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 DANI - LE PARIS DE DANI

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MessageSujet: Re: DANI - LE PARIS DE DANI   DANI - LE PARIS DE DANI - Page 2 EmptyVen 7 Mai - 18:04


En alternance avec "Musique sur Seine",
le "Réservoir Bleu" est un concert bimestriel
offert aux Auditeurs de France Bleu 107.1.
Présenté par l'animateur Olivier Daudé
et par la directrice du Club Mary de Vivo,
le Réservoir Bleu du lundi 3 mai recevait :

Dani à l'occasion de son album Dani chante Paris
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MessageSujet: Re: DANI - LE PARIS DE DANI   DANI - LE PARIS DE DANI - Page 2 EmptyVen 7 Mai - 18:22

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MessageSujet: Re: DANI - LE PARIS DE DANI   DANI - LE PARIS DE DANI - Page 2 EmptySam 8 Mai - 13:54

DANI CHANTE SON AMOUR DE PARIS

DANI - LE PARIS DE DANI - Page 2 311

Son dernier album, "Le Paris de Dani" est sorti en mars
Et les critiques sont plutôt élogieuses.
Lundi, elle donnait le premier concert de sa nouvelle tournée au Réservoir.
A plus de 60 ans,
Dani continue de susciter le désir des auteurs et des réalisateurs.

Rencontre.

C 'est au dernier étage de la maison Quinta, au "salon de thé",
que Dani nous avait donné rendez-vous.
Sans fard, une casquette de Poulbot masquant le cheveu noir, thé nature,
petits gâteaux et cigarette, l'accueil est chaleureux et sans manière.
Et tout de suite cette voix où roulent les brûlures de la vie, les passions et les excès.
Il y a aussi l'accent de la sincérité, la tendresse du regard et du sourire.
Dani est une artiste exigeante, sans concession.
Son parcours est celui de ses choix, guidés par les amitiés et les rencontres.
Roger Vadim, François Truffaut, Claude Chabrol,
Claire Denis, Jacques Doillon l'ont faite actrice