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MessageSujet: M I D E M   M I D E M EmptyLun 19 Jan - 11:12

MUSIQUE - Dans une ambiance morose, le Midem de Cannes cherche des raisons d'espérer...

Six ans que la musique ne cesse de perdre de la valeur. Et la crise économique n’arrange rien. C’est dans ce contexte encore plus morose qu’habituellement que s’ouvre ce week-end le Midem (Marché international du disque et de l’édition musicale) de Cannes. En 2008, le marché accuse une nouvelle baisse des ventes (- 15 % selon des estimations qui seront affinées lundi). Et alors que la part du numérique atteint les 25 % aux USA, il devrait peiner à franchir les 12 % en France.

Surtout, aucun nouveau modèle (abonnement via internet ou mobile, écoute en streaming…) ne s’impose. « Il n’y aura pas un modèle, mais des modèles, explique Dominique Leguern, directrice du Midem. Mais on ignore encore lequel va remporter le plus de suffrages. On pensait que le modèle financé par la publicité allait s’imposer mais la crise économique brouille un peu les cartes. »

La consommation de musique «au plus haut»

Certains producteurs s’interrogent sur la portée de la loi Création et Internet qui pourrait être mise en œuvre après l’été. «Cela ne suffira pas à ramener une génération perdue qui considère que tout est gratuit, il faudra aller chercher l’argent chez les fournisseurs d’accès», estime un des acteurs majeurs de la musique en France. Pascal Nègre, en tête, pense le contraire.

Pour Dominique Leguern, il y a néanmoins des raisons d’espérer: «Il n’y a jamais eu autant de consommation de musique dans le monde.» Et de souligner les initiatives de groupes comme Radiohead ou Nine Inch Nails de vendre directement via Internet. «Le manager de Radiohead sera d’ailleurs au Midem pour expliquer cette approche marketing.»

Disparition des verrous numériques

Mais la vraie révolution, c’est la disparition quasi inéluctable des mesures techniques de protection qui empêchaient les copies. Demain, un titre acheté sur iTunes pourra enfin être lu sur tous les baladeurs. Et leur prix ne sera plus fixe, mais à l’image du marché physique où les nouveautés coûtent plus cher que le fond de catalogue. Reste à savoir si cela sera suffisant pour doper le marché. Un nouveau venu y croit et il ne s’attaque pas à n’importe qui : pour la première fois, Blackberry sera à Cannes avec la ferme intention de venir y tailler des croupières au duo iPhone/iPod.
David Carzon
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MessageSujet: M I D E M   M I D E M EmptyLun 19 Jan - 11:18

Le Midem expérimente d'autres façons de vendre de la musique

Au Midem,le marché international de la musique, le 18 janvier 2009 à Cannes./Eric Gaillard / REUTERS



MARCHE DU DISQUE - Finie la crise, maintenant le Marché international de la musique qui a ouvert ce week-end à Cannes essaye de s'en sortir.

Envoyé spécial à Cannes

La période a ceci d’intéressant que, placées au pied du mur, les maisons de disques osent sortir des sentiers battus pour faire expérimenter les possibles modèles économiques de demain. Comparé aux éditions précédentes, le Marché international de la musique qui a ouvert ce week-end à Cannes, est donc moins centré sur la crise que sur les manières d’en sortir.

Et les concerts sont un levier intéressant. Ainsi, la maison de disques EMI a testé cette année, plusieurs voies pour mieux faire partager l’expérience du live. En décembre, pour le passage de Raphaël à Bercy, les spectateurs ont pu acheter à la sortie du concert une clé USB collector contenant le spectacle qu’ils venaient de voir. «Cette expérimentation ne rapporte pas d’argent, explique aujourd’hui Morvan Bourry, un des responsables du développement numérique d’EMI. De plus, c’est le genre d’idées très compliquées qui impliquent de faire travailler tout le monde pour relever notamment les défis technologiques, et on aurait pu trouver plein de bonnes raisons de ne pas le faire. Sauf que tout le monde était d’accord pour dire qu’il s’agissait d’une bonne idée. Au bout du compte, l’expérience a été très positive dans l’optique de reconstruire un nouvel écosystème économique et de nouvelles relations avec les consommations basées sur leurs attentes. Et celles de l’artiste.»

Le concert comme outil de promotion

Autres types d’expérimentations menées par EMI autour des concerts: un coffret de Jean-Louis Aubert mis en vente à la fin de l’année et retraçant les deux années de sa dernière tournée acoustique. Avec l’objet, les consommateurs pouvaient avoir accès à la captation du concert donné dans leur propre ville puisque toutes les dates ont été enregistrées. Camille à la fin de sa tournée, elle, a mis en ligne gratuitement durant une semaine l’intégralité de sa dernière date au Zénith à Paris. Sans promotion, celle-ci a été téléchargée 50.000 fois.

