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 JOHNNY CASH

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Nine
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MessageSujet: JOHNNY CASH   JOHNNY CASH EmptyMar 9 Mar - 10:26

"American VI - Ain't no grave"
de Johnny Cash


JOHNNY CASH Johnny10
LA LEGENDE

Le dernier album de Johnny Cash, American VI :
Ain't No Grave, est disponible depuis le 1er mars en France.
Enregistré en 2002, ce disque est sorti officiellement le 26 février dans le monde,
à l'occasion du 78ème anniversaire posthume de l'homme en noir.

American VI :
Ain't No Grave a été produit par Rick Rubin

(Weezer, Metallica, Red Hot Chili Peppers).
Sixième et dernier volume de la série d'albums des American Recordings,
il regroupe des reprises signées par Sheryl Crow, Tom Paxton et Kris Kristofferson,
mais également un inédit de Johnny Cash intitulé :
I Corinthian :15:55, écrit durant les derniers mois de sa vie.

Cet album personnel et intime de Johnny Cash
se place dans la discographie du chanteur comme une conclusion,
un bilan à sa carrière.

"Chaque chanson constitue une pièce du puzzle de la vie,
de ses mystères et de ses défis :
la poursuite de la rédemption, l'importance de l'amitié,
le rêve de la paix, le pouvoir de la foi,
les joies et adversités qu'occasionne la simple survie.
Il s'agit d'une déclaration douloureusement personnelle et intime,
comme si Johnny Cash, parvenu à la fin de sa vie,
jetait un regard sur une vie extraordinaire",
précise le communiqué de presse de la maison de disque.

Le célèbre chanteur américain de country, Johnny Cash,
est décédé le 12 septembre 2003 à Nashville aux Etats-Unis.
L'artiste également guitariste et auteur-compositeur
a vendu plus de 90 millions d'albums au cours de sa carrière.

JOHNNY CASH F5751c10

Tracklisting :

# 1. Ain't No Grave
# 2. Redemption Day (Sheryl Crow)
# 3. For The Good Times (Kris Kristofferson)
# 4. I Corinthians 15:55 (Johnny Cash) -INÉDIT-
# 5. Where I'm Bound (Tom Paxton)
# 6. Satisfied Mind (J.H. Red hayes, Jack Rhodes)
# 7. It Don't Hurt Anymore (Don Robertson et Jack Rollins)
# 8. Cool Water (Bob Nolan)
# 9. Last Night I Had the Strangest Dream (Ed McCurdy)
# 10. Aloha Oe (Queen Lili'uokalani)


# Johnny Cash, American VI - Ain't no grave
# Sortie : 1er mars 2010
# Universal

A DECOUVRIR ICI :
http://www.myspace.com/johnnycash
superbe site :
http://www.johnnycash.com/


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MessageSujet: Re: JOHNNY CASH   JOHNNY CASH EmptyMar 9 Mar - 12:03

AIN'T NO GRAVE

American VI s'ouvre avec  Ain't No Grave,

son refrain reste encore après plusieurs dizaines d'écoutes
un summum de clairvoyance.
« There ain't no grave can hold my body down.
When I hear the trumpet sound,
I'm gonna rise right out of the ground,
ain't no grave can hold my body down».





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MessageSujet: Re: JOHNNY CASH   JOHNNY CASH EmptyMar 9 Mar - 12:13

L'ultime Johnny Cash

JOHNNY CASH 15272910

Ultime volet des collaborations légendaires entre Johnny Cash
et le producteur Rick Rubin : poignant.


Stéphane Deschamps
LES INROCKS

American VI est l’ultime témoignage de la collaboration entre Johnny Cash
et le producteur Rick Rubin, qui aura duré dix ans,
depuis le monumental American Recordings de 1993 jusqu’à la mort du chanteur
le 12 septembre 2003.

La route, ce pourrait être celle du roman éponyme de Cormac McCarthy :

un chemin solitaire de poussière et de ronces,
que le chanteur parcourt une dernière fois, résigné à la mort.
Quand il a enregistré ces dix chansons en mai 2003, Johnny Cash était très malade
et il venait de perdre sa femme, l’illustre et fidèle June Carter.
Tous ceux qui l’ont côtoyé alors disent que seule la musique le tenait en vie.

American VI est le témoignage poignant de cette agonie.
Un disque perclus, crépusculaire, désolé, d’une tristesse infinie.
La voix de Johnny Cash, à laquelle on s’est si souvent réchauffé l’âme,
est une flammèche qui court sur du bois mort, prête à l’extinction.
Comme tous les albums de la série American,
celui-ci est largement composé de reprises, emprunté au répertoire traditionnel,
ou à Kris Kristofferson, Tom Paxton, Sheryl Crow, Bob Nolan.

Mais qu’importe le songbook :

American VI est d’abord un album de Johnny Cash,
des chansons interprétées au plus près du coeur et de l’expérience.
Une poignée de musiciens jouent sur l’album,
des fidèles de la série American (Smokey Hormel, Benmont Tench, Mike Campbell)
et des petits nouveaux (les Avett Brothers).
Ils ne font pas les malins, se contentent d’accompagner,
tissent un doux linceul de musique pour la voix de Johnny Cash.

Au fil des écoutes, la gorge se desserre,
on trouve une vraie beauté sereine à ces chansons éboulées.
On comprend que Johnny Cash n’est pas sur la route, il est la route.

