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 CAMILLE BAZBAZ

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Nine
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MessageSujet: CAMILLE BAZBAZ   CAMILLE BAZBAZ EmptyJeu 16 Oct - 11:38

CAMILLE BAZBAZ

CAMILLE BAZBAZ Img-1156599gv0p

Bazbaz, une voix, un look, une attitude classe et nonchalante, un instrument : le Rhodes

La musique, Bazbaz est tombé dedans quand il était petit,
un père musicien et de nombreux voyages ont marqué à jamais le jeune chanteur.
Après avoir côtoyé les sphères punk rock dans les années 80 avec son groupe
"Le cri de la mouche", aujourd'hui,
Camille Bazbaz renoue avec la langueur de la musique noire et s'affirme en solo.

En 2004, il sort son 3e album Sur le bout de la langue
(aboutissement de 2 ans de travail avec les producteurs Loo et Placido).
Ce nouvel opus plonge dans un univers de douce mélancolie, où l'amour côtoie la solitude.
Bazbaz aime conter la réalité des rapports humains :
du bonheur d'être deux au malaise de la séparation.
Une grande sensibilité et un regard aiguisé sur le monde caractérisent cet artiste hors norme.

La carrière de Bazbaz est ponctuée de rencontres décisives :
en 1997, il fait connaissance avec le cinéaste Pierre Salvadori
et compose pour lui les musiques de ses trois derniers films :
Comme elle respire (1997), Les marchands de sable (2000), et Après vous (2003).
Il a également composé l'album de Sandrine Kiberlain,
écrit pour Gérard Darmon et joué avec Brigitte Fontaine,
Lanzmann ou encore Scratch Massive.

Sans renier les influences rock 70's et punk de ses débuts,
c'est véritablement du reggae roots,
de la soul music et du blues que livre ce crooner des temps modernes. En 2007,
il revient avec Le Bonheur fantôme, enregistré en partie en Jamaïque,
il s'est entouré de musiciens d'exception comme Sly & Robbie
la mythique section rythmique pour cet opus blues, soul et reggae.

CAMILLE BAZBAZ :
http://www.myspace.com/bazbazcamille



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MessageSujet: Re: CAMILLE BAZBAZ   CAMILLE BAZBAZ EmptyJeu 16 Oct - 11:46

CAMILLE BAZBAZ







De ses racines rock à son tournant reggae, retour sur le parcours du showman parisien. L’ex-agitateur de la scène rock s’est à peine assagi. Désormais reggaeman sensuel, compositeur de musiques de films et de chansons pour Sandrine Kiberlain, il part à l’assaut de son premier Olympia.


Le Cri de la mouche “Mon premier groupe. J’avais quinze ans, j’ai fait trois notes sur un clavier et j’ai eu un flash mystique ! J’avais collé des pastilles de couleur sur les touches et je jouais avec un seul doigt. Ce fut une aventure fondatrice de rock et de liberté grâce à laquelle je me suis extirpé du système. Quand, au bout de dix ans, le groupe a éclaté, j’étais complètement sonné.”

Jamaïque “Mon île fantastique, mon fantasme numéro un en musique. J’ai découvert le reggae en écoutant The Clash et The Specials. C’est un blues d’esclave qui me touche par son mélange de dureté et de romantisme. J’ai été porté vers le reggae et le reggae m’a emporté. Winston McAnuff m’a ensuite emmené en Jamaïque : j’y ai retrouvé l’esprit à la fois dur et doux de la musique.”


BazBaz - Jam à Kingston

Fender Rhodes “La marque de mon clavier, qui date des années 1970 et qui doit peser 73 kg ! C’est moi qui le porte après les concerts… quand je ne suis pas trop saoul ! J’ai besoin d’un instrument réactif et solide, qui résiste à mes assauts. J’aime le côté physique de la musique. Sur scène, il y a toujours une tension.”

Cinéma “C’est ma troisième passion après la musique… et les femmes ! Comme les livres ou les disques, les films m’ont plusieurs fois sauvé la mise dans des grands moments de solitude. J’ai écrit plusieurs musiques pour le réalisateur Pierre Salvadori. Demain, j’adorerais composer pour des documentaires animaliers… sur les poulpes, par exemple ! J’irais chercher des sons aquatiques.”



