Nombre de messages : 19569 Age : 50 Localisation : dans la galaxie Date d'inscription : 02/05/2008
Sujet: ALAIN CORNEAU EST DECEDE Lun 30 Aoû - 15:47
Le réalisateur Alain Corneau, compagnon de Nadine Trintignant, est mort à l'âge de 67 ans des suites d'un cancer, a indiqué son agent, confirmant une information de RTL.
Musicien de formation, Alain Corneau se tourne vers le cinéma et s'inscrit à l'IDHEC. Stagiaire chez Costa-Gavras, il devient son premier assistant en 1970 sur L'Aveu. C'est l'occasion pour lui de travailler une première fois avec Yves Montand qu'il dirigera par la suite à trois reprises. Egalement assistant de Nadine Trintignant pour Ca n'arrive qu'aux autres, il co-écrit avec elle Défense de savoir en 1973. Cette même année, il réalise son premier film : France, société anonyme. Entre polar et science-fiction, ce long métrage déroute et subit une interdiction aux moins de seize ans. Le public n'adhère pas mais Alain Corneau trouve sa voie dans le registre policier.
En 1976, il s'inspire du personnage de L'Inspecteur Harry pour sa deuxième réalisation, Police Python 357, un petit bijou du polar superbement interprété par Yves Montand. Les deux hommes collaboreront à nouveau sur La Menace (1977) et Le Choix des armes (1981), deux autres classiques du film noir à la française. Entre-temps, Alain Corneau signe l'adaptation de Série noire (1979), film pour lequel la prestation de Patrick Dewaere en représentant de commerce au bout du rouleau est unanimement saluée par la critique.
[center] Série Noire - Alain Corneau et Patrick Dewaere
A partir des années 80, le réalisateur s'essaie à d'autres genres, mettant en scène la prestigieuse fresque coloniale Fort Saganne (1984), filmant la société indienne dans Nocturne indien (1989) et remportant le César du Meilleur film en 1992 pour le long métrage d'époque Tous les matins du monde. Après l'autobiographique Nouveau monde (1995), Alain Corneau retourne au film policier avec Le Cousin (1998) et offre ainsi aux comiques Alain Chabat et Patrick Timsit la possibilité de s'illustrer dans des rôles à contre-emploi.
Son film suivant, l'ambitieux Prince du Pacifique, réalisé en 2000 avec le même Patrick Timsit et son complice Thierry Lhermitte, se solde par un échec, tant commercial que critique.
Le cinéaste abandonne alors la comédie à gros budget au profit d'oeuvres plus intimistes comme Stupeur et tremblements (2003), adapté du roman homonyme d'Amélie Nothomb, ou Les Mots bleus (2005), fondé sur le livre du même nom de Dominique Mainard.
L'année suivante, Alain Corneau concrétise un rêve vieux de trente ans en transposant à l'écran l'ouvrage de son ami José Giovanni, Le Deuxième souffle. Ce polar est emmené par un luxueux casting composé notamment de Daniel Auteuil, Monica Bellucci, Jacques Dutronc et Michel Blanc.
En 2009, il passe devant la caméra pour un rôle dans La Guerre des miss de Patrice Leconte avant de mettre en scène Kristin Scott Thomas et Ludivine Sagnier dans son thriller au féminin inspiré de Fritz Lang, Crime d'amour.
En 2004, l'ensemble de son oeuvre avait été distinguée par le Prix René Clair et, en 2010, il s'était vu décerner le Prix Henri-Langlois.
Nombre de messages : 12721 Date d'inscription : 03/05/2008
Sujet: Re: ALAIN CORNEAU EST DECEDE Mar 31 Aoû - 0:39
“LE CINÉASTE LE PLUS SYMPATHIQUE ET LE PLUS GÉNÉREUX”
extrait TOUS LES MATINS DU MONDE GUILLAUME DEPARDIEU
Vincent Raymond
Thierry Frémaux, directeur de l’Institut Lumière, salue la mémoire d’un des “patrons” du cinéma français, à la fois respectés et respectables. Le cinéaste Alain Corneau a rejoint un "nouveau monde"...
