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liliane
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liliane


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MessageSujet: MEDITATIONS   MEDITATIONS EmptyJeu 15 Mar - 15:13

J'inaugure le topic :


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liliane
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MessageSujet: Re: MEDITATIONS   MEDITATIONS EmptyMer 21 Mar - 12:11

Ces moralistes qui ont couvé un monstre

Qui a couvé ce monstre ? A l'heure où j'écris ces lignes, mercredi matin, l'assassin des trois enfants juifs, d'un jeune rabbin et de trois parachutistes d'origine musulmane (rajout : dont un de religion catholique) ayant combattu en Afghanistan est toujours retranché dans un appartement à Toulouse, encerclé par le RAID.

Ceux qui, dès lundi, ont accusé tout à la fois Marine Le Pen (Dominique Sopo, de SOS Racisme), les "pyromanes de l'identité française" (Bernard Henri-Lévy), "un climat de haine" (Corinne Lepage) ou "l'intolérance" menée par "ceux qui montrent du doigt en fonction des origines" (François Bayrou) se retrouvent confrontés à leur aveuglement et à leur lâcheté sur la montée en puissance de l'islam radical en France, si souvent dénoncé ici-même. Car le barbare, Mohammed Merah, 24 ans, Français d'origine algérienne, soutenu semble-t-il par un réseau familial, se réclame d'Al Qaïda, du jihad et de sa guerre menée contre l'Occident et les mécréants. Il est le prototype du nazislamiste qui avait fait se rapprocher naturellement, durant la dernière guerre mondiale, le grand mufti de Jérusalem, Haj Amin al-Husseini et Adolf Hitler (voir De l'urgence d'être réactionnaire, page 137). Ceux qui mettent en garde, en vain, contre les germes d'une guerre civile en France seront-ils enfin entendus ?

Les accusateurs qui voulaient que la France silencieuse le redevienne vont devoir rendre des comptes. Ils sont les premiers responsables de cette tragédie qui était à redouter face à l'ampleur prise dans certaines cités par le repliement salafiste. Ce qui me rend furieux est de voir les conséquences tragiques de la constante mauvaise foi de ceux qui, au nom d'une morale de pacotille, ont toujours refusé de se confronter, comme Bayrou par exemple, à la crise de la cohésion nationale née d'une immigration impensée, d'un code de la nationalité angélique, de la survenue d'une idéologie totalitaire. Celle-ci trouve ses protections aussi bien chez les antiracistes au nom de la lutte contre l'islamophobie que chez Tariq Ramadan et ses alliés d'extrême-gauche au nom de la réislamisation des musulmans, de leur "visibilité" et d'un antisionisme suintant la haine du juif. Le livre de Stéphane Hessel, Indignez-vous !, exclusivement consacré à la mise en accusation d'Israël, est de ces conditionnements qui ne peuvent qu'exciter des esprits fanatisés par le mythe du juif tueur d'enfants, tel que l'affaire Al-Dura (l'armée israélienne accusée sans preuve d'avoir tué un enfant palestinien en 2000 sous la caméra de France 2) l'a propagé dans les médias. Aujourd'hui, les masques tombent enfin. A la campagne présidentielle de s'emparer sereinement du sujet.
Ivan Rioufol

http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2012/03/ceux-qui-ont-fabrique-un-monst.html?xtor=RSS-19
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Bridget




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MessageSujet: Re: MEDITATIONS   MEDITATIONS EmptyVen 23 Mar - 19:45




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"Après le drame, les passions fratricides"



Pour Philippe Tesson, le drame qui a frappé la République laisse place aujourd'hui au "temps des procès".



Un drame vient de secouer notre pays. Il a provoqué une grande émotion. Il a fait quelques victimes innocentes. Il a frappé la République. Il a réveillé le spectre du terrorisme.

