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 Florian Anselme : La vie cachée des Champs Elysées

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liliane
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liliane


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MessageSujet: Florian Anselme : La vie cachée des Champs Elysées   Florian Anselme : La vie cachée des Champs Elysées EmptyLun 29 Juil - 9:38

[center]Florian Anselme : La vie cachée des Champs Elysées 51kyml10

Théâtre des plus grandes manifestations nationales, l’avenue des Champs-Élysées est aussi le terrain de jeu des noctambules, friands de fêtes en tous genres. Célébrités, hommes d’affaires, jeunes des quartiers chics ou de la banlieue… chaque clan veut sa part du gâteau !

Le luxe, les mondanités et la démesure s’entrechoquent chaque soir avec une certaine misère sociale, des ambiances tristounes, voire sordides, qui règnent également dans le quartier. Rien de commun entre une soirée passée à L’Arc, l’antre du bling-bling et de l’opulence, et un afterwork organisé au sous-sol du Six Seven.

Selon l’âge, le réseau et la classe sociale, la plus belle avenue du monde a toujours quelque chose à offrir. Trinquer avec George Clooney, draguer là où il faut, ou encore dévorer un burger à 4 heures du matin, tout est possible… à condition d’avoir les bons tuyaux.

L’auteur a recueilli les confidences de stars qui racontent leurs meilleurs ou leurs pires souvenirs du quartier. Mais l’on apprend aussi que le temps de Régine est révolu : la nuit appartient désormais aux industriels, ce sont ces magnats qui font danser l’avenue. Cette enquête exclusive, qui s’est révélée parfois dangereuse pour son auteur, plonge le lecteur dans le monde des boîtes et des clubs privés, des VIP et du sexe, dont les Champs sont le haut lieu.

http://www.amazon.fr/vie-cachée-Champs-Elysées-Florian-Anselme/dp/235417179X/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1374855421&sr=1-1&keywords=La+vie+cachée+des+Champs-Elysées&tag=a0660-21
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MessageSujet: Re: Florian Anselme : La vie cachée des Champs Elysées   Florian Anselme : La vie cachée des Champs Elysées EmptyLun 29 Juil - 9:41

E X T R A I T S :

La vie cachée des Champs-Elysées : ces nouveaux dealers en cols blancs


Vitrine incontestable de l'Hexagone, l'avenue des Champs-Elysées se transforme en même temps que la société française, et pas forcément en bien... Extrait de "La vie cachée des Champs-Elysées" (1/2)


Alors que la plupart des observateurs dénoncent à l’unisson une « invasion » des banlieues, avec toute la criminalité potentielle que cela implique, une autre sorte de délinquance avance et progresse, cool et tapie dans l’ombre, dans le quartier des Champs-Élysées. Celle des fils à papa, bien nés et bien éduqués, mais qui dealent de la coke entre deux cours de solfège, de philo ou de marketing. Des jeunes à l’allure soignée, aux pulls en cachemire bleu ciel noués autour du cou et à la mèche façon James Dean ou David Bowie, que le cliché du voyou basané qui traque le camé arrange bien. Rencontre avec Nicolas C., vingt-trois ans, étudiant en école de commerce le jour, et dealeur de poudre le soir.

« Des types comme moi, il y en a des dizaines, commence t- il, comme pour se dédouaner d’emblée. Et il en faut bien ! Vous croyez sincèrement que la petite bourge du seizième ira aborder un groupe de racailles pour avoir sa dose ? Ou encore qu’un gars qui passe à la télé va aller se fournir à Stalingrad ? » Nicolas n’est pas un gros dealeur. Il « dépanne », comme il dit. Mais son « altruisme » arrondit toutefois sérieusement ses fins de mois… « Ça peut monter à trois ou quatre mille, mais jamais plus ; je fais gaffe. Après, on passe dans une autre catégorie, et ça devient dangereux. Je laisse ça aux autres. » Les autres ? « Ceux qui y prennent plaisir et qui s’enrichissent vraiment, poursuit-il, des gars plus vieux qui ont leurs entrées dans le showbiz, par exemple.