Camille Bazbaz - "Sur le bout de la langue"  ⭐  

Kiberlain, Pauly and Co… “J’ai rencontré Sandrine sur un film de Salvadori et on est vite devenus amis. J’aime son ton. Et comme elle avait envie de chanter, je lui ai composé quelques titres. Par contre, je n’ai rien écrit pour Adrienne Pauly ; je lui ai juste montré que la musique était abordable, que tout le monde pouvait jouer trois notes sur son piano. C’est une chance. Il faut savoir en profiter !”
Propos recueillis par Valérie Lehoux

http://www.telerama.fr/musique/21583-camille_bazbaz_en_cinq_etapes.php


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MessageSujet: Re: CAMILLE BAZBAZ   CAMILLE BAZBAZ EmptyJeu 16 Oct - 11:51

TOUT CE QUE TU VEUX



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MessageSujet: Re: CAMILLE BAZBAZ   CAMILLE BAZBAZ EmptyJeu 16 Oct - 12:06

CAMILLE BAZBAZ Chanson
«Le Bonheur fantôme» Columbia


CAMILLE BAZBAZ Camill10

Dans l'univers musical, Bazbaz est le type même de l'électron libre.
Ce qui «n'est pas une démarche, mais une fatalité», comme faire de la musique,
qui est, dit-il, sa manière de «vivre dans le monde». Après des ventes confidentielles,
puis un troisième album promu disque d'or, le voici avec son quatrième bébé, Le Bonheur fantôme.
Un titre à l'image du personnage, insouciant mais anxieux, mélange de dérision,
d'humour, de finesse et parfois de détachement :
«Vivre doit être une dérision», insiste-t-il, surpris que certains veuillent «vivre sérieusement
alors que la vie n'est pas éternelle».

Mais cette dérision n'empêche pas la nostalgie - sa mère décédée, l'enfance partie. Une succession de 14 titres pour des touches de vie, 14 petits cadeaux pour séduire une fille. Avec son nom, Bazbaz, qui a eu «son influence dans la différence», un nom de clown pour métier de clown, de saltimbanque, avec tout ce que cela comporte de paillettes. Un nom qui a dérouté tout le monde, sa mère la première, qui s'appelait Blanchet. S'il reconnaît sa fascination pour le reggae et parle avec tendresse de la Jamaïque, Bazbaz admet que chanter en français lui est difficile - le vocabulaire, les mots dans la bouche, le larynx - et s'alarme de la dictature des textes.

«Faut pas confondre Baudelaire et Gainsbourg. La musique est un vecteur suffisamment fort et un texte de chanson n'existe qu'avec la mélodie.» A 40 ans, papa depuis quelques jours, il ne ressent pas cette fameuse crise de la quarantaine, parce qu'il a fallu «tellement longtemps pour que l'on s'intéresse à moi» et qu'il a désormais un parcours derrière lui. «Je ne suis pas un nouveau venu qui a déchiré les charts.» L'heure n'est pourtant pas aux concessions : «Il est hors de question que je change une seule note de ma musique pour une raison non artistique ou pour une raison autre que celle du coeur.»

Organiste hors pair, on ne sera pas surpris qu'il ne joue pas dans les églises, «à cause du statut sacro-saint de ces lieux». Et s'il n'a jamais osé, c'est qu'en toute humilité il dit interpréter de la musique d'«analphabètes», comme le rock et le blues. «Je serais bien incapable de jouer un requiem. La musique est ma foi, ma morale, mon code.» Cet obsédé de la littérature française, qui reconnaît s'être retrouvé dans les Confessions de Rousseau, déteste tout ce qui est franchouillard, et, s'il utilise un accordéon, c'est pour jouer une mélodie orientale ! Mais par-dessus tout, «l'important est d'être libre, pour ne pas être formaté. Alors on se bat, on en pleure, on vend quatre albums, et on ne fait pas de concessions par rapport à son rêve.

⭐ La musique donne une chance à l'individu de s'inventer un monde meilleur sans faire la révolution. Les rires et les larmes nous appartiennent, je suis mon propre dictateur.» Alors il lance ses chansons comme de petites bouteilles que l'on jette à la mer jusqu'à ce que quelqu'un les trouve. Et les adopte
.


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MessageSujet: Re: CAMILLE BAZBAZ   CAMILLE BAZBAZ EmptyVen 17 Oct - 18:37

VIDEO CHANSON LE PROFESSIONNEL



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MessageSujet: Re: CAMILLE BAZBAZ   CAMILLE BAZBAZ EmptyVen 17 Oct - 18:40

 "sur le bout de la langue"



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MessageSujet: Re: CAMILLE BAZBAZ   CAMILLE BAZBAZ EmptyVen 30 Jan - 9:41

Camille Bazbaz
Par Céline Rastello



Le bonheur fantôme de Camille Bazbaz, son quatrième album solo, est sorti fin mai, et la tournée commence. Rencontre au studio Mains d’Oeuvres, à Saint-Ouen, avec l’ex-clavier du groupe punk Le Cri de la Mouche, un artiste simplement libre et heureux.