Opendisc, société qui permet de créer un lien avec les consommateurs de musique en leur offrant un lieu d’échange avec les artistes (par exemple en donnant accès à celui qui achète un album à une partie privée du site d’un chanteur), utilise les concerts comme outil de promotion. Pour toutes les dates parisiennes de Julien Clerc, les deux premiers rangs étaient réservés à ceux qui avaient acheté l’album sur le site d’Opendisc. Tout est parti en deux heures.
David Carzon
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MessageSujet: Re: M I D E M   M I D E M EmptyLun 19 Jan - 11:25

Une musique (presque) sans verrou


MIDEM - Annonces en rafale, loi en attente... Retour sur un drôle de calendrier....

Beaucoup de pub ou vrai changement d’attitude? Vendredi, juste avant l’ouverture du Midem, Universal et Sony-BMG ont annoncé, quasi en même temps, la suppression des mesures techniques de protection contre la copie sur leurs fichiers musicaux. Chose que les maisons de disques s’étaient engagées à faire après la vote de la loi Création et Internet qui instaure la riposte graduée mais qui n’est pas encore passée à l’Assemblée nationale.

Se faisant, l’industrie du disque place le gouvernement face à ses engagements de mettre en place un système de prévention et de répression du téléchargement illégal sur le Net. Pour la ministre de la Culture, «la balle est désormais dans le camp des pouvoirs publics» suite à ces annonces en rafales. La loi Création et Internet doit intervenir au mieux fin février pour une mise en application juste après l’été, selon nos dernières informations.
Un calendrier qui tombe à pic

Mais il faut croire que tout était préparé. De fait, cette annonce était inéluctable: d’autres maisons de disques - comme EMI en 2007 ou des indépendants - étaient engagées dans cette voie depuis longtemps, des tests étaient en cours chez les autres et iTunes lui-même venait d’annoncer que tout se ferait par MP3, sans verrou.

A peine l’annonce faite vendredi que, dès ce samedi matin, tous les fichiers «libres» d’Universal sont déjà en vente sur une plateforme comme Starzik. De quoi donner l’impression qu’ils attendaient le bon moment pour appuyer sur le bouton et que l’annonce d’Apple a forcé tout le monde à se mettre à la page.
La mort des verrous techniques met fin à un bras-de-fer long et inutile entre maisons de disques, consommateurs et plateformes de téléchargement. Jusqu’ici, pour bon nombre de producteurs de musique, ces verrous permettaient de lutter contre les copies illégales.

Au final, ils ont plus perturbé les consommateurs qui ne pouvaient pas faire circuler les fichiers achetés légalement d’un support à un autre. Enfin, dernier coup de pied de l’âne aux consommateurs vertueux d’ iTunes: selon le site Musicspot, ils devront payer pour faire déverrouiller les morceaux achetés. On appelle ça une double peine.


David Carzon (envoyé spécial au Midem, à Cannes)
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MessageSujet: M I D E M 2009   M I D E M EmptyMar 20 Jan - 8:47

Lundi 19 janvier 2009, 18h30

La 43ème édition du salon des professionnels de la musique souligne les espoirs que place ce secteur en crise dans l'adoption rapide de la loi Création et Internet.

L'industrie musicale attend l'entrée en vigueur de la loi Création et Internet avec impatience. Elle n'a pas manqué de le rappeler à la ministre de la Culture, Christine Albanel, venue à Cannes dimanche 18 janvier, inaugurer le 43ème Marché international de la musique et de l'édition musicale (Midem). Les professionnels du disque espèrent en effet que le texte, adopté par le Sénat fin 2008, pourra enrayer le piratage tout en renforçant le téléchargement légal.

En France, le marché de gros a chuté de 15 % en 2008, pour atterrir à 600 millions d'euros, contre 1,3 milliard en 2002, selon le Snep, principal syndicat de producteurs français. La vente de musique en ligne n'endigue pas la celle de disques : la musique en ligne représente 70 millions d'euros en 2008 sur les 600 millions du marché global.

En 2008, le montant global des perceptions de la Sacem devrait aussi baisser, de 0,4 % à 756 millions d'euros. En 2009, une nouvelle diminution estimée de 2,8 % est attendue. Malgré la progression de la vente en ligne, les perceptions réalisées sur les supports numériques plafonnent à un niveau "anormalement dérisoire", affirme la société de gestion collective : 9,3 millions d'euros, soit à peine 1 % du total des perceptions en 2009. Les accords passés entre les exploitants de plates-formes Web et la Sacem, sont "aujourd'hui incapables d'apporter aux auteurs des revenus conformes à la valeur résultant de l'exploitation de leurs œuvres" indique-t-elle.

