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 FRANCOISE HARDY

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liliane
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MessageSujet: FRANCOISE HARDY   FRANCOISE HARDY EmptySam 15 Nov - 15:37

Françoise Hardy
FRANCOISE HARDY Image_19


BIOGRAPHIE

FRANCOISE HARDY Image244Françoise Hardy est née le 17 janvier 1944 à Paris. Elle grandit avec sa soeur Michèle, que leur mère élève seule. Leur père ne vit pas là et ne passe que très rarement.
De nature timide, elle ne s'épanouit pas à La Bruyère, l'institution religieuse qu'elle fréquente. Elle est une adolescente studieuse et pieuse. Le physique de grand fille maigre n'arrange pas l'image qu'elle peut se faire d'elle-même.
Françoise Hardy commence à faire des chansons parce que la seule chose qui l'intéresse dans la vie, c'est d'écouter celles des autres. Des opérettes avec Georges Guétary, elle passe ensuite à Paul Anka, Charles Trenet et Cora Vaucaire. Elle reprend et chante à son tour dans sa chambre les succès de ses idoles.
Ayant obtenu son baccalauréat avec succès, le père de Françoise lui offre en cadeau une guitare.
Elle commence à faire des chansons et s'inscrit au Petit Conservatoire de Mireille. Elle apprend par les journaux, qu'une maison de disques souhaite auditionner de jeunes chanteurs. Elle s'y rend et malgré l'échec, se rend compte qu'elle peut espérer se présenter ailleurs. C'est en fait au bout de trois auditions, que Françoise Hardy signe un contrat avec la maison de disques Vogue, le 14 novembre 61 à l'âge de 17 ans.

En avril 62, elle enregistre premier 45 tours. Elle interprète "Oh oh Chéri" et y ajoute trois autres chansons qu'elle a écrites, dont le titre "Tous les garçons et les filles". C'est environ deux millions de disques qui seront vendus de ce titre.
Françoise Hardy est propulsée nouvelle idole de la chanson.
Lors d'une séance de prises de vue pour le magazine "Salut les copains", elle rencontre Jean-Marie Perier qui est photographe. Une véritable histoire d'amour naît et celui-ci devient son mentor. Françoise Hardy devient la coqueluche de la presse en général. Elle atteint des scores de popularité inattendus.
Le cinéaste Roger Vadim lui propose un rôle dans "Château en Suède".
Pourtant la chanson est le domaine qui intéresse réellement la chanteuse. Fin 63, elle signe un contrat pour un passage à l'Olympia. Elle se produit en première partie de Richard Anthony. L'énorme succès qu'elle rencontre est confirmé par une tournée à travers la France. Son premier album sort en 63 et obtient le prix de l'Académie Charles Cros et le Trophée de la télévision française. La même année, elle participe au concours de l'Eurovision où elle représente la principauté de Monaco avec le titre "L'amour s'en va". Une autre tournée est programmée en 64 qui l'emmène jusqu'en Italie, au Festival de San Remo. Elle y chante "Parla mi di te".
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FRANCOISE HARDY Image243Son élégance naturelle et son caractère légèrement distant, font de cette belle jeune femme une nouvelle recrue pour les couturiers désireux de montrer leurs récentes créations : Courrèges d'abord, Paco Rabanne et même un peu plus tard, Chanel et Yves Saint-Laurent. Cette nouvelle facette est mise en avant par Jean-Marie Périer, qui pousse la chanteuse dans cette voie.
En 1965, elle tente une nouvelle expérience cinématographique : "Une balle au coeur" de Jean-Daniel Pollet. Le film est relativement bien accueilli à sa sortie et sa prestation couverte d'éloges.
Fin 65, elle retourne à l'Olympia, en première partie cette fois, des Compagnons de la Chanson. Françoise Hardy côtoie à cette époque là, par l'intermédiaire de Jean-Marie Périer, les Beatles ou les Rolling Stones.
Elle tourne à nouveau un film, "Grand Prix" du cinéaste américain, John Frankenheimer. La jeune chanteuse française fait la couverture des magazines américans et participe à des shows télé.
Déjà célèbre en Grande-Bretagne, elle enregistre un album en anglais intitulé naturellement "In english".

Les tournées incessantes commencent à fatiguer l'artiste. Sa relation avec Jean-Marie Périer en pâtit, allant jusqu'à leur séparation en 67. Un amour en chassant un autre, le nouvel élu s'appelle Jacques Dutronc qui depuis 66, enthousiasme toutes les jeunes filles françaises. A l'automne, elle enregistre douze chansons d'un nouvel album "Ma jeunesse fout l'camp". En janvier 68, elle honore divers contrats avec des télévisions européennes. Elle entreprend ensuite une série de concerts en Afrique du Sud.
Fatiguée de sa vie de globe-trotter, Françoise Hardy prend la décision en 68, d'arrêter de se produire sur scène et effectue une dernière représentation à Londres au Savoy. La fin des années 70, marquée par la fin des Yéyés, est en fait pour Françoise Hardy la date de la remise en question de sa carrière. De plus, en 69, elle est en procès avec la maison de disques Vogue et son label, les Productions Aspargus, cesse son activité.

Fatiguée de sa vie de chanteuse vedette, Françoise Hardy prend la décision en 68, d'arrêter de se produire sur scène et effectue une dernière représentation à Londres au Savoy où elle porte une robe métallique de Paco Rabane.
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FRANCOISE HARDY Image248En 1971 paraît son album préféré chez Sonopresse, concocté avec son amie la musicienne brésilienne Tuca (La question)
Deux ans plus tard, sort l’album Message Personnel écrit en collaboration avec Michel Berger.Le 16 juin 1973 elle donne naissance à Thomas Dutronc qui à l'adolescence deviendra très proche et complice de Gainsbourg."S'il est timide ce sera un petit Thomas à la tomate" lui avait écrit Serge alors qu'il partageait la même clinique qu'elle.
Elle enchaîne des chansons avec toute une pléiade d’artistes,Catherine Lara pour Entracte, Jean Michel Jarre, Michel Berger Message personnel, Michel Jonasz J’écoute de la musique saoule, Louis Chédid…et puis surtout Gabriel Yared avec lequel elle enregistrera cinq albums jusqu’en 1982.
Ses auteurs sont : Etienne Roda-Gil (le parolier attitré de Julien Clerc) Alain Souchon ou Serge Gainsbourg.
Françoise se consacre de plus en plus à l'éducation de son fils sans renoncer pour autant à la musique et sort un nouvel album en 78, Musique saoule. Depuis très longtemps elle s'intéresse à l'astrologie, elle approfondit ses connaissances au point d'animer une émission radiophonique sur ce sujet
Elle boucle les années 80 avec Décalages annoncé comme son album d’adieu qui bénéficie des participations talentueuses de William Sheller, Etienne Daho (ex-fan transi qui lui a même consacré une biographie), Jean-Pierre Mader et Jacques Dutronc qui lui offre Partir quand même. Elle flirtera encore un peu avec les hit-parades avec en 81 Tirez pas sur l’ambulance et en 83 Moi vouloir toi.
En 1988 elle décide d’arrêter après l’album Décalages, fausse alerte, en 1996 elle est de retour avec Le danger, une dizaine d’années qu’elle a mis à profit pour écrire pour d’autres comme par exemple Julien Clerc. En 94 elle participe au disque Paris Paris de Malcom Mc Laren et écrit To The end pour le groupe Blur. Elle avoue se goûts pour les groupes anglosaxons tels Garbage, Radiohead et Portishead.
Clair obscur, son nouvel album sort le 3 mai 2000, et le premier extrait est un duo avec Jacques Dutronc, l'adaptation de Puisque vous partez en voyage, signé Mireille et Jean Nohain. Sur ce morceau on trouve Thomas Dutronc à la guitare.
En 2003, Françoise Hardy publie « Messages personnels » une compilation de 23 de ses meilleurs titres qui résume une des plus belle carrière de la variété française.
Françoise Hardy demeure la chanteuse la plus discrète du show biz, Superstar et ermite comme l'ont écrit Etienne Daho et Jérôme Soligny dans un livre éponyme consacré à sa biographie.
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http://www.teppaz-and-co.fr/girls/biographies/francoisehardy.html
http://www.gainsbourg.org/vrsn3/html/zooms/francoisehardy/francoisehardy_portrait_03.html
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MessageSujet: Re: FRANCOISE HARDY   FRANCOISE HARDY EmptySam 15 Nov - 16:19

FILMOGRAPHIE

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Château en Suède

Comédie de Roger Vadim, d'après la pièce de Françoise Sagan, avec Monica Vitti, Curd Jürgens, Suzanne Flon, Jean-Claude Brialy, Françoise Hardy, Jean-Louis Trintignant.
Pays : France et Italie
Date de sortie : 1963
Technique : couleurs
Durée : 1 h 50
L'histoire : Dans un château isolé au milieu d'un lac de Suède, des jeunes gens disparaissent à tour de rôle…
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Masculin, féminin

Sortie(s) : 22 mars 1966 (France)19 septembre 1966 (USA)
Genre: Drame Durée: 1h43
Pays: France,Suède
Réalisé par: Jean-Luc Godard
Avec: Jean-Pierre Léaud, Chantal Goya, Marlène Jobert, Michel Debord, Catherine-Isabelle Duport, Eva-Britt Strandberg, Birger Malmsten, Yves Afonso, Henri Attal,
L'histoire : Paul, qui est à la recherche d'un travail et milite contre la guerre au Viêtnam, est amoureux de Madeleine, une jeune chanteuse qui se préoccupe plus de sa réussite dans le métier que des manifestations sentimentales de son ami.
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Une balle au coeur

Réalisation : Jean-Daniel Pollet
France - 1965 - 90 min - 35 mm - noir et blanc
Avec : Sami Frey (Francesco de Montenlepre), Françoise Hardy, Jenny Karczy, Artemis Matsas, Spiros Focas, Vassili Diamantopoulos, Dimitri Myrat, Lucien Bodard, Sotiris Moustakas, Antonio Speciale
L'histoire : Francesco de Montenlepre a été dépouillé de son château par un gangster sans vergogne. Il veut se venger et les choses tournent mal...
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Grand Prix

Sortie(s) : 1966 (France)21 décembre 1966 (USA)
Genre: Drame Durée: 2h50Pays: USA
Réalisé par: John Frankenheimer
Avec: James Garner, Eva Marie Saint, Yves Montand, Toshirô Mifune, Brian Bedford, Jessica Walter, Antonio Sabato, Françoise Hardy, Adolfo Celi, Claude Dauphin,
L'histoire : Quatre pilotes se disputent le titre de champion du monde en F1. Dans ce sport où la moindre erreur est fatale, la vie ne tient qu'à un fil. Cela modifie considérablement la vision que ces hommes ont de l'existence: ils l'appréhendent différemment lorsqu'ils réalisent qu'à chaque instant leur vie peut basculer


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MessageSujet: Re: FRANCOISE HARDY   FRANCOISE HARDY EmptySam 15 Nov - 18:19