Camille Bazbaz
Quelle est la genèse de ce fantôme d’album ?
[Camille Bazbaz] La plus naturelle du monde. À la fin de la dernière tournée, avec les copains, à peine sortis de la camionnette, on s’est enfermés en studio. On en avait envie, et besoin.

Sly Dunbar & Robbie Shakespeare sont présents sur deux morceaux de l’album (Iliennes et Dis-le). Comment est née cette rencontre ?
J’aime leur reggae depuis que j’ai découvert Aux armes et caetera de Gainsbourg, en 1977. Puis j’ai rencontré Winston Mc Anuff, on est devenus potes, et on a monté Mc Anuff & The Bazbaz Orchestra (A drop, 2005), un hybride entre son univers purement jamaïcain et le mien, plus romantique. On a fait cet album avec ma bande de petits français. Ensuite Winston m’a dit : « Maintenant, il faut que tu viennes en Jamaïque travailler avec ma bande à moi ». Dont Sly & Robbie.

Ces morceaux ont été enregistrés au studio Harry J. de Kingston. Un rêve de gosse ?
Exactement. J’en rêvais depuis mes 17 ans, et j’en ai 40. C’était totalement fou pour moi d’aller enregistrer là-bas. Magnifique !

En quoi un enregistrement jamaïcain diffère-t-il d’un enregistrement français ?
Le studio ne change pas, ce sont les musiciens qui changent. Ça me faisait marrer d’embarquer des jamaïcains sur mes soul-pop songs. Quel que soit le style de musique que je joue, j’y mets toujours une vibration reggae. Mais je n’ai pas envie de faire du reggae, du rock ou du blues pur et dur. Je ne suis pas un pur et dur, mais un métisse. J’aime tout et n’importe quoi du moment que ça me touche. Et le reggae est toujours là.

Le reggae serait-il un amour d’enfance ?
Oui, au même titre que la musique des 60’s : le rock, les Clash. Si j’écoute du reggae, c’est avant tout parce que j’ai écouté les Clash et que le reggae correspond à une énergie que j’adore.

Les femmes, le désir, l’amour sont des thèmes inhérents au Bonheur fantôme. Est-ce incontournable de parler d’amour ?
(Réflexion) Selon moi, toute la difficulté du métier de musicien est d’arriver à être naturel. Mon but n’est pas de faire de l’esbroufe technique ni de la maîtrise d’instruments, je ne suis pas un instrumentiste. Il se trouve que depuis quelques années, l’amour est le thème qui m’inspire le plus. Si ce n’était pas par amour, je ne chanterais pas.

Comment se déroule votre processus d’écriture ?
À l’instar du bonheur, les mots viennent, s’en vont. Il faut être à l’affût pour les capter au bon moment. Je n’ai pas écrit tous les textes de l’album, j’en ai taxé quelques-uns. Je travaille avec des gens que j’aime profondément, on échange beaucoup. La musique, c’est soit une belle histoire, soit ça n’est pas.

Quel est votre tout premier souvenir musical ?
Le générique de Mannix (chant !). En vieillissant, j’aime les mêmes conneries que lorsque j’avais 4 ans et demi, à part Dave (rires). La télévision m’a toujours beaucoup inspiré. Petit, j’adorais les génériques des séries TV : Chapeau melon et bottes de cuir, Amicalement vôtre... Ces univers-là se retrouvent dans mes chansons autant que le reggae. Je fais toujours des petites mélodies, des petits thèmes en début de chanson. J’adore les séries TV et les westerns, comme les jamaïcains d’ailleurs. C’est la culture du branleur, ou du mec qui médite, c’est selon (rires).

Vous travaillez également pour le cinéma. Qu’est-ce qui vous a attiré dans ses filets ?
Les actrices (1) ! (rires) La musique de film m’a toujours obsédé tout autant que le reggae. J’ai participé à la musique de quatre films de Pierre Salvadori (Comme elle respire, Les marchands de sable, Après vous et Hors de prix) et suis partant pour remettre ça. Avis aux amateurs !

Qu’est-ce que ça vous apporte de travailler pour le cinéma ?
C’est différent. Il y a un cadre, un timing, beaucoup de contraintes à respecter. Et en même temps le cinéma permet d’accéder à un autre univers, d’utiliser d’autres instruments. Pour Hors de prix, par exemple, j’ai travaillé avec un orchestre, des violons, des contrebasses, vingt-cinq cuivres... Pour moi qui suis autodidacte, c’était encore un fantasme.

Avez-vous des lieux de prédilection pour jouer ?
Non. Dès qu’on m’invite, qu’on peut déplacer le groupe, c’est parti ! Un peu à la manière des Ghostbusters.