Le dernier chapitre de ses enregistrements est clôt sur Aloha Oe,
une tendre chanson d’adieu hawaïenne.
Parce que, de la musique américaine au sens large,
ce vieux cow-boy christique a écrit les tables de l’aloha.


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MessageSujet: Re: JOHNNY CASH   JOHNNY CASH EmptyMar 9 Mar - 12:16

Johnny Cash
American VI / Ain’t No Grave
la chronique de l'album


JOHNNY CASH Johnny11

C'est donc ça le dernier souffle de l'homme en noir ?

On sait, pour avoir découvert un John Wayne immense dans Le dernier des géants
ou lu d'une traite le Folie Douce de James Crumley ,
que les derniers tours de pistes sont parfois des chef d'oeuvres mélancoliques.

Et vu les précédents American Recordings
(cette série de produite par Rick Rubin qui relança la carrière de Cash),
on pouvait s'attendre à une merveille rauque et déchirante.

Soyons honnêtes :

ceux qui ne connaissent pas Johnny Cash ,
qui pensent que cette icône marmoréenne ne trousse que des mélodies ploucs
et qui n'ont donc pas encore perçu l'ombre immense que Cash projette
sur toute la musique qu'ils adorent
(en vrac Beck , Tom Leach, Rick Rubin, Nick Cave , Bruce Springsteen )
devraient se précipiter sur d'autres volumes de la série (le premier par exemple).

Les autres, ceux qui vénèrent l'Homme en noir avanceront en terrain conquis.
Ce sixième volume des American Recordings est clairement
le disque compagnon du volume précédent.
Comme dans le V, on y entend un Cash à nu, dans des folks acoustiques,
un homme seul dont la voix n'est plus qu'un murmure,
pour qui chaque note est un effort.

Ce n'est pas en soi un problème puisque c'était précisément
ce qui faisait la beauté sépulcrale du volume V :
les litanies d'un homme au bord de la mort,
statufié dans une résignation héroïque et qui fait le point avant le grand saut.
L'ennui, c'est qu'il manque ici l'unité de A Hundred Highways,
et les tracks compilées sans vision, sans unité lyrique,
n'offrent pas la puissance thématiques des précédents disques.

Certaines pistes sont des bijoux folk comme la version de For The Good Times,
de Kristofferson ou le Where I'm Bound de Paxton.
Mais d'autres auraient pu rester dans les coffres de Rubin :
même Cash n'arrive pas à se désembourber du politico-gnangnan
Redemption Day de Sheryl Crow et le seul titre écrit par Cash (I Corinthian 15:55)
n'a pas la violence et la force de ses plus beaux tubes.

Reste que si le condamné à mort est vieux,
si sa voix tremble et si son cri reste un peu étouffé,
comme il le dit lui-même dans la chanson qui donne son titre à l'album,
Cash est plus fort que la mort :
"There ain’t no grave/Can hold my body down"

Gaël Golhen
Première


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MessageSujet: Re: JOHNNY CASH   JOHNNY CASH EmptyMar 9 Mar - 12:21

UN CLASSIQUE DE JOHNNY CASH

"When I was just a baby my mama told me.Son,
Always be a good boy, don't ever play with guns."



Cash grandit dans le vrai univers des champs de coton du sud des Etats-Unis.
La musique était partie intégrante de la vie rurale américaine
et le jeune Johnny s’imprègne, à cette époque,
de différentes influences telles que : le folk, les hymnes religieux,
le gospel et le country.


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MessageSujet: Re: JOHNNY CASH   JOHNNY CASH EmptyMar 9 Mar - 12:29

WALK THE LINE
La chanson culte de Johnny Cash

Chaque concert de l’homme en noir commence par
« Hello, I’m Johnny Cash ».




"Si je m'habille en noir, c'est pour les pauvres et les laissés-pour-compte."
J.Cash



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MessageSujet: Re: JOHNNY CASH   JOHNNY CASH EmptyMar 9 Mar - 18:23

Johnny Cash
L'homme en noir revenu du royaume des ombres

JOHNNY CASH Rk457-10

Johnny Cash n'en finit plus de mourir.
Peu après la sortie de Unearthed,
le coffret testamentaire de cinq albums contenant soixante-quatre inédits,
paraissait Life, quatrième volet de la série de compilations constituée
de Murder, Love et God.
My Mother's Hymn Book, recueil sublime de chants gospels et quatrième chapitre
du monolithe Unearthed , est distribué en version simple et limitée.
Mais pour quelques dollars de plus, l'acquisition du coffret s'impose.

L'écrin est élégant, monacal.
Sombre comme la mort qui a emporté Johnny Cash une nuit de 2003,
d'un mois devenu maudit aux Etats-Unis : septembre.
Sur la tranche, quatre capitales gaufrées (CASH) pour seule épitaphe.
Un superbe livret retraçant les dix dernières années d'existence du King
(l'autre) accompagne cette oeuvre,
très oecuménique pour ce qu'elle offre de rencontres extraordinaires.

On y retrouve les duos inoubliables, avec entre autres,
Nick Cave, Don Henley, Carl Perkins, Tom Petty.
On y découvre celui avec feu Joe Strummer (The Clash),
l'émouvant et inédit Redemption Song.
Les relectures de Paul Simon, The Beatles, mais aussi Depeche Mode,
Nine Inch Nails, U2, Portishead,
PERSONNAL JESUS
D'après Depeche Mode.




témoignent de la maîtrise musicale stupéfiante de l'homme en noir.
Tant d'artistes devenus disciples ne peuvent pas se tromper.