DISCOGRAPHIE




Albums 33 tours et CD













FRANCOISE HARDY Image2501962  - Tous les garçons & les filles
Tous les garçons et les filles - Ça a râté - La fille avec toi - Oh oh chéri  - Le temps de l'amour  -  Il est tout pour moi  -  On se plait  -  Ton meilleur ami -  J'ai jeté mon coeur -  - Il est parti un jour  - J'suis d'accord  - C'est à l'amour auquel je pense
FRANCOISE HARDY Image2511963 – Le premier bonheur du jour
Le premier bonheur du jour  - Vas pas prendre un tambour  - Saurai-je  - Toi je ne t'oublierai pas  - Avant de t'en aller  -  Comme tant d'autres -  J'aurais voulu –
Nous tous  - L'amour d'un garçon - Le sais-tu  - L'amour ne dure pas toujours – On dit de lui
FRANCOISE HARDY Image2521963  - Françoise Hardy canta per voi in italiano
Il tuo migliore amico (Ton meilleur ami)- Vorrei capirti (Saurai-je) - Per tanto tempo (Bien longtemps)  - L'amore va (L'amour s'en va) - Una ragazza come le altre (Une fille comme tant d'autres) - Quelli della mia eta (Tous les garçons et les filles) - Ci sto (J'suis d'accord - E all'amore che penso (C'est a l'amour auquel je pense) -  L'eta dell'amore (Le temps de l'amour) - Oh oh chéri (Oh oh chéri)
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1964 – Mon amie la rose
Je veux qu'il revienne  - Tu n'as qu'un mot a dire -  Tu ne dis rien - Et même (version 1)- Pourtant tu m'aimes -  Pars - Je n'attends plus personne - La nuit est sur la ville -
Pas gentille - Dans le monde entier - Nous étions amies - Mon amie la rose
FRANCOISE HARDY Image2541965 – L’AMITIE
Ce petit coeur - En t'attendant - Il se fait tard - Tout ce qu'on dit – L’amitié - En t'attendant - Je t'aime - Ce n'est pas un rêve - Quel mal y a-t-il à ça ? Tu peux bien – Le temps des souvenirs – Je pensais – Dis lui non
FRANCOISE HARDY Image2551965 – Françoise Hardy in Germany
Frag' den Abendwind - Ich hab das Glück (J’aurais voulu) - Dann bist du verliebt -  Ein Fenster wird hell (Dans le monde entier) - Peter und Lou  (Tous les garçons et les filles) - Er war wie Du - Oh, oh Cherie (Oh oh chéri)- Die Liebe geht (L’amour s’en va)- Wenn dieses Lied erklingt - Ich sag’ ja (J’suis d’accord) - Ich steige dir auf’s Dach - Wer du bist
FRANCOISE HARDY Image2561966 – La maison où j’ai grandi
 Je changerais d’avis – Si c’est ça – Rendez-vous d’automne – Je serai là pour toi – Peut-être que je t’aime – Il est des choses – Comme – Mes jours s’en vont  - Qu’ils sont heureux – Surtout ne vous retournez pas – Tu es un peu à moi – La maison où j’ai grandi
FRANCOISE HARDY Image2571966 – Françoise Hardy in English
This Little Heart (Ce petit coeur) - All Over The World (Dans le monde entier) - However Much (Et même) - It's Getting Late (Il se fait tard) - Only Friends (Ton meilleur ami) -  Say It Now (Dis-lui maintenant)&- Just Call And I'll Be There (Le temps des souvenirs) -The Rose (Mon amie la rose) – Only You Can Do It (Je veux qu'il revienne)- It's My Heart (Tu peux bien) - Another Place (La nuit est sur la ville)- Autumn Rendez-vous (Rendez-vous d'automne)
FRANCOISE HARDY Image2581967 – Ma jeunesse fout le camp
Ma jeunesse fout l'camp  - Viens-là - Mon amour adieu - La fin de l'été - En vous aimant bien - Qui peut dire - Des ronds dans l'eau  - Il n'y a pas d'amour heureux  - Il est trop loin - Mais il y a des soirs - Voilà - C’était charmant


Dernière édition par liliane le Jeu 21 Juil - 14:28, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: FRANCOISE HARDY   FRANCOISE HARDY EmptyMar 18 Nov - 1:35

DISCOGRAPHIE

1968 – Comment te dire adieu

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Comment te dire adieu – Où va la chance ? L’anamour – Suzanne - Il n’y a pas d’amour heureux (2e version) –La mésange – Parlez moi de lui – A quoi ça sert ? Il vaut mieux une petite maison dans la main - La rue des cœurs perdus – Etonnez-moi Benoît – La mer, les étoiles et le vent
1968 – Françoise Hardy en Anglais

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1 Loving you 2. Hang on to a dream 3. Will you love me tomorrow 4. Lonesome town (La rue des coeurs perdus) 5. Who'll be the next in line 6. Never learn to cry (Mon monde n'est pas vrai) 7. There but for fortune (Où va la chance) 8. That'll be the day 9. The way of love (Parlez-moi de lui) 10. Tiny goddess (Je ne sais pas ce que je veux) 11. Let it be me 12. Empty sunday
1970 - Träume
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1. Die roten Russenstiefel (Des bottes rouges de Russie) 2. Bald ist so lange her (À cloche-pied sur la grande muraille de Chine) 3. Er muss reisen (Il voyage) 4. Fremde Schatten (L'ombre) 5. Das tut weh (Les doigts dans la porte) 6. Souvenirs der ersten großen Liebe 7. Träume 8. Einmal, wenn du gehst 9. Zeig mir bei Nacht die Sterne (Let it be me) 10. Was mach' ich ohne dich (Comment te dire adieu) 11. Wie im Kreis (All because of you) 12. Höre auf den Nachtwind (Fleur de lune)
1971 – La question
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1. Viens 2. La question 3. Même sous la pluie 4. Chanson d’O 5. Le martien 6. Mer 7. Oui, je dis adieu 8. Doigts 9. La maison 10. Si mi caballero 11. Bâti mon nid 12. Rêve
2005 - Adieu triste amour avec Benjamin Biolay -
Mon amour m'a baisé (Choeurs)
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2007 – « Aux fenêtres de ma vie »
avec Yves Simon
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Découvrez Yves Simon!


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MessageSujet: Re: FRANCOISE HARDY   FRANCOISE HARDY EmptyJeu 20 Nov - 13:10

AUTOBIOGRAPHIE
Editeur : Robert Laffont (9 octobre 2008)
Auteur compositeur exigeant, Françoise Hardy a marqué plusieurs générations d'artistes. Après ses deux derniers disques, Tant de belles choses et (Parenthèses), respectivement Victoire de la Musique 2005 et Disque d'Or 2006, Françoise Hardy livre le récit de sa vie, à laquelle ni les joies ni les malheurs n'ont été épargnés. On suit d'étape en étape un itinéraire intérieur, artistique et amoureux, pour découvrir de quelle étoffe une grande personnalité se fait. Tout est raconté de son parcours, de ses rencontres, de ses collaborations, de ses amours.

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"Je chante donc je suis" (1964)
Un des livres de la collection
"Voici ceux dont on parle",
une autobiographie de Françoise Hardy.

Broché, 108mm X 180mm 128 pages, 4 pages de photos noir et blanc.
Publié par Union Générale d’Editions
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BIOGRAPHIES
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A paraître en janvier 2009 - Auteur :Pierre Mikaïloff Editeur :Alphee Collection : Edit Plus
Françoise Hardy est partie d’une idée simple : prendre le meilleur de ces chanteurs américains qu’elle écoutait adolescente sur Radio Luxembourg et composer des hymnes pop. Le plan a bien fonctionné. Trop bien, peut-être...
Au fil de ce riche portrait nourri d’anecdotes et d’interviews se dessine donc le mystère Françoise Hardy - mystère qui s’épaissit encore dès qu’il est conjugué au paradoxe Jacques Dutronc.
Il fallait tout le talent et la sensibilité de Pierre Mikaïloff, écrivain rock par essence (Some clichés - L'Écarlate/L’Harmattan) et exégète pop désormais incontournable (Cherchez le garçon - Scali), pour nous dresser ce portrait ou le respect le dispute à la passion
.
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Auteur : Catherine Rotulo Date de parution : 27/09/2007 ISBN : 9782732436401Editeur : La Martinière
Catherine Rotulo rencontre Françoise Hardy en 1965 lors d'une émission de télévision. La photographe est immédiatement fascinée par la beauté diaphane, le naturel et la photogénie de Françoise Hardy qui lui ouvre ses portes et la suit dans son intimité pendant l'attente, la naissance puis les premiers pas de son fils Thomas. Catherine Rotulo a pu ainsi accompagner la jeune chanteuse entre son domicile de la rue Saint-Louis-en-l'Ile et les studios où elle enregistre avec Michel Berger son célèbre Message personnel. Françoise Hardy a choisi d'accompagner les photographies de fragments manuscrits de ses plus belles chansons.
Un hommage tout en subtilité à une personnalité intemporelle et discrète.

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HARDY DUTRONC - Auteur Yan Plougastel -Editeur : Flammarion (22 octobre 2004)
Portrait du couple Françoise Hardy et Jacques Dutronc qui retrace leur carrière artistique : elle, icône internationale de la musique pop et lui, interprète de 130 chansons et acteur dans une trentaine de films. Avec les témoignages de leurs proches.
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Auteur : Gilles Verlant Date de parution : 09/10/2002 Editeur : Albin Michel
Pourquoi un livre sur Françoise Hardy ? Parce que nous l'aimons, tout simplement. Nous l'aimons pour tout ce quelle représente. Pour sa beauté, sa classe folle, le timbre de sa voix. Parce qu'elle est un grand auteur méconnu. Parce qu'elle est unique dans l'histoire de la chanson française.
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"Paco Rabanne" (1998) écrit par Lydia Kamitsis. Editions : Assouline
La majeure partie du livre est constituée de photographies des créations de mode insolites de Paco Rabanne, dont une semblable à celle présentée ici de Françoise portant ce maillot de bain en Rhodoïd, un acétate de cellulose.

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Auteur : Eric Dumont - Notes secrètes Date de parution : 26/11/1991 Editeur : Albin Michel
Françoise Hardy la mystérieuse a confié dans cet album les "heures bleues " de ses souvenirs, la gamme intime de ses passions et de ses émotions.
Elle évoque les artistes qui l'ont fascinée et influencée, ses premiers contacts avec la musique et le show-business au début des légendaires sixties, ses chansons dont elle nous offre un choix très personnel, son compagnon, Jacques Dutronc, ses amis, Serge Gainsbourg ou Etienne Daho, ses coups de coeur et ses nostalgies.
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Auteur : Etienne Daho - Jerôme Soligny Editeur : Jacques Grancher - 1986
Mythe, ermite, anti-star et superstar. Françoise Hardy, idole yé-yé en mini-jupes ou poétesse underground, astrologue perdue dans les étoiles ou pop-girl vêtue de métal, n'aura cessé de surprendre, d'intriguer et de fasciner. C'est un personnage mystérieux, attachant et déroutant, que se proposent de vous faire découvrir Etienne Daho et Jérôme Soligny, à travers les témoignages de personnalités parmi lesquelles : Jane Birkin, Paco Rabanne, Serge Gainsbourg, Jean-Marie Perier, Gabriel Yared, Catherine Lara, Jean-Paul Goude, Dani, Michel Berger, Annie Lennox, Louis Chédid et bien d'autres... mais aussi de la "Grande" elle-même.


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MessageSujet: Re: FRANCOISE HARDY   FRANCOISE HARDY EmptyJeu 20 Nov - 15:05

AUTRES OUVRAGES DE FRANCOISE HARDY

Auteur : Françoise Hardy Date de parution : 07/05/2003 - Editeur : Le Cherche Midi
Bien loin des approches prévisionnelles, Françoise Hardy propose une lecture explicative des signes du zodiaque où la " condition solaire " de l'homme se traduit en termes de rythmes donnés par un rapport jour-nuit spécifique.
Ce rapport définit chaque signe quand le soleil en parcourt les trente degrés. Ainsi, si nous sommes nés sous des signes où prime la domination du jour sur la nuit, nous serons plus individualistes que socialisés, plus " nature " que " culture ". Les rythmes zodiacaux conditionnent l'être humain en favorisant certaines attitudes, certaines sensibilisations, comme en témoignent les propos des personnalités artistiques ou politiques nées sous le même signe.
Françoise Hardy nous fait découvrir ici une galerie de portraits bigarrée et passionnante tout en invitant le lecteur à s'interroger sur ses propres dominantes et mode de fonctionnement. Un ouvrage d'astrologie à la portée de tous.