Face à la morosité du secteur, Christine Albanel s'est dite déterminée à aller vite, indiquant que la loi de lutte contre le piratage serait examinée "fin février", voire "fin mars au plus tard" à l'Assemblée nationale. En déplacement à Nîmes, mardi 13 janvier, à l'occasion de ses vœux au monde culturel, le président de la République Nicolas Sarkozy avait déjà affirmé sa volonté de faire adopter la loi Création et Internet "aussi vite que possible" à l'Assemblée.

En attendant le vote puis l'application de la loi, les majors tentent de rendre l'offre légale de musique plus attractive. Vendredi 16 janvier, Universal Music et Sony Music ont annoncé avoir renoncé à utiliser les DRM (lire Universal et Sony abandonnent l'utilisation des DRM, du 16/01/2009). De son côté, le ministère de la Culture vient de proposer six morceaux de DJ en écoute et téléchargement légal sur le site Jaimelesartistes.fr, lancé fin octobre pour promouvoir son projet de loi de lutte contre le piratage.
`
http://www.journaldunet.com/breve/france/35353/le-midem-s-ouvre-sur-fond-de-lutte-contre-le-piratage.shtml


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Dernière édition par liliane le Mar 20 Jan - 9:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: M I D E M   M I D E M EmptyMar 20 Jan - 8:52

L'industrie musicale cultive sa nouvelle idole : le fan
LE MONDE | 19.01.09 | 16h11


La relation artiste-fan et comment la monétiser" : le thème de la dixième édition du MidemNet Forum, lieu de réflexions et de débats sur l'univers Internet et le numérique, organisé, samedi 17 et dimanche 18 janvier, en ouverture du Marché international du disque et de l'édition musicale (Midem) à Cannes, avait un air de revenez-y. L'édition 2007 avait en effet placé au centre des débats le consommateur et le moyen d'en tirer des profits. De 9 h 30 à 18 h 30, avec juste une pause déjeuner, les orateurs ont donc expliqué aux participants ce qu'est le fan des temps modernes.



UN CHIFFRE D'AFFAIRES EN RECUL DE 15 % EN 2008
Le marché du disque en France affiche un résultat négatif pour la sixième année consécutive. Présenté lors de la conférence de presse annuelle du Syndicat national de l'édition phonographique (SNEP), organisée au Marché international du disque et de l'édition musicale (Midem), à Cannes, lundi 19 janvier, le chiffre d'affaires des éditeurs phonographiques (prix de gros hors taxes) est de 606 millions d'euros, en recul de plus de 15 % par rapport à 2007, dont 76 millions d'euros pour le numérique, en augmentation de 49 %.

Le Midem ayant été avancé d'une semaine, le SNEP présente des chiffres en volume (nombre d'exemplaires) incomplets, ne prenant en compte que les 60 millions de CD vendus en magasins, en recul de près de 19 %. Une baisse que les éditeurs phonographiques attribuent majoritairement à l'augmentation du piratage depuis 2002 - une étude de Terra Consultants, en novembre 2008, estime à 369 millions d'euros les pertes de la filière.

Le SNEP a réaffirmé son désir que le projet de loi Création et Internet soit discuté "au plus tôt" à l'Assemblée nationale. "Avant fin février", a souhaité la ministre de la culture, Christine Albanel, en visite officielle le 18 janvier. Trois des quatre majors du disque, Warner, Universal et Sony, ont envoyé un signe aux pouvoirs publics en décidant ces derniers jours d'enlever, pour une période donnée, les dispositifs anti-copie attachés aux fichiers musicaux. Un point qui figure dans le projet de loi. EMI l'avait fait dès avril 2007.

Sur le même sujet

CADRAGE
Le Midem cherche des remèdes à la crise prolongée du disque
FORUM Musique
Présent sur des blogs ou des sites de type participatif, dont l'année 2008 a vu l'essor, le fan ne collecte pas seulement de manière plus ou moins obsessive les plus pointues des informations sur son artiste préféré. Emporté dans le torrent de paroles qu'est Internet, il s'épanche facilement sur ce qu'il en attend artistiquement, sur son envie de le voir en concert ou d'acheter son prochain album. Le tout en temps réel, d'un continent à l'autre. Le fan-club à la papa avec sa feuille d'information mensuelle envoyée par la poste est bien loin. Aux artistes et à leurs représentants - manageurs, maisons de disques - d'utiliser au mieux ces forces vives et réactives qui peuvent se compter en milliers d'individus.