A l'annonce de sa disparition, Nick Cave déclara:
«Il avait en lui l'enfer et le paradis. Et l'enfer et le paradis ressortaient de sa voix.
Personne ne peut être comparé à lui.»

Et personne mieux que lui n'aura incarné les paradoxes de l'Amérique contemporaine.
Celui qui fut un temps la star du country aura balancé entre ombres et lumières,
sa vie durant, comme l'Amérique enfante de ses actes, des anges ou des démons.

A ceux qui l'avaient confiné dans une prison musicale minable pour cow-boys décrépis,
Cash va répondre une première fois en 1994,
avec la sortie de l'acoustique et dépouillé American Recording.

C'est un triomphe. L'album est récompensé, l'artiste réhabilité.
Quelque peu rancunier à l'égard de Columbia,
son ex-label qui ne croyait plus en lui, il apparaîtra dans la presse
à travers une page de publicité (photo) restée dans les mémoires
où on le voit remercier l'establishment musical de Nashville
d'un magnifique doigt d'honneur aussi tendu qu'hargneux.
Toujours épaulé de Rick Rubin, producteur clairvoyant devenu sorcier,
suivront Unchained, et le splendide American III:
Solitary Man.
Puis, en 2003, l'ultime et bouleversant The Man comes around.

Jamais renaissance ne fut si éblouissante.
En moins de dix ans, Johnny Cash aura marqué la musique de stigmates indélébiles.
Le culte ne fait que commencer.

Unearthed De Johnny Cash. Coffret cinq albums.
Label American Recordings. Distribution Universal.




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MessageSujet: Re: JOHNNY CASH   JOHNNY CASH EmptyMer 10 Mar - 0:46



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MessageSujet: Re: JOHNNY CASH   JOHNNY CASH EmptyMer 10 Mar - 0:54

AMERICAIN VI
FOR THE GOOD TIMES




"American recordings VI"
constitue vraisemblablement l'épilogue de la série d'enregistrements
de Johnny Cash conduits par Rick Rubin de 1994 à 2003.
On s'interroge d'abord sur l'opportunisme commercial de cette sortie,
alors que le coffret rétrospectif "Unearthed" (2003) et "American V" (2006)
ont déjà paru de manière posthume ;
mais bien vite on présente nos excuses d'avoir douté.

Selon Cash lui-même, ces sessions de l'automne 2003
l'ont "maintenu en vie" alors que sa santé était au plus bas,
et après le décès de sa femme June au printemps de la même année.

Disque testamentaire par les thèmes qu'il aborde,
"American recordings VI" n'a pourtant rien de douloureux.
C'est au contraire un disque élégiaque, d'une grande douceur,
qui vient clore une oeuvre marquante de la musique populaire américaine
du XXe siècle – en effet,
on n'imagine pas une seconde qu'il puisse y avoir autre chose
que le silence après la poignante chanson de départ hawaïenne "Aloha oe"
(Lili'uokalani) qui referme ce volume.

Comme ses prédécesseurs, "American VI" est constitué de reprises,
sauf une chanson originale : "I Corinthians 15:55"
est la dernière composition de Johnny Cash,
écrite dans les deux ou trois dernières années de sa vie,
un doux gospel – genre qu'il a toujours particulièrement affectionné.
Résurrection et adieu, en passant par les émotions de toute une vie...

Le disque s'ouvre sur le traditionnel "Ain't no grave (can hold my body down)" ;
Cash, accompagné de la même équipe de musiciens dévoués que sur
"American V", hisse quasiment toutes les chansons à un niveau d'incarnation
et d'interprétation inédit  – notamment  "Redemption day" (Sheryl Crow).

Les moins surprenantes "Satisfied mind" (Hayes / Rhodes),
"I don't hurt anymore" (Robertson / Rollins) ou
"Can't help but wonder where I'm bound" (Paxton) n'en prennent pas moins
la dimension immense du personnage.

"American VI :
Ain't no grave" est l'ultime étape d'un chemin vers le dépouillement,
en dehors de tous les codes – comme pour se libérer
de tout ce qui est superflu avant d'entamer le dernier des voyages.
Il se dégage ici une force vitale inébranlable,
une aspiration spirituelle qui traverse tout le disque et le dépasse :
au crépuscule de sa vie, la musique de Cash "the man in black"
irradie une lumière qui brillera longtemps.

Jérome Fiori
SEFRONIA
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MessageSujet: Re: JOHNNY CASH   JOHNNY CASH EmptyMer 10 Mar - 13:05

LES SECRETS D'UN CONTEUR

JOHNNY CASH The-le10

Un des secrets de Cash, c'est qu'il soutient les paroles
comme peu d'interprètes savent le faire.
Il sait donner une qualité uniques aux textes. Déjà dans sa jeunesse,
Cash jouait "A Boy Named Sue" comme on raconte une histoire.
Mais la démonstration est encore plus éclatante ici
puisqu'il s'agit de textes qu'il n'a pas écrit.

Cash raconte des histoires autant qu'il chante.
Et Cash prêche mieux que personne. A vrai dire,
il est peut-être le seul qui ait jamais réussit à toucher les gens en parlant de Dieu,
à faire réellement comprendre ce qu'est la foi.
Partager ceci à travers un enregistrement n'est pas une mince affaire,
et ça prouve le talent du bonhomme.