FRANCOISE HARDY Img-144036n1x31
"Entre les Lignes, Entre les Signes" (1986)
Ecrit par Françoise Hardy (Astrologie)et Anne-Marie Simond (Graphologie).
Publié par les Editions de Radio Monte Carlo.
Birkin, Bouvard, Gainsbourg, Huppert, Lama, Modiano, Renaud et les autres : autant de noms connus, autant de personnalités méconnues. Nous les voyons à l'écran, à la scène, nous lisons, écoutons, admirons ce qu'ils font. Mais derrière le personnage public, derrière l'artiste, se cache toujours un être secret que Françoise Hardy, astrologue, et Anne-Marie Simond, graphologue ont tenté de découvrir, chacune à sa manière.
Françoise Hardy a interrogé les étoiles et interviewe les stars. Avec patience, avec méthode. Aime-Marie Simond, elle, a minutieusement disséqué leurs pattes de mouche ou leurs grands jambages. Toutes deux nous livrent maintenant leurs conclusions. Des conclusions qui se rej oignent, et sont souvent de troublantes révélations, aussi bien pour nous que pour les intéressés eux-mêmes !

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Coll. :GUENIN BEATRICE / HARDY FRANCOISE Les grands livres du zodiaque. Editions : TCHOU PARIS 1979
LE GRAND LIVRE DE LA VIERGE Le portrait psychologique le plus complet, le plus révélateur sur votre signe et sur ses rapports avec les autres ; des explications simples pour dresser vous-même votre thème, l'interpréter aisément, en tirer les grandes lignes de votre avenir.
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DIVERS

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Partition: 48 pages
Editeur : Paul Beuscher (9 décembre 1998)
Collection : Top
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Je chante Françoise Hardy : Paroles seules avec accords pour tous instruments
Broché: 22 pages
Editeur : P. Beuscher-Arpège (1997)
Langue : Français
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Editeur : PAUL BEUSCHER Collection : JE CHANTE
1/10/1997
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35 SUCCÈS"35 Succès" (1992)
recueil de chansons de Françoise Hardy.
Broché, 230mm X 305mm, 92 pages, ce livre contient les paroles et musique de 35 chansons parmi les plus populaires interprétées par Françoise Hardy
Publié par MusiCom Distribution.
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"Pravda la Survireuse" (1968)
Ecrit et dessiné par Guy Pellaert.
Une bande dessinée dont l’héroïne est inspirée de Françoise et lui ressemble fortement.
Publié par Eric Losfeld.
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The original Françoise Hardy Songbook.
Paperback, 215mm X 370mm, 24 pages, the book contains the words and music to 10 of the songs from Françoise's first album.
(1962) Published by Éditions musicales Alpha.

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MessageSujet: Re: FRANCOISE HARDY   FRANCOISE HARDY EmptyJeu 20 Nov - 15:26

L’Essentiel de Françoise Hardy

FRANCOISE HARDY 6gc9dm10


Propos recueillis par Patrice van Eersel et Marie-Pierre Planchon

On ne la présente pas. Beaucoup d’entre nous ont grandi au son de sa voix. Une voix dont la douceur a conservé une étonnante constante à travers les décennies. Elle est à la fois la figure de l’amoureuse éternelle, de la madonne, de la sœur idéale... Une de ses plus récentes chansons nous avait directement interpellés. Nous sommes allés lui demander ce qui comptait vraiment pour elle dans la vie. Au passage, d’abord avec beaucoup de réticence, elle nous a donné une magistrale leçon d’astrologie. Et de compassion, mot qu’elle préfère à « amour » qui, selon elle, masque trop souvent la faiblesse et l’égoïsme.


Nouvelles Clés : Être une star vous donne un poste d’observation à la fois privilégié et coupé du monde...

Françoise Hardy : Surtout coupé du monde ! La notoriété vous enferme dans une bulle. Les autres, même proches, vous traitent différemment et, en général, vous mentent, parfois avec les meilleures intentions... Quant aux rencontres, elles sont presque toujours superficielles. Vous ne connaissez finalement que les gens avec qui vous travaillez, et encore, avec des rapports hiérarchiques qui faussent les données. L’objectivité est donc encore plus difficile qu’elle ne l’est pour tout le monde. J’avoue que cette bulle me renvoie à celle de mon enfance. Ma sœur et moi avons été élevées par une mère seule, qui tenait à sa solitude et ne voyait jamais personne.

N.C. : Chaque humain ne vit-il pas endormi dans sa bulle ?

F.H. : Il existe très peu d’êtres éveillés, c’est sûr. Mais il y a toutes sortes de chemins pour acquérir l’éveil et le développer ! Par exemple, la musique de haut niveau est une forme de spiritualité, ce qui ne veut pas dire que tous ceux qui la pratiquent soient pareillement éveillés, mais ils le sont forcément en partie : l’essence de la grande musique inspirée dépasse le stade humain. En écouter est une forme de méditation...

N.C. : Où situez-vous votre quête essentielle ?

F.H. : Je pense que la Terre est une école initiatique et que chacun de nous y vient pour apprendre quelque chose. On ne peut pas tout apprendre d’un coup. Mes épreuves ayant surtout été affectives, il me semble que j’ai pas mal appris sur ce plan : il y a un océan entre la vision que j’avais de l’amour à 17 ans et celle que j’ai aujourd’hui. D’abord parce qu’à force de répéter les mêmes schémas et de s’en prendre plein la figure, on finit par s’interroger. Dans son livre, Le couple, sa vie, sa mort, le psychologue Jean G. Lemaire m’a aidée à comprendre l’engrenage névrotique qu’est un couple le plus souvent. Chaque personne est porteuse d’une certaine problématique, en rapport avec ses premiers conditionnements, ses modèles parentaux, l’affection qu’elle a reçue ou non, et cette problématique la pousse inconsciemment vers les êtres susceptibles de l’alimenter. Inversement, même si ça ne résout pas tout, le simple fait de s’élever vers une autre dimension est une aide précieuse.

N.C. : La spiritualité compte pour vous depuis longtemps ?

F.H. : Aussi loin que je me souvienne ! Quand j’étais petite, Dieu, c’était très important. À l’époque, ça se passait dans un cadre strictement catholique, pas tant en raison de l’influence familiale, ni même de celle de l’école religieuse où j’ai grandi : c’était ma prédisposition innée. Mais à l’adolescence, quand le moralisme étriqué du judéo-christianisme m’est apparu, je me suis détachée de la religion. Je n’ai cependant pas tardé à m’apercevoir que la frontière est difficile à trouver entre le moralisme rigide et l’amoralité, ou l’absence d’éthique, qui me rebutent autant. Entre ces deux extrêmes, un juste milieu n’est pas évident à trouver. Bref, j’ai classiquement laissé tomber la religion de mon enfance, tout en restant attirée par les mystiques et les textes de spiritualité. Leur lecture a cependant quelque chose d’ambivalent. D’un côté, elle est à même de vous enseigner et de vous construire. D’un autre, elle vous déconnecte davantage encore du réel en vous confortant dans votre bulle. Certains guides spirituels mettent en garde contre l’excès d’intellectualisme qui, en coupant de la vie, coupe également de la spiritualité qui requiert l’immersion dans le réel...
À chacun sa voie. Le monde a autant besoin d’hommes d’action que de contemplatifs susceptibles d’émettre des vibrations pacifiantes. Le premier grand maître spirituel que j’ai lu était Krishnamurti. Mais au final, je l’ai trouvé trop abstrait, trop mental, trop éloigné de nos préoccupations quotidiennes. Pastor, le guide spirituel qui compte le plus pour moi, fait valoir que ceux qui vivent au premier étage ne peuvent avoir la même vision que ceux qui sont au dixième. Pour moi, le maître doit se mettre à la portée du disciple, sans pour autant lui mâcher la nourriture. Cela dit, je n’ai pas lu Krishnamurti depuis une éternité. Peut-être qu’aujourd’hui, il me paraîtrait moins stérile...

N.C. : Quel est ce « guide spirituel » qui compte tant pour vous ?

F.H. : Pastor est un esprit non incarné qui s’est exprimé quelque temps via une médium surnommée Omnia. J’ai entendu parler d’Omnia Pastor il y a une quinzaine d’années... Mes lectures m’avaient peu à peu amenée vers des rivages spirituels inattendus. Carlos Castaneda, par exemple, m’a passionnée. Mon ami Gabriel Yared, un grand compositeur, m’a ordonné un jour de tout arrêter séance tenante pour courir m’acheter Le voyage à Ixtlan et la suite. Aujourd’hui encore, je relis tous les premiers tomes de cet auteur extraordinaire. Mon préféré : Histoires de pouvoir. Gabriel m’a aussi offert son exemplaire des Dialogues avec l’ange qui venaient juste de paraître, en 1976. Dans les Dialogues, comme dans tout phénomène de nature spirituelle - qu’on l’appelle channelling ou autrement -, un médium humain sert de canal à une « voix venue d’ailleurs ». Pour Omnia Pastor, c’est un journaliste suisse qui me l’a m’a fait découvrir en m’envoyant une cassette où l’on entend une très jeune femme à l’accent méditerranéen répondre de façon incroyablement lumineuse et accessible à une question de fond venue du public.
Les paroles de « Pastor » sont toujours concrètes et pleines de bon sens. Dans cette première cassette, il démonte les arguments classiques des athées : si Dieu existe, pourquoi le mal ? pourquoi la souffrance ? pourquoi les innocents torturés, les enfants malades ? etc. Pastor dénonce le fait que l’on prend Dieu pour un Père, puissant mais bon, qui devrait protéger ses enfants. Il explique que si Dieu était cela, la loi de l’évolution qui est la loi de la vie serait impossible, puisque protéger de tout revient à empêcher de vivre et d’évoluer. Par ailleurs, nous savons bien que les maux dont souffrent les êtres humains sont en général imputables à eux-mêmes. Quand un enfant innocent est malade, il faut remonter dans les chaînes héréditaires de ses parents ou bien s’interroger sur des erreurs environnementales dues à l’ignorance ou à l’inconséquence humaines. Le karma au sens de « tu sèmes de travers, ça pousse de travers », qu’il soit individuel ou collectif, a presque tout à voir dans les malheurs qui nous accablent. Mais il y a bien sûr aussi le fait que nous sommes soumis aux lois implacables de la matière. Du moment que l’on s’incarne, on ne peut y échapper. C’est le prix à payer. De façon générale, ce qui m’a plu dans l’enseignement d’Omnia Pastor, c’est qu’il responsabilise sans exiger l’impossible, sur la base d’une logique claire. Certaines réflexions m’ont beaucoup aidée. Par exemple il dit qu’il ne faut pas croire que tout problème a une solution. Face à un problème, il faut savoir le regarder objectivement et le lâcher si on ne peut le résoudre. S’accrocher ne ferait que créer un problème supplémentaire.

N.C. : Le Dalaï Lama conseille aux insomniaques de ne pas chercher à dormir à tout prix : cela ne fait qu’éloigner le sommeil davantage.

F.H. : Exactement ! La vision bouddhiste du monde me parle d’ailleurs beaucoup.

N.C. : Vos chansons ont-elles suivi votre évolution intérieure ?