Ces gars-là bossent avec des poids lourds. Je n’en dirai pas plus mais, comparé à eux, moi je suis un petit joueur. Ça me paye juste ma conso perso, mes vacances, des beaux restos et quelques bonus. Un scooter par-ci, un écran plat par-là, rien de fou. » Celui qui a grandi dans les beaux quartiers de l’ouest parisien, fréquenté des écoles privées et passé ses vacances d’été à surfer au Pays Basque explique comment il en est arrivé là. « Les gens croient souvent que nos parents nous font livrer des valises de billets à chaque fin de mois, mais c’est faux. Les miens me payent mon studio, me filent un peu d’argent de poche, et ça s’arrête là. Pour le reste, il était décidé que je trouve un petit boulot en parallèle à mes cours. » Mais voilà, Nicolas n’a jamais envoyé un seul CV. Consommateur de cocaïne et de MDMA (ecstasy) depuis le lycée, il explique en être venu à « dépanner » naturellement. D’abord ses « potes », puis les potes de ses potes, et ainsi de suite. À force d’écumer les soirées étudiantes et les boîtes chics du VIIIe, le jeune homme a vite identifié le marché qui s’ouvrait à lui. « Les trois-quarts des jeunes qui sortent se shootent, au moins de temps en temps, affirme-t-il, sauf que, très souvent, ils ne savent pas où se fournir, alors qu’ils ont plein d’argent à dépenser. Donc, comme beaucoup d’autres, j’ai senti le bon créneau. Je suis devenu celui qui avait toujours ce que les autres cherchaient. »

Ainsi, depuis l’âge de vingt ans, Nicolas organise ses fins de semaine en fonction de ses clients potentiels. « Une vingtaine de réguliers, et une dizaine d’occasionnels chaque semaine », précise-t-il. Majoritairement, le deal se joue dans le quartier des Champs-Élysées, où il réside également. Il rôde près des afterwork branchés, prend ses « rendez-vous », rue de Ponthieu ou dans les restaurants des artères adjacentes, et « campe » près des boîtes qu’il connaît bien. « Je ne vends jamais dans les établissements. Trop risqué. Les services de sécurité ne rigolent pas avec ça. Et avec mon réseau, je n’en ai pas besoin », explique ce jeune homme qui a voté Sarkozy aux dernières présidentielles. Ceux qui le connaissent savent où le trouver. « J’ai mes spots, explique-t-il, et j’y tourne tous les vendredis et samedis soir, mais je ne passe jamais plus d’une heure quelque part. » Avec un deuxième portable « clandestin », « quelques cachettes pour planquer la came » et un répertoire à faire pâlir d’envie les plus grands attachés de presse de la Place, Nicolas gagne donc beaucoup plus qu’il ne le ferait avec ce petit boulot de serveur à mi-temps fictif dont il parle à ses parents chaque dimanche… « Mais quand j’aurai mon diplôme j’arrêterai tout ça. Je rejoindrai la boîte du père d’un pote ou j’essayerai de créer la mienne. Ça dépendra de la générosité de mes vieux ! »

http://www.atlantico.fr/decryptage/vie-cachee-champs-elysees-caprices-ces-visiteurs-golfe-qui-ne-savent-que-faire-argent-florian-anselme-800526.html#fA5JV2bCYSEPLj70.99
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MessageSujet: Re: Florian Anselme : La vie cachée des Champs Elysées   Florian Anselme : La vie cachée des Champs Elysées EmptyLun 29 Juil - 9:43

La vie cachée des Champs-Elysées : les caprices de ces visiteurs du Golfe qui ne savent que faire de leur argent

Vitrine incontestable de l'Hexagone, l'avenue des Champs-Elysées se transforme en même temps que la société française, et pas forcément en bien... Extrait de "La vie cachée des Champs-Elysées" (2/2)

Comme chaque été, ce riche Saoudien a ses habitudes. Il loue une suite au Bristol, au 112, rue du Faubourg-Saint- Honoré, à cinq mille euros la nuit, pour une semaine, parfois deux, voire un mois entier. Dans ce palace, il se sent comme un coq en pâte. Le cadre est luxueux, le personnel aux petits soins, et il se situe un peu à l’écart de l’agitation du quartier, ce qui arrange notre client.

Chaque jour, l’homme se lève aux alentours de midi, mange l’équivalent d’une vache charolaise, puis rejoint l’avenue des Champs Élysées et s’installe à la terrasse du Deauville, le QG de bon nombre de touristes venus du golfe Persique. À l’image de la majorité des sept cent mille visiteurs originaires de cette région qui se rendent à Paris chaque année, l’homme s’en tient là. Les Champs, l’avenue Montaigne, la place de l’Étoile… et basta !

Pas question d’aller écouter un opéra, visiter un musée, et encore moins flâner sur les bords de Seine. Non. Sa suite, son chauffeur et sa terrasse du 75 de la plus belle avenue du monde lui suffisent amplement. Le milliardaire saoudien a tout prévu, ou presque… Pour aller aux toilettes du Deauville, le client doit passer par un couloir particulièrement étroit, et le « malheureux » pèse près de deux cents kilos ! Que faire ? Changer d’établissement ? Jamais de la vie ! C’est ici que ses copains du Golfe s’installent pour se montrer et regarder les jolies filles qui déambulent sur l’avenue, donc c’est ici qu’il passera ses vacances. Choisir un hôtel plus proche, de façon à pouvoir rallier sa suite en cas de besoin ? Il ne l’envisage pas une seconde, car ce serait moins chic que de loger au Bristol ! Non, le nabab a une bien meilleure idée : garder sa suite et louer également une chambre au Marriott, au 70, avenue des Champs-Élysées, à seulement cent quarante mètres de sa terrasse favorite ! Et dès qu’il a envie d’aller au petit coin, plutôt que de s’écorcher un bourrelet, il dispose de ses toilettes (quatre étoiles) personnelles !