Le producteur Rick Rubin officie dans l'ombre, il soutient Cash sans être intrusif.
Ce qui n'est pas un travail facile :
en matière de production sonore, le minimalisme est souvent une tâche difficile.

Une ex-icône de la country au seuil de la mort,
poussé à enregistrer de nouveau par ses proches et un jeune producteur star
des années 90 (Rick Rubin).
Voilà qui semble tout droit sorti de l'esprit d'un scénariste hollywoodien,
genre biopic glamour.
Dans la vrai vie, ces histoires là n'arrivent pas.
Ou bien elles ne résultent pas des chefs-d'oeuvre.
Sauf chez Cash.
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MessageSujet: Re: JOHNNY CASH   JOHNNY CASH EmptyMer 10 Mar - 13:25

Rencontre entre Elvis et Johnny Cash.

Ils se connaissaient depuis leurs débuts dans les studios SUN.

La rencontre la plus connue entre Elvis et Johnny Cash reste celle qu'on appelle
"Million Dollar Quartet" qui eut lieu le 6 décembre 1954
dans les studios SUN 706 Union Avenue à Memphis.

JOHNNY CASH Elvis-10

Quelques citations de Johnny Cash :

"Je pense que sans l'accident,
Carl Perkins aurait pu devenir une vrai superstar dans le monde de la pop et du rockabilly. Cependant, ni lui ni qui que se soit d'autre n' aurait pu devenir la star qu'est devenu Elvis.
Il n'y a personne comme Elvis. Il n'y en a jamais eu."

"J'ai beaucoup appris d'Elvis sur l'art de faire de la scène et sur la projection.
J'ai beaucoup appris de lui sur la présence sur scène et sur le show business."

"Il y avait tellement de filles après lui que à chaque fois qu'il travaillait avec nous,
il en restait plein pour nous. On s'amusait beaucoup.
On s'amusait beaucoup en général et pas juste avec les filles.
C'était bien qu'on puisse vivre de ça mais chacun de nous l'aurait fait gratuitement.
Et vous savez, Elvis était si bon.
Tous les shows que je faisais avec lui, je ne ratais jamais l'occasion de rester
dans les coulisses pour le regarder. Nous le faisions tous.
Il était si charismatique."


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MessageSujet: Re: JOHNNY CASH   JOHNNY CASH EmptyMer 10 Mar - 13:42

Johnny Cash, Carl Perkins & Eric Clapton
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MessageSujet: Re: JOHNNY CASH   JOHNNY CASH EmptyJeu 11 Mar - 0:56

ROSEANNE CASH
LA FILLE DE JOHNNY CASH

Le talent en héritage : I'm movi on




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MessageSujet: Re: JOHNNY CASH   JOHNNY CASH EmptyJeu 11 Mar - 1:13

L'HISTOIRE DE JOHNNY CASH

JOHNNY CASH Johnny12
J.Cash & J.Carter

26 février 1932 à Kingsland, Arkansas - 12 septembre 2003 à Nashville, Tennessee

est un chanteur et compositeur de musique country américain,
généralement considéré comme un des plus importants chanteurs de sa génération.
Il est aussi connu pour son engagement politique
et son action en faveur des détenus pénitentiaires.

Cash grandit dans le vrai univers des champs de coton du sud des États-Unis.
La musique était partie intégrante de la vie rurale américaine
et le jeune Johnny s’imprègne, à cette époque, de différentes influences telles que :
le folk, les hymnes religieux et le country.
Après plusieurs expériences de travail difficile dans plusieurs domaines,
Cash s’enrôle dans l’Air Force et est envoyé en Allemagne,
où il achète sa première guitare et forme son premier groupe.

À son retour, il s’établit à Memphis dans le Tennessee et épouse Vivian Liberto.
En 1954, Johnny Cash auditionne pour la maison de disque de Sam Phillips, Sun Records.
Le printemps suivant, il enregistre,
à l’aide de son groupe The Tennessee Three
(Luther Perkins à la guitare, Marshall Grant à la contrebasse
et Red Kernodle à la « pedal steel »), son premier 45 tours Hey Porter.

Dès lors, les succès s'enchaînent :

Cry, Cry, Cry, Folsom Prison Blues et I Walk the Line.
En 1957, à la recherche de plus de liberté artistique,
le chanteur décide de signer avec la compagnie de disque Columbia.
Sur cette étiquette, Cash enregistre au début des années 1960,
Don’t Take Your Guns to Town et The Ballad of Ira Hayes.

Les effets collatéraux du succès grandissant et des tournées
comptant pas moins de 300 spectacles par an plongent un Cash épuisé
dans l’enfer des amphétamines et des barbituriques.
Il tourne alors avec la chanteuse June Carter et une relation ambiguë s'installe
entre les deux artistes, chacun étant marié de son côté.
Cash, en outre, est alors père de deux jeunes enfants.

À la fin de cette difficile période,
il décide de mettre fin à sa dépendance aux stimulants, divorce de sa première femme
et épouse June.
La chanson Ring of Fire, écrite par June Carter et dont Cash
compose les arrangements de cuivres,
décrit les ravages de l'alcoolisme et de la drogue qui hantaient Johnny Cash.