Mais il a trouvé une conclusion rapide et positive. Son monstrueux auteur a été éliminé. Le pays respire. Il a toutes les raisons de se réjouir de cette fin heureuse. D'être reconnaissant aux autorités, et à la police en particulier, d'avoir rétabli l'ordre. De célébrer l'unité qu'il a montrée en la circonstance.



Au lieu de quoi, à peine refermée cette page douloureuse, à quoi assiste-t-on ?


À une résurgence immédiate des passions fratricides.

Ce n'est pas le peuple qui le demande. Ce sont, comme à l'ordinaire, ses dirigeants politiques qui y invitent. Ce n'est pas l'opinion, ce sont ses représentants, on veut dire la presse.


L'heure est au rassemblement, on rallume la fièvre du déchirement. La paix n'est pas sitôt revenue que s'ouvre le temps des procès.

Et la pire espèce des procès, l'espèce sournoise : l'insinuation et la question.

Ceux dont la mission est de calmer le jeu l'attisent et ceux qui sont là pour informer, pour expliquer le drame en répondant aux questions, posent ces questions et, déjà, redressent les torts.
Les uns et les autres désignent les coupables des fautes qu'ils s'ingénient à inventorier : ce sont Nicolas Sarkozy et ses exécutants.



Réquisitoire


Voyez la liste des soupçons qui font à l'avance réquisitoire.

Pourquoi le criminel n'était-il pas surveillé de plus près ?
Pourquoi l'enquête a-t-elle traîné ?
Pourquoi a-t-on réagi si lentement ?
Pourquoi si vite ? Pourquoi si mal ?
Pourquoi a-t-on tué le monstre ?
Pourquoi n'a-t-on pas utilisé les gaz ?
Pourquoi le ministre de l'Intérieur était-il là ?

Pourquoi ceci, pourquoi cela, pourquoi tout et son contraire ?


Qu'il y ait eu des erreurs dans la conduite de l'opération du Raid, c'est possible, mais que valent-elles en regard de sa conclusion, et compte tenu de l'extrême difficulté qu'elle représentait ?

Mon Dieu, quelle exigence, quelle prétention de la part de ces procureurs, dont la plupart, de surcroît, ne savent pas de quoi ils parlent !


Intérêt national


Qu'il y ait eu en amont des défaillances, des "failles" même, dans la conduite de la politique sécuritaire du gouvernement depuis qu'il est en place, c'est possible, mais qui lui a lié les mains sinon les socialistes, Hollande en tête, qui ont le plus souvent voté contre ses propositions en la matière ?
Il a beau jouer aujourd'hui les matamores en promettant que, s'il est élu demain, il se montrera inflexible, on sait bien qu'il restera toujours déchiré entre sa bonne et sa mauvaise conscience, entre ses intentions et ses intérêts, entre sa gauche et sa droite, entre son devoir d'homme d'État et sa morale des droits de l'homme. Tigre de papier, va !


On sait que campagne électorale oblige, et l'on ne s'étonne pas de ce gâchis. Il n'en est pas moins regrettable que le drame de Toulouse, plutôt que de réveiller les passions, ne soit pas l'occasion de donner au combat politique la dignité qui lui a manqué jusqu'à présent, à propos d'un sujet qui, plus encore que tous les autres, est d'intérêt national.

On a décidément les politiques qu'on peut. Et peut-être qu'on mérite.



Philippe Tesson / Le Point / 23/03 / 2012 .


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joachim

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MessageSujet: Re: MEDITATIONS   MEDITATIONS EmptyVen 23 Mar - 19:49

Et ça ? On aura tout vu, décidément :

Une professeur d'anglais du lycée Gustave-Flaubert, à Rouen, a été suspendue vendredi après avoir envisagé devant ses élèves une minute de silence en mémoire de Mohamed Merah, un geste sans signification politique selon ses collègues, qui évoquent plutôt les soucis de santé de l'enseignante.

