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 KANYE WEST

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liliane
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MessageSujet: KANYE WEST   KANYE WEST EmptyMer 1 Déc - 11:49

Kanye West, la Nadia Comaneci de la pop


Son cinquième album, «My Beautiful Dark Twisted Fantasy», a obtenu 10.0 sur Pitchfork, le média de référence de la musique indé. Une première depuis huit ans. Kanye West a t-il atteint la perfection ou Pitchfork a t-il voulu faire un coup?

KANYE WEST Kanye_10
- Kanye West aux BET Awards 2010 à Los Angeles. REUTERS/Mario Anzuoni. -



Quel est le point commun entre Nadia Comaneci, Leo Messi et Kanye West ?

Ils ont tous les trois obtenu la note de 10 sur 10 sur l'échelle de référence de leur domaine :

- Le 18 juillet 1976, le tableau des J.O. de Montréal affichait un 10.0 pour la gymnaste roumaine, une première historique;
- le 7 avril 2010, L'Equipe décernait un 10 au footballeur argentin après un quadruplé en Ligue des champions, une première depuis treize ans;
- le 22 novembre 2010, le site Pitchfork, sorte de Rolling Stone de l'ère numérique, arbitre des élégances de la musique indé dont il constitue le nouvel «establishment» selon le New York Times, notait 10.0 le cinquième album de Kanye West, My Beautiful Dark Twisted Fantasy. Une première pour un artiste hip-hop.

Le premier 10.0 depuis 2002

Une note ne s'apprécie qu'en comparaison des notes précédentes. À l'annonce de celle décernée par Pitchfork, le milieu de la musique s'est jeté sur Wikipedia pour retrouver le dernier 10.0 décerné par le webzine. Surprise, il fallait remonter huit ans en arrière pour trouver trace d'une telle note, pour l'album Yankee Hotel Foxtrot de Wilco. Pour situer un peu le niveau, nous avions placé ce disque en tête de notre classement Slate des meilleurs albums de la décennie 2000.

Si l'échelle de Pitchfork est constante, les années 2010 s'ouvrent donc sur un nouveau référentiel signé Kanye West. Mais est-elle vraiment constante ? On peut en douter, cette notation devant naviguer entre quatre écueils: une fausse scientificité, une tentation permanente du troll, une volonté de poser pour la postérité en direct et un vieux fond de passéisme.

La tentation scientifique

Au départ purement «écrite», la critique culturelle s'est progressivement dotée de notes, mais aucune publication n'a poussé le principe aussi loin que Pitchfork. Avec une échelle d'une précision chirurgicale comprise entre 0.0 et 10.0 (soit 101 possibilités contre 11 pour Rolling Stone et ses cinq étoiles ou cinq pour Télérama et les célèbres «clefs»), le webzine fige l'actu musicale dans une hiérarchie qui paraît quasi-scientifique. Une approche revendiquée par Ryan Schreiber, son patron:

«J’apprécie le côté précis [des notes]. Si un disque obtient environ 7 sur 10, je veux savoir quel genre de 7 c’est: un petit 7, ou quelque chose qui se rapproche d’un 8 ? Ceux qui ne sont pas obsédés par la musique trouveront cela excessivement pointilleux, mais moi, je veux savoir!»

Ce côté mathématique a d'ailleurs été moqué, par exemple par un article du site satirique américain The Onion intitulé «Pitchfork donne un 6.8 à la musique», qui commençait ainsi: «La musique, un mode d'expression créative constituée de sons et de silence assemblés pendant une certaine durée, a reçu une note de 6,8 sur 10 dans une chronique publiée par le célèbre site de critique musicale Pitchfork».

Or, les notes de Pitchfork, même si elles reflètent l'opinion générale du site et «ne sont pas attribuées à la légère», selon le New York Times, sont évidemment biaisées. Pour ce site très prescripteur (2 millions de visiteurs uniques par mois), elles se révèlent, en fait, aussi psychologiques que le prix d'un objet : de même qu'une entreprise fera payer son produit 9,99 euros plutôt que 10, Pitchfork préfère noter de manière «arrondie», privilégiant, selon une étude statistique, les notes en «.0» aux notes en «.9».