SIGNATURE DE TRENT REZNOR

Le réseau des fans peut, par exemple, sinon remplacer totalement une campagne publicitaire, du moins en diminuer les coûts. Il annoncera à ses pareils la date de sortie d'un album, la venue de son groupe préféré dans sa ville. Proposez-lui de découvrir les titres de votre nouvel album en téléchargement gratuit - ou moyennant une somme symbolique - en même temps que des versions payantes plus ou moins sophistiquées, et il vous conduira à l'opulence. Ce fut le cas pour les Britanniques de Radiohead avec l'album In Rainbows, en octobre 2007, ou pour Ghosts I-IV, en mars 2008, du groupe américain Nine Inch Nails.

Mike Masnick de TechDirt Blog/Floor 64 a donné le détail de l'opération menée par ces derniers. Au départ, 9 titres, sur 36, sont téléchargeables gratuitement. A côté, différentes options sont possibles : 10 dollars (7,5 euros) pour un double CD avec livret ; 300 dollars pour une version "ultra deluxe" tirée à 2 500 exemplaires avec livret, DVD, Blue-Ray, signature du leader Trent Reznor, etc. En moins de trente heures, l'édition limitée était épuisée, soit 750 000 dollars, et en une semaine l'ensemble de l'opération rapportait 1,6 million de dollars. Du coût de l'enregistrement et de la fabrication des différentes versions, il ne fut toutefois rien dit.

A demi-mot, il fallait bien admettre que le modèle fonctionne avec des groupes bien installés, dont la "fan base" est déjà structurée et importante. Et que tous les artistes ne sont pas prêts, ou aptes, à entretenir la correspondance immédiate qu'attend le fan en récompense de son investissement.

Sylvain Siclier

http://www.lemonde.fr/culture/article/2009/01/19/l-industrie-musicale-cultive-sa-nouvelle-idole-le-fan_1143665_3246.html
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MessageSujet: Re: M I D E M   M I D E M EmptyMar 20 Jan - 10:10

MIDEM: l'industrie du disque cogite à Cannes

Dans les allées du Midem
©️ DR
L'industrie du disque cherche de nouvelles solutions à sa traversée du désert, au Midem à Cannes jusqu'à mercredi
Le Midem, qui s'est ouvert dimanche, était précédé samedi du Midemnet, uniquement consacré aux nouvelles technologies.

Mais ce traditionnel prélude au grand raout de l'industrie musicale ressemble de plus en plus au plat de résistance. Car les solutions d'avenir à la crise musicale persistante semblent résolument liées aux nouvelles technologies.

Une crise qui n'en finit pas
C'est une litanie égrénée d'année en année depuis plus de cinq ans maintenant: la dégringolade des ventes de musique continue, implacablement.

En France, le marché de gros a chuté de 15% en 2008, à 600 millions d'euros, contre 1,3 milliard en 2002, selon le Snep, principal syndicat de producteurs français. Ces derniers attendent avec impatience l'adoption de la loi antipiratage, qui pourrait être examinée par les députés "fin février" et "fin mars au plus tard", a indiqué dimanche la ministre de la Culture Christine Albanel.

La crise des ventes de musique se poursuit car les ventes numériques, sur internet et les téléphones portables, ne compensent toujours pas l'effondrement des ventes de cd (elles ont représenté 70 millions d'euros en 2008 sur les 600 au total). Seul signe encourageant, les progrès importants du téléchargement légal l'an dernier en Grande-Bretagne, avec un nombre record de singles vendus (115 millions sur Cd, internet ou vinyle).

Les verrous anticopie ont sauté
Geste de bonne volonté, les majors françaises du disque ont annoncé ces jours-ci qu'elles renonçaient, pour certaines au moins provisoirement, aux verrous anticopie sur leur musique vendue en ligne. Une décision prise par Universal, Sony music, Emi et Warner dans la foulée de celle du géant américain de la musique en ligne Apple annoncée le 6 janvier, et grâce à laquelle les majors espèrent stimuler le marché du téléchargement légal.

Ces verrous DRM, défendus il y a quelques années à ce même Midem comme le bouclier imparable face au piratage, apparaissent aujourd'hui comme un frein au décollage du téléchargement légal. Ils empêchent en effet d'écouter sur tous les supports (ordinateurs, baladeurs, lecteurs de salon ou de voiture) les morceaux achetés sur internet, et limitent le nombre de copies privées. Autant de restrictions et de tracasseries auxquelles les pirateurs ne sont pas confrontés.