F.H. : On ne peut pas broder sur la spiritualité dans le cadre restreint et contraignant d’une chanson comme on peut le faire sur les amours difficiles. Je n’ai guère que trois ou quatre chansons qui abordent ce thème. La première s’appelle Regarde-toi. C’est une toute petite chanson qui figure dans un album intitulé Le danger, sorti en 1996. Ça commence ainsi :
Regarde-toi au fond des yeux.
Les hommes ont tort d’accuser Dieu,
Ce dieu du fond des âges,
Qu’ils créent à leur image
Aveugle et sourd
Si orgueilleux...
La deuxième chanson est Tant de belles choses, sortie fin 2004, où j’exprime ma croyance en l’éternité de l’esprit ou de l’âme. Je venais d’apprendre que j’avais un problème de santé grave, lorsque j’ai reçu une très belle mélodie de Pascale Daniel et Alain Lubrano. La chagrin de mon fils Thomas me bouleversait encore plus que l’idée de devoir peut-être mourir bientôt. J’ai écrit ce texte habité d’espoir, d’abord pour lui, ensuite pour ceux que j’aime, et pour ceux qui perdent un être cher, en repensant à ce que me dit souvent mon amie brésilienne Lena, qui est d’une haute spiritualité : « On oublie trop que la vraie vie est de l’autre côté et que nous nous réincarnons uniquement pour pouvoir progresser. » Dans l’ignorance, nous fêtons toujours la naissance et pleurons celui qui part, sans penser une seconde à l’esprit qui se libère ! Vu sous l’angle de l’esprit, les cimetières devraient être des lieux de liesse ! Même si j’avoue que ma foi ne m’empêche pas d’avoir très peur de mourir quand même ! (grand rire)
Je suis réceptive à l’idée des réincarnations successives - comment une seule vie suffirait-elle à intégrer tout ce qu’il y a à apprendre ici-bas ? Mais, en tant qu’Occidentale, j’ai du mal avec la négation de l’ego des bouddhistes. D’ailleurs, ils évoquent ces enfants qui se souviennent avec précision d’une vie antérieure, comme s’il s’agissait bien d’une même entité qui s’incarne à chaque fois. Il y a une contradiction dont le sens m’échappe entre la négation orientale de l’ego et ce type d’exemple. Par ailleurs, j’ai toujours eu l’intuition que les rêves nous préparaient peu ou prou à la mort : on n’y a pas de corps et pourtant on y vit et fait des tas de choses. Peut-être est-ce une forme de préparation à ce que nous connaîtrons dans la période de transition entre la mort et l’incarnation suivante.

N.C. : Impossible de ne rien dire de l’astrologie, pour laquelle votre passion est connue depuis longtemps...

F.H. : Les interviews sur l’astrologie me font peur. En général, les journalistes qui interrogent n’y connaissent rien et dénaturent vos propos. L’astrologie est une science qui ne nous informe que sur l’un de nos conditionnements, celui dû aux rythmes du système solaire, tel que nous y sommes exposés la première fois. Tout se passe comme si notre système nerveux gardait l’empreinte de ces rythmes tels qu’ils étaient au moment précis de la naissance. Cela se traduit en termes de réflexes préférentiels devant les sollicitations du monde extérieur, d’ouverture, de fermeture, d’excitabilité, d’inhibition, de vitesse, de lenteur, etc. Mais cette empreinte entre en interaction avec tous nos autres conditionnements, si bien que deux personnes nées en même temps, donc avec le même conditionnement solaire, mais avec des conditionnements socioculturels et affectifs différents, n’actualiseront pas leur ciel de la même façon.

N.C. : Le ciel éclaire-t-il la tâche que nous avons à accomplir, le sens de notre vie ?

F.H. : Je ne crois pas. Par contre, si l’on est suffisamment compétent en astrologie (c’est rare parce, c’est une science très complexe), elle informe sur les outils mis à notre disposition pour accomplir notre tâche, quelle qu’elle soit - ces mêmes outils pouvant être bien ou mal utilisés.

N.C. : Comment est née votre passion pour l’astrologie ?

F.H. : Je l’ai souvent raconté. J’avais 18 ans et mon gynécologue m’a conseillé de consulter l’astrologue André Barbault. Ce que ce dernier m’a dit sur moi, en particulier l’analyse de ma problématique affective, masochiste sur les bords, était tellement juste que j’en ai été troublée. J’étais déjà attirée par la psychologie, la psychanalyse, etc., et André Barbault venait de publier De la psychanalyse à l’astrologie... Bref, peu après 1968, quand j’ai arrêté de faire de la scène et que j’ai eu subitement du temps devant moi, j’ai eu envie de prendre des cours d’astrologie et c’est ainsi que tout a commencé. Mais la grande rencontre s’est produite en 1974, quand Jean-Pierre Nicola m’a demandé de travailler avec lui. J’ai pris connaissance de sa vision de l’astrologie : il a l’immense mérite d’avoir étudier le signal qui se trouve derrière le symbole. En se fondant sur les réalités astrophysiques, il a redéfini les signes à partir de leur rythme et les planètes à partir de leur cycle. Il a trouvé une grille de lecture universelle : le R.E.T. Le conditionnement céleste prédispose à réagir aux 1er, 2ème ou 3ème degré, en vous sensibilisant davantage, soit aux Représentations (images, mots, apparences), soit à l’Existence (actes, faits, ressenti concret), soit à la Transcendance (idées, principes, essence, métaphysique, abstraction). En fonction de sa distance au soleil, chaque planète part d’un plan pour aller vers un autre. En tant que centre du système, le soleil, par exemple, porte la formule « représentation de représentation ». Aux confins du système solaire, Pluton, la planète la plus éloignée, se définit comme « transcendance de transcendance » et on voit qu’il manque au Plutonien la dimension concrète E ainsi que celle de la représentation R nécessaire pour fonctionner en société. De même, si le Solaire est à l’aise avec le verbe, les codes, le social (R), il peut ne pas tenir assez compte des faits (E) et manquer de recul (T).
.../...


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MessageSujet: Re: FRANCOISE HARDY   FRANCOISE HARDY EmptyJeu 20 Nov - 15:29

L’Essentiel de Françoise Hardy

Propos recueillis par Patrice van Eersel et Marie-Pierre Planchon

(Suite)

N.C. : Pourquoi dites-vous qu’un signe n’a rien à voir avec sa constellation ?

F.H. : Votre formulation n’a aucun sens : un signe n’a pas de constellation ! Une constellation est un groupe d’étoiles très éloignées du système solaire. L’astrologie ne s’occupe que du système solaire qui est, comme chaque système, un tout indissociable. Un signe du zodiaque est un espace de trente degrés localisé de façon précise dans le système solaire sur une bande de trois cent soixante degrés intitulée « zodiaque ». La répartition du zodiaque en douze « signes » de trente degrés chacun, tient au cycle de la Terre qui met douze mois à effectuer son parcours autour du Soleil. Un signe zodiacal se définit par le rythme du soleil et de ses planètes lorsque, vu de la Terre, ils en parcourent les trente degrés. Ce rythme est donné par le rapport entre leur durée de présence au-dessus de l’horizon et leur durée d’absence en dessous de l’horizon. Par exemple, le Bélier se définit par un écart minimal entre la durée du jour dominant et croissant et celle de la nuit dominée et décroissante. En dehors d’une fâcheuse homonymie, cela n’a rien à voir avec les constellations qui sont à des années-lumière de nous. Le rapport présence-absence (pour les planètes) ou jour-nuit (pour le soleil) caractérise globalement les saisons. Ainsi le printemps est la saison du jour dominant et croissant, qui va de pair avec une excitabilité et une rapidité spontanées, instinctives. Les trois signes d’une saison se différencient par l’écart entre la durée du jour et de la nuit. Cet écart est minimal au Bélier = presque autant de nuit que de jour = sensibilisation aux contraires. Sur fond d’excitabilité et de rapidité printanières, le Bélier choisit son camp contre un autre, se pose en s’opposant, tranche de façon claire mais parfois catégorique et manichéenne. L’écart est moyen au Taureau : le jour domine nettement la nuit, mais l’importance de celle-ci n’est pas négligeable. Le Taureau sait qui domine qui ou quoi, il a le sens des rapports de force basiques et de la puissance physique, matérielle, financière. L’écart devient maximal aux Gémeaux : un pôle domine tellement l’autre qu’il l’englobe quasiment. Au positif, la vision Gémeaux est globale, synthétique, elle donne le sens des ensembles qui, sur fond d’ouverture et de vivacité printanières, se font et se renouvellent en permanence. Au négatif, elle tend au bric-à-brac qui met tout dans le même panier sans s’arrêter aux contradictions ni aux paradoxes.
En été, le jour dominant cesse brusquement de croître et les valeurs du jour - symbole de ce qui est visible, manifeste, individuel - sont menacées par la remontée progressive de la nuit : d’où la lenteur à se mettre en route et la fonction d’autoprotection qui revient à cette saison. Au Cancer, où l’écart jour-nuit est encore maximal, le sens solsticial de la globalité concerne les grands ensembles protecteurs : le clan, la famille, l’équipe, la troupe, la patrie... Il sensibilise à la nécessité de contenir et faire fructifier un maximum d’éléments dans un espace plus ou moins vaste mais clos. Au Lion, où l’écart jour-nuit est intermédiaire, le sens des rapports de force concerne le pouvoir que l’on a sur soi : dans le contexte anxiogène de l’été, le natif se doit de trouver le juste milieu entre le repli prudent de ses voisins à l’intérieur de leurs limites et le sursaut audacieux qui permet de les dépasser. À la Vierge, où l’écart jour-nuit est minimal, le sens des contraires amène à peser soigneusement - parfois même indéfiniment et de façon alarmiste - le pour et le contre sur des critères d’utilité et de sécurité.
En automne, la nuit domine le jour et sa durée augmente jusqu’au solstice d’hiver. La nuit symbolisant l’invisible, l’inconnu et, par extension, l’autre, les autres et les valeurs collectives, cette saison est associative et sensibilise à la socio-culture. La croissance de la nuit dominante va de pair avec l’excitabilité associative, moins spontanée, plus sélective, plus socialisée que celle du printemps, tandis que la rapidité automnale concerne l’aptitude qu’implique la vie sociale à se taire, se soustraire, s’abstraire, s’abstenir à bon escient. Au début le d’automne associatif, la Balance dont l’écart entre la nuit et le jour est minimal, sensibilise à la complémentarité des contraires. Le sens des rapports de force propre aux signes de centre saison axe le Scorpion sur le pouvoir qu’exercent la collectivité, les autres ou l’autre sur soi, ainsi qu’à celui que l’on exerce sur eux, au pouvoir politique, entre autres. Au Sagittaire, le sens des ensembles, commun aux quatre signes de solstice, porte vers des synthèses aussi ouvertes qu’aux Gémeaux mais beaucoup plus référencées, avec une coloration socioculturelle extrêmement prégnante.
En hiver, la nuit qui domine toujours cesse brusquement de croître et l’on entre dans une dynamique de rétraction avec un rythme lent, où le socioculturel laisse « froid » et où la seule référence qui reste est celle de l’absolu dont la forme - triviale ou élevée - varie en fonction du niveau personnel. Au Capricorne, les synthèses ne sont plus foisonnantes comme aux trois autres signes de solstice, mais dépouillées, abstraites, fermées. Le Verseau sensibilise quant à lui au pouvoir de l’esprit sur la matière et demande de savoir doser la déconnexion hivernale vis-à-vis de ce qui est caduc, avec la nécessité de rallumer le monde, de le récréer en se connectant à ce qui va dans ce sens. Au stade Poissons, la nuit court à la rencontre du jour, on parle de fusion des contraires et il s’agit à ce stade ultime de se tenir à égale distance des dualités courantes de façon à trouver une troisième voie qui aille plus loin qu’elles sans les exclure radicalement pour autant.
J’espère qu’un jour viendra, où des scientifiques s’intéresseront enfin à l’astrologie, avec de vrais moyens de recherche, et qu’ils pourront mener des études statistiques poussées, pour vérifier, par exemple, si les signaux qui déclenchent l’inhibition ou l’excitation en hémisphère nord ont l’effet inverse en hémisphère sud, où le rapport terre-mer est inversé.