Le bonheur fantôme est-il désormais palpable ?
Oui, en quelque sorte. Mais le bonheur est ainsi : il vient puis s’en va. Il est impossible de maintenir perpétuellement le pied sur l’accélérateur du bonheur.
* Publié avec l'aimable autorisation de Nouvelle Vague


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MessageSujet: Re: CAMILLE BAZBAZ   CAMILLE BAZBAZ EmptyVen 30 Jan - 9:45

Camille Bazbaz (interview)


Interview de l'inénarrable Camille Bazbaz, musicien, poète et philosophe

Mister Bazbaz n´a pas d´étonnant que le nom ; c´est un personnage. Entre une touffe bien fournie et des lunettes démesurées, Camille a des idées plein la tête. Puisqu´il veut bien en discuter, on ne s´est pas gêné. Jeunesse, musique, politique, vie sentimentale, Camille nous parle de tout, parfois un peu vite, mais toujours franchement. Entre deux verres de Cutty Sark, il nous laisse même quelques messages, aussi positifs que ses "French reggae-soul parties".

Camille, on va jouer au jeu du Top 3. En gros, c´est un peu le revival du Top 50, mais c´est toi qui le présente. On va commencer avec tes trois principales influences... Musicales ou sexuelles ?

Disons musicales pour l´instant.
En premier, je mettrais James Brown, le maître du genre. En deuxième, je penserais à Brown, James de son prénom. Je te laisse deviner le troisième.

Sexuelles alors ?

Je rajouterais Marilyn Monroe et mon ex, dont le nom figure dans l´album?

Ne t´inquiète pas, on va y venir. Mais continue plutôt ton hit machine.

Je suis resté assez classique dans l´esprit mais toujours ouvert. J´ai commencé avec des vieux vinyls de 1722 style Vanina de Dave, la BO d´American Graffitti ou le Star Club Hamburg de Jerry Lee Lewis. Récemment, j´ai craqué pour Leila, mais j´ai aussi acheté Raw Power des Stooges - bien rock n´roll - et Gregory Isaac pour les reggae lovers.

Assez hétéroclite en somme?

S´il y a un truc dont je peux me vanter, c´est qu´en terme de musique, je suis super aiguisé, j´ai écouté des tonnes de sons différents. Pourtant, la musique pour moi c´est avant tout : fais ce que tu veux, quand tu veux, comme tu veux. C´est un peu la tribu des "pas comme les autres". C´était le jazz des années 40, puis le blues, le rock, etc. Je fais de la musique avec Joey Starr comme avec de bons vieux punks. Ce qui m´importe, c´est l´esprit "différent". J´adore le côté contestataire, la politique version slave/master, comme Curtis Mayfield : un truc qui sent le vécu "pâté de maisons".

Justement, ton "vécu" transparaît-il dans cet album ?

Certainement d´une façon ou d´une autre. Je pense que l´esprit de groupe, une sorte de symbiose - qui éclate véritablement sur scène - est audible sur l´album. Ca vient du fait que l´on joue en groupe depuis un certain temps maintenant, que l´on passe notre temps à improviser et que l´on finit par se connaître intuitivement. Sinon pour le fond, ça doit déteindre aussi un minimum. J´ai arrêté mes études à 18 ans, parce que je ne me supportais de passer mes journées à écouter des sermons dans lesquels je ne me retrouvais pas. Je ne comprends pas le décalage qui existe entre ce que l´on apprend à l´école et ce qui fait la vraie vie. La philo a été ma plus grosse déception ; je me demandais sans cesse : "mais enfin pourquoi nous cache-t-on derrière ces concepts tordus que ce qui compte c´est de profiter de la seule vie qui nous est donnée ?"

Peut-être parce que tout le monde ne peut pas en profiter ?

Mais ce n´est pas tout à fait vrai. Au début, j´ai vraiment galéré. On passait notre vie dans une cave à répéter, à délirer. C´était bon, mais parfois on s´arrêtait deux minutes et on se disait : "à part aux potes, ça ne plaît quand même pas à grand monde?", on piquait un coup de stress. Pareil, quand on a décroché notre premier contrat de 15 000 boules, on s´y croyait. Mais au bout d´une semaine, on s´est dit : "putain, c´est pas tant que ça !". Cette fois, j´ai l´impression qu´on m´a donné une vraie chance, surtout que je peux rester fidèle à ce que je fais et à ce que j´aime. Comme quoi, on finit toujours par trouver, malgré tous les problèmes qui peuvent se poser.

Qu´est-ce que tu as retiré de cette période ?

C´est pas évident, ça se vit au quotidien. Je dirais que j´ai appris à prendre mes distances quand il le faut. Par exemple, je déteste l´hypocrisie politicienne qui nous entoure. On nous dit : mangez du b?uf, c´est plein de protéines. Puis on nous dit, c´est la vache folle alors préférez le poulet. Puis le poulet il est aux hormones, alors on nous rabat sur le cochon. Et puis le porc il chope une fièvre je ne sais quoi, et ça n´arrête pas ; on est manipulé, on ne sait jamais à quoi s´en tenir.