À la fin de cette décennie et au début des années 1970,
Johnny Cash est à l’apogée de son art.
Les enregistrements réalisés lors d’un spectacle à l'intérieur de deux prisons,
Folsom Prison et San Quentin (qui a failli dégénérer en émeute)
atteignent le prestigieux statut de disques d'or.
Par la suite, Johnny Cash signe un contrat, avec la chaîne de télévision ABC,
afin d’animer une émission éponyme,
qui sera enregistré au Ryman Auditorium de Nashville.

À la fin des années 1970, l’artiste enregistre
des pièces d’auteurs progressistes telles que :
Bob Dylan, Kris Kristofferson et Nick Lowe.
Cette immersion dans l’univers rebelle n’est pas sans prix :
de nombreuses stations de radio « country »
boycottent ce nouveau style à la faveur d’artistes avec un son plus populaire.

Les années 1980 sont ombragées par des problèmes de santé
et la fin de son association avec Columbia.
Il continue tout de même à parcourir l’Amérique à bord de son autobus de tournée,
tant en solo qu’avec ses amis Waylon Jennings, Willie Nelson
et Kris Kristofferson au sein du groupe The Highwaymen.

En 1992, Johnny Cash reçoit l’honneur d’être nommé au
Rock and Roll Hall of Fame
et devient ainsi la seule personne à avoir été introduite à la fois au
Rock and Roll Hall of Fame,
au Country Music Hall of Fame et au Songwriters Hall of Fame.

La fin de ce millénaire prendra une tournure inattendue dans la carrière de l’artiste
avec la rencontre du producteur Rick Rubin.
Cette collaboration donnera lieu à une série de six albums dits American Recordings,
le cinquième et sixième paraîtront de manière posthume.
Ces albums représentent pour beaucoup le renouveau artistique de Johnny Cash ;
ils contiennent de nombreuses reprises d'artistes d'horizons très variés comme
U2, Leonard Cohen, Nick Cave et Nine Inch Nails.

June Carter, sa deuxième épouse, était la fille de la célèbre Mother Maybelle Carter.
En 1973, June Carter et Johnny Cash, tous les deux fort religieux,
ont produit Gospel Road (Sentier de l'Évangile),
un film sur les derniers jours du Christ, avec Carter dans le rôle de Marie-Madeleine.

Johnny Cash a joué dans un épisode de Columbo (Le chant du cygne),
ainsi que dans plusieurs épisodes de la série Docteur Quinn,
femme médecin avec sa femme June,
où il interprète un shérif chasseur de prime marié à une bonne chrétienne.

Roseanne Cash (née en 1955), la fille de Johnny Cash et de sa première épouse,
Vivian Liberto, est une chanteuse de rock et de country.

Johnny Cash meurt quelques mois seulement après la mort de son épouse.

L'écrivain Arno Bertina est l'auteur d'une fiction biographique sur Johnny Cash :
J'ai appris à ne pas rire du démon, Paris, Naïve, coll. Sessions, 2006, 151p.
Le livre comporte trois parties, qui correspondent à trois époques (1954, 1965, 1995)
et à trois narrateurs (un vendeur de bibles, un shérif, et le producteur Rick Rubin)
racontant chacun leur rencontre avec Cash.
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MessageSujet: Re: JOHNNY CASH   JOHNNY CASH EmptyJeu 11 Mar - 1:49

Cash : l’autobiographie

JOHNNY CASH 2003_011
Johnny Cash
Patrick Carr
Éditeur : Le Castor Astral
Traduit de l’américain par Emmanuel Dazin

Johnny CASH (1932-2003) se retourne sur son existence,
depuis l’enfance dans les champs de coton de l’Arkansas jusqu’aux formidables succès
des dernières années qui l’ont installé à nouveau en tête des charts
et dans le coeur d’un large public.
Ceci sans renier ses prises de position jugées renégates,
ni oublier les aspects les plus sombres de sa vie,
sur lesquels il s’exprime ici avec une franchise bouleversante.

Revenant sur un demi-siècle de carrière,
l’« Homme en noir » nous fait revivre ses premières années chez Sun,
en compagnie d’Elvis Presley, Carl Perkins, Roy Orbison et Jerry Lee Lewis,
la période de gloire des années 1960-70,
puis la traversée du désert dans les années 1980,
et enfin l’idylle récente avec la scène rock alternative, à la croisée des genres.
Ce témoignage exceptionnel souligne à quel point Johnny Cash
demeure à jamais l’une des figures emblématiques de la musique américaine.
Sa carrière aura jeté un pont entre plusieurs générations.

LA RECONNAISSANCE :

« Il est toujours là, haute stature parmi les intègres, voix profonde lorsque la nuit s’abat,
et le plus droit au milieu d’une mêlée sauvage. Thank you, sir. »
- Leonard Cohen

« Johnny Cash transcende les barrières musicales.
Il compte parmi les vrais hors-la-loi. »
- Willie Nelson

« Quand Johnny Cash chante, on le croit. Il est LA voix. »
- Tom Waits

« La voix la plus mâle de toute la chrétienté.
Tout homme se sent une femmelette à côté de lui ! »
- Bono (U2)

« C’est un type qui a fait une carrière parfaite,
il a apporté tellement à la musique et aux personnes qui ont écouté ses disques. »
- Jack White (The White Stripes)

« Sa musique était roots, mais électrifiée, et d’une façon juste.
Une musique respectueuse de ses racines, et à la fois moderne. »
- Keith Richards

« Enfant, il m’a "déniaisé" musicalement.
Soudain je me suis dit qu’il y avait quelque chose de diabolique dans la musique. »
- Nick Cave

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MessageSujet: Re: JOHNNY CASH   JOHNNY CASH EmptyJeu 11 Mar - 13:46

SI TOUT LE MONDE ETAIT HABILLE EN NOIR

JOHNNY CASH Plumes10
L’année 2003 est cruelle.
Cette fois, c’est l’Homme en Noir qui nous est enlevé.
Avec lui disparaît une certaine idée de la classe et de l’authenticité.