N.C. : Vous avez donc une vision optimiste de notre avenir ?

F.H. : Dans le dernier message qu’Omnia nous a transmis de Pastor, quand celui-ci a pris congé, en 1994, il est dit que les structures terrestres actuelles ne sont plus valables et que, malheureusement, pour les remplacer, une énorme destruction s’avère nécessaire. L’économie mondiale va complètement s’embourber et la créativité se tarir ! C’est d’ailleurs ce que nous constatons, par exemple, dans mon domaine, la pop music, où la créativité, qui fut si exceptionnelle dans les années 60-70-80, se raréfie actuellement de façon désolante.

N.C. : Il va nous falloir des torrents d’amour !

F.H. : Je préfère le mot « compassion » : l’amour est un mot qu’on met à toutes les sauces. C’est aussi un sentiment qui ne se commande pas. Alors qu’éprouver de la compassion demande juste l’effort de se mettre un peu à la place de l’autre pour souffrir avec lui de ce qui l’atteint et tenter de le réconforter. Je me méfie de ce que les gens entendent par amour, de ce qu’ils font - parfois d’horrible - en son nom. Les mots sont des pièges ! Pastor affirmait que c’est à la tempérance qu’on reconnaît un être d’amour. À la fin de son dernier message, il dit : « L’affectif ne mène pas bien loin : il est une impuissance. Si tu regrettes que je parte, c’est parce que tu ne veux pas être seul et je ne suis pas content de ce constat, car j’espérais quitter un homme libre, ce qui ne remet en cause ni l’amour, ni sa profondeur. L’amour est une nourriture véritable et si tu as su la prendre, tu dois te retrouver suffisamment plein pour que n’importe quelle séparation ait lieu. Toute séparation est douloureuse, mais le bonheur à sentir la richesse de l’échange ainsi que de l’héritage que cet échange laisse, est plus important. »
À lire :
Les Rythmes du zodiaque, Françoise Hardy, éd. du Cherche Midi, 2003
Françoise Hardy, ma vie intérieure, Gilles Verlant, Albin Michel, 2002.

http://www.nouvellescles.com/article.php3?id_article=1319
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MessageSujet: Re: FRANCOISE HARDY   FRANCOISE HARDY EmptyMer 10 Fév - 13:18

LA PLUIE SANS PARAPLUIE
Sortie le 29 mars prochain

Pour ce 26ème album studio, Françoise Hardy s'est entourée d'Alain Lubrano, La Grande Sophie, Arthur H, Calogero, Pascale Daniel, Thierry Stremler, Ben Christophers et Jean Louis Murat...

Réalisé par Mark Plati, Alain Lubrano et Edith Fambuena, La Pluie sans parapluie a été enregistré et mixé au studio Labomatic par Dominique Blanc Francard et Bénédicte Schmidt. C’est l’un des albums les plus éclectiques et effervescents de la discographie de Françoise Hardy qui se dévoile aujourd’hui.

FRANCOISE HARDY Franco10
Le premier single extrait de cet album s’intitule Noir sur Blanc. Diffusé cette semaine en radio, il est signé Françoise Hardy et Patrick Loiseau pour le texte. La musique est de Calogero et de Gioacchino (son frère)

Pour l'écouter : http://flash-news.over-blog.com/ext/http://www.francoise-hardy.com/
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MessageSujet: Re: FRANCOISE HARDY   FRANCOISE HARDY EmptyDim 21 Fév - 15:14

NOIR SUR BLANC

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MessageSujet: Re: FRANCOISE HARDY   FRANCOISE HARDY EmptyDim 21 Mar - 15:12

FRANCOISE HARDY 19571_10


Ecoutez en exclusivité le nouvel album de Françoise Hardy


http://sites.radiofrance.fr/franceinter/ev/fiche.php?ev_id=1217


La Pluie sans parapluie

Quatre ans après les duos de Parenthèses, Françoise Hardy sort La Pluie sans parapluie, un album radieux, voire ouvertement pop sur plusieurs titres, à commencer par le single Noir sur blanc.
Un goût retrouvé pour les tempos enlevés guide aussi Les Pas ou encore le très swingin’ sixties Je ne vous aime pas, que Françoise Hardy dédie à Danièle Darrieux et à cette réplique endolorie qu’elle prononçait dans Madame de…

La génèse de l'album : Pendant que Françoise Hardy écrivait , Alain Lubrano, son complice depuis quinze ans, mit la main à travers MySpace sur une artiste allemande : Fouxi. Il fit écouter à Françoise une chanson de la jeune femme, curieusement chantée en français et s'intitulant La Pluie sans parapluie. Cette chanson, remaniée avec l'accord de l'auteur, deviendra le fleuron de ce nouvel album, au point de donner son nom à l'album.

A l'occasion de cet album, Françoise Hardy a travaillé pour la première fois avec La Grande Sophie (qui signe les paroles et musiques de Mister), Arthur H (Les mots s’envolent), Jean-Louis Murat (le temps de Memory divine aux teintes country-blues), ou encore Calogero (le single Noir sur blanc).



LA PLUIE SANS PARAPLUIE



Noir sur blanc

Mieux le connaître

Champ d'honneur

La pluie sans parapluie

Les pas

Le temps de l'innocence

Je ne vous aime pas

Esquives

Mister

Memory divine

Un coeur éclaté

Les mots s'envolent

L'autre côté du ciel


Il y a quatre ans, lorsque s’entrouvrent les Parenthèses d’un album de duos aux vertus récréatives, Françoise Hardy ne sait pas encore qu’elle est en réalité à l’amorce d’un des chapitres les plus intenses de sa carrière. Elle, d’ordinaire si experte en esquives, si farouche à se raconter autrement qu’entre les lignes vagues et fuyantes des chansons, accepte de se livrer à l’exercice noir sur blanc d’une confession sans précédent.
Durant un an et demi, elle restera donc enfermée à écrire sans aucune retenue ni fausse pudeur l’histoire de sa vie, sans faire d’impasse sur les blessures les plus profondes, cette exposition plein phare étant toutefois adoucie par l’élégance naturelle qu’elle met en toute chose. Au sortir de ce voyage intérieur il y aura donc ce livre, Le Désespoir des singes… et autres bagatelles, qui n’aura pas figuré sans raisons pendant des mois en tête des ventes.


Plutôt que de laisser à d’autres, qui la connaissent forcément moins bien, le soin de l’inexactitude, Françoise Hardy a donc étanché en une seule fois toutes les curiosités qu’auront fait naître plusieurs décennies de vie publique et que les chansons seules ne pouvaient combler.
On aurait pu craindre, du coup, qu’après une telle somme il ne resterait plus rien à dire. Françoise a si souvent annoncé qu’elle mettait fin à sa carrière de chanteuse – la première fois en 1988 avec l’album Décalages – qu’il y avait danger cette fois à jamais la revoir derrière un micro.
Tout au long de son hibernation littéraire, pourtant, le petit monde qui se coagule autour d’un disque de Françoise Hardy n’a pas cessé de tourner. Alain Lubrano, son complice depuis quinze ans, continuait ainsi de composer et de laisser en éveil son appétit de découverte. C’est lui qui mit la main, à travers MySpace, sur une artiste allemande répondant au nom de Fouxi. Il fit écouter à Françoise une chanson de la jeune femme, curieusement chantée en français et s'intitulant La Pluie sans parapluie.

Au mois de janvier 2009, au moment où Françoise commençait à réunir des titres pour son futur album, cette chanson s’en imposa le fleuron – au point de donner son nom à l’album lui-même. Avec l’accord de son auteur, Françoise en a réécrit les couplets dans le respect de l'esprit de la chanson et de son exceptionnelle qualité mélodique, ce bijou rejoignant l’écrin des ballades contemplatives qui constituent l’un des ferments de la Hardy’s touch depuis les origines.

Autour de cette chanson calfeutrée, c’est toutefois l’un des albums les plus éclectiques et effervescents de sa discographie qui se dévoile aujourd’hui. Initialement prévu pour être enregistré à New York, La Pluie sans parapluie aura traversé quelques intempéries pour finalement atterrir au studio Labomatic de Dominique Blanc-Francard et Bénédicte Schmitt, avec l’apport précieux de Edith Fambuena sur plusieurs titres.

Aux atmosphères automnales et vaporeuses de Tant de belles choses (2004), celui-ci oppose malgré son titre un climat en apparence plus radieux, voire ouvertement pop sur plusieurs titres, à commencer par le single Noir sur blanc derrière lequel on reconnaît la griffe mélodieuse et le lyrisme romantique de Calogero. Tout comme La Grande Sophie (qui signe paroles et musiques de Mister), Arthur H (Les mots s’envolent) ou Jean-Louis Murat (le temps d’un foudroyant Memory divine aux teintes country-blues), Calogero compose ici pour la première fois pour Françoise Hardy.

D’autres, Lubrano en tête, sont désormais habitués à tailler sur mesure pour cette voix aux ondulations si particulières des musiques qui en révèlent les plus orgueilleux reliefs. C’est le cas de Thierry Stremler (Mieux le connaître), de Pascale Daniel (Un cœur éclaté, L’autre côté du ciel) ou du maître expressionniste anglais Ben Christophers (Esquives), lesquels complètent l’idéal générique d’un album pourtant nullement dispersé, qui semble au contraire relever de l’horlogerie fine et d’une parfaite domination des équilibres.

On l’a dit, il y a ici les chansons les plus pop enregistrées par Françoise depuis l’âge d’or des albums La Question ou Et si je m’en vais avant toi à l’entame des années 70. C’est le cas du très insolent Champ d’honneur, que Jacques Dutronc lui aurait paraît-il volontiers chapardé pour en faire l’inédit de son récent retour sur scène.

C’est également ce goût retrouvé pour les tempos enlevés qui guide Les Pas ou encore le très swingin’ sixties Je ne vous aime pas, que Françoise Hardy dédie à Danièle Darrieux et à cette réplique endolorie qu’elle prononçait dans Madame de… Hasard curieux, la même année que sortait le film de Max Ophüls, en 1953, la romancière britannique Rosamond Lehmann publiait Le Jour enseveli qui a inspiré le texte bouleversant de Un cœur éclaté.

Les vestiges romanesques du passé qui embuent depuis toujours l’écriture de Françoise Hardy saisiront encore ici les épidermes les plus rétifs. Autour de ce « vous » auquel elle s’adresse comme une ombre perpétuellement fuyante, ce sont encore ici d’éblouissantes ellipses qu’elle soumet à la sensibilité de chacun, et que sa voix qui n’a jamais autant ému enveloppe avec une distinction inégalable. Comme ces « eaux de mars » jadis célébrées par Tom Jobim, cette « pluie » figure déjà parmi les ondes claires dont on se souviendra longtemps du passage. Avec ou sans parapluie.

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MessageSujet: Re: FRANCOISE HARDY   FRANCOISE HARDY EmptyDim 21 Mar - 16:39

Françoise Hardy en média


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Retrouvez Françoise Hardy dans les émissions suivantes

29/03 : Interview dans "Esprit Critique" de la matinale de France inter

29/03 : Interview avec Marc Olivier Fogiel sur Europe 1

29/03 : Interview dans "Laissez vous tenter" à 9h sur RTL

29/03 : Journée spéciale "Françoise Hardy" sur France Bleu

31/03 : Interview en direct dans « Le fou du roi" sur France Inter

31/03 : Interview dans "La tête dans les étoiles" sur RTL

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MessageSujet: Re: FRANCOISE HARDY   FRANCOISE HARDY EmptyVen 26 Mar - 1:31

Françoise Hardy au naturel

FRANCOISE HARDY 19571_12

Françoise Hardy ne sera jamais une chanteuse comme une autre. Son refus, depuis plus de quarante ans, de faire de la scène n’y change rien. Tant en francophonie qu’auprès de ses prestigieux collègues anglo-saxons (de Bob Dylan à Mick Jagger qui font partie de ses fans), elle reste un mythe. Une star ermite dont l’étoile n’a jamais pâli.