Les différentes pistes à l'étude
Mais la levée des DRM, un peu tardive, ne sauvera pas à elle seule l'industrie du naufrage. Et comme aucun modèle économique clair n'a encore émergé, les maisons de disques n'excluent aucune piste et s'orientent vers une diversification tous azimuts de leurs revenus: les concerts, qui n'ont jamais aussi bien marché (malgré un ralentissement récent qui inquiète outre-Manche), la multiplication des formats (Universal sort le prochain album de U2 sous 5 formats distincts), l'utilisation de morceaux dans des publicités (pensez à The Do, Yaël Naïm ou Cocoon récemment) ou des jeux vidéos, les produits dérivés autour de l'image des artistes, ou le partenariat exclusif avec les marques.

Sur ce dernier point, très juteux pour les maisons de disques qui entendent calquer ce modèle sur celui des sportifs, il s'agit de jumeler l'image d'un artiste et d'une marque - exemples: Johnny et un opticien ou plus récemment Jenifer et un grand constructeur de voitures américain, mais encore exclusivité de diffusion de la musique d'artistes phare par certains fabricants de mobile.

Dans cette perspective, le Snep, syndicat des producteurs de disques français, souhaiterait obtenir cette année "un assouplissement des règles de parrainage, extrêmement sévères en France".

Les labels communautaires attisent les appétits
Les nouvelles relations privilégiées et de plus en plus directes qui se développent sur internet entre artistes et fans sont observées à la loupe par l'industrie. Car en émergent de nouveaux modèles économiques très prometteurs, qui attisent les appétits. Ainsi, la "monétisation de la relation artiste-fan" (le fan n'étant appréhendé que comme un consommateur) a été au centre des réflexions du Midemnet samedi à Cannes.

L'exemple du label communautaire MyMajorCompany, qui propose aux internautes de devenir producteurs en finançant l'album d'un artiste émergeant auquel ils croient (et pour lequel ils ont voté), a été au centre des réflexions. 70.000 euros de dons d'internautes est nécessaire pour l'enregistrement d'un album. Les internautes-producteurs se partagent ensuite 30% des revenus des ventes du disque et l'artiste perçoit 20%. Le chanteur Grégoire a réussi l'an passé à se faire connaître via MyMajorCompany et à écouler 235.000 exemplaires de son album.

Trent Reznor cartonne sur la voie de Radiohead
Autre exemple, celui de l'Américain Trent Reznor du groupe Nine Inch Nails, qui, comme Radiohead, entretient des liens très forts avec son réseau de fans sur internet. Il a sorti l'an passé l'album "Ghost I - IV" sans maison de disques...et avec un succès certain.

Il l'a proposé sur son site sous différents formats et tarifs: téléchargement gratuit de 9 des 36 morceaux du disque, 5 dollars pour télécharger un cd, 10 dollars pour un double cd, 75 pour un produit deluxe (CD, DVD...) et 300 dollars pour la version "ultra deluxe" (2.500 exemplaires numérotés et dédicacés).

Bilan: les profits cumulés ont atteint 1,6 million de dollars en une semaine alors que l'offre de base était gratuite. Comme quoi l'audace et la créativité payent. Pour l'industrie, dont la mentalité comptable et défensive (face au piratage) peine à évoluer, il y a de quoi s'arracher les cheveux.

L.N FRANCE 2 MUSIQUE

http://musique.france2.fr/actu/50593598-fr.php
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MessageSujet: Re: M I D E M   M I D E M EmptyDim 22 Fév - 10:27

Face à la crise, le disque se tourne vers la pub

Face à l’effondrement des ventes de disques, l’industrie musicale, réunie au Midem, le Marché international du disque et de l’édition musicale, veut diversifier ses revenus, d’où son regain d’intérêt pour la synchronisation.


AFP

Face à l’effondrement des ventes de disques, l’industrie musicale, réunie au Midem, le Marché international du disque et de l’édition musicale, veut diversifier ses revenus, d’où son regain d’intérêt pour la synchronisation, à savoir l’utilisation de morceaux dans des publicités, films, émissions de télévision ou jeux vidéo.

« Les droits de synchro ont fortement progressé alors qu’avant, c’était un business très additionnel », explique Hervé Rony, directeur général du Snep, le principal syndicat de producteurs français.

Pour un artiste et une maison de disques, la « synchro » en publicité a un double intérêt : des revenus supplémentaires et une exposition accrue, ce qui peut aider à développer la carrière de jeunes artistes.

L’an dernier, les groupes français The Do (une pub pour des cahiers), Cocoon (des yaourts et un constructeur automobile) et la chanteuse franco-israélienne Yael Naim (un ordinateur) ont bénéficié de l’effet « vu (et entendu) à la télé ».

« Il ne faut pas croire que c’est un remède miracle mais ça peut être un coup de pouce », tempère Sébastien Cayla, responsable de la synchro pub chez l’éditeur Warner Chappell, en soulignant que le marché publicitaire est en baisse.