Il existe donc parfois un gouffre entre deux disques séparés d'un dixième de point. La principale barre psychologique est à 8.0, celle qui sépare les disques moyens des grands disques. Comme l'expliquaient il y a un an des représentants des labels indie Merge et Secretly Canadian, «souvent la chronique est enthousiaste et alors vous voyez une note du genre 6.9 et vous dites: "OK, merci du cadeau"», car «tout ce qui est en-dessous de 7.6 ou 7.7 est une non-chronique». Le site Pitchify a longtemps proposé une sélection d'albums sur Spotify uniquement basée sur le critère «a obtenu au moins 8.0 sur Pitchfork» (depuis, les critères ont été élargis à d'autres sites), le reste de l'actu musicale passant à la trappe. On comprend le raisonnement: pourquoi acheter un micro-ondes qui n'a pas obtenu au moins 16 sur 20 dans Que Choisir?

La tentation du troll et du LOL

«Performances, fiabilité, principales pannes, générateur d'ondes, niveau sonore, nettoyage... autant de critères à prendre en compte lors du choix d'un micro-ondes plutôt qu’un autre», prône Que Choisir. Forcément, sur la musique, les critères scientifiques sont plus flous. La note permet parfois de ramasser et de simplifier à l'extrême un raisonnement, de choquer ou surprendre, de créer la polémique. Bref, de troller. Le site ne s'est d'ailleurs pas interdit la caricature dans le passé, attribuant un 0.0 à un album de Sonic Youth (groupe qui, dans ses meilleurs moments, vaut un 10.0). Un peu comme si toute l'équipe de France avait pris un 0 dans L'Equipe après France-Mexique. Encore plus fort, Robert Pollard, leader des Guided by Voices, avait obtenu pour un même disque la note de 0.0 et 10.0 en 2005. Cette tentation du troll et du LOL a atteint son apogée avec un album de British Sea Power noté «U.2» et deux critiques dignes de 4chan, Black Kids et ses LOLdogs, et Jet et le singe qui boit son urine.

C'est le paradoxe de Pitchfork, qui sait ne pas se prendre au sérieux, mais qui sera toujours pris très au sérieux. Le 10.0, c'est un peu le Goncourt de la musique indé, un bandeau rouge qui impose le respect et qui écrase tout débat sur la concurrence. Sauf qu'on imagine mal le jury du Goncourt attribuer une vidéo de singe qui pisse au dernier Marc-Edouard Nabe. Inévitablement, la question se pose: «10.0 à Kanye, non mais, vous êtes sérieux?!».

La tentation prophétique

Pour une bonne partie du public, Pitchfork incarne aussi jusqu'à la caricature le rock indé et les groupes «mineurs», cette musique qui, pour reprendre une célèbre formule de Philippe Manoeuvre sur les Strokes, «n'a pas changé votre vie, mais a changé vos baskets». Or, beaucoup de critiques ne se veulent pas seulement exégètes mais aussi prophètes, rêvent de faire un coup visionnaire comme celui de Jon Landau quand il écrivait en 1974: «J'ai vu le futur du rock'n'roll, il s'appelle Bruce Springsteen».

Cette tentation prophétique, cette envie de faire l'Histoire, transpire de la critique de Pitchfork. Il suffit pour le voir d'en éplucher les noms propres, au-delà des featurings du disque: Michael Jackson (le mort le plus médiatisé de l'histoire du rock), Twitter et Facebook (les sites les plus en vue de la fin de la décennie, Kanye West ayant d'ailleurs été sacré musicien numéro un sur Twitter par Pitchfork), Taylor Swift (la chanteuse country face à qui West avait fait irruption lors des VMA Awards 2009, suscitant un mème et un sarcasme d'Obama) ou encore Radiohead (dont le Kid A, autre 10.0 décerné par Pitchfork en 2000, était sans doute le dernier exemple d'euphorie critique aussi marquée). Un casting auquel il ne manque que George Bush, qui écrit dans ses mémoires Decision Points que les critiques que lui avaient adressé West au moment de Katrina constituaient un des moments les plus pénibles de sa présidence.