UN BEL HOMMAGE !

JOHNNY CASH Johnny15

"Hello I'm Johnny Cash".

Ces quelques mots simples résument à eux seuls
la personnalité de l'Homme en Noir qui vient de nous quitter:
un type simple, authentique, direct. Pas besoin d'une foule de mots pour le décrire.
Juste quelques éléments qui ont fait l'Homme en Noir.
Comme sa musique :
deux ou trois notes et un seul mot chanté suffisaient à reconnaître
l'un des plus grands stylistes de la musique populaire.

Le son country, dénudé jusqu'à la moëlle

Dès que Johnny Cash est arrivé sur la scène country,
il en a déshabillé le son à l'extrême.
Alors qu'un orchestre ne devait pas sonner country sans fiddle, steel guitar,
piano, mandoline, banjo, et dobro,
Johnny Cash arrivait simplement avec deux gars pour compléter
un trio formé de deux guitares et d'une contrebasse
dans la même configuration qu'Elvis Presley à ses débuts avec
Scotty Moore et Bill Black.
En y ajoutant la voix grave de Johnny,
si grave que ce don de Dieu pouvait provenir d'outre-tombe,
les chansons country qu'il écrivait résonnaient de manière d'autant plus minimaliste.
Ce n'était plus de la musique folk puisque
l'attitude et la production de Johnny Cash allait bien au-delà des canons traditionnels.

Ce n'était pas non plus de la pop music
parce qu'aucune compromission n'était permise :
la musique ne devait surtout pas avoir l'air propre ou aseptisée
mais crade et dégueulasse comme la vie pouvait l'être.
La voix et l'écriture de Johnny, son jeu de guitare caractéristique
(le fameux "chickaboom" comme un train en mouvement
ou un cheval au galop, le mouvement perpétuel intrinsèque de la culture US), l
es phrasés de guitare âpres et métalliques de Luther Perkins
et la pulsation cardiaque de la contrebasse de Marshall Grant
constituaient les ingrédients essentiels de chansons réduites à un rythme organique
qui aiguillaient la musique country sur une voie nouvelle et alternative.

Même plus tard dans sa carrière avec les autres musiciens qui le fréquenteront,
Johnny Cash conservera ces arrangements particuliers comme une marque de fabrique.

Des chansons sur Dieu, l'amour et le meurtre :
la vie telle un film noir


"I shot a man in Reno just to watch him die"
("j'ai descendu un homme à Reno, juste pour le regarder mourir"),
ce vers de Folsom Prison Blues est l'un des plus fameux
de la musique populaire américaine.
Sa signification est ambigüe.
Au premier degré, on pourrait qualifier ces mots de politiquement incorrects
et porteurs d'obscénité comme si le gars prenait plaisir à descendre
sans raison ceux qui croisent son chemin.
Par conséquent, cette chanson serait aujourd'hui de toute évidence
estampillée du label "Parental advisory :
explicit lyrics" qui décorent la quasi-totalité des albums du gangsta-rap.

A d'autres niveaux d'interprétation,
cette ligne traduit l'état d'âme d'un homme qui reconnaît un crime
qu'il a probablement commis bien au delà de sa propre volonté,
un fait contre lequel il ne pouvait rien à tel point qu'il en ressent
du remord et surtout le regret d'être enchaîné à la Prison de Folsom
(on pourrait faire référence au personnage incarné par
Peter Lorre dans M Le Maudit de Fritz Lang).

Entre les difficultés de l'Amour (amour des femmes, amitié ou amour de Dieu),
et la violence de la vie (infidélité, ruine, meurtre, prison),
entre déchéance et rédemption, les chansons de Johnny Cash
expriment la dualité de la condition humaine.
Même en enregistrant les chansons des autres,
Johnny Cash le faisait en y ajoutant sa touche très personnelle avec laquelle
il parvenait à se les approprier :
écoutez les reprises sur tous les albums de Cash produits par Rick Rubin, c
omme Rusty cage sur l'album Unchained qui est peut-être la reprise
la plus personnalisée que l'Homme en Noir ait pu graver.

L'attitude : vêtu de noir à contre-courant

En apportant sa propre vision de la musique,
une musique country qui ne proposait plus rien de neuf dans les années 50
(sûrement une des causes de l'explosion du rock'n'roll),
le country-boy natif de l'Arkansas posa les fondations d'une attitude alternative
avec sa country-music jouée à la manière rockabilly minimaliste.

En outre, alors que toutes les country-stars
et autres cow-boys d'opérettes se vêtaient de paillettes et de chapeaux,
Johnny Cash s'habillait sans aucune de ces décorations carnavalesques,
comme pour mieux souligner son authenticité.
A partir de la fin des années 60,
il ne portait plus que des vêtements noirs afin d'aller encore plus loin
contre les tendances du country star-system.