M. Cayla s’est récemment occupé d’un gros accord, celui conclu pour l’utilisation d’une chanson de Michael Jackson dans la campagne du loto français.

Pour des contrats de synchro, un client (annonceur, agence de pub, producteur TV…) peut négocier avec deux types d’interlocuteurs : un éditeur musical, qui détient les droits des oeuvres avec les auteurs-compositeurs, et une maison de disques, propriétaire des enregistrements et qui représente les interprètes.

« La publicité, c’est 75 % de notre chiffre d’affaires. J’aimerais l’amener à 70 %, 15 % pour le cinéma et 15 % pour le reste, télé, jeux vidéo ou nouveaux médias », indique Valérie Albert, directrice de la synchro chez EMI Music France.

L’an dernier, cette major du disque a renforcé son département synchro, passé de deux à cinq personnes. Il a récemment supervisé l’utilisation d’un morceau de Daft Punk dans une publicité pour une voiture, d’un de Massive Attack dans un jeu vidéo, de la bande originale du film « Valse avec Bachir » ou de la série TV française « Clara Sheller ».

Les acteurs du secteur rechignent à parler chiffres. M. Cayla évoque « 40.000 euros par type de droits, éditeur et producteur, pour une campagne de publicité moyenne », un montant qui peut exploser s’il s’agit de gros artistes. Mme Albert mentionne « 20 à 30.000 euros pour une petite campagne » dans un seul pays.

Autre paramètre à prendre en ligne de compte, le refus catégorique de certains artistes, comme l’Américain Tom Waits, de voir leur musique utilisée par la publicité.

« Il faut bien choisir sa synchro. On n’aurait jamais accepté pour du papier toilette ou des serviettes hygiéniques ! », sourit Morgane Imbeaud, la chanteuse de Cocoon.

De gros acteurs du marché de la synchro sont présents au Midem pour trouver de nouvelles musiques, dont des représentants de marques de cosmétiques, de vêtements, de voitures ou ceux de la série télévisée américaine « Les Experts ».

Et le Midem consacre pour la première fois, mardi, un sommet à l’édition musicale, signe que les droits d’exploitation des oeuvres sont un enjeu important dans ce secteur en plein marasme.

Plus largement, l’intérêt accru pour la synchro participe d’une tendance en vogue dans l’industrie musicale, qui cherche désespérément des solutions à la crise : le resserrement des liens entre artistes et marques commerciales, comme cela existe depuis longtemps dans le sport.

(Belga)
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MessageSujet: Re: M I D E M   M I D E M EmptyVen 22 Jan - 15:24

Du 78 tours au Net, cent ans de musique enregistrée

Le 44e Marché international du disque et de l'édition musicale (Midem), organisé à Cannes du 23 au 27 janvier 2010, ouvrira ses portes avec son traditionnel week-end de conférences sur la musique et Internet, le MidemNet. Les échanges sont très attendus : depuis 2002, le marché de la musique enregistrée a été divisé par 2,5, et les ventes de musique sur Internet, en hausse, pour le moment, ne compensent pas cette chute.

S'il réfléchit au futur, le MidemNet regarde aussi vers son passé, fort d'une histoire de la musique enregistrée qui a un peu plus d'un siècle. On y remarque des constantes : guerre des formats, impact des évolutions technologiques sur les métiers, cycles des crises, phénomènes de concentration…

GUERRE DES FORMATS

Au commencement, en 1877, étaient l'Américain Thomas Edison et le Français Charles Cros. Vrai et faux. Dès 1857, le Français Léon Scott de Martinville a expérimenté la possibilité de conserver sur un support la voix humaine, mais c'est effectivement en décembre 1877 qu'Edison présente son phonographe. Le son est gravé sur un cylindre qui tourne sur un axe horizontal; une pointe posée sur ce cylindre transmet le son à un pavillon. Cros, qui a déposé un projet similaire en avril, n'a pas l'argent pour le développer.

En 1887, l'Allemand Emile Berliner, émigré aux Etats-Unis, met au point le gramophone, avec son disque platposé sur un plateau qui tourne à 78 tours par minute. Cylindre contre disque plat, c'est la première guerre des formats.

On la retrouve en 1948, lorsque les firmes Columbia et RCA-Victor présentent leurs disques microsillon sur disque vinyle: celui de Columbia a 30 cm de diamètre et tourne à 331/3tours-minute; celui de RCA a 17,5 cm de diamètre et tourne à 45 tours. Autre débat au début des années 1980, où plusieurs format de CD sont un temps en concurrence.