Pourtant l´album n´est pas à proprement parler révolté ou en rébellion contre ce système ?

De manière indirecte si. La société nous pousse à des choses incroyables et totalement contradictoires. On nous dit : "quitte ta femme, fais-toi plaisir, va voir ailleurs tant que tu peux", mais au bout du compte on se sent seul, complètement pommé, sans repères et sans personne. Bref, ça fait plus souffrir qu´autre chose. Ou alors on se retrouve dans des situations ridicules où l´on voit un vieux croulant avec une pute de 23 ans. Ce que veut dire l´album, c´est qu´il faut revenir à de vrais sentiments, du bon feeling. Le message c´est plutôt : "tu ne vivras pas 15 000 histoires d´amour dans ta vie, alors quand tu la tiens, ne la plante pas !".

C´est ton dernier mot ?

J´aimerais que les gens apprennent à vivre les choses en profondeur, de l´intérieur. Aujourd´hui, c´est pas facile, on nous détourne des trucs vrais, tout est "Playstation", tout pousse au superficiel, au "Miami Vice". Ce n´est que de la poudre aux yeux, mais tout le monde ne s´en rend pas compte, ou alors s´en balance. Dans la vie, il n´y a que trois choses qui comptent, c´est les trois C : couilles, coeur, cervelle. Le reste, c´est de la branlette.

Propos recueillis par François Bodson (février 2001)

Camille Bazbaz - Une envie de chien (Island/Universal)


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MessageSujet: Re: CAMILLE BAZBAZ   CAMILLE BAZBAZ EmptyVen 30 Jan - 9:49

Interview : Camille Bazbaz
par fred vignale



Camille Bazbaz est l’auteur, compositeur et interprète qui monte. Son troisième album « Sur le bout de la langue » est un bijou musical et textuel pour les garçons et les filles. Bazbaz a déjà travaillé plusieurs fois pour le Cinéma et il collabore avec de nombreux artistes dont la dernière en date n’est autre que la délicieuse Sandrine Kiberlain qui lui a écrit une chanson sur mesure « Dans ma nature ». Rencontre avec une valeur sûre, sincère, simple... Une vraie découverte dont on va suivre l’ascension artistique avec attention.


1. Salut Camille Bazbaz, sois le bienvenu sur le Mague. Dis-moi c’est ton vrai nom Bazbaz ?

Oui, c’est mon vrai nom, celui de mon Père. Docteur Bazbaz, ça ne le faisait pas trop d’ailleurs. Dès la maternelle, c’était l’hilarité générale. C’était la catastrophe surtout que les gens ont du mal à le dire, comme si c’était une erreur de syntaxe ou de rhétorique.

2. Tu as d’abord été musicien, puis tu as écrit et pour terminer tu as chanté... ça s’est fait dans cet ordre-là ?

J’ai dans un premier temps été organiste, puis je suis devenu chanteur, donc j’ai écrit. Je n’ai jamais fait de poèmes dans ma jeunesse, tout cela est venu assez tard. D’abord j’ai fait de la Musique (clavier) puis j’ai chanté. C’est là seulement que je me suis vraiment mis à l’écriture. J’avais 27 ans.



3. Je trouve que tu écris vachement bien. Ca se fait dans la douleur ?

Je me fais du mal quand j’écris et je prends aussi mon pied parfois. La musique, tu sais, Frédéric, ce n’est jamais une ligne droite, ou une ligne pure, c’est toujours mi-figue mi-raisin.

4. Tu écris vite ou ça met du temps à sortir ?

Parfois j’ai des trucs dans la tronche depuis l’âge 17 ans et puis ça sort en une phrase. Ca prend donc 20 ans à hanter mon esprit et puis une minute de réelle création pour que ça devienne un texte de chanson. Mais c’est toujours naturel. Si c’est trop réfléchi, c’n’est pas bon, faut que ce soit un flow.

5. J’ai lu partout qu’on disait que ce troisième album était celui de la maturité pour toi ? Qu’en penses-tu ?

Je suis auteur, compositeur, arrangeur de mes albums et le jour où je serai mûr, je serai mort. « Maturité », c’est un grand mot à la con qui veut rien dire pour moi. Mais, c’est vrai, ça commence à bien me faire marrer de raconter des choses aux gens. Sur cet album y’a des chansons pour les mecs ou les filles. Les mecs adorent « Crocodile » et « Le professionnel ».. le reste c’est pour les gonzesses.