Là où toute star digne de ce nom devait apparaître à Las Vegas
pour chanter devant une audience de gens bien comme-il-faut,
Johnny Cash chantait et s'amusait devant un parterre de condamnés
à la prison de Folsom ou de San Quentin, où il ira faire aussi un séjour,
mais cette fois pour y purger une peine,
ce qui devait favoriser sa compréhension de la condition de prisonnier.

Une photo montre Cash dressant son majeur devant l'objectif,
à l'image de l'ensemble de sa carrière qui était un bras d'honneur
à la face de Nashville et de son inspiration industrialisée.
Dieu, l'Amour, la taule, les fringues noires, l'attitude "allez vous faire foutre" :
une vision punk et gothique de la vie.

L'âme : la foi en soi

L'Homme en Noir apporta une forme de conscience à la musique américaine.
Ses chansons ne traduisaient pas simplement un état de fait,
mais aussi pourquoi il en était ainsi.
De nombreux artistes qui font une longue carrière,
traversent le désert à une période donnée, et en viennent
à enregistrer des morceaux qui s'apparentent à de la vulgaire soupe pop
ou à des pièces incohérentes de leur œuvre,
simplement pour être en mesure de survivre.
Parfois dans sa carrière,
l'Homme en Noir subit aussi des périodes difficiles mais ne laissa jamais
son âme d'artiste mourir.
Johnny Cash ne céda jamais aux sirènes et à la facilité de la pop.
Dans l'interview, qu'il donna à Larry King sur CNN en Novembre 2002,
bien qu'il ne fût pas un être humain meilleur qu'un autre,
malgré sa maladie, les aléas de la vie,
le vieux country-man avouait qu'il ne regrettait rien,
que la vie lui avait apporté plus que ce qu'il avait pu en attendre.
Il assumait juste tout ce qu'il avait pu faire et commettre
en tant qu'artiste et être humain.
Ces derniers mots furent les meilleurs que pouvait dire un homme
qui a vécu comme il jouait sa musique :
à sa manière, en toute indépendance.

Steffan Rock
©️ Jowebzine.com - Octobre 2003
©️ 2003 - Steffan Rock - www.steffanrock.com


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MessageSujet: Re: JOHNNY CASH   JOHNNY CASH EmptyVen 12 Mar - 0:33

RUSTY CAGE
JOHNNY CASH Plumes10

En 1996, il sort l'album Unchained avec notamment,
la reprise du titre Rusty Cage de Soundgarden.
La version différe beaucoup de l'original,
car Cash l'adapte en version country, tout en gardant une partie plus rock.


Johnny Cash - Rusty Cage

Johnny Cash a transformé LA COUNTRY un peu primaire
en véritable musique universelle.
Il est à ce titre, un phénomène unique dans l’histoire de la Country
à qui il a véritablement donné ses lettres de noblesse
Il restera une image, celle de l’immuable homme en noir, une voix, un son.
Tout cela était déjà en place dès les premières rencontres avec Sam Phillips.


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MessageSujet: Re: JOHNNY CASH   JOHNNY CASH EmptyVen 12 Mar - 1:09

HELLO IT WAS THE STORY
OF JOHNNY CASH


JOHNNY CASH 8014de10

Extrait d'une longue et rare ITV :
d'Emmanuel Tellier les Inrocks

L'AME EN NOIR

On dit que les artistes produisent
leur meilleur travail quand ils sont en état d'instabilité.
Vous qui avez connu le chaos et la sérénité,
quelle condition vous paraît la plus propice à l'écriture ?

Les deux fonctionnent très bien, mais elles peuvent aussi être très limitées.
Je crois que je suis l'exemple parfait du type qui a poussé les deux expériences à leur comble,
à tel point que j'ai désormais besoin d'un peu des deux éléments
pour fournir mon meilleur travail.
J'aime le climat du decrescendo, juste après la tempête,
quand il faut se reconstruire, remettre ses idées en place.
Mes meilleurs textes naissent de ces moments d'accalmie.

Regrettez-vous certains excès ?

Je ne regrette rien, pas une seule minute de ma vie, pas une seule expérience,
bonne ou mauvaise.
Il y a des passages obligés pour devenir un type de mon âge et de ma carrure,
et sans l'alcool et les drogues, je ne serais pas le Johnny Cash
que vous avez en face de vous et que vous entendez sur
American recordings ou Unchained.
Il y a maintenant un certain nombre d'années que j'ai cessé de m'excuser
pour les erreurs que j'ai commises. Je ne dois d'excuses à personne,
sauf peut-être à moi-même ­ mais ça, c'est un problème intime.
A une époque, je passais mon temps à demander pardon :
à ma famille, mes amis, à des membres de l'industrie discographique.
Mais c'était une bêtise. On ne peut pas passer sa vie à traîner des boulets.
Maintenant, je suis en paix avec moi-même, et en paix avec mon Dieu.
Il y a longtemps que j'ai semé le fantôme de la culpabilité.
Je sais que là où je vais maintenant, il ne sera plus dans mon dos.