Elle n’avait plus publié de nouvelles chansons depuis Tant de belles choses en 2004. En 2006, son album de duos, Parenthèses, portait bien son nom. Et puis, il y a eu le succès phénoménal de son autobiographie, Désespoir des singes… et autres bagatelles, vendu à plus de 350.000 exemplaires, dont cent mille en poche.

Elle nous revient aujourd’hui avec un superbe album, La pluie sans parapluie, réalisé par Dominique Blanc-Francard et Alain Lubrano qui signe ici quatre chansons. Un disque fidèle à la douceur légendaire de son interprète. Cette voix ouatée, ces textes d’une élégance folle. Mais toujours en quête de nouveaux partenaires compositeurs, Françoise accueille dans son univers, Calogero (qui signe ici la musique du premier single, un véritable tube en puissance : « Noir sur blanc »), mais aussi, textes et musiques, La Grande Sophie (« Mister »), Jean-Louis Murat (un « Memory divine » en anglais) et Arthur H (« Les mots s’envolent »).

Elle retrouve aussi ses fidèles Alain Lubrano, Ben Christophers ou Thierry Stremler. Tous ont fait le maximum pour retrouver l’essence même du style Hardy, ce petit côté pop sixties qui l’a tant distinguée des yéyés de son époque.

Il s’agit ici de son vingt-sixième album. Et dire qu’en 1988, après vingt-six ans de carrière, elle annonçait que Décalages serait son dernier disque, à l’image du titre « Partir quand même » (sur une musique de Jacques Dutronc).

Six ans plus tard, sur l’insistance d’Etienne Daho et du patron de Virgin-France, Fabrice Nataf, elle nous revenait avec Le danger. Depuis, régulièrement, elle sort de son mutisme, de sa passion pour la vie « entre mes quatre murs » comme elle dit. La chanson a pris le pas sur l’astrologie et c’est tant mieux. Car Françoise n’a jamais été aussi inspirée. Que ce soit pour écrire en prose sa vie ou en chansons des sentiments d’une infinie mélancolie.

La pluie sans parapluie, c’est la sarabande d’une grande tendresse, à la tristesse jamais déprimante. Voilà une artiste à qui tout réussit. Icône sixties, que les couturiers s’arrachaient, comme les rockeurs en quête de naturel, Françoise est une grande dame de la chanson, une ambassadrice à l’élégance intacte. Qui porte son âge avec une infinie délicatesse, son sourire masquant souvent une santé fragile.

Elle s’est confiée à nous avec ce même mélange de pudeur et de sincérité. Ignorant le terme langue de bois. Françoise Hardy, une artiste vraie.

Françoise Hardy, « La pluie sans parapluie » (EMI). Sortie le 29 mars.

[center]
interview


Françoise Hardy est venue à Bruxelles la semaine dernière pour nous parler de son nouveau disque. La mine toujours aussi fatiguée, n’aimant guère ces journées trop chargées, elle reste néanmoins toujours aussi charmante, toujours aussi intéressante.

D’abord félicitations pour le succès de votre livre…

Je ne m’y attendais pas du tout car je ne suis pas d’un optimisme débordant. Mon éditeur espérait en vendre cent mille et j’avais peur qu’il soit désappointé. J’avais l’impression que je n’avais rien à raconter, vu que ma vie se passe entre quatre murs. Ce que j’aime.

Après ce travail de prose et de réflexions sur votre vie, l’écriture de nouvelles chansons a dû vous paraître plus aisée, non ?

Oui, c’est plus facile, a priori. Pour les chansons, il suffit d’avoir de très bonnes mélodies pour qu’en général, cela déclenche le processus d’écriture. Mais comme je ne suis pas quelqu’un de serein, que j’ai toujours peur de ne pas arriver à faire quoi que ce soit, de ne pas avoir d’inspiration, de faire tout mal… Ça me met aussi dans des états d’angoisse. Ceci dit, pour une chanson, on part aussi d’une page blanche. Il faut trouver les mots différents, rester simple. Ce n’est pas rien. En plus, début 2009, j’étais mal dans ma tête. Je pensais que je n’y arriverais pas. L’angoisse est ma première nature. Par contre, l’excitation de la mélodie vient toujours compenser cela. J’ai plaisir à l’écouter. Je suis toujours tentée.

Dans votre livre, vous racontez bien les nombreuses fois où la réalisation d’un disque s’est mal déroulée. Ici, on a l’impression que tout s’est mieux passé…

Détrompez-vous. Pour moi, ce disque fut un des plus difficiles, des plus éprouvants à faire. Il y a eu un premier producteur, Mark Plati, qui est excellent mais il y a eu tout un malentendu. C’est de ma faute. Quand mon ami Alain Lubrano est revenu de New York avec les rythmiques de sept chansons, j’ai trouvé ça tout à fait insuffisant. Je n’avais pas réalisé qu’ils avaient fait ça en deux jours. J’ai donc pris la difficile décision d’arrêter avec Plati qui a été d’une extrême gentillesse.

Restait Alain Lubrano avec lequel vous travaillez depuis longtemps…

Je le connais depuis plus de vingt ans maintenant. Mais chaque fois qu’on travaille ensemble, on a des conflits très importants. Il est plus jeune que moi, on n’a absolument pas les mêmes goûts et chaque fois, je me dis que je ne travaillerai plus avec lui. Mais il est le seul à m’apporter des chansons up tempo qui me plaisent. Sur lesquelles j’ai envie d’écrire et que j’ai envie de chanter. Je ne supporte pas quand, en studio, Alain s’écarte des maquettes que j’ai bien aimées. Calogero a justement fait l’inverse.

Il a composé la superbe mélodie de « Noir sur blanc », le premier single. Un vrai tube en puissance…

C’est lui qui a eu l’idée de me faire parvenir une mélodie. C’était tellement bien et abouti que j’ai cru que c’était une des chansons de son disque à laquelle il avait renoncé. Du coup, il a fait en studio ce que j’avais d’abord entendu. Avec Murat aussi, je n’ai eu aucun problème. Ce n’était pas prévu, elle est arrivée en fin de course. On a fait deux séances de trois heures pour sa chanson, c’est tout. Cela fait longtemps que je n’avais pas enregistré une chanson pour laquelle les choses se passent aussi vite et aussi bien.

À côté des « anciens », d’autres petits nouveaux apparaissent dans votre univers…

Ce n’était pas du tout prévu. Moi, je n’ose pas demander à Calogero ou Murat. C’est leur idée. Ma firme de disques a pris l’initiative, sans m’en parler, de demander des chansons à beaucoup d’artistes français. Je les ai presque toutes refusées car elles n’avaient pas d’intérêt pour moi. Arthur H, ça fait longtemps qu’il souhaitait écrire pour moi. Il m’avait écrit une lettre dans ce sens mais j’avais un peu oublié. « Les mots s’envolent » conclut bien l’album. La Grande Sophie a su que j’aimais beaucoup sa chanson « Quelqu’un d’autre » et m’a contactée. On correspond toujours. Elle m’a envoyé plusieurs chansons mais je n’en ai pris qu’une car je n’aime pas faire trop de chansons d’un même artiste, surtout s’il est connu car chacun a son style bien défini. Je prends donc la meilleure.

« Champ d’honneur », est-ce vrai que Jacques (Dutronc) voulait vous la piquer pour son concert ?

Quand je l’ai fait entendre à Jacques, il m’a dit : « Je ferais bien une chanson comme ça, il faut que vous me la donniez. » Mais je ne sais pas à quel point il était sérieux. On ne sait jamais avec lui. Mais c’est vrai que c’est une des chansons fortes de l’album.

Quand on lui parle de son prochain album, il dit qu’il n’y en aura pas. On a comme l’impression qu’il aimerait que Thomas s’occupe de tout…

Oui, mais Thomas a d’autres choses à faire. Je l’ai dit à Jacques : « Laisse Thomas vivre sa vie. Faut qu’il écrive pour lui. » Mais c’est vrai que « Nasdaq », de Thomas, Jacques aurait très bien pu la chanter.

Déjà que Thomas a la même voix que Jacques à l’âge de 20 ans…

Ah non, je ne trouve pas du tout. Thomas a une voix plus douce, avec un timbre très différent. Jacques, on entend à sa voix que c’est une force de la nature. Thomas, on entend à sa voix qu’il est plus fragile. Moins que moi, Dieu merci.

C’est vrai que Jacques, il envoie sur scène…

Oui, alors que ça fait dix-sept ans qu’il ne chante plus du tout. Il ne chante jamais à la maison. Cet été, il a pourtant picolé comme jamais, sachant qu’il devrait arrêter durant toute la tournée.

Thomas nous a rappelé qu’avoir travaillé ensemble tous les trois ne fut pas un très bon souvenir…

Oui, c’était pour l’album de duos. Je voulais reprendre cette chanson de Jacques, « Amour toujours, tendresse caresses » que j’adore par-dessus tout. Notre idée a été que Thomas la réalise. Moi, en studio, je suis tout sauf décontractée. Ce qui s’est passé d’horrible, c’est que Jacques, la veille de l’enregistrement, arrive en disant qu’il faut tout annuler, qu’il ne pourrait pas le faire car ce n’était pas sa tonalité. On a dû l’amener tout doucement vers le micro pour faire un essai. C’était tout à fait sa tonalité bien sûr. Le lendemain, il n’était pas dans de bonnes dispositions, il l’a chantée de façon lugubre. Finalement, j’aime le résultat. Mais pour Thomas, c’était trop tendu, l’expérience n’a pas été une partie de plaisir. Quand vous chantez : « Au diable les vieux refrains vulgaires », pensez-vous à quelqu’un en particulier ?

Je pense aux propos répétitifs et démagogiques que nous tient la majeure partie du monde politique. Je fais allusion à ça plus qu’à des chansons. Ça m’affecte alors que je ne devrais pas pour si peu. L’actualité m’inspire comme, dans « Champ d’honneur », où je parle de catastrophes à la chaîne…

« Je ne vous aime pas », très beau titre, vient de Danielle Darrieux qui le dit dans « Madame de… » de Max Ophüls.