"Dans le métier, Alain Corneau était sûrement le cinéaste le plus sympathique et le plus généreux. Un cinéphile pointu, en plus, curieux de tout et qui en savait autant en musique ou en littérature qu'en cinéma. Et il nous laisse des films uniques, personnels, même s'il se cachait derrière le cinéma de genre. Il devait venir à Lyon pour le festival Lumière montrer une copie restaurée de Série Noire. “Je ne sais pas si je serai toujours de ce monde”, nous a-t-il répondu. Comme beaucoup, nous sommes inconsolables."
En quelques mots, Thierry Frémaux a su saluer la mémoire d'un des "patrons" du cinéma français, à la fois respectés et respectables. Auteur de polars magistraux (Police Python 357, La Menace, Série Noire, Le Choix des armes…), d'œuvres épiques (Fort Saganne), de comédie (Le Prince du Pacifique), mais aussi d'un film très autobiographique (Le Nouveau Monde), Alain Corneau s'est éteint des suites d'un cancer du poumon dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 août. Il était âgé de 67 ans.
Récipiendaire du Prix Jacques-Deray à l'institut Lumière en 2008 pour son remake du Deuxième Souffle, il avait connu de grands succès critiques et populaires en adaptant des romans aussi variés que Tous les matins du monde de Pascal Quignard (Prix Louis-Delluc 1991, 7 Césars en 1992) ou Stupeur et tremblements d'Amélie Nothomb (César de la meilleur comédienne pour Sylvie Testud en 2004).
Très affaibli, il n'avait pas assisté en juin dernier à la projection d'équipe de son ultime réalisation, Crimes d'amour, avec Ludivine Sagnier et Christine Scott Thomas. Ce thriller psychologique est sur les écrans depuis le 18 août dernier.
Dernière édition par Nine le Mar 31 Aoû - 1:06, édité 1 fois
Nine Admin
Nombre de messages : 12721 Date d'inscription : 03/05/2008
Sujet: Re: ALAIN CORNEAU EST DECEDE Mar 31 Aoû - 0:45
Une réflexion aussi sur un Auteur de musique ! Monsieur de SAINTE COLOMBE
Monsieur de Sainte-Colombe est un compositeur et joueur de viole français réputé, né vers 1640 et mort vers 1700. On le désigne comme Jean de Sainte-Colombe le père, car on lui connaît un fils, dit Sainte-Colombe le fils (environ 1660-1720), violiste et compositeur également, dont on a retrouvé la trace près de Durham en Angleterre. La famille serait originaire du Sud-Ouest de la France.
"La 3e Leçon des Ténèbres de François Couperin, Montserrat Figueras / Maria-Cristina Kiehr tournage à l'église Saint-Étienne du Mont à Paris un site magnifique je vous laisse en juger ! peut être aurez vous l'occasion de le visiter un jour. musique extraite du film Tous les matins du monde.
Dernière édition par Nine le Mar 31 Aoû - 1:18, édité 5 fois
Nine Admin
Nombre de messages : 12721 Date d'inscription : 03/05/2008
Sujet: Re: ALAIN CORNEAU EST DECEDE Mar 31 Aoû - 0:51
JORDI SAVALL Ste Colombe Tombeau Les regrets
La bande son du film Tous les matins du monde, a eu le mérite de faire découvrir ou redecouvir un un instrument rare très ancien ; LA VIOLE DE GAMBE Ainsi que son compositeur Monsieur de SAINTE COLOMBE, à travers un interprète rare de cet instrument qui est : JORDI SAVALL Alain Corneau a su lier la musique et le 7e Art avec une rare habilité et sensibilité. Une belle rencontre. Pour moi cette musique sera définitivement liée au souvenir d'Alain Corneau c'est son regard qui m'a fait découvrir cette musique, ces auteurs et son interprète. Parce que le cinéma est aussi une ouverture à la connaissance, quand il est exercé avec talent et subtilité.