6. Est-ce que tu écris dans une sorte de second degré perpétuel sur l’intime ?

J’aime bien les histoires drôles et tristes à la fois, comme dans les films italiens des années 60. Je suis un pauvre mec complètement largué et je raconte cela dans la plupart de mes chansons. Mais dans la musique, il ne faut jamais faire de pathos. Alors je fais rire et pleurer à la fois, toujours sur la frontière. Je suis un mauvais poète mais un bon musicien.

7. Tu es un auteur à textes tout de même...

En France on ne parle que du texte, du texte, du texte... moi je dis FUCK OFF. Ce que je fais c’est de la Musique pas de la Littérature, c’est de la Musique, la Mélodie, c’est un langage universel, ancestral, troubadour, les mélodies elles se passent de génération en génération. On ne sait pas d’où elles viennent. La Mélodie, c’est 50 pour cent de la chanson.

8. On sent que la musique noire américaine t’a beaucoup marqué. Elle est en filigrane dans beaucoup de tes chansons ?

J’ai énormément de respect pour les gens que j’écoute, les morts comme les vivants. Le reggae, la musique noire en général. Y’a toujours de la joie dans la musique noire. Quel courage de faire des trucs en paillettes en pleine ségrégation. Les blacks ont cette force-là.

9. Tu fais de la musique pour faire passer quel message ?

J’ai des petites antennes incorporées. Mon envie c’est de traduire ce que je ressens en chansons sans ennuyer, sans faire chier. Toute ma technique me sert à être simple. Je n’ai pas envie d’esbroufe. Je suis un grand garçon musical. Tout simple, humble.

9. Sur ton dernier disque, tu ne cries pas, c’est très doux...

Dans le premier album je criais à mort, de A à Z c’était horrible, sur le deuxième je criais un peu moins et sur celui-là je chante. On verra bien ce qui se passera dans le prochain.

10. Pourquoi cet album est-il si formidablement réussi ?

Parce que je l’ai fait avec des gens qui sont bien, une véritable petite famille.

Ce disque c’est un peu de chaleur, un peu de soleil, j’ai pas envie de le décortiquer, de trop l’analyser. Il est fait avant tout fait pour danser, pour battre la mesure. C’est pas la peine d’en faire une psychanalyse à deux balles. Je raconte des histoires tristes car l’amour c’est compliqué. J’ai juste voulu faire un truc intime car le monde manque d’intimité.

11. C’est un bel Album de rencontres non ?

Ben oui je rencontre grâce à la Musique des gens que j’ai dû rencontrer dans une autre vie. Sandrine Kiberlain je l’ai connu comme cela c’est évident. Pierre Salvadori et moi sommes certainement sortis de la même matrice, du même con.

12. Ton univers est plein d’images, tu as une culture télé ?

Oui complètement, j’ai appris la musique en ne rien foutant devant la télé et en matant les génériques de série télévisée comme « Amicalement vôtre » par exemple. J’adore ça. J’ai engouffré des conneries pendant 10 ans, c’était sublime.

13. Et puis le Cinéma est arrivé ...

Oui. J’ai toujours fantasmé sur le Cinéma et un jour la connections s’est faite sans que je fasse de démarche particulière. Sans copinage. C’est lui qui est venu vers moi. Un cinéma sur les dialogues sur l’humanité avec peu de moyens.

14. C’était un fantasme de bosser avec une actrice comme Kiberlain ?

C’est surtout la femme qui m’a touché. Celle que tout le monde attendait au tournant et qui va surprendre par sa sincérité et son talent.

15. Tu as bossé avec Gérard Darmon aussi ?

Oui, ça s’est fait comme cela et ce n’était pas le projet le plus enthousiasmant de ma vie. Je préfère sa fille dont j’ai été très amoureux.

J’avais vachement envie de lui apporter mon expérience à Gérard Darmon mais il a fait son acteur « je suis Darmon et tu es Bazbaz m’a-t-il dit ». J’ai compris de suite le message et je suis parti la queue entre les jambes.

Par contre avec Sandrine, c’était un vrai travail de musicien, il s’est passé un vrai vrai truc. Bazbaz / Kiberlain c’est une aventure qui va continuer car j’ai besoin de ses textes, j’ai besoin de son talent d’auteur. Et puis j’adore travailler avec les gonzesses.

16. La Musique t’a rendu meilleur avec les autres ?

J’essaye d’être compris, je ne suis plus dans ma bulle comme avant, j’essaye d’être ouvert. C’est important qu’on me comprenne. C’est terminé le « qui m’aime me suive".


Camille Bazbaz et Frédéric Vignale

17. Camille Bazbaz, que peut-on te souhaiter pour la suite ?

Que ça continue longtemps. Et après je souhaite mourir sur scène. Salut à bientôt Frédéric.