Si les enregistrements ont d'abord été de nature scientifique et patrimoniale, c'est par la musique que les inventions d'Edison et Berliner vont toucher le public. Les firmes vont apprendre à "produire" la musique, se constituer des catalogues d'artistes, attachés à elles par contrat. On peut identifier dès le début du XXe siècle des "majors" du disque, qui dominent le marché mondial.

Dans son livre, Du phonographe au MP3 (éd. Autrement, 2008), Ludovic Tournès identifie les cinq firmes qui dominent le marché mondial au début du XXe siècle : les américaines Edison, Columbia et Victor (qui deviendra RCA), la française Pathé et la Deutsche Grammophon d'Emile Berliner. Elles ont des succursales dans les principaux pays européens, et certaines fabriquent aussi les appareils qui permettent de lire leurs productions. Une situation que l'on retrouvera avec les géants du matériel électronique : le néerlandais Philips dans les années 1950-1960 ou le japonais Sony dans les années 1980.

APOGÉE EN 1978

En cas de crise, on met en avant une meilleure qualité sonore pour imposer des technologies. L'enregistrement avec microphone apparaît en 1925, alors que les grandes maisons commencent à développer leurs propres studios. La bande magnétique est développée par les firmes allemandes AEG et BASF au début des années 1930 – l'armée et l'espionnage en seront les premiers utilisateurs. Le disque microsillon va s'affirmer à partir de 1955 avec le rock'n'roll,et atteindra son apogée en 1978 (2 milliards d'exemplaires vendus).

Le CD, en 1982, sera la dernière évolution de format initiée et contrôlée par l'industrie phonographique. A la fin des années 1990, le développement du home studio et d'Internet, l'arrivée de formats de fichiers numériques musicaux reproductibles par tout un chacun permettent de se passer de la chaîne traditionnelle des maisons de disques. Mais pas encore de leurs artistes.

Sylvain Siclier
LE MONDE | 22.01.10
http://www.lemonde.fr/culture/article/2010/01/22/du-78-tours-au-net-cent-ans-de-musique-enregistree_1295146_3246.html#ens_id=1280818&xtor=RSS-3208
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MessageSujet: Re: M I D E M   M I D E M EmptyDim 24 Jan - 19:45

La SACEM (auteurs, compositeurs et éditeurs de musique)
et WAT.tv (Vidéos, Buzz et vous) sont fiers d'annoncer un accord, à l'occasion du Midem 2010.



En vertu de cet accord signé le 21 janvier 2010, WAT.tv rémunérera la Sacem pour les oeuvres des auteurs, compositeurs et éditeurs que la Société d'Auteurs représente : oeuvres musicales, documentaires musicaux et clips, oeuvres d'humour, de doublage et de sous-titrage, ainsi que poèmes et sketches.


Ce contrat porte sur les différents types de contenus présents sur le site www.wat.tv, 3ème acteur de la Vidéo sur Internet en France. Il favorise ainsi la création et la diffusion musicale sur les nouveaux medias, peut-on lire dans ce communiqué.

Cet accord s'applique à l'activité de WAT.tv depuis sa date de lancement.


Bernard Miyet, Président du Directoire la SACEM, précise : " Cet accord symbolise notre volonté de faciliter la diffusion de la musique sur le Web 2.0 en vue d'offrir aux internautes passionnés un véritable espace d'échange et une liberté d'accès aux oeuvres respectueux des droits des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique ".


Olivier Abecassis Directeur Général de WAT.tv, " En signant cet accord avec la SACEM en cette date symbolique d'ouverture du MIDEM 2010, WAT confirme sa démarche, et celle du Groupe TF1, de valorisation des contenus au sein d'une offre vidéo online légale, innovante et performante, visant à créer un écosystème adapté aux marques et respectueux de la chaîne de valeur de la création, depuis les auteurs jusqu'au diffuseur. Cette signature est annonciatrice d'une année 2010 riche en partenariats et en évolutions pour WAT.tv, avec pour ambition de développer la valeur de la vidéo sur les nouveaux medias en association avec les ayants-droit. Je me réjouis pleinement de cet accord."

http://www.leblogtvnews.com/article-groupe-tf1-accord-entre-la-sacem-et-wat-tv--43562441.html
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MessageSujet: Re: M I D E M   M I D E M EmptyJeu 18 Fév - 1:11

LE MARCHE DU DISQUE A TOUCHE LE FOND
MIDEM - La chute des ventes semble s'enrayer mais le disque ne se vendra jamais plus...
Le disque ne pourra pas tomber plus bas. Le Syndicat National de l’Edition Phonographique (SNEP) a confirmé lundi matin, lors du 44ème Midem à Cannes, la tendance annoncée depuis plusieurs semaines par les principales maisons de disques: la chute des ventes semble s’enrayer. Après plusieurs années de décroissance à deux chiffres, le syndicat des maisons de disques était ainsi fier d’annoncer une baisse de «seulement 3,2%.»