Nin@rtmony
Dans l’univers de la musique actuelle, Jordi Savall tient une place exceptionnelle. Depuis plus de trente ans, il fait connaître au monde des merveilles musicales abandonnées dans l’obscurité et l’indifférence :
jour après jour, il les lit, les étudie, et les interprète, avec sa viole de gambe ou comme chef d’orchestre. C’est un répertoire essentiel rendu à tous les mélomanes curieux et exigeants.
Un instrument, la Viole de gambe, d’un raffinement au-delà duquel il n’y a que le silence, a été soustrait aux seuls « happy few » (cercle intime) qui le révéraient. Avec trois ensembles musicaux fondés avec Montserrat Figueras : Hespèrion, La Capella Reial de Catalunya et Le Concert des Nations, les deux interprètes créent un univers rempli d’émotions et de beauté, offert à tous ces passionnés de musique. Le monde entier les salue à travers leurs concerts et leurs productions discographiques, comme les principaux défenseurs de tant de musiques oubliées.
Pour la bande son du film : http://recherche.fnac.com/ia143352/Monsieur-de-Pere-Sainte-Colombe
liliane Admin
Nombre de messages : 19569 Age : 50 Localisation : dans la galaxie Date d'inscription : 02/05/2008
Sujet: Re: ALAIN CORNEAU EST DECEDE Mer 1 Sep - 18:24
vendredi 3 septembre à 23h50 PARIS PREMIERE
HOMMAGE A ALAIN CORNEAU : Stupeur & Tremblements (Long métrage, 1h47) à la place du film La Grande Bouffe
Adaptation du roman autobiographique d'Amélie Nothomb. Réalisé par Alain Corneau (2002). Avec Sylvie Testud, Kaori Tsuji, Heileigh Gomes.
Vivant dans le souvenir de sa petite enfance au Japon, la Belge Amélie (Sylvie Testud) décroche un poste d'interprète dans une grande entreprise au pays du Soleil-Levant. Mais elle déchante dès la première heure, ne parvenant pas à rédiger la lettre réclamée par M. Saïto (Taro Suwa). Elle se croit soulagée lorsqu'arrive Fubuki (Kaori Tsuji) sa supérieure directe, dont elle admire la beauté nippone. Suite à une maladresse, elle va toutefois entamer une chute vertigineuse dans l'échelle professionnelle. Désœuvrée, elle sert le café, se fait reprocher de distribuer le courrier, met les calendriers à jour, photocopie ad libitum une à une des centaines de pages... Sur la dénonciation de celle qu'elle continue d'amirer, Amélie subit les foudres de l'énorme M. Omochi (Bison Katayama) en rédigeant un pourtant parfait rapport pour M. Tenshi (Yasunari Kondo). Ayant voulu être Dieu, Amélie ne parvenait pas même à être rien du tout, continuant de se voir reléguer à des tâches mineures (classement, "dame pipi", exercices simples de comptabilité) dans lesquelles elle échoue pourtant lamentablement. Tenant à se montrer digne de l'esprit japonais, elle souffre toutes ces brimades sans broncher. Au bout d'un an de contrat, elle se plie à la coutume nippone de rencontrer tous ses supérieurs pour annoncer, avec stupeur et tremblements, l'impossibilité de le prolonger. Monsieur Haneda (Sokyu Fujita), le PDG, admettra lui-même que tout le monde la regrettera. Sauf peut-être Fubuki que l'Européenne ne salue pas, mais qui lui écrira un mot de félicitation après le succès de son premier roman.
