|
| Velib, autolib, etc etc....... | |
| | Auteur | Message |
---|
Bridget
Nombre de messages : 2631 Age : 73 Localisation : Paris Date d'inscription : 13/05/2008
| Sujet: Velib, autolib, etc etc....... Dim 11 Juil - 14:10 | |
| EDIFIANT :052: Attention: Vélos à contresens!
Dans Paris comme partout en France désormais, plus besoin de klaxonner sur les cyclistes qui roulent en sens inverse! Depuis le 1er juillet, les vélos peuvent emprunter à contresens les rues à sens unique dont la vitesse est limitée à 30km/h. Reportage dans un quartier très "branché" bicyclette, celui des Batignolles à Paris, pour constater qu'on est malgré tout très loin de l'entente cordiale entre cycliste et automobiliste... Pire, certaines de ces pistes cyclables à contresens constituent de véritables abberations. Voir la vidéo http://www.lejdd.fr/Societe/Videos/Attention-Velos-a-contresens!-206308/ | |
| | | liliane Admin
Nombre de messages : 19569 Age : 50 Localisation : dans la galaxie Date d'inscription : 02/05/2008
| Sujet: Re: Velib, autolib, etc etc....... Dim 11 Juil - 18:37 | |
| Encore une idée de la Grande Pédale ? | |
| | | liliane Admin
Nombre de messages : 19569 Age : 50 Localisation : dans la galaxie Date d'inscription : 02/05/2008
| Sujet: Vélos volés et cassés, Velcom ne roule plus Jeu 16 Sep - 8:51 | |
| 428 des 450 bicyclettes ont été subtilisées ou détruites cet été. (224 volées et 204 détruites). Le système est donc momentanément suspendu, et les abonnés bénéficieront de six mois d’abonnement gratuit. Vides, désespérément vides. Depuis quelques semaines, les vingt-neuf stations Velcom de Saint-Denis ne proposent plus aucun vélo. Et la situation n’est pas meilleure dans les villes voisines. Quasiment pas la moindre bécane à l’horizon. Depuis les bornes installées dans chacune de ces « stations » ou sur le site Internet (et même sur l’application spécifique aux iPhones), on peut constater que la disponibilité à chaque point est de « zéro vélo ». Et cela pour une raison toute simple, au cours de l’été, la plupart des engins ont été volés ou détruits. 24 vélos ont été volés et 204 détruits » La situation est telle que Plaine commune, avec le gestionnaire Decaux, a décidé de momentanément fermer le service. Le parc de vélos lors de l’inauguration en juin 2009 était de 450 engins. Il apparaît à ce jour que 708 vélos ont été volés ou cassés (les bicyclettes étant jusque-là remplacées au fur et à mesure). Désormais, après quelques jours de silence qui ont été mal vécus par les usagers, la communauté d’agglomération et Decaux veulent jouer la transparence. Les utilisateurs, et plusieurs d’entre eux s’en sont émus en s’adressant au Journal de Saint-Denis, ne devront plus se contenter des messages laconiques du service d’appel Velcom, qui jusque-là indiquait que si aucun vélo n’était disponible, c’est qu’ils roulaient tous, ou bien que le service serait bientôt rétabli… Dans une lettre qui est actuellement adressée aux abonnés, il est notamment précisé que « la situation, qui était satisfaisante au cours des premiers mois, s’est aggravée de façon très significative, en juillet et en août (de cette année), 224 vélos ont été volés et 204 détruits ». Dans une lettre au préfet Christian Lambert, le député Patrick Braouezec, président de la communauté d’agglomération, confirme aussi ce que l’on a pu constater sur place. À savoir que « plus de la moitié de ces vols concernent seulement 7 stations (1), toutes situées à Saint-Denis et notamment dans le quartier de la Plaine ». De plus, confirme aussi ce courrier, « les stations Vélib, installées par la Ville de Paris à proximité de ces stations Velcom, ne connaissent pas le même phénomène de vols et de destructions ». Des enquêtes sont en cours Dès la découverte de ces étranges disparitions, une plainte a été déposée et des enquêtes sont en cours. Le caractère massif de ce phénomène laissant penser qu’il pourrait s’agir d’une opération bien organisée, dépassant un simple petit trafic local… Reste à savoir qui s’en prend à des vélos sans défense, mais qui rendent bien des services. Plaine commune indique aussi que Velcom sera redéployé sur le territoire « dès que les conditions de sécurité conformes à la mise en œuvre d’un service public de qualité seront assurées ». D’ores et déjà il est précisé qu’un « report gratuit de six mois de fin d’abonnement a été décidé ». Des chiffres et des vélos Le 24 juin 2009 a été officiellement lancé Velcom, système de vélos en libre-service géré par la société JCDecaux. Ce petit frère du Vélib parisien est alors présent dans une partie du territoire de Plaine commune avec 450 engins et une cinquantaine de stations : 29 à Saint-Denis, 13 à Aubervilliers, 