Voilà pour West comme symbole des années Bush/Obama, résumées en ces quelques lignes du morceau «Power»:
«Colin Powells, Austin Powers/Lost in translation with a whole fuckin’ nation/They say I was the abomination of Obama’s nation/Well, that’s a pretty bad way to start the conversation».

S'il fallait trouver un centre à cette Obamanation, cela serait sûrement Chicago, sa ville d'élection où il célébra sa victoire le 4 novembre 2008. La ville, aussi, où est basé Pitchfork et où a grandi Kanye West. Comme si deux des premières phrases de son album —«Can we get much higher? So high, so high» et «I fantasized 'bout this back at Chicago»— renfermaient toute son interprétation historique et répondaient par anticipation à son accueil critique par Pitchfork, et au-delà par internet. Comme si, au-delà d'un disque fantastique, la note et la critique de Pitchfork synthétisaient les symboles d'une décennie passée et à venir et la fièvre virale du moment, créant ce quasi-oxymore: la postérité instantanée.

La tentation passéiste


Avant Kanye West, Pitchfork avait couronné onze disques d'un 10.0, tous sortis entre 1996 et 2002. Mais le webzine a surtout fait rentrer dans son Panthéon personnel des rééditions: 54 disques de retour dans les bacs ont obtenu la note maximale, des Beatles au Velvet Underground, en passant par le dernier en date, Weezer. Ce qui donne une cartographie bien particulière de l'histoire de la pop, dans laquelle les années 2000 sont pratiquement absentes et les années 90 surreprésentées. Il faudra sans doute attendre que Discovery soit réédité avec en cadeau collector un masque de robot pour que Daft Punk accède au 10.0.

La consécration de Kanye West peut se voir comme un rattrapage sur les années 2000, car My Beautiful Dark Twisted Fantasy n'ouvre pas vraiment la voie aux années 2010, mais reprend une dernière fois la formule miracle de la décennie précédente, le mélange en milieu hip-hop du mainstream et de l'expérimentation qu'avaient théorisé The Neptunes et Timbaland. L'album n'a pas l'unicité troublante du disque précédent de Kanye West, ce 808's & Heartbreak entre déprime et autotune, mais plutôt la mégalomanie géniale d'un disque de vieux producteur à la Jay-Z qui fait main basse sur la programmation de MTV sur six mois.

Pour reprendre l'analogie littéraire, My Beautiful Dark Twisted Fantasy n'est pas le meilleur Kanye (ce n'est pas le débat), c'est plutôt Kanye édité dans La Pléiade. Le Guardian a d'ailleurs peu goûté son côté best of copieux, jugeant que le disque constituait «un banquet médiéval où, juste quand vous vous sentez calé et un peu nauséeux, on sort le cochon grillé». Si Pitchfork appliquait ses seuls critères scientifiques, il lui aurait mis une note autour de 9.5. Mais pour l'ensemble de son oeuvre —ses cinq disques, sa mégalomanie, ses dialogues avec la Maison Blanche, son dérapage face à Taylor Swift, son Twitter kikoolol–, Kanye West vaut bien un 10.0. Les années 2000 aussi.

Vincent Glad et Jean-Marie Pottier

http://www.slate.fr/story/30957/kanye-west-la-nadia-comaneci-de-la-pop


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MessageSujet: Re: KANYE WEST   KANYE WEST EmptyMer 1 Déc - 12:03

Kanye West toujours plus haut[

Précédé par des mois d'auto-promo tapageuse, le nouvel opus du rappeur-producteur n'en est pas moins son meilleur

KANYE WEST Image_81


Que fait le turbulent Kanye West quand il ne traite pas George W.Bush de raciste, quand  il n'interrompt pas avec fracas une cérémonie de remise des prix (et se fait traiter d'abruti par Obama), quand  il ne s'épanche pas sur Twitter, quand il n'est pas au premier rang des défilés de mode, quand il n'exhibe pas ses bijoux de famille sur le web ?  