L'alerte a été donnée en milieu de journée par un communiqué du ministère de l'Education nationale. Exprimant son "indignation" devant une "initiative inqualifiable", le ministre Luc Chatel y demandait au recteur de Rouen de "suspendre immédiatement" cette enseignante pour avoir, selon lui, "demandé à ses élèves de respecter une minute de silence en la mémoire du terroriste Mohamed Merah".

L'information avait été donnée peu auparavant par le site internet de Paris-Normandie. Le quotidien normand y rapportait que la professeur avait "appelé ce vendredi matin ses élèves de terminale à rendre hommage à Mohamed Merah, le tueur de Toulouse, en demandant une minute de silence".

Face à cette perspective, la majorité des élèves de cette terminale S ont décidé de quitter la classe en signe de protestation et leurs délégués ont rédigé une note pour l'encadrement de l'établissement, expliquant leur décision.

L'enseignante "a clairement dit que Mohamed Merah était une victime, que le lien avec Al-Qaïda avait été inventé par les médias et +Sarko+. Elle a ajouté qu'il serait possible de faire une minute de silence pour cette +victime+", ont-ils écrit dans ce courrier visible sur le site de Paris-Normandie.

Dans l'après-midi, des enseignants du lycée ont toutefois souligné qu'"aucune minute de silence n'a été organisée dans cette classe".

"Si des maladresses ont été commises, elles sont regrettables mais nous pensons qu'elles ne sont motivées par aucune volonté de prosélytisme, ni présupposé ou arrière-pensée politique", ont affirmé des enseignants du lycée dans un communiqué commun.

Un membre de l'encadrement du lycée, joint par l'AFP, a souligné que "la hiérarchie savait que c'était une collègue fragile depuis plusieurs années, et en particulier depuis quelques mois".

"Elle a eu une phrase malheureuse dans un contexte particulier et elle a immédiatement regretté ce qu'elle avait dit", a expliqué à l'AFP le secrétaire SGEN-CFDT de Haute-Normandie, Pascal Bossuyt.

Selon M. Bossuyt, l'enseignante, âgée d'une cinquantaine d'années, n'aurait pas formellement demandé de minute de silence, mais en aurait évoqué la possibilité, dans le cadre d'un cours sur les minorités.

"La fragilité de notre collègue était connue par les services du rectorat. Dans ces circonstances, nous pensons qu'elle doit bénéficier de la protection et de l'accompagnement de son administration", selon le communiqué commun.

Après avoir entendu l'enseignante vendredi après-midi, le rectorat a décidé sa "suspension immédiate avec interdiction de pénétrer dans le lycée".

"C'est une suspension conservatoire qui ne juge pas sur le fond", a déclaré au cours d'un point de presse Florence Robine, la rectrice d'académie. "La procédure disciplinaire est entamée. Elle (l'enseignante, ndlr) aura le temps de préparer ses arguments", a-t-elle dit.

"Cette professeur m'est apparue comme assez perturbée et fragile. C'est une personne qui découvre petit à petit la gravité de ce qui s'est passé", a commenté Mme Robine, en précisant que le versement de son traitement serait maintenu.

La rectrice a relevé que l'enseignante avait fait jusqu'à présent l'objet d'"évaluations toutes positives".

"Ce n'est pas du tout un acte politique d'une extrémiste, mais d'une collègue qui a des soucis de santé, qui est fragile et qui fait l'objet d'un suivi psychologique", a indiqué M. Bossuyt.

Dans cette affaire, "le calme et la sérénité sont plus que jamais nécessaires et nous demandons que les procédures existantes puissent suivre leur cours, sans que notre collègue soit jetée en pâture aux médias. Sans préjuger des conclusions des procédures, nous apportons notre soutien moral à notre collègue", conclut le communiqué commun des enseignants du lycée.


Clarisse Lucas, AFP


http://fr.news.yahoo.com/enseignante-rouen-va-être-suspendue-avoir-fait-observer-122302678.html

Une minute de silence pour Ben Laden, pourquoi pas ?

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