Camille BAZBAZ sur le net
source lemague
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MessageSujet: Re: CAMILLE BAZBAZ   CAMILLE BAZBAZ EmptyJeu 4 Fév - 1:39

NOUVEL ALBUM "LA CHOSE"
1er MARS 2010


CAMILLE BAZBAZ Bazbaz11

« J’aime bien les histoires drôles et tristes à la fois,
comme dans les films italiens des années 60.
Mais dans la musique il ne faut jamais faire de pathos.
Alors je fais rire et pleurer à la fois, toujours sur la frontière.
Je suis un mauvais poète, mais un bon musicien. » (Camille Bazbaz)


LA CHOSE

Ça se passe dans le premier titre de « La Chose »,
cinquième album signé Camille Bazbaz.
La chanson s’intitule « Insectes ».
Au premier degré, c’est une pop song aimable, un morceau qui se siffle.
Arrangements de cuivre fastueux comme chez Curtis Mayfield,
rythmiques délicatement reggae, piano recrachant l’école pop de Liverpool, année 1967.
Sauf que voilà, sous le costume pop, il plane un nuage de cafard.
Une sensation punk.
Qu’entend-on dans « Insectes » ? « Je suis une enfance de mouche.
Je suis une violence qui pleure et qui louche.
Et même si j’ai tort, je crache sur la mort.»

Camille Bazbaz est un performer et crooner de premier plan.
Une bête de live nominée aux Victoires de la musique dans la catégorie
« Révélation scénique ».
Passons maintenant au doux-amer, au refus de marcher droit.
Bazbaz est, aussi et surtout,
le genre de type qui refuse de se laisser enfermer dans ces boîtes hermétiques
qu’a inventé l’industrie du disque pour tuer dans l’œuf toute déviance.

Quand on l’interroge sur son métier de musicien, le garçon hirsute et mal rasé,
vous fixe avec l’œil noir :
« Je me fais mal quand j’écris, mais je prend mon pied aussi ! »
Un angoissé, un outsider qui a pris le temps d’enrober
sa rage et ses doutes dans une musique soyeuse.



Les 11 titres de « La Chose » confirment l’impression ténébreuse.
Ils disent que l’amour peut être une souffrance.
Ils parlent de sexe avec crudité et poésie:
« La chose c’est mon truc, le truc c’est mon tic.
Il doit y avoir un hic et l’amour, c’est biblique » (« La Chose »).

Ce disque balance des constats amoureux glaçants :
« Mon corps est là à côté de toi, mais tu n’en veux pas.
Il y a comme un froid » (« Sirènes »).

Tout ça est jeté au ciel avec la désinvolture des dandys
qui savent bien qu’on meurt plus souvent à l’amour qu’à la guerre.
Mine de rien il y a du Bashung dans cette façon de faire passer
le spleen et la violence en contrebande, planqués derrière les mélodies.
Il faut goûter à « La Chose » comme on s’infuse son Gainsbourg
à cran de la période « Mauvaises Nouvelles Des Étoiles » (1981).
En 2010, voilà le cri de ralliement :
aux larmes etc, cher petit peuple de la pop française.


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MessageSujet: Re: CAMILLE BAZBAZ   CAMILLE BAZBAZ EmptyJeu 4 Fév - 1:59

Shows à venir

CAMILLE BAZBAZ Bazbaz13

Camille Bazbaz est un performer,
un crooner capable de tout.Grand complice du réalisateur Pierre Salvadori,
il signe les bandes originales de certains de ses films :
'Comme elle respire' en 1997, 'Les Marchands de sable' en 2000 et 'Après vous' en 2002,
pour la sortie de sont album "Le bonheur fantôme" en 2007 il enregistre à Kingston
en compagnie du batteur Sly Dumbar, du bassiste Robbie Shakespeare et du guitariste Earl Smith.

Bazbaz est avant tout une bête de scène,
que nous retrouverons sur les routes de France très prochainement.
En attendant Camille Bazbaz est de retour avec "la chose"un album de 11 titres
signé sur le label Réunionnais Sakifo records/wagram avec Le Mouv'.

En attendant Bazbaz en tournée :

20 févr. 2010 20:00
les 3 BAUDETS - Soirée Longueurs d’Ondes PARIS, Ile-de-France
6 mars 2010 20:00
Le KABARDOCK LE PORT / LA REUNION, DOM
20 mars 2010 20:00
Festival The Nicho de La Musica MEXICO, México
24 mars 2010 20:00
Le BIKINI TOULOUSE, Midi-Pyrénées
25 mars 2010 20:00
Espace TATRY BORDEAUX, Aquitaine
26 mars 2010 20:00
OMEGA Live TOULON, PACA
27 mars 2010 20:00
Théâtre Lino VENTURA NICE, PACA
8 avr. 2010 20:00
LA MAROQUINERIE PARIS, Ile-de-France
9 avr. 2010 20:00
LA MAROQUINERIE PARIS, Ile-de-France
17 avr. 2010 20:00
Scène Propul’son BOURGES, Centre
29 avr. 2010 20:00
L’Astolabe ORLEANS, Centre
30 avr. 2010 20:00
L’ARCADE NOTRE DAME DE GRAVENCHON, Basse-Normandie
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MessageSujet: Re: CAMILLE BAZBAZ   CAMILLE BAZBAZ EmptyMar 15 Juin - 1:21