Le plus ego-maniaque des rappeurs compose et arrange des morceaux qui remportent un succès fou. Son inspiration déborde, et il compose tant qu'il a déjà offert gracieusement une dizaine de chansons au téléchargement ces derniers mois sous l'appellation  GOOD Fridays  avec une tripotée d'amis rappeurs.

My rimeur is rich

Pour ne rien gâcher, Kanye West  est un actuellement l'un des meilleurs pourvoyeurs de punch-lines mais aussi de rimes sensibles de la planète rap.

Des rimes choc et drôles (hélas intraduisibles sans gâcher l'effet)comme "How can you say they live their life wrong ?/ When you never fuck with the lights on" à propos des actrices porno sur Hell of a Life. Ou "She find pictures in my email/I sent this girl a picture of my dick/I don't know what it is with females/But I'm not too good with that shit" sur Runaway.

De l'ego-trip mâtiné d'auto-dérision lucide comme sur ce bel aveu déniché sur Power: "Now I embody every characteristic of the egotistic/He know, he so, fuckin’ gifted/I just needed time alone, with my own thoughts/Got treasures in my mind but couldn’t open up my own vault".

Ou encore des questionnements plus profonds tels que "Is hip hop, just a euphemism for a new religion/The soul music for the slaves that the youth is missing/This is more than just my road to redemption" (sur Gorgeous).

Voyage dans la psyché d'un mégalo

A l'image de ces rimes contrastées, son nouvel album paru le 22 novembre, "My Beautiful Dark Twisted Fantasy", est un voyage dans la pyché de Kanye West. Manifestement, rien n'est simple dans le cerveau de ce mégalo qui se fait une si haute idée de lui même qu'il pose la seule question qui vaille - "Peut-on aller plus haut ?" - dès les premières secondes du disque.

Il ressort de ce 5e album long de 11 titres un mélange jubilatoire de souffrance et d'allégresse, de futilité et de profondeur, de simplicité et d'arrogance, d'humour et de sérieux, qui font toute la force du bonhomme. Complexe. Pénible. Libre. Et, il faut bien l'admettre, aussi proche de la folie...que du génie.

Laure NARLIAN et Benoît Jourdain





L'album "My Beautidul Dark Twisted Fantasy " (Def Jam)

« My Beautiful Dark Twisted Fantasy » s’ouvre sur le sombre Dark Fantasy, illuminé par les chœurs féminins. Suivent 12 titres, d’une cohérence évidente, oscillant entre le hip-hop pur et dur (monstrueux Monster, So Appalled), le mainstream efficace (Power, All of the Lights et sa dream team) et une mélancolie de moins en moins dissimulée (magnifique Blame Game avec John Legend, Runaway).

On est loin des Stronger, Touch the sky et autre Gold Digger qui ont fait sa renommée, comme si l’homme, rongé par le doute, se livrait à chaque album un peu plus, et cachait bien d’autres sentiments que son arrogance affichée pouvait laisser supposer.

Sur tous ses précédents opus, Kanye avait invité la crème du hip-hop US. Il va encore plus loin avec celui-ci se tournant vers l’électro (Elly jackson alias LaRoux), la Pop (Elton John, Bon Iver), rameutant ses fidèles (Jay-Z, Kid Cudi, Rihanna, John Legend), les historiques (The RZA et Raekwon du Wu-Tang Clan) et les nouvelles têtes (Pusha T, Nicki Minaj, Big Sean). Pléthore d’artistes dont la présence ne dilue pas l’essence même de l’art de Mister West.