LUNDI 6 SEPTEMBRE à 20 H 40 ARTE
Scénario : Pascal Quignard et Alain Corneau, d’après le roman de Pascal Quignard Photographie : Yves Angelo Décors : Bernard Vezat Costumes : Corinne Jorry Montage : Marie-Josèphe Yoyotte Musique : Marin Marais (Improvisation sur les folies d’Espagne, L’Arabesque, Le Badinage, La Rêveuse, La Sonnerie de Sainte-Geneviève du Mont de Paris) ; Sainte Colombe (Les Pleurs, Gavone du Tendre, Le Retour) ; Jean-Baptiste Lully (Marche pour la cérémonie des Turcs) ; François Couperin (Leçons de ténèbres : Troisième leçon) ; Jordi Savall (Prélude pour Monsieur Vauquelin, Une jeune fillette, Fantaisie en mi mineur), musique dirigée et interprétée par Jordi Savall Production : Film par Film, Divali Films, D.D. Production, Sedif, FR3 Films Production, Paravision International Durée TV : 1 h 54 min
Avec Jean-Pierre Marielle (Sainte Colombe), Gérard Depardieu (Marin Marais âgé), Guillaume Depardieu (Marin Marais jeune), Anne Brochet (Madeleine), Caroline Sihol (Mme de Sainte Colombe), Carole Richert (Toinette), Michel Bouquet (Baugin), Yves Gasc (Caignet)
Synopsis :
Le célèbre violiste Marin Marais se souvient de son maître, un musicien solitaire, monsieur de Sainte Colombe. Il raconte la vie austère de cet homme, l’éducation sévère qu’il infligea à ses deux filles après la mort de sa femme, ainsi que la recherche d’une perfection absolue dans son art. Il raconte l’initiation qu’il a reçue de lui et surtout l’antagonisme qui opposa le jeune ambitieux désireux d’être reconnu par la Cour au vieux musicien de l’ombre, intransigeant. À la suite d’une querelle avec son maître, Marin Marais poursuivit son apprentissage avec Madeleine, la fille aînée de Sainte Colombe, qui devint aussi sa maîtresse. Elle lui sacrifia tout, mais le jeune musicien s’éloigna pour mener une carrière brillante. La jeune femme se dessécha puis se suicida. Hanté par les secrets du grand maître, Marin Marais épia la cabane dans laquelle Sainte Colombe avait pris l’habitude de jouer pour faire revenir sa femme. Un soir, cependant, le vieil homme surprend son ancien disciple et lui révèle enfin son art.
Dans une gazette de 1732 se trouve une notice consacrée au musicien Marin Marais, rédigée par Évrard Titon du Tillet, notice qui est à l’origine du travail de l’écrivain Pascal Quignard.
MARIN MARAIS Parisien, né le 31 mai 1656. Ordinaire de la Musique de la Chambre du Roi pour la Viole, mort à Paris, faubourg Saint Marceau, le 15 août 1728, dans sa 73e année, inhumé à Saint Hippolyte, sa paroisse. On peut dire que Marais a porté la viole à son plus haut degré de perfection, et qu’il est le premier qui en a fait connaître toute l’étendue et toute la beauté par le grand nombre d’excellentes pièces qu’il a composées sur cet instrument, et par la manière admirable dont il les exécutait. Il est vrai qu’avant Marais Sainte Colombe faisait quelque bruit pour la viole ; il donnait même des concerts chez lui, où deux de ses filles jouaient, l’une du dessus de viole, et l’autre de la basse, et formaient avec leur père un concert à trois violes, qu’on entendait avec plaisir, quoiqu’il ne fût composé que de symphonies ordinaires et d’une harmonie peu fournie d’accords. Sainte Colombe fut même le maître de Marais ; mais s’étant aperçu au bout de dix mois que son élève pouvait le surpasser, il lui dit qu’il n’avait plus rien à lui montrer. Marais qui aimait passionnément la viole, voulut cependant profiter encore du savoir de son maître pour se perfectionner dans cet instrument ; et comme il avait quelque accès dans sa maison, il prenait le temps en été que Sainte Colombe était dans son jardin enfermé dans un petit cabinet de planches, qu’il avait pratiqué sur les branches d’un mûrier, afin d’y jouer plus tranquillement et plus délicieusement de la viole. Marais se glissait sous ce cabinet ; il y entendait son maître, et profitait de quelques passages et de quelques coups d’archets particuliers que les maîtres de l’art aiment à se conserver ; mais cela ne dura pas longtemps, Sainte Colombe s’en étant aperçu et s’étant mis sur ses gardes pour n’être plus entendu par son élève : cependant il lui rendait toujours justice sur le progrès étonnant qu’il avait fait sur la viole ; et étant un jour dans une compagnie où Marais jouait de la viole, ayant été interrogé par des personnes de distinction sur ce qu’il pensait de sa manière de jouer, il leur répondit qu’il y avait des élèves qui pouvaient surpasser leurs maîtres, mais que le jeune Marais n’en trouverait jamais qui le surpassât.