Shows à venir

CAMILLE BAZBAZ M5146_10

19 Jun 2010 20:00
Les Invites VILLEURBANNE, 69, FR
21 Jun 2010 20:00
Fête de la Musique (Fnac) TOURS, 37, FR
20 Jul 2010 20:00
Festival La Pleine Lune MONTSELGUES, 07, FR
23 Jul 2010 20:00
Indétendances/Paris Plage PARIS, 75, FR
24 Jul 2010 20:00
Indétendances/Metz Plage METZ, 57, FR
31 Jul 2010 20:00
Aymon Folk Festival BOGNY SUR MEUSE, 08, FR
4 Aug 2010 20:00
SAKIFO Festival SAINT PIERRE, 974, Ile de la Réunion, FR
19 Aug 2010 20:00
Les Jeudis du Port BREST, 29, FR
21 Aug 2010 20:00
La Solitaire Afflelou CHERBOURG, 50, FR
28 Aug 2010 20:00
Festival Yffirock YFFIGNIAC, 22, FR
26 Nov 2010 20:00
La Cigale PARIS, 75, FR


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MessageSujet: Re: CAMILLE BAZBAZ   CAMILLE BAZBAZ EmptyMar 15 Juin - 1:43

Bazbaz, une voix, un look,
une attitude classe et nonchalante

un instrument :
l'orgue Rhodes. Un univers sensuel entre blues, soul et reggae.
Se revendiquant sentimental et un brin mélancolique,
rencontre à l'occasion de son concert au chabada, à Angers.


La Chose de Bazbaz. Sakifo Records/Wagram. Prix indicatif : 15 €.

http://bazbaz.noziris.net/ ou www.myspace.com/bazbazcamille

Après cinq albums dont les trois derniers vendus à 100 000 exemplaires,
Camille Bazbaz s'est entouré de son groupe pour enregistrer La Chose.

Entre ses musiques de films (Pierre Salvadori),
ses collaboration (Winston McAnuff et Bazbaz Orchestra, Sandrine Kiberlain...)
et ses tournées marathon, il a concocté La Chose,
un nouvel album où le groove et la soul le disputent
aux chansons d'amour toujours mélodieuses et gaies
mais parfois teintées paradoxalement de mélancolie.

Ce cinquième album regorge de chansons à fredonner.
La Chose, c'est bien entendu de l'amour, dont il est question,
l'Amour avec un grand A mais aussi l'autre, qui se pratique à l'horizontal,
le spirituel comme le charnel.
Les textes tendres ou coquins sont cosignés avec Philippe Tressol.

Mais Camille Bazbaz, c'est aussi et surtout un musicien hors pair,
un pianiste hyper doué, capable "d'envoyer du bois"
pour paraphraser Philippe Manoeuvre, critique rock.
Il prouve sur ce cinquième opus toute l'étendue de son talent,
en alternant les chansons à danser, celles à chanter et celles qu'on retient.
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MessageSujet: Re: CAMILLE BAZBAZ   CAMILLE BAZBAZ EmptyJeu 24 Fév - 17:19

SESSION ACOUSTIQUE OUI FM - NOVEMBRE 2010



Dernière édition par liliane le Ven 1 Fév - 17:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: CAMILLE BAZBAZ   CAMILLE BAZBAZ EmptyVen 25 Fév - 2:38

LES CONCERTS

BAZBAZ / JEROME VAN DEN HOLE
à Geneve (Suisse) - Le Chat Noir A Carouge
dans le cadre du festival VOIX DE FETE
le Samedi 05 Mars 2011 à 21h00

BAZBAZ
Première partie : FRED
à Calais (62) - Centre Culturel Gerard Philipe A Calais
le Vendredi 18 Mars 2011 à 20h30

BAZBAZ
à Poitiers (86) - La Blaiserie
le Jeudi 14 Avril 2011 à 20h30

BAZBAZ / BRUNE
à Chanteix (19) - La Boite En Zinc
le Samedi 23 Avril 2011 à 20h30

à suivre ...

http://www.infoconcert.com/artiste/bazbaz-3153/concerts.html


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MessageSujet: Re: CAMILLE BAZBAZ   CAMILLE BAZBAZ Empty

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