Je m’en suis souvenue en entendant une interview de Danielle Darrieux. J’ai revu le film entre-temps. J’ai aussi revu hier La vérité sur bébé Donge. Quelle merveille ! C’est mieux de le voir aujourd’hui. Ce film est un résumé conjugal de la plupart des femmes. J’adore regarder de vieux films. En littérature aussi, je lis les auteurs du passé. Ceux qui paraissent aujourd’hui ne m’intéressent absolument pas, à l’exception de Houellebecq ou Modiano. Ou alors celui de mon ami Olivier Bellamy sur Martha Argerich. C’est un livre absolument passionnant.
quatre nouveaux partenaires de marque

Arthur H

Le fils de Jacques Higelin – qui sort bientôt son nouvel album qu’il défendra, en solo, aux Nuits Botanique le 16 mai – a l’honneur de clore le disque avec « Les mots s’envolent », une perle délicate produite par Edith Fambuena.
Jean-Louis Murat

Jean-Louis Murat

Le disque était déjà terminé quand Françoise a reçu de l’Auvergnat cette chanson en anglais, « Memory divine ». Virgin voulait une traduction française. Murat a dit non. Françoise a voulu changer lick par live a late passion. Murat a dit non.
La Grande Sophie

La Grande Sophie

La benjamine, sur son dernier disque, a travaillé avec Edith Fambuena qui réalise ici deux chansons. Quand Sophie a su que Françoise aimait beaucoup sa chanson « Quelqu’un d’autre », elle lui a envoyé « Mister » qui suit les traces de M.
Calogero

Calogero

Monsieur Tube a une nouvelle fois fait très fort en offrant à Françoise la musique de « Noir sur blanc ». Pour le texte, Françoise a travaillé avec l’ami de Dave, Patrick Loiseau. Calogero a respecté la maquette et ça, Françoise aime beaucoup.

http://archives.lesoir.be/musique-�-la-pluie-sans-parapluie-�-son-nouvel-album-_t-20100324-00UR5W.html?query=fran�oise hardy&firstHit=0&by=10&sort=datedesc&when=-1&queryor=fran�oise hardy&pos=1&all=14981&nav=1


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MessageSujet: Re: FRANCOISE HARDY   FRANCOISE HARDY EmptyVen 26 Mar - 13:50

Françoise Hardy sans fard


FRANCOISE HARDY 19571_13

L'icône française publie La Pluie sans parapluie, un des meilleurs disques de sa carrière, avec des participations de Calogero, Murat ou la Grande Sophie.

Olivier Nuc
LE FIGARO. - Comment s'est déroulée la conception de ce nouveau disque?

Françoise HARDY. - Cet album a été beaucoup plus difficile à faire que je ne l'imaginais. Il y a eu tout un tas de soucis, des fâcheries qui arrivent quand vous travaillez avec des gens qui n'ont pas le même goût et la même vision que vous. Il arrive un moment où j'ai été obligée de dire:«C'est mon disque, mon goût doit l'emporter.» Je n'aime pas du tout les rapports de forces mais parfois on doit en arriver là. Cela dit, les disques sur lesquels il n'y a ni tension ni souffrance sont très rares.

Comment faites-vous connaître vos intentions à vos collaborateurs?

N'étant pas musicienne, j'ai souvent du mal à exprimer en mots ce que je voudrais. Mais quand j'entends le travail effectué, je sais ce qui ne va pas. C'est un instinct qui ne me trompe pas souvent. Je défends chacune de mes chansons comme s'il s'agissait d'enfants pour lesquels je souhaite le meilleur traitement possible.

À partir de quel moment avez-vous commencé à préparer ce disque?

Dès le début de l'année 2009, j'ai commencé à chercher des chansons. Finalement, j'aurai passé ma vie à recevoir des CD ou des cassettes de personnes qui ont envie que je m'intéresse à leur travail ! Neuf fois et demie sur dix, c'est très scolaire. Je pense qu'il y a des chansons qui objectivement sont très mauvaises et d'autres très bonnes. Je me targue de savoir faire la différence entre les deux. C'est même une des rares qualités que je me reconnaisse.

Aux côtés de signatures familières, on trouve au générique de cet album celles de gens avec lesquels vous n'aviez encore jamais collaboré.

Mon directeur artistique m'a proposé de demander une chanson à Calogero. Parallèlement, le studio où j'enregistrais m'a dit qu'il avait laissé une mélodie pour moi. Arthur H avait suggéré qu'on fasse quelque chose ensemble il y a quelques années déjà. Quant à Murat, je n'aurais jamais imaginé lui demander quoi que ce soit. Parmi les quatre titres qu'il m'a fait parvenir, j'ai choisi de prendre le seul en anglais, Memory Divine. Jamais je n'avais enregistré une chanson aussi facilement.

Il s'agit de votre premier disque depuis la sortie de votre autobiographie, en 2008. Son succès a-t-il changé votre rapport à l'écriture?

Dans une autobiographie, on sait qu'on va devoir aborder la vie privée, ce qui est le domaine où je m'ennuyais le moins. La vie personnelle dans un livre est intéressante à partir du moment où on choisit ce qui relève du vécu de chacun et qu'on peut le développer. Un texte de chanson, c'est juste l'expression d'une émotion, cela n'a rien à voir.

Avant de publier ce livre, vous n'aviez laissé filtrer que peu d'indices sur vos états d'âme.

Le fait de tourner toujours autour du même thème donne pourtant des clés, peut-être plus qu'une autobiographie. Depuis petite, je suis fascinée par les auteurs qui tournent autour de l'amour impossible. C'est confondant comme un enfant peut être inspiré par des lectures qui ont la couleur de ce que sera sa vie. J'ai l'impression d'être monomaniaque, de m'intéresser toujours à la même chose sous des formes légèrement différentes, et de chanter toujours la même chose. Ce qui n'est pas très grave, à partir du moment où les mélodies sont différentes.

Cette année a marqué le retour sur scène de Jacques Dutronc. Êtes-vous allée l'écouter?

J'y suis allée un soir où je l'avais entendu se racler la gorge toute la journée, ce qui m'a un peu gâché le plaisir. On a un mode de vie particulier, une distance s'est créée mais cela n'enlève rien à la force des souvenirs qui nous lient. Ce qui m'aura aidé à supporter cette relation très difficile, c'est de sentir qu'il y avait une réciprocité derrière l'absence. C'est pour cela que je ne suis jamais partie.

Vous semblez avoir atteint aujourd'hui une forme de sagesse. Comment ?

J'ai acquis un certain détachement. Quand une femme n'est pas heureuse pendant très longtemps, le feu finit par s'éteindre. Alors, on est libéré d'une dépendance très douloureuse. C'est très difficile à maintenir dans la durée une relation de couple. Surtout dans la société actuelle, lorsqu'on est amené à rencontrer des gens intéressants et séduisants… En ce qui concerne la fidélité, j'admets qu'elle soit plus difficile à respecter pour un homme que pour une femme. On ne voit que ça : des hommes très amoureux de leur femme qui ne peuvent pas s'empêcher d'aller voir ailleurs. L'homme fidèle est rarissime et en devient même presque suspect. J'ai été assez naïve pour découvrir ça sur le tard.


LA CRITIQUE

Vingt-sixième album studio en plus de quarante ans de carrière, La Pluie sans parapluie ne déroutera pas les amateurs de l'art délicat de Françoise Hardy. Pourtant, à y regarder de plus près, bon nombre de qualités en font un des disques les plus réussis de son parcours. Fidèle à sa ligne mélancolique (les déchirantes Mieux le connaître ou la chanson titre), Françoise Hardy a pourtant injecté des couleurs plus pop à cette livraison (le premier extrait, Noir sur Blanc, ou l'enlevé Champ d'honneur). Il en résulte un disque moins sépia et plus pastel que ses précédentes livraisons. On pense parfois à ses beaux albums du début des années 1970, Soleil ou La Question. À sa manière, pudique et sensible, Françoise Hardy continue d'imposer son élé­gance suprême et sa belle inspiration.

http://www.lefigaro.fr/musique/2010/03/25/03006-20100325ARTFIG00482-francoisehardy-sans-fard-.php


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MessageSujet: Re: FRANCOISE HARDY   FRANCOISE HARDY EmptyMer 31 Mar - 1:03




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Hardy sans parapluie




FRANCOISE HARDY Pluie-10




Mélancolie. Françoise Hardy livre un album élégant, dans lequel elle laisse entrevoir le besoin de se replier dans son cocon.

Par Sacha Reins




Dans son nouvel album, la chanteuse parachève son image de femme plus solitaire que jamais.

Elle est arrivée emmitouflée, démarche lente et fragile, en râlant contre son attaché de presse enrhumé qui risquait de lui refiler des microbes.
"Jacques aussi est souffrant, dit-elle, mais nous appartenons à des groupes peu compatibles. On n'échange pas nos microbes. On n'échange pas grand-chose, d'ailleurs."



Deux ans après la parution de son livre de souvenirs, Le Désespoir des singes ( lire notre critique ), elle revient avec "La pluie sans parapluie", un album élégant qui décline romantisme pudique et passions mélancoliques.

Un terrain familier sur lequel elle est retournée avec soulagement après son aventure (à succès) littéraire. "Je n'écris jamais mes textes avant, je n'écris que sur des mélodies qu'on m'apporte. Quand on fait des textes dans le vide, on a tendance à écrire des alexandrins. Je pars du principe que le texte est presque secondaire. Le texte est au service de la mélodie, le contraire ne m'intéresserait pas. La musique définit tout."



Françoise Hardy retrouve donc son cocon artistique. Ses mémoires avaient surpris par leur caractère intime. "L'intérêt de parler de mes déboires conjugaux était aussi d'analyser les choses, dit-elle.

Quand on vit des choses difficiles, il est important de comprendre pourquoi on induit soi-même ces situations." Elle ajoute : "Beaucoup de gens étaient au courant de l'histoire entre Jacques et Romy Schneider. De toute façon, toutes les femmes sont trompées.
Mais si Marlon Brando ou David Bowie m'étaient tombés dans les bras, est-ce que j'aurais résisté ? Certainement pas. On ne peut donc pas reprocher à un homme de ne pas résister à une femme sublime."


Jacques Dutronc n'a jamais fait aucun commentaire. "Il dit qu'il a lu le livre, mais je ne le crois pas", glisse-t-elle.


"J'aime ma tour d'ivoire"



L'écoute de "La pluie sans parapluie" donne des indications sur la vie de celle qui fit fantasmer plusieurs générations pop (Jagger et Dylan compris).


Elle y évoque sa solitude. "J'aime cette tour d'ivoire. Quand je suis seule chez moi, je suis contente, je me ressource, je n'ai pas de contrainte, je ne dois pas sortir dans le froid acheter des légumes pour faire la cuisine pour quelqu'un.

J'aime bien être le soir tranquille chez moi à regarder des séries en DVD. Je me suis passionnée pour Six Feet Under , Dirty Sexy Money ou Wallander avec Kenneth Branagh . Ce qui est bien avec les séries, c'est que les gens qui sont sauvages et solitaires comme moi ont l'impression de se faire de nouveaux amis, d'entrer dans une nouvelle famille.


" Elle ne sort plus beaucoup et ne va en concert que pour écouter son fils Thomas. "Je vis mal la vieillesse. J'ai des malaises. Et lors de certains malaises nocturnes, je me dis que je n'en ai plus pour longtemps. Que c'est peut-être la fin. Quand j'ai eu un décollement de la plèvre, j'ai cru que j'étais en train de mourir d'une crise cardiaque, tellement j'avais mal. Ce qui domine alors, ce n'est pas la peur de mourir, mais le chagrin de quitter ceux qu'on aime."


"La pluie sans parapluie" (Virgin).

http://www.lepoint.fr/culture/2010-03-27/nouvel-album-hardy-sans-parapluie/249/0/438564





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MessageSujet: Re: FRANCOISE HARDY   FRANCOISE HARDY EmptyJeu 1 Avr - 20:24



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Françoise Hardy La pluie sans parapluie



Un vingt-sixième album de Françoise Hardy, La pluie sans parapluie, est forcément un événement : elle seule sait perpétuer son univers fragile avec des collaborateurs compositeurs de la nouvelle génération, qui se mettent au service de sa voix unique.






FRANCOISE HARDY 19571_12





Dans les années 80, elle avouait que Décalages serait son dernier album, et le point final d’une carrière qui lui pesait.
Quelques années et albums plus tard, La pluie sans parapluie est son vingt-sixième disque studio, et la grande Françoise, adoubée comme modèle par la génération des Daho, persiste avec bonheur dans la chanson.