6 à la Courneuve. Au début de l’été 2010, deux stations sont mises en service à L’Île-Saint-Denis. Entre juin 2009 et mai 2010, 24 936 vélos ont été retirés des stations. Pour le seul mois de mai, le service totalisait un peu plus de 300 abonnements de longue durée, 268 abonnements pour une semaine et plus de 3000 abonnements uniques (une fois dans une journée). Saint-Denis est la ville de Plaine commune la mieux desservie par les Velcom, mais des quartiers comme Pleyel, Mutuelle ou Floréal ne possèdent pas de station. Le Vélib parisien est présent dans la petite couronne, notamment à Aubervilliers, et dans le quartier de la Plaine à Saint-Denis. Les deux systèmes se côtoient mais ne sont pas compatibles, et deux abonnements distincts sont nécessaires. • http://www.lejsd.com/index.php??u=2075097&s=17&l=fr&t=lejsd&js=no&cache=1&a=showarticle&r=4870&divpar=main&divid=main_1&divcode=mainBox&u=2075097 Gérald Rossi | |
| | | liliane Admin
Nombre de messages : 19569 Age : 50 Localisation : dans la galaxie Date d'inscription : 02/05/2008
| Sujet: Re: Velib, autolib, etc etc....... Dim 11 Déc - 0:35 | |
| Autolib’ : 35 millions d’euros de subventions de la Ville de Paris L'artillerie lourde de communication de la Voix de son Maire ® a pilonné à nouveau les médias pour la deuxième inauguration d'Autolib' en deux mois ( puisque la phase de test avait été vendue à la presse comme une inauguration en octobre dernier ). Cette offensive de propagande est l'occasion pour le Delanopolis de refaire un point sur cette hasardeuse et coûteuse expérience. Et de relever avec consternation que Lepetit s'assied effrontément sur le principe de précaution ! Non, vous ne rêvez pas : le nouveau symbole de mobilité delanoisée est immatriculé en Bretagne ! Bolloré est fier de ses origines, reconnaissons-le. Mais le Paris-Brest, n'est-ce pas un dessert un peu bourratif ? Il faut croire que oui, si l'on regarde d'un peu plus près le montage financier dont les contribuables parisiens risquent fort de faire les frais, une fois de plus. D'abord, à raison de 700 stations et de 50 000 euros de subventions par station, la contribution de la ville s'élèvera à 35 millions d'euros et non 25 ou 30 comme annoncé initialement. A ce sujet, outre les 35 millions de la ville et les 50 millions promis par la région Île-de-France, il a souvent été dit, en la présentant comme une bonne affaire pour les Parisiens, qu'un financement de 130 millions d'euros a été également consenti par la Banque européenne d'investissement. Mais deux détails ont été un peu rapidement évacués. D'abord, cette somme est un prêt et non une subvention. Ensuite, cette avance tarifée est faite à Bolloré pour la fabrication de ses batteries et non au syndicat mixte Autolib'. Ainsi, la part réelle de l'aide de la ville de Paris dans les subventions d'Autolib' stricto sensu est beaucoup plus importante qu'il n'a été présenté. Et, surtout, si l'expérience Autolib' échoue, Bolloré pourra toujours continuer à financer au meilleur compte ce qui l'intéresse réellement : le développement de la batterie solide lithium-métal-polymères à installer sur ses véhicules ou même à vendre à d'autres constructeurs. Autolib' aura été en quelque sorte un moyen d'emballer son dossier. Or, les risques d'échec financier sont considérables. L'embauche de 1 000 accompagnateurs pour réguler le système fait que cette location n'est plus du libre-service, comme annoncé initialement, mais un banal louage de véhicules. Cela conforte l'argumentaire des professionnels du secteur qui parlent de concurrence déloyale et ont d'ailleurs introduit un recours sur ce fondement au Tribunal administratif. Ces recrutements à mi-temps et payés au SMIC ( avec du travail de nuit et le week-end, ne le dites surtout pas aux bobocialistes ) vont, par leur ampleur, coûter cher. Les prévisions de dépenses à 80 millions d'euros annuels paraissent bien faibles, notamment si l'on veut considérer le coût prévisionnel énorme de la maintenance et des réparations. Surtout, pour atteindre l'équilibre financier, Bolloré a tablé sur des hypothèses héroïques fortement mises en doute par le Centre d'analyse stratégique, un organisme officiel, qui a rendu le 15 juin dernier un rapport intitulé "La voiture de demain : carburant et électricité." Hélas, c'est plutôt du côté du scénario pessimiste qu'il faudra aller regarder car, malgré tout le bourrage de crâne municipal, le médian présuppose qu'il y ait autant d'abonnés Autolib' que Vélib' dans ses meilleurs mois et que les véhicules soient fortement sollicités : quatre heures par jour c'est déjà beaucoup au vu des temps de recharge de la batterie et des déplacements pour réassortir les stations vides.
