Deux "séries de faits" précis qui coïncident et font la rencontre :
En 1973 JEan Raspail écrit un roman-fiction "Le Camp des Saints" petit succés de librairie; mais lorsqu'il passe l'océan, une vrai écoute.
l'histoire irréelle d'un navire chargé d'émigrés fuyant leur pays qui s'échoue sur nos côtes françaises, et sont "reçus" dans notre pays.
Pour écrire cette oeuvre atypique - décallée dans le reste de sa production - Jean Raspail (qui se dit habité par ce roman à l'époque) se fit prêter une villa au bord de la mer. Il l'écrit d'un trait en neuf mois.
2011, sur la côte française, à cinquante mètres de la même villa, échoua un navire et ses centaines de naufragés, qui allèrent frapper aux portes des habitants locaux .(reportage Fr3)
Lors de son passage chez Taddéï, l'auteur Jean Raspail parle des lettres et mots de félicitations signées F.Mitterand et d'autres noms célèbres reçus lors de la sortie de son livre et du nombre de franchissements de ligne jaune, qui aujourd'hui ne lui permettraient pas de le publier tel quel !
la version 2011 identique à l'original - puisque antérieure aux lois votées depuis - et précédee d'une préface "Big Other".
En 2009, sur le "Costa Concordia" Jean-luc Godard tourne, caméra à l'épaule, avec une mini-équipe et ses acteurs. titre du film : "Film socialisme"
On parlait dans les journaux de ce film comme "méthaphore de l'Europe à la dérive". extrait:
"Pauvre Europe!" disait une jeune Africaine sur la pont supérieur.
"Je ne veux pas mourrir sans avoir revu l'Europe heureuse", lui faisait écho une jeune Russe.
Je laisse à chacun finir avec l'histoire du "Costa Concordia" qui se déroule encore.
Contacté, J.L.Godard n'a pas , lui, a fait savoir, "qu'il ne souhaitait pas commenter cette coïncidence".