La signature de Calogero sur le premier titre, Noir sur blanc fait naître un frisson, tant on ne s’attend pas à retrouver le chanteur de variétés consensuel dans l’univers ouaté de Françoise Hardy.
Mais on est vite rassuré par cette mélodie au service de sa voix de brume, et cette ambiance surannée où l’interprète "vouvoie" l’objet de son sentiment (Je ne vous aime pas, est de la même écriture à l’ancienne).



C’est avec son complice de quelques années, Alain Lubrano, qu’elle écrit pourtant l’essentiel de ce disque. Avec quelques escapades, du côté de La Grande Sophie, qui lui signe un Mister à la mélodie sans risque, et d’Arthur H qui offre Les Mots s’envolent.
Mais aussi de Ben Christopher, autre ancien complice, pour le très lent Esquives, et encore Jean-Louis Murat pour Memory Divine, comme son nom l’indique chanté en anglais dans le texte, de façon scolaire mais touchante.



On notera enfin Thierry Stremler et Pascale Daniel, pour une paire de chansons, l'un et l’autre étaient déjà sur Tant de belles choses.
Réalisé avec Edith Fambuena et Dominique Blanc-Francart, La Pluie sans parapluie est un nouveau chapitre de cette déjà longue histoire. On n’y sursaute pas devant la nouveauté, la matière est boisée, acoustique, et tout entière au service des mots et de la voix de la Grande.


Quelques accords de rock s’invitent à la réception (Les Pas), mais ils lui vont aussi bien au teint. Depuis Tant de belles choses, en 2006, on sait que le public qui achète encore des disques passe volontiers à la caisse, pour montrer sa fidélité, ou simplement son envie de vibrer avec cette voix unique et si familière, avec laquelle elle semble d’ailleurs plus en confiance que jamais.


Elle module, appuie, interprète, joue avec souplesse de son phrasé (Je ne vous aime pas), alors que les aficionados se contenteraient juste de ce grain unique et révéré.
C’est un album pour ceux qui ont le temps, qui ne consomment pas la musique en tant qu’application sonore de la vie actuelle. Il faut se retrancher pour en saisir la saveur et la goûter.
Un disque comme autrefois, avec un son soigné et de l’émotion. Mais surtout une élégance comme on n’en fait plus.



Jean-Eric Perrin

http://www.rfimusique.com/musiquefr/articles/123/article_17933.asp





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MessageSujet: Re: FRANCOISE HARDY   FRANCOISE HARDY EmptyMar 6 Avr - 0:22

L'élégance indémodable de Françoise Hardy

FRANCOISE HARDY 13gutt10

LE MONDE
Véronique Mortaigne

Il y a un paradoxe Françoise Hardy, éloignée des scènes après une autoanalyse
sans concession sur ses capacités à chanter en public,
et pourtant toujours présente, au coeur même de la chanson française.
D'une mélancolie saturnienne,
brillante et limpide dans le choix des mélodistes qu'elle impose à ses textes,
Françoise Hardy aura traversé toutes les époques, depuis celle du yé-yé
(la seule qu'elle répudie), sans se brûler les ailes.
La Pluie sans parapluie est son vingt-sixième album,
ce qui en impose, mais ne la charge d'aucune des peines généralement
réservées aux stars qui ont déjà tout dit.

Ainsi, Françoise Hardy ne se répète-t-elle pas.
Depuis Tant de belles choses, paru en 2004, elle a fait des parenthèses,
dont un album de duos, justement intitulé Parenthèses,
où l'on trouvait un remarquable chassé-croisé avec Julio Iglesias (Partir quand même),
un autre avec Alain Bashung (Que reste-t-il de nos amours ?, de Charles Trenet)
et les traces de Jacques Dutronc, objet central de l'autobiographie
qu'elle a publiée en 2008, Le Désespoir des singes et autres bagatelles
(éd. Robert Laffont).

On notera au passage l'élégance des titres et leur désespérance jouissive.
Car, enfin, se retrouver sous la pluie sans parapluie peut être malheureux,
ou au contraire propice à la libération sensuelle ;
avoir le temps d'observer les singes des jardins de Bagatelle
(en réalité des conifères ainsi nommés) peut signifier beaucoup de vacuité,
ou, au contraire, une grande capacité à profiter du temps en philosophant.

Ce pessimisme détaché, cette lucidité rêveuse ont bâti la trame
de La Pluie sans parapluie et de son titre d'ouverture,
Noir sur blanc, avec vouvoiements d'usage,
écrite sur une musique du chanteur Calogero.

Loin du déluge, le nouvel Hardy décline la gamme climatique,
de la bruine à l'averse, treize chansons durant, pas toutes égales.
Elle est l'auteure attentive de certaines d'entre elles
(Le Temps de l'innocence, Esquives...),
dont la musique a été composée par des complices déjà en vue
dans l'univers de la sauvage Parisienne
(Alain Lubrano, Ben Christophers, Thierry Stremler, Pascale Daniel...).
Ailleurs, elle se livre, redevenant l'interprète tout en délicatesse qu'elle sait être.
En deuxième partie d'opus, la plus évidente, Arthur H offre Les mots s'envolent,
La Grande Sophie, Mister (allusions à Jacques Dutronc, l'impénétrable).

La réalisation musicale, si soignée qu'elle peut s'écouter en parallèle
après avoir fait l'effort mental de gommer la voix de son champ de perception,
a été confiée à Alain Lubrano, aux compositeurs,
mais aussi à Edith Fambuena, transfuge de la sphère d'Etienne Daho.

ESCADRON DE HORSE-GUARDS

En 1963, le photographe Jean-Marie Perrier, qui était alors son compagnon,
fixait la jeune vedette des teenagers français à Londres,
haute, mince et chic, hauts talons et sac en bandoulière,
un escadron de horse-guards défilant en arrière-plan.
Elle avait 23 ans, elle était so british, et tellement française.
Elle en a 66 aujourd'hui, et ses cheveux blanchis ne lui ont pas fait perdre
son image d'icône pop, qui séduisait Bob Dylan.
Jean-Louis Murat l'a bien compris, qui lui donne, en anglais, Memory divine,
guitare libre, électrique, batterie folk, élégance de talons aiguilles,
précision de métronome, du grand Hardy.

http://www.lemonde.fr/culture/article/2010/04/05/l-elegance-indemodable-de-francoise-hardy_1329011_3246.html
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MessageSujet: Re: FRANCOISE HARDY   FRANCOISE HARDY EmptyVen 23 Avr - 0:21

Esquives et Mister

A l'occasion de la sortie de son nouvel album La pluie sans parapluie, Françoise Hardy s'est exprimée sur chacun des titres pour faire part d'une anecdote ou de la genèse de la chanson .

A propos d'Esquives et Mister :

C’est tout à fait une coïncidence que la chanson de la grande Sophie parle de la même chose avec ses mots à elle que la chanson de Ben Christophers qui a été la première que j’ai parolée.
Je l’ai parolée en janvier je me souviens. La chanson de la grande Sophie est arrivée plus tard et sa chanson s’appelle Mister, ça parle donc de quelqu’un d’ambigu etc. C’est un des thèmes de prédilection de nombreux textes, de beaucoup de mes propres textes.
J’me rappelle qu’il y avait une chanson des années 50, ça devait être de Cora Vaucaire, qui fait... qui commençait : « Dehors la rue s’allume, rouge orange et canari … » où elle parle d’un homme très mystérieux, très ambigu, très évasif etc.
Déjà le thème était là, développé avec aussi des mots tout à fait différents. Donc oui, je les ai mises l’une derrière l’autre parce que ça parle de la même chose avec une tonalité un petit peu plus sombre dans la chanson… enfin dans le texte que j’ai écrit sur la mélodie de Ben Christophers.


MISTER…(La Grande Sophie)

Le mystère devant qui je suis tombée
D'impatience pour vous, Mister, j'aurais voulu créer
Le plus grand des ministères pour, un jour, vous comprendre
Pour, un jour, vous découvrir enfin, de la tête aux pieds
Un enfer, une équation étrange
Où, parfois, j'ai vu le fer ou les ailes d'un ange
Vous saviez si bien vous taire mais moi, si vous saviez
Deviner en moi ce qui se passe, oh, si vous saviez !

L'un contre l'autre, l'un tout froissé
L'un ou tout l'autre, j'ai fini par me lasser

Du mystère, celui qui m'a dévastée
Qui a tout foutu par terre, je n'vous ai jamais trouvé
Vous aviez mis des barrières, fier et sans état d'âme
Vous ne vouliez pas qu'on sache qui vous étiez
Sous vos airs de ne pas y toucher
L'insouciance d'un courant d'air qui m'avait effleurée
La porte d'un monastère, vous m'y faites penser
Qu'y a-t-il sous votre carapace, quels jardins secrets ?

L'un après l'autre, tout est passé
L'un ou tout l'autre, j'ai fini par me passer
Du mystère de Mister, de Mister, de Mister.





ESQUIVES..(Texte : Françoise Hardy. Musique : Ben Christophers)


Quand vais-je enfin lever le voile
Sur le non-dit des banquises
Des nuits sans étoiles
La bienséance exquise
Les noirs desseins ?
Ne jamais donner prise
Garder la main
Et sourire, l'air de rien

Quand mettrez-vous un point final
À tous ces feux d'artifice
Au vide abyssal
De ce double langage
D'équilibriste
Aux traits imperturbables
Qui brouillent mes pistes

Lâcher la proie pour l'ombre
Oser les coupes sombres
M'effacer et me fondre
Dans la nuit
Fuir d'ici
Sans faire de bruit



Dernière édition par Bridget le Mer 26 Oct - 19:57, édité 15 fois
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MessageSujet: Re: FRANCOISE HARDY   FRANCOISE HARDY EmptyVen 23 Avr - 0:34

Merci Bridget,quelle bonne idée j'adore Françoise Hardy! flower
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MessageSujet: Re: FRANCOISE HARDY   FRANCOISE HARDY EmptyMer 26 Mai - 18:40

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MessageSujet: Re: FRANCOISE HARDY   FRANCOISE HARDY EmptyMer 26 Mai - 18:46

le titre CHAMP D HONNEUR
a été choisi en deuxième single
du nouvel album de Françoise Hardy
"La pluie sans parapluie"


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Bridget




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MessageSujet: Re: FRANCOISE HARDY   FRANCOISE HARDY EmptyMer 26 Oct - 19:57

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Françoise par Jean-Marie Périer


Photographe des célébrités, Jean-Marie Périer a noué une amitié forte avec Françoise Hardy depuis les années 1960. Pour la première fois, il réunit dans un album son regard admiratif et artistique sur sa meilleure amie.

A travers près de 200 clichés, l’ouvrage livre le regard pétillant, intime et émouvant du photographe sur l’une des plus grandes idoles de la scène musicale française, sur l’icône de mode.



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« Ce qui m’a tout de suite frappé chez Françoise, c’est qu’elle n’avait aucune conscience de son incroyable beauté.
Pour un photographe, c’est une situation idéale, et pour le jeune homme que j’étais ce fut un vrai choc. » Jean-Marie Périer





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Jean-Marie Périer a commencé sa carrière de photographe en 1956 comme assistant de Daniel Filipacchi et travaillait en parallèle pour la presse (Jazz Magazine, Paris Match).

De 1962 à 1974, il a réalisé une série de photographies pour le journal de Salut les Copains, côtoyant ainsi les plus grands musiciens et artistes des années 1960. Dans les années 1980, il alterne téléfilms, longs métrages et films publicitaires pour Canada Dry, Hollywood Chewing gum, Coca-Cola, Ford, etc.
Il vit désormais entre Paris et l’Aveyron et fait des photographies pour Elle, Paris Match et Le Figaro Magazine.




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FRANCOISE HARDY Med_2810




http://www.editionsduchene.fr/livre/jean-marie-perier-francoise-par-jean-marie-perier-3426517.html



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