Le violoncelle magique de Misha Maisky[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Václav Richter
La salle comble du Rudolfinum a longuement applaudi
le violoncelliste Misha Maisky,
qui a exécuté avec l'Orchestre symphonique de la Radio tchèque,
le concerto pour violoncelle d'Antonin Dvorak.
Une collaboration basée sur une profonde sympathie,
c'est ainsi qu'on pourrait caractériser les concerts de l'Orchestre de la Radio tchèque auxquels participe :
Misha Maisky, le célèbre violoncelliste né à Riga,
qui vit actuellement en Israël et en Europe.
Interrogé par Radio Prague, l'artiste a évoqué cette collaboration :
"Déjà le fait que nous ne jouons ensemble ni pour la première,
ni pour la deuxième,
ni pour la troisième fois, je ne sais plus combien il y a eu de telles occasions,
démontre que c'est avec plaisir que je collabore avec cet orchestre,
et je suis très content d'avoir pu, cette année,
jouer à l'occasion du centenaire de la mort de Dvorak et de l'année Dvorak
dans cette ville splendide qu'est Prague et avec cet excellent orchestre
et son excellent chef.
J'aime beaucoup le public japonais, mais j'aime aussi de diverses musiques,
de diverses villes, et beaucoup de diverses choses dans la vie.
Je peux dire, également, que j'aime beaucoup le public tchèque.
Je reviens toujours avec plaisir à Prague,
et j'espère que ce n'est pas pour la dernière fois que je suis ici."
Pour le directeur musical de l'Orchestre de la Radio tchèque, Vladimir Valek,
collaborer avec Misha Maisky n'est pas un travail, mais un plaisir et une volupté :
"Notre collaboration a commencé en Suisse,
mais ce n'était qu'une collaboration nouée par des agences musicales.
Pourtant, c'était, peut-être, déjà en ce moment-là que nous nous sommes très rapprochés.
Et ensuite, c'était, probablement déjà,
à l'initiative de Misha Maisky que nous avons participé avec lui à une tournée en Espagne. Lorsque nous avons joué ensemble au Japon,
cette sympathie mutuelle était déjà tout à fait évidente.
Et le dernier concert a été organisé à son initiative.
Il a dit qu'il avait joué beaucoup de choses à Prague,
mais qu'il n'avait pas encore joué le concerto pour violoncelle de Dvorak.
Pour nous, ça ne posait pas de problème et nous avons immédiatement
programmé cette oeuvre."