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 VIA CRUSIS

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Nine
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Nine


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MessageSujet: VIA CRUSIS   VIA CRUSIS EmptyMer 5 Mai - 9:43

VIA CRUSIS


Musique baroque et polyphonie corse
l'alchimie lumineuse de Via Crucis

Sur ce projet, Barbara Furtuna apporte une profondeur,
une densité intimiste et une pudeur dramatique aussi bien
dans les arias que dans les polyphonies a cappella.

Il y a comme ça des moments de grâce,
des rencontres à la fois humaines et artistiques qui ne sont pas
une addition vertigineuse de talents, mais tout simplement une fusion rare,
précieuse pour ne pas dire divine,
qui porte notre émotion de mélomane à un point d'incandescence.

C'est parfois les yeux embués de larmes que l'on découvre Via Crucis,
qui vient de paraître sous le label Virgin Classics,
et évoque comme le titre l'indique la Passion du Christ
avec une infinie variété de couleurs vocales et instrumentales.
Il faut dire que tout était réuni pour réussir ce que la critique spécialisée salue
comme un authentique événement musical.
Y compris la polyphonie corse tissée avec une maîtrise absolue
par le quatuor de Barbara Furtuna.

Aux côtés de Nuria Rial et Philippe Jaroussky

Le pivot, c'est une maestra autrichienne,
Christina Pluhar, également harpiste et luthiste,
à la tête de l'excellente formation musicale baroque L'Arpeggiata
qui s'était distinguée en consacrant un album
à la musique profane de Monteverdi.
On ignore si pour cette musicienne hors pair
constituer un plateau artistique de ce niveau aura été un... chemin de croix,
mais elle a rassemblé autour de son orchestre ce qui se fait de mieux
aujourd'hui pour servir le répertoire ancien.

Le contre-ténor Philippe Jaroussky

sacré plusieurs fois « artiste lyrique de l'année » par les Victoires de la Musique,
qui a revisité les arias de Bach, Haendel et Vivaldi,
notamment sous la direction du chef d'orchestre corse Jean-Christophe Spinosi.
À ses côtés, la soprano catalane Nuria Rial qui,
grâce à un timbre éblouissant et une musicalité remarquable,
accomplit une carrière internationale,
mais aussi la chanteuse Lucilla Galeazzi,
considérée comme la grande prêtresse de la chanson traditionnelle italienne.
Et, enfin, le quatuor polyphonique Barbara Furtuna
composé de Jean-Pierre Marchetti (terza), André Dominici (bassu),
Jean-Philippe Guissani (bassu, contracantu) et Maxime Merlandi (seconda).
On a vu naître, il y a quelques années,
cet ensemble vocal masculin composé de chanteurs expérimentés
et enfants prodigues du Riacquistu.

D'emblée, ils sont apparus en marge de tous ces groupes
qui se constituent pour écumer les places et les églises de Corse à la belle saison,
ce qu'ils font d'ailleurs souvent avec talent et avec foi.

Mais Barbara Furtuna,
c'était une autre dimension mesurée à l'aune d'une maîtrise parfaite
des nuances et des harmonies.
La communion de leurs voix atteint la perfection pour apporter
un souffle nouveau à la tradition.

On n'est guère surpris de voir Barbara Furtuna
enchaîner les concerts tant en France qu'à l'étranger
et participer à des aventures musicales aussi exaltantes que celle de Via Crucis.

Au Carnegie Hall de New York en 2012

L'album exprime la piété baroque de nombreux compositeurs italiens
de la première moitié du XVIIe siècle,
au premier rang desquels Giovanni Felice Sances (Stabat Mater)
et Tarquinio Merula (Hor ch'e tempo di dormire).
Christina Pluhar fait swinguer les voix cristallines de Rial et Jaroussky
dans une sorte de jam-session baroque qui vous fait chavirer.
Mais le pari était aussi dans l'alchimie musicale
qui consistait à révéler les affinités subtiles et inconnues
qui unissent ce répertoire du Seicento
avec la musique traditionnelle du bassin méditerranéen,
essentiellement napolitain et corse.

Cette osmose entre partitions savantes et chants populaires
accentue dans la ferveur de l'union le sentiment religieux.
Dans cet album, Barbara Furtuna apporte une profondeur,
une densité intimiste et une pudeur dramatique
aussi bien dans les arias sobrement portées par les instruments
de L'Arpeggiata (Maria) que dans les polyphonies a cappella (Suda sangue).
Le Lamentu di Ghjesu, composé le trio Roccu Mambrini,
Toni Casalonga et Nando Acquaviva, donne la chair de poule.
La presse internationale n'a pas manqué de qualifier la prestation
« aussi atypique que jubilatoire ».

Il y a quelques jours, Via Crucis a été donné en concert salle Gaveau à Paris.
Ce spectacle sacré est déjà programmé en Suisse et en Allemagne.
On espère que les responsables culturels corses feront les efforts nécessaires
pour l'accueillir dans l'île.

En mars 2012, L'Arpeggiata, Phillipe Jaroussky et Barbara Furtuna
ont été conviés à se produire dans la salle mythique du Carnegie Hall de New York.
Une consécration.

Jean-marc Raffaelli
CORSE MATIN


Dernière édition par Nine le Mer 5 Mai - 15:06, édité 2 fois
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