Biolay lors de son passage dans nos locaux la semaine dernière, d’autant que Ton Héritage n’a pas été énormément diffusé. » Et même si la récompense n'a qu'une valeur symbolique, Biolay espère enfin l'emporter dans une catégorie où il s'estime « maudit. » « Quand on se retrouve aux Victoires de la Musique, et c’est dans la nature humaine, on a pas envie de paumer, s’amuse-t-il. Ce sont des moments très agréables, et il faut jouer le jeu des Victoires. »
Pour la Chanson originale de l'année, les votes sont ouverts au public dès 20h35 mardi via le site internet des Victoires. L’artiste caladois est également en lice dans la catégorie Spectacle musical de l’année pour son concert au Casino de Paris.