La touche Kanye se ressent dans chaque note avec le retour du violon et du piano (sublime interlude All of the lights), chaque arrangement (les percussions sur Power et Monster). Signant la quasi-totalité des productions, hormis Devil in a new dress, peut-être le son le moins réussi de l’album, on devine les heures de travail et le désir énorme de faire taire ses détracteurs. Après écoute, on ne peut que s’incliner devant ce disque maîtrisé et réussi de bout en bout, qui replace Kanye West au sommet du rap. Seul regret, celui de ne pas l'entendre un peu plus rapper... (Benoit Jourdain)


http://culture.france2.fr/musique/actu/kanye-west-toujours-plus-haut-65993949.html


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MessageSujet: Re: KANYE WEST   KANYE WEST EmptyMer 1 Déc - 12:15

BIOGRAPHIE

KANYE WEST Kanye-10

Kanye West est né le 8 juin 1977 à Atlanta. Avant tout passionné de poésie et avant d'arrêter ses études, il se tourne vers le hip hop et le rap, soutenu par No ID, qui lui enseigne les bases.

Il baigne dans la musique dès son plus jeune âge, son père étant un des anciens membres des Black Panthers. Sa mère, Donda, elle, morte à 58 ans en novembre 2007, était professeur d’anglais à l’université de Chicago. Une semaine plus tard, à Paris (la seule date qu'il n'avait pas pu annuler), il ne parvient pas à chanter son titre Hey Mama. Il pleure sur scène, son staff viendra alors le réconforter et il laissera sa choriste rendre hommage à sa mère.

En 1998, il décide de produire l’album de Jermaine Dupri, Jermaine Dupri Presents Life in 1472.

Il passe de producteur à beatmaker d'artistes du label Roc-A-Fella Records, et travaille, notamment avec Common , John Legend , Consequence, GLC, Fonzworth Bentley, Beanie Sigel, Memphis Bleek ou encore Freeway. Toutefois, il s’impose véritablement dans le monde de la chanson avec l’album The Blueprint de Jay-Z avec quatre chansons dont Izzo (H.O.V.A).

Avant de sortir son premier album en 2004, The College Dropout, Kanye West collabore aux opus de Janet Jackson , Alicia Keys , Monica, Scarface, Ludacris , Talib Kweli ou bien DMX. Puis rompu au star system, il décide de créer son propre label Good Music. Entre temps, il a eu un grave accident de voiture en octobre 2002, qui lui fracture la mâchoire.

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La vie prend alors pour lui une autre signification et lui donne une inspiration jamais rencontrée auparavant. Il enregistre son premier single, Through the Wire, à peine six semaines après ses opérations, alors que sa bouche tenait encore grâce à des points de suture. Ce titre est publié sur son premier album, The College Dropout, qui est sacré disque de l’année par le journal The New York Times. Pourtant, à cause de son enfance aisée, il aura du mal à se crédibiliser en tant que rappeur et essuiera de multiples refus de labels pour le produire.

La même année, il est nommé pour dix Grammy Awards, et en remporte trois. La presse et notamment Time Magazine le classe déjà parmi les « 100 personnalités les plus influentes de la planète ».

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En 2005, il sort son deuxième opus, Last Registration, qui lui offre la notoriété outre-atlantique. L'album a récolté huit nominations aux Grammy Awards, notamment pour l'album de l'année et la chanson de l'année pour Gold Digger. Le 10 septembre 2007, alors que sort également l’album du rappeur 50 Cent, Curtis, Kanye West déclenche une petite guerre médiatique en sortant aussi son troisième album, baptisé Graduation. Au Etats-Unis, il vendra 957 000 albums en une semaine.

KANYE WEST Kanye-11
Il fait également une apparition sur la chanson Beat Goes On de Madonna et Pharrell Williams et collabore avec le groupe français Daft Punk . Le 25 novembre 2008, il a sorti son quatrième opus, 808s & Heartbreak, dont le premier single Love Lockdown a été interprété aux MTV Video Music Awards, le 7 septembre 2008. Artiste engagé, il n’hésite pas à dénoncer le racisme quotidien envers les noirs américains, et n’hésite pas à incriminer l’ex-président américain, George Bush.

Fin 2010, il sort son 5ème album, My Beautiful Dark twisted Fantasy.

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