ALBUM CHANCESMême si elle a vu le jour en Ontario, c’est à Halifax, en Nouvelle-Écosse,
que Jill Barber a amorcé sa carrière.
Aujourd’hui, elle habite à Vancouver.
Se verrait-elle vivre à Montréal? «Je me l’imaginerais assez bien. Ce serait sympa! Ha! Ha!»
Si elle veut le faire, l’artiste devra toutefois améliorer son français,
elle qui mentionne avoir un problème de confiance lorsque vient le temps
de s’exprimer dans la langue de Molière.
«Je dois travailler là-dessus. Pour mes spectacles de la semaine prochaine,
je vais sûrement parler à la foule en anglais, car c’est important pour moi
de communiquer avec les gens, et je ne suis pas à l’aise de le faire en français.
Mais, éventuellement, je veux m’améliorer pour que cette barrière de la langue,
dans mon propre pays, puisse tomber.»
Déjà, Jill est sur la bonne voix,
elle qui a fait traduire en français sa chanson All My Dreams,
qui est devenue Tous mes rêves. «J’adore chanter en français.
J’interprète cette chanson à Montréal, mais aussi dans d’autres villes.
J’aimerais un jour pouvoir écrire des chansons dans cette langue.»
La chanteuse effectuait un séjour prolongé à Montréal précisément pour tourner
le vidéoclip de Tous mes rêves.
«Nous avons rendu un hommage au film The Purple Rose of Cairo, de Woody Allen,
où une femme revisite le passé du cinéma.» La pièce en anglais figure sur Chances,
le dernier album de Jill, sorti en 2008.
«Je suis vraiment fière de cet album, car je me rends compte
qu’il a encore une vie aujourd’hui.
Souvent, les disques ont un succès dès leur sortie
mais ils tombent rapidement dans l’oubli.
Mon album a plutôt commencé modestement, mais il a grandi petit à petit.
Et, soudainement, les gens commencent à le découvrir, spécialement au Québec.»