Dernière édition par liliane le Jeu 2 Sep - 13:31, édité 2 fois
liliane Admin
Nombre de messages : 19569 Age : 50 Localisation : dans la galaxie Date d'inscription : 02/05/2008
Sujet: Re: ALAIN CORNEAU EST DECEDE Jeu 2 Sep - 8:02
Le même soir, parce qu'à la télévision française on se fait la concurrence même dans ce domaine et parce que le ridicule ne tue pas, TV5 rendra également hommage à Alain Corneau en programmant non pas 1 mais 2 films.
Sur TV5 Monde :
« POLICE PYTHON 357 »
Réalisation : Alain Corneau, 1976 / Genre : policier / Pays : France / Durée : 125 min.
Avec : Yves Montand (l’inspecteur Marc Ferrot), François Périer (le commissaire Ganay), Simone Signoret (Thérèse Ganay), Stefania Sandrelli (Sylvia Leopardi), Mathieu Carrière (l’inspecteur Ménard), Serge Marquand (le rouquin), Vadim Glowna (l’inspecteur Abadie)…
L’inspecteur Ferrot se voit confier une enquête concernant l’assassinat d’une jeune femme. Celle-ci n’est autre que Sylvia, sa maîtresse, avec qui il s’était disputé peu de temps avant sa mort. C’est un cauchemar : les indices le désignent lui-même comme le suspect numéro 1…
Diffusion du film « Police Python 357 » : TV5MONDE Afrique : vendredi 3 septembre 2010 à 21h00 (heure de Dakar). TV5MONDE Maghreb-Orient : lundi 6 septembre 2010 à 18h30 (heure du Caire). TV5MONDE Etats-Unis : dimanche 5 septembre 2010 à 20h30 (heure de New York). TV5MONDE Amérique Latine : samedi 4 septembre 2010 à 20h30 (heure de Buenos-Aires). TV5MONDE Asie : jeudi 2 septembre 2010 à 20h00 (heure de Bangkok). TV5MONDE Pacifique : jeudi 2 septembre 2010 à 19h00 (heure de Tokyo).
L'autre sur TV5 EUROPE : « NOCTURNE INDIEN ».
Réalisation : Alain Corneau, 1989 / Genre : drame / Pays : France / Durée : 110 min.
Avec : Jean-Hugues Anglade (Rossignol / Xavier), Clémentine Célarié (Christine), Otto Tausig (Peter Schlemihl), T.-P. Jain (le docteur), Iftekhar (le professeur), Dipti Dave (Vimla Sar), Mohammed Ali (un serveur)…
Un jeune homme débarque en Inde dans le but de retrouver un proche disparu. De Bombay à Goa en passant par Madras, il tente de reconstituer l'itinéraire de cet ami qu'il ne retrouve pas… Sa recherche se transforme peu à peu en quête de sa propre identité…