Le chauffeur n’en revient toujours pas. En cinq ans de carrière, c’est la première fois qu’il se voit confier une mission aussi saugrenue. Au volant de sa Lamborghini, comme chaque matin, il attend un jeune Qatari de quinze ans qui tarde à sortir de son hôtel. Ce bolide, ses parents le louent mille cinq cents euros par jour pendant une semaine pour que le pauvre petit ne soit pas trop déboussolé, seul à Paris. Comme il a la même au pays, papa veut qu’il se sente comme chez lui ! Du côté passager de la voiture, ses parents ont même fait installer un écran avec un lecteur DVD pour que leur fiston regarde des films si jamais il venait à s’ennuyer. Pendant toutes les vacances de l’adolescent, le chauffeur est tenu de faire des allers-retours entre la place de la Concorde et le rond-point des Champs-Élysées. Toutes les après-midi, jour après jour, le trajet ne change pas d’un pouce. Ah, si ! Un jour il l’a emmené à Eurodisney… Ces deux anecdotes ne représentent en fin de compte qu’un infime échantillon des caprices formulés chaque année par ces « drôles » de touristes dans le quartier des Champs-Élysées. Un prince saoudien qui débourse quinze mille euros pour privatiser un cinéma à trois heures du matin, une riche Qatarie qui loue une limousine juste pour stocker ses courses effectuées avenue Montaigne, ou encore des restaurants qui investissent dans des narguilés pour s’adapter aux plaisirs de leurs nouveaux habitués…

Rien n’est trop beau pour ces voyageurs venus du Moyen-Orient. Un chauffeur professionnel ayant été employé par des conciergeries de luxe et des palaces parisiens témoigne : « Ils vivent sur une autre planète. Une fois, j’ai eu affaire à un spécimen qui voulait porter plainte contre ma société car la voiture qui l’attendait n’avait pas de vitres teintées ! Dans un autre genre, j’en ai eu un qui m’a demandé si la France ne prévoyait pas de faire construire une piste d’atterrissage à côté des Champs-Élysées, car ce serait plus pratique. J’ai également été confronté à un gamin qui m’a proposé cinq mille euros en liquide pour que je ne dise pas à son père, qui était resté à l’hôtel, que je l’avais laissé se balader tout seul pendant trente minutes. Ils sont complètement déconnectés de la réalité. Ils passent leur temps à faire les beaux sur les Champs, à montrer qu’ils sont là, alors que tout le monde s’en moque. Et ils ont tellement d’argent, c’est fou. Ils achètent tout et n’importe quoi, pourvu que ça soit une marque prestigieuse. Chanel, Guerlain, Vuitton, et tout le reste. Quand ils entrent dans une boutique, ils choisissent même des produits totalement au hasard, juste histoire de ressortir avec des sacs pleins à craquer. C’est affligeant. »

Non content de l’arpenter, les milliardaires du Golfe commencent à s’offrir des petits bouts de la plus belle avenue du monde et de ses environs ! En juin 2012, le fonds d’investissement qatari, Qatar investment authority (QIA), s’offrait ainsi l’immeuble de 27 000 mètres carrés abritant les magasins Virgin et Monoprix, au 52-60, avenue des Champs-Elysées, pour plus de 500 millions d’euros. Deux ans plus tôt, l’ancien siège de la banque HSBC, au 103 de l’avenue, passait aux mains qataries pour 440 millions d’euros. Quant au fonds souverain qatari, Qatar national hotel company, déjà propriétaire du Royal Monceau, avenue Hoche, il ouvrira prochainement un nouveau palace, Le Peninsula, avenue Kleber, annoncé en 2014. En outre, la banque centrale du Qatar possède la galerie commerciale Élysées 26, comprenant de nombreux bureaux et logements. Les Saoudiens ne sont pas en reste. Depuis novembre 2010, l’Hôtel de Crillon, place de la Concorde, est la propriété de la famille royale. Coût de l’opération : 250 millions d’euros. L’hôtel George-V, situé sur l’avenue du même nom, fait partie d’une chaîne hôtelière tenue par la holding du petit-fils du roi Ibn Saoud, le fondateur de l’Arabie Saoudite. « À ce rythme-là, ils vont bien finir par la construire, leur piste d’atterrissage », conclut astucieusement notre chauffeur.


http://www.atlantico.fr/decryptage/vie-cachee-champs-elysees-caprices-ces-visiteurs-golfe-qui-ne-savent-que-faire-argent-florian-anselme-800526.html#fA5JV2bCYSEPLj70.99
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