Effet Hadopi

Le mois de décembre 2009 a même été stable par rapport au moins de décembre 2008. Une première depuis cinq ans. Mieux, si le premier semestre 2009 a été catastrophique (-17,8% de ventes), le second a été positif (+9,3%). Cette «belle embellie», les patrons de majors y voient «un premier effet psychologique de la loi Hadopi, la récréation est terminée.» Autre motif de satisfaction, la progression du téléchargement légal. Le SNEP parle même d’explosion. Pourtant sur 2009, les ventes numériques ont baissé de 1,9%.

Le SNEP explique cette baisse par une restructuration positive du marché. Les ventes de sonneries pour téléphones portables, qui représentaient deux tiers du marché numérique en 2005, s’est effondré en 2009 (- 41%) alors même que les ventes de musique progressaient de 56%. «Vendre de la musique, c’est notre vrai métier», se félicitait Pascal Nègre, PDG d’Universal.

«Prime à la casse»

Si l’ensemble des majors s’accordent à penser que «2010 sera une année charnière», aucun acteur n’est en mesure de dire précisément en quoi les choses vont changer. Au-delà de la méthode Coué sur l’application de la loi Hadopi et du développement des offres de téléchargement légal, on constate que plus personne ne cherche de solutions pour vendre plus de disques.

Au Midem, toutes les discussions tournent autour du développement du digital. Mais là aussi, l’enthousiasme n’est pas débordant. David El Sayegh, directeur du SNEP a ainsi lâché un beau lapsus en parlant de la proposition du pass numérique préconisé par le rapport Zelnik et appuyé par le ministère de la Culture et Nicolas Sarkozy (une carte pour les 15-24 ans qui permet de télécharger de la musique à moitié prix) comme d’une «prime à la casse», avant de rectifier en parlant «d’une belle idée et d’un bel espoir.»

Pression sur les disquaires du XXIème siècle

Les rapports, voire les conflits, entre maisons de disques et plateformes de téléchargement légal, alimentent les débats. Notamment la faiblesse des avances que les maisons de disques consentent aux sites d’écoute en ligne qui peinent à émerger. «C’est le business, tranche Pascal Nègre. J’ai mis six mois à céder mon catalogue à Deezer parce qu’alors, c’était une machine à pirater. On prend le temps d’évaluer, technologiquement, les sites avant de conclure des marchés. C’est la moindre des choses. Ensuite, si le business model du site ne nous semble pas viable, on ne vend pas notre catalogue parce que les coûts de mise en place ne seront jamais remboursés. On évite ainsi aux sites non rentables de se lancer, c’est vrai. Mais on évite aussi à ces gens de perdre de l’argent. Finalement, on leur rend service!»

Les maisons de disques dépendront bientôt entièrement du succès ou de l’échec des sites de téléchargement légal et d’écoute en ligne. Elles le savent et mettent déjà la pression sur leur interlocuteur «comme on discutait avant avec les disquaires, rappelle Pascal Nègre. Si un disquaire voulait nos disques, on lui demandait d’en prendre un nombre minimum, sinon, ce n’était pas rentable de les acheminer et de les installer en magasin. Avec le digital, c’est pareil.»

En vie grâce aux morts

Pour être complet, cet état des lieux du SNEP aurait dû rappeler que le marché a, cette année, été boosté par la réédition remastérisée de l’intégrale des Beatles et celles des albums de Michael Jackson. En décembre, le disque le plus vendu en France aura été une compilation Salut les Copains. Bref, l’industrie du disque se sauve grâce à son catalogue d’artistes morts. Un bien mauvais présage alors que pour la deuxième année consécutive, en 2009, les majors ont rendu plus de contrats d’artistes qu’ils n’en ont signé.

Quand on rentre dans le détail des chiffres révélés par le SNEP, on réalise qu’en 2009, le disque n’a pas complètement achevé sa descente aux enfers mais n’en a jamais été aussi proche. «Ayons des idées», répétée comme un mantra, l’injonction imaginative aura été le tube de ce 44ème Midem. Mais dans les majors, les tubes, on ne les conçoit pas, on les exploite.
A Cannes, Benjamin Chapon


Dernière édition par Nine le Jeu 18 Fév - 1:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: M I D E M   M I D E M EmptyJeu 18 Fév - 1:15

LES MAJORS ECRIVENT UNE NOUVELLE PARTITION !

Pascal Nègre
le président d'Universal Music et membre du SNEP