Or, Bolloré ne s'est engagé à couvrir les pertes du système qu'à hauteur de 60 millions d'euros au maximum ce qui serait atteint en une seule année dans le scénario pessimiste. Après, ce sera pour la pomme municipale.
Bref, encore une traite sur l'avenir signée par Delanoë qui va laisser autant de bombes budgétaires à retardement aux Parisiens qu'il prononce le mot "citoyen" dans un discours.
Mais il y a plus inquiétant encore. Comme le rapporte le Parisien, dans son édition du 6 décembre, depuis juin, un doute existe sur la sécurité des stations Autolib' en sous-sol. L'Institut national de l'environnement industriel a souligné les risques d'incendie des batteries des véhicules électriques. Les ministères de l'Environnement et de l'Intérieur ont donc décidé de mener des études approfondies avant d'autoriser l'installation de bornes de recharge des voitures dans les parkings souterrains et des tests d'inflammation ont été réalisés sur les batteries et les véhicules. A l'issue de ces essais, ils doivent établir une liste de recommandations sur l'aménagement des stations pour limiter les risques d'incendie et d'émanations toxiques.
Or, nous apprend Marianne Gairaud : " ce processus (est) beaucoup trop long au goût de la mairie de Paris et du groupe Bolloré, qui ont décidé de braver l'interdit en ouvrant dès hier deux stations en sous-sol: une à Levallois (92) et l'autre à Saint- Maurice (94).
«On ne pouvait pas attendre ad vitam aeternam. Il faut que le dossier avance. Nous attendons des réponses depuis cet été tout de même ... » fait valoir Annick Lepetit."
Il faut se pincer pour le croire. Ces donneurs de leçons qui parlent sans cesse de respect des règlements quand cela les arrange et réclament des sanctions contre les conducteurs mal stationnés décideraient-ils de s'asseoir sur la loi et de passer en force au mépris du plus élémentaire principe de précaution ?!
Les tests de Bolloré, groupe privé, sont donc plus fiables et peuvent se substituer à ceux des laboratoires publics ? Et ce sont des "socialistes", grands contempteurs des entreprises et soi-disant défenseurs du service public qui s'en accommodent !
Magnifique. Mais la priorité suprême des delanoistes, c'est que le spectacle de la com' ne s'arrête jamais, nos lecteurs le savent bien.
http://www.delanopolis.fr/Autolib-les-premiers-derapages--Et-deja-une-victime-le-principe-de-precaution-_a1286.html | |
| | | liliane Admin
Nombre de messages : 19569 Age : 50 Localisation : dans la galaxie Date d'inscription : 02/05/2008
| Sujet: Re: Velib, autolib, etc etc....... Dim 1 Jan - 16:46 | |
| Autolib' victime de vandalisme Les 6000 abonnés du service de véhicules partagés Autolib' risquent d'avoir du mal à trouver une voiture. selon le Journal du Dimanche, le nombre de véhicules en libre service a considérablement diminué depuis le lancement de la formule. En cause : le vandalisme, des dysfonctionnements et des pannes qui ont obligé le retour des véhicules au siège d'Autolib' à Vaucresson. Selon le journal, la société aurait mandaté une société de surveillance pour veiller sur les véhicules dans Paris durant la nuit. Il ne resterait que 150 à 200 voitures en circulation. | |
| | | liliane Admin
Nombre de messages : 19569 Age : 50 Localisation : dans la galaxie Date d'inscription : 02/05/2008
| Sujet: Re: Velib, autolib, etc etc....... Mar 31 Mar - 10:43 | |
| Paris : Ardisson entre en guerre contre les kebabs de la rue de Rivoli Philippe Baverel
Rue de Rivoli (Ier), lundi. L’animateur de télévision Thierry Ardisson a créé l’ Association de défense des arcades Rivoli pour lutter contre l’état désastreux dans lequel se trouvent les arcades de la rue de Rivoli. (LP/Frédéric Dugit.)