ITV en totalité ici :
http://www.lesinrocks.com/musique/musique-article/article/johnny-cash-lame-en-noir/
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MessageSujet: Re: JOHNNY CASH   JOHNNY CASH EmptyVen 12 Mar - 1:32







Toute sa vie Johnny Cash a marché sur un fil.
Un fil surplombant, d'un côté, la fureur, les excès, les ténèbres ;
de l'autre, la musique, l'amour, le succès populaire.
S'il est tombé plusieurs fois, Cash s'est toujours relevé ;
pour construire la carrière la plus impressionnante et la plus respectée
de l'histoire de la musique populaire américaine.
Une vie devenue légende.
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MessageSujet: Re: JOHNNY CASH   JOHNNY CASH EmptyDim 21 Mar - 0:57

THE MAN IN BLACK



JOHNNY CASH Plumes10

Ah, I'd love to wear a rainbow every day,
And tell the world that everything's OK,
But I'll try to carry off a little darkness on my back,
'Till things are brighter, I'm the Man In Black.




"Si je m'habille en noir, c'est pour les pauvres et les laissés-pour-compte."
J.Cash
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MessageSujet: Re: JOHNNY CASH   JOHNNY CASH EmptyMar 6 Avr - 11:46

Johnny Cash: American VI Ain't no grave

JOHNNY CASH 13gutt11
Universal

C'est le sixième et dernier volume des American Recordings que Johnny Cash
a enregistré avant de mourir, en septembre 2003,
et on en aurait bien repris une demi-douzaine de plus.

Car toute la vérité de la musique country-folk est là.
Un chant profond, creusé et même brûlé aux excès de la vie

Des guitares claires et tranquilles qui prennent volontiers des teintes caverneuses.
Des claviers en ligne d'horizon qui contribuent au relief de cet album crépusculaire.

Johnny Cash fut un grand musicien américain.
Sa révérence, baignée de spiritualité, est sublime.

(Michel Troadec)

Universal jazz, 10 titres.

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MessageSujet: Re: JOHNNY CASH   JOHNNY CASH EmptyDim 11 Avr - 11:31

THE GAMBLER




Je vous livre la traduction de la chanson THE GAMBLER

Le Joueur

Une chaude soirée d'été
Dans un train à destination de nulle part
J'ai rencontré le joueur
Nous étions tous deux trop fatigués pour dormir

Alors nous regardions
Dehors par la fenêtre l'obscurité
Jusqu'à ce que l'ennui prenne le dessus
Puis il a commencé à parlé

Il a dit, ''Fils, j'ai passé ma vie à lire le visage des gens
Et à savoir quelles étaient leurs cartes d'après l'expression dans leurs yeux
Alors si cela ne te dérange pas, je vais te dire que je peux voir que tu n'as pas d'As
Pour quelques gorgées de ton whisky, je te donnerai des conseils''

Alors je lui ai tendu ma bouteille
Et il a bu ma dernière gorgée
Ensuite il a sorti une cigarette
Et m'a demandé du feu

Et la nuit est devenue mortellement calme
Et son visage a perdu toute expression
Il a dit, ''Si tu veux jouer au jeu, mon gars,
Tu dois apprendre à y jouer parfaitement''

Refrain:
Tu dois savoir quand les tenir, savoir quand les replier
Savoir quand partir et savoir quand courrir
Tu ne comptes jamais ton argent quand tu es assis à la table
Il y aura bien assez de temps pour compter quand le jeu sera fini


Maintenant chaque joueur sait
Que le secret pour survivre
Est de savoir quoi jeter
Et de savoir quoi garder

Parce que chaque main a un gagnant
Et chaque main a un perdant
Et le meilleur que tu puisses espérer
Est de mourrir dans ton sommeil

Quand il a eu fini de parlé
Il s'est retourné vers la fenêtre
A écrasé sa cigarette
Et s'est endormi

Et quelque part dans l'obscurité
Le joueur, il est rentré dans ses frais
Mais dans ses derniers mots
J'ai trouvé un As que j'ai pu garder
JOHNNY CASH 29756610


Dernière édition par Nine le Sam 12 Juin - 13:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: JOHNNY CASH   JOHNNY CASH EmptyVen 11 Juin - 14:00

Fête de la Musique à Strasbourg !
Place Broglie de 23h à 23h45



"Wanted Man"
A Tribute To Johnny Cash
Le Canadien M.SOUL et ses musiciens auront l'honneur de clôturer
la Fête de la Musique Place Broglie.


JOHNNY CASH 28643_10

Plus de 250 shows à travers le Canada et les USA depuis 8 ans!
Le spectacle "Wanted Man", Hommage à Johnny Cash a été présenté pour la
1° fois en France à Strasbourg fin mars de cette année,
puis en Allemagne.
M.SOUL sera présent sur des festivals dans la région Alsace, ainsi qu'à Nice,
en région parisienne mais aussi en Suisse avant de retourner
en Amérique du Nord pour une autre tournée.

Une occasion unique pour les Fans de Johnny Cash !

MYSPACE WANTED MAN A VOIR :
http://www.myspace.com/wantedmanca
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MessageSujet: Re: JOHNNY CASH   JOHNNY CASH EmptyVen 11 Juin - 15:26

Oh!Merci Nine! Johnny Cash j'adore!J'en ai des albums de Lui!En plus j'aime la country!Mais pour moi,Lui en est le Maître! flower la semaine prochaine à mon retour ,je referai un tour dans ce Topic! bisous
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MessageSujet: Re: JOHNNY CASH   JOHNNY CASH EmptyMar 31 Aoû - 3:17


Cadillac Song
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