Sauver les arcades de la rue de Rivoli, au cœur de Paris, entre le Palais-Royal et la Concorde, c’est le nouveau combat de Thierry Ardisson, qui habite le quartier.
« Effondré » par l’état de ce patrimoine très mal entretenu, livré aux commerces de souvenirs bas de gamme, l’animateur de télévision a créé fin 2014 l’Association de défense des arcades Rivoli (Adar) — qui compte parmi ses membres Antoine de Caunes et Marc Lavoine — Son ambition ? « Redonner leur lustre aux arcades au nom du respect de l’architecture du XIXe siècle. »
L’état des lieux est, il est vrai, déplorable. En face du Louvre et des Tuileries se succèdent sur plusieurs centaines de mètres des étalages de tours Eiffel à 1 €, de tee-shirts, de casquettes, de parapluies… tous frappés de la mention « Paris ». Sans compter les marchands de sandwichs, hot-dogs et panini qui prolifèrent !
Soucieux de placer les bailleurs devant leurs responsabilités, Ardisson a retrouvé un décret du 23 décembre 1852 interdisant notamment l’installation rue de Rivoli d’artisans « dont l’état nécessite l’usage d’un four ». Texte dont il réclame l’application pour faire fermer les établissements de restauration à emporter utilisant des micro-ondes ! « Si on ne fait rien, ce sera kebabs et tours Eiffel de la place de la Concorde jusqu’au Louvre », s’indigne l’animateur.
Les commerçants ne respectent pas non plus l’arrêté de la Ville de Paris et de la préfecture de police de 1981 autorisant l’installation d’étalages sous les arcades à condition que ceux-ci ne dépassent pas le tiers de la largeur de la surface abritée. Ce lundi matin, de nombreux étals de souvenirs occupaient allègrement la moitié de l’espace, entravant le passage des piétons. Déplorant « cette situation anarchique qui défigure les lieux », Jean-François Legaret, maire (UMP) du Ier, réclame depuis des années, « la suppression complète des étalages sous les arcades ». Trop peu dissuasif, le montant de l’amende est passé il y a un mois de 22 à 750 €.
Bitume rapiécé ou creusé de nids de poule, mosaïques abîmées… : le sol des arcades Rivoli (non protégées par un statut de monument historique) est en triste état, comme les voûtes décrépites. L’entretien de ces arcades, ouvertes aux piétons mais considérées commeparties privatives des immeubles, incombe aux copropriétaires. Constatant que les injonctions à entretenir leur bien restent lettre morte, Thierry Ardisson est résolu à attaquer en justice tous les propriétaires n’assumant pas leurs obligations. http://www.leparisien.fr/paris-75/ardisson-entre-en-guerre-contre-les-kebabs-des-arcades-rivoli-30-03-2015-4652299.php | |
| | | liliane Admin
Nombre de messages : 19569 Age : 50 Localisation : dans la galaxie Date d'inscription : 02/05/2008
| Sujet: Re: Velib, autolib, etc etc....... Lun 7 Sep - 16:37 | |
| « Paris peut fonctionner sans voitures » - Charles Beigbeder répond à Anne Hidalgo Tribune libre. Dans un entretien accordé au Parisien, Anne Hidalgo, maire de la capitale, a affirmé que « Paris peut fonctionner sans voitures ». Remonté contre cette charge qui pourrait pénaliser les familles, Charles Beigbeder, élu du 8è arrondissement à Paris lui répond : « Le charme d’une ville n’est pas d’être un musée inerte ou un festival permanent mais un lieu de vie où les habitants puissent se déplacer ! »
La politique hors sol d’Anne Hidalgo. Pour Anne Hidalgo, il est des priorités qu’il convient de ne pas différer : la résorption de la dette de la Ville qui s’approchait dangereusement de 5 milliards d’euros l’an dernier ? La sécurité de certains quartiers proches de la gare du Nord, qui restent des coupe-gorges ?
Non, Anne Hidalgo a trouvé plus important ! Elle a décidé d’inaugurer le 27 septembre prochain, une « journée sans voiture », à l’instar de certaines écoles, où, à la fin de l’année, l’instituteur, pour récompenser les élèves de leur assiduité, décrétait une « journée sans devoirs ».
Fière de sa trouvaille, Anne Hidalgo appelle donc les Parisiens à « jouer le jeu et à se déplacer autrement qu’en voiture ce jour-là, dans toute la ville ». L’édile déplore d’ailleurs, dans une interview au Parisien, que l’Etat ait restreint à certains quartiers du centre-ville de Paris le périmètre de sa généreuse mesure.
Car il s’agit bien de cela : « jouer le jeu » ! En fidèle successeur de Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo considère la vie locale comme un jeu et les habitants de la capitale comme des homo festivus dignes des essais de Philippe Muray : des hommes en quête de festivités compulsives qui souhaitent ainsi s’étourdir pour échapper au néant de leur vie.
Rien n’est jamais assez important pour instaurer un monde festif qui puisse rompre avec la monotonie du quotidien : guirlandes multicolores, plug anal et paris-plage ne suffisent plus : place maintenant aux journées festives « sans voitures » ! La circulation alternée, c’était un peu un jeu de piste : en fonction de votre plaque d’immatriculation, vous pouviez - ou pas – circuler en voiture dans la capitale, sous l’œil bienveillant des organisateurs du jeu, en l’occurrence les policiers.
Ici, tout le monde est mis au régime festif car « Paris peut fonctionner sans voitures » rappelle l’édile. Après tout, s’il s’agit de se rendre à une exposition d’art contemporain, de faire du skate-board place de l’Hôtel de Ville ou des tags créatifs sur les murs de la capitale, nul besoin de voitures !
Mais, lorsque la fête est finie, la vraie vie reprend ses droits et, avec elle, la monotonie du quotidien qui, n’en déplaise à notre édile festive, repose sur des besoins élémentaires : travailler, se nourrir et se déplacer. Or, de nombreux commerces nécessitent des livraisons parfois lourdes qu’il est impossible d’acheminer autrement qu’en voiture. De plus, pour s’approvisionner, certaines familles ne peuvent faire autrement que de charger leurs courses dans une voiture. Il aura d’ailleurs peut-être échappé à Anne Hidalgo, que, malgré sa politique, certaines familles continuent courageusement à habiter la capitale. Il est cependant, difficile pour elles de se déplacer autrement qu’en voiture, les transports en commun n’étant pas adaptés aux poussettes et autres objets encombrants absents du monde festif mais présents dans la vraie vie, tels les fauteuils de personnes porteuses de handicap qu’il est difficile de manœuvrer autrement que dans les véhicules du service PAM (Pour Aider à la Mobilité).
Le charme d’une ville n’est pas d’être un musée inerte ou un festival permanent mais un lieu de vie où les habitants puissent se déplacer simplement afin de satisfaire leurs besoins quotidiens les plus élémentaires.
Si l’on ajoute à cela la piétonisation d’une partie de la rive droite de la Seine à l’été 2016, on comprendra à quel point la politique hors-sol d’Anne Hidalgo ne peut satisfaire qu’une petite clique de bobos célibataires, sans enfants ni handicaps, et adeptes de la fête perpétuelle, alors qu’elle pénalise largement les familles déjà lourdement mises à contribution par l’augmentation des tarifs de stationnement, de conservatoires et de cantines scolaires. J’ajoute que l’argument, sans cesse brandi, de la pollution de l’air n’est plus convainquant dès lors que les voitures électriques se développent à grande échelle.
C’est donc bien dans un monde parallèle que vit notre premier édile. Devant le mécontentement suscité par certaines mesures, notamment celle concernant l’augmentation des tarifs de stationnement et la fin de leur gratuité au mois d’août, Il est à craindre que les Parisiens ne goûtent plus trop au monde de la fête et à ses différents gadgets. Et si on inventait une « journée sans maire de Paris » où Anne Hidalgo et tous ses adjoints seraient contraints d’être en congés sans solde ?
http://www.valeursactuelles.com/politique/paris-peut-fonctionner-sans-voitures-charles-beigbeder-repond-a-anne-hidalgo-55360 | |
| | | liliane Admin
Nombre de messages : 19569 Age : 50 Localisation : dans la galaxie Date d'inscription : 02/05/2008
| Sujet: Re: Velib, autolib, etc etc....... Mar 8 Sep - 7:33 | |
| Dernier dingo à Paris : quand Hidalgo délire La dette a beau avoir quadruplé, les impôts et taxes en tout genre doublé, cela ne suffit plus.
« Paris peut se passer de voitures », « l’ouverture des magasins le dimanche est un scandale » : Hidalgo est emportée par son élan politicien ces derniers temps.
Que lui arrive-t-il ? Les recettes qu’elle tient de son maître Delanoë sont épuisées dans tous les sens du terme. Depuis 2001, les « socialistes » parisiens ont éreinté la bête. Logements clientélistes dit sociaux, travaux ruineux sur la voirie pour satisfaire les écologistes, barrière coulissante autour de la ville avec un tramway dispendieux qui n’apporte pas grand-chose au schmilblick du transport parisien, événementiel démentiel (Nuit blanche, Paris Plages, etc.), arrosage des copains en subventions et opérations pseudo-culturelles dispendieuses (104, Gaîté-Lyrique, etc.), négociations ratées avec les grands groupes privés qui lui sucent sa moelle (les Halles)… la ville est exsangue.
La dette a beau avoir quadruplé, les impôts et taxes en tout genre doublé, cela ne suffit plus. La manne des droits de mutation, dits de notaire, dopés par la hausse du prix de l’immobilier se raréfie peu à peu. Les services essentiels comme la propreté sont de plus en plus mal assurés et les Parisiens commencent à s’en rendre compte malgré une presse dont la complaisance atteint des sommets.
Face à ce triste constat, que ferait une autorité saine ? Amende honorable. Mais Hidalgo, bureaucrate retraitée à 51 ans gavée des privilèges de ses multiples fonctions, ne veut évidemment pas avouer ses fautes. Elle se prend même à rêver d’un rôle national en se positionnant à la gauche du PS.
Cela explique ses dernières déclarations marquées par une surenchère boboïsante.
Elle qui ne circule qu’en véhicule de fonction ose affirmer que les voitures sont inutiles à Paris. Le mépris social pour toutes celles et ceux qui ne peuvent se déplacer dans des transports en commun vétustes ou sur des vélos gadgets atteint des sommets. Quant à la sortie anti-Macron sur le travail le dimanche, elle ne lui sert qu’à se positionner hypocritement entre Mélenchon et Filoche, sachant qu’en réalité les amis de la mairie, comme la FNAC ou LVMH, tirent parfaitement leur épingle du jeu dans la carte de cette opération.
L’entendre se plaindre d’un défaut de concertation fait rire à gorge déployée ceux qui l’ont vue faire sur tous les dossiers urbains : tour Triangle, serres d’Auteuil ou Jeux olympiques en dernier lieu. L’avis réel des Parisiens, Hidalgo s’en moque. Elle ne songe qu’aux médias et au PS.
Mais, après tout, quand les bornes du périphérique sont franchies, il n’y a plus de limite à la démagogie !
Ne reste plus qu’à espérer (si l’on peut dire) que, faute d’argent, elle doive renoncer à ses délires et que, contrainte d’augmenter la taxe d’habitation malgré ses promesses, son électorat sous perfusion finisse un jour par ouvrir les yeux. Serge Federbusch | |
| | | liliane Admin
Nombre de messages : 19569 Age : 50 Localisation : dans la galaxie Date d'inscription : 02/05/2008
| Sujet: Re: Velib, autolib, etc etc....... Mer 11 Mai - 10:44 | |
| Mesures antipollution à Paris : les automobilistes contre-attaquent
LE FAIT DU JOUR. Une action collective en justice est lancée par 40 Millions d'automobilistes contre les interdictions de circulation de véhicules anciens à Paris à partir du 1er juillet.
Les véhicules essence et diesel immatriculés avant 2011 ne pourront plus circuler dans Paris d'ici à 2020. (LP) Dès le 1er juillet prochain, plus de 513 000 propriétaires de voitures en Ile-de-France vont devoir scruter à la loupe leur carte grise avant de traverser Paris intra-muros. Pour faire baisser la pollution, la capitale a décidé de bannir les modèles immatriculés avant 1997. Mais l'association 40 Millions d'automobilistes a décidé de se rebiffer. Elle annonce aujourd'hui dans nos colonnes le lancement d'une action en justice collective contre la mairie de Paris. Objectif : obtenir une indemnisation du préjudice financier subi par les automobilistes franciliens. Des mesures uniques en France L'association estime que les modèles dans le collimateur de la municipalité perdront quasiment du jour au lendemain la moitié de leur valeur. « Personne ne voudra de votre voiture si elle ne peut plus circuler dans Paris et elle ne vaudra donc plus rien », note l'avocat Jean-Baptiste Iosca, qui s'associe à cette action judiciaire. « D'ici à 2020, tous les véhicules essence et diesels immatriculés avant le 1er janvier 2011 seront interdits à la circulation dans la capitale, s'étrangle le délégué général de l'association, Pierre Chasseray. Or, ces véhicules représentent à ce jour près de 85 % des 6 millions de voitures particulières franciliennes. » Les lobbyistes pro-auto appellent donc tous les propriétaires des véhicules concernés à se faire connaître sur le site Internet Remboursemabagnole.com. Au nom du droit des Parisiens à « respirer un air sain », la mairie de Paris justifie ces mesures d'interdiction uniques en France. « Beaucoup de gens vont se demander que faire de leur vieille voiture », note Philippe Ouvrard, de la Confédération française des experts en automobile. « Si l'on veut rajeunir et assainir le parc qui a huit ans d'âge, on ne peut pas le faire que par la contrainte, estime l'expert indépendant Didier Laurent. L'Etat doit aider les ménages les plus modestes à changer de voiture en leur proposant des aides fiscales incitatives. » Plus de 1 milliard de préjudice ? L'association 40 millions d'automibilistes a sorti sa calculette pour mesurer l'impact des premières mesures de restriction de circulation appliquées à partir de cet été dans Paris. Et d'après leurs estimations, la note sera salée. « Plus de 870 000 véhicules sont concernés », affirme le délégué général de l'association, Pierre Chasseray. Considérant que ces vieilles voitures vont immédiatement décoter, l'association estime que chaque véhicule subira une « dévaluation de 1 250 € en moyenne », soit un total de 1,08 Md€. Elle s'appuie notamment sur les calculs du cabinet d'expertise BCA, selon lequel les véhicules d'avant 1997 « perdront 50 % de leur valeur à la revente. Pour ces petites voitures, qui servent essentiellement à réaliser des trajets domicile-travail et valent en moyenne 2 000 à 2 500 €, les vendeurs ne pourront pas espérer en obtenir plus de 1 000 € ». Bigre ! Sauf que d'après le cabinet d'expert automobile Inovev, le chiffre réel des véhicules immatriculés avant le 1er janvier 1997 et qui seraient encore en circulation en Ile-de-France tourne plutôt autour de 500 000 (exactement 513 248) . « Ces voitures qui ont plus de 20 ans ne valent déjà plus grand-chose à la revente », relativise Bernard Tourrette, le président du syndicat des experts indépendants. « De là à dire que ces voitures vont perdre la moitié de leur valeur argus, je n'y crois pas, car on pourra toujours vendre son véhicule à un acheteur lyonnais ou marseillais pas concerné par les restrictions de circulation à Paris, souligne l'expert indépendant Didier Laurent. En revanche, si d'autres grandes villes adoptent des mesures similaires à la mairie de Paris, alors des centaines de milliers de voitures risquent effectivement de devenir invendables. » Une tendance en Europe Près de 200 villes européennes bloquent déjà les véhicules qui émettent le plus de CO2 à travers des zones à faibles émissions. Mais la capitale française ira plus loin que la plupart de ses voisins. A part en Allemagne et en Italie, ces zones visent uniquement les camions et les bus. En Suède, pionnier dès 1996, l'ensemble des poids lourds et des bus de plus de six ans sont par exemple interdits à Stockholm ou à Malmö. L'Italie est le meilleur élève. Le pays est celui qui concentre le plus de ces zones propres, les restrictions visant jusqu'aux deux-roues. Milan n'autorise ainsi que les diesels d'après 2006 ou équipés d'un filtre à particules, les essences d'après 1993, les deux-roues d'après 1999. En Allemagne, des macarons verts, jaunes ou rouges indiquent le niveau de pollution des voitures et des camions dans tout le pays. A chaque ville de choisir ensuite quels porteurs de vignettes peuvent circuler dans ses rues. Dans le centre de Berlin, par exemple, pas de diesels d'avant 2006, ni de voitures essence d'avant 1993. Londres a initié la plus vaste zone sans pollution, sur 1 600 km². Et les contraventions sont très salées, jusqu'à 1 200 € pour les camionneurs contrevenants. Impossible d'y échapper, les bobbies verbalisent par vidéosurveillance. Les interdictions ne concernent que les camions et les autobus. Sauf les « bus rouges » historiques... qui ont tout de même été équipés de filtres. E.T. http://www.leparisien.fr/transports/mesures-antipollution-a-paris-les-automobilistes-contre-attaquent-11-05-2016-5785347.php | |
| | | liliane Admin
Nombre de messages : 19569 Age : 50 Localisation : dans la galaxie Date d'inscription : 02/05/2008
| Sujet: Re: Velib, autolib, etc etc....... Dim 17 Juil - 17:37 | |
| Paris : un arbre coupé pour voler un vélo électrique ! Jessy n’en revient toujours pas. Dans la nuit de samedi à dimanche, son vélo électrique, attaché à un arbre, avec un antivol, sous ses fenêtres de l’avenue de Villiers (XVIIe) a disparu. Le ou les voleurs ne se sont pas embêtés : ils ont purement et simplement scié l’arbre pour repartir avec la bicyclette. « Je relève toujours la selle pour montrer qu’il n’y a pas la batterie. Je la remonte chez moi tous les soirs, explique la jeune femme. A 0 h 30, je l’ai vu dans la rue mais ce dimanche matin, il n’était plus là. » Et de conclure : « C’est bien que la mairie offre une aide de 400 € pour l’achat de vélo électrique mais si on ne peut pas les garder… » leparisien.fr | |
| | | liliane Admin
Nombre de messages : 19569 Age : 50 Localisation : dans la galaxie Date d'inscription : 02/05/2008
| Sujet: Re: Velib, autolib, etc etc....... Mar 13 Sep - 18:31 | |
| 16 millions d'euros : le vrai coût des Vélib' pour les Parisiens Selon le rapport d'inspection de la Mairie de Paris, dont "Le Parisien" a eu copie, le contrat signé avec JCDecaux en 2007 est un fiasco financier.
Le Point.fr
Image d'illustration. © DR/ LUDOVIC MARIN 16 millions d'euros en 2013. C'est ce qu'ont coûté – à titre d'exemple – les Vélib' à la Mairie de Paris. Selon un rapport d'inspection que Le Parisien s'est procuré, le contrat signé en 2007 avec JCDecaux s'est avéré être un gouffre financier. Et ce, contrairement à ce qui avait été annoncé par Bertrand Delanoë il y a neuf ans pour défendre son projet : « La société JCDecaux assume l'entretien et l'exploitation de Vélib' : cela ne coûte donc pas un centime au contribuable ! Au contraire, notre collectivité percevra une redevance annuelle de 3 millions d'euros », se félicitait l'ex-maire PS de la capitale. Alors que s'est-il passé ? L'extension du dispositif de location de vélos en banlieue a certes joué, rappelle le quotidien. Mais pas que. La Somupi, filiale de JCDecaux en charge de Vélib', aurait péché par manque de transparence des comptes, mais aussi d'engagements non honorés qui auraient contraint la mairie à mettre la main au portefeuille : « Si le recours à une société privée pour gérer le marché public laissait présager une meilleure transparence des financements, la réalité est tout autre », regrette l'inspection générale de la Mairie de Paris. Les conditions de sortie du contrat sont lacunaires Pis, Paris semble être pieds et poings liés avec le groupe industriel fondé par feu Jean-Claude Decaux à cause de contrats bancals et modifs à la défaveur de la ville. « Les conditions de sortie du contrat à son échéance sont lacunaires, ce qui pourrait rendre les négociations délicates avec la Somupi. […] Une situation d'autant plus dommageable que c'est la Ville de Paris qui a financé la totalité des investissements (matériels, logiciels) », souligne encore le rapport.
Cela explique sans doute pourquoi, en juillet, Anne Hidalgo a en toute discrétion reconduit de 10 mois sa collaboration avec le roi des abribus, qui devait prendre fin en février prochain. Motif invoqué : le nouvel appel d'offres n'aurait pas pu être bouclé à temps. Toujours selon nos confrères, le dossier d'inspection serait pourtant sous le coude de la maire de Paris depuis six mois. Pour rappel, le Vélib' parisien n'en est pas à son premier dysfonctionnement. En 2012, la chambre régionale des comptes avait émis des doutes quant à la qualité de service, dont le coût sous-estimé des problèmes de vandalisme. Espérons pour les onze autres communes françaises ayant choisi JCDecaux pour faire pédaler leurs administrés que leurs contrats sont mieux verrouillés... | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Velib, autolib, etc etc....... | |
| |
| | | | Velib, autolib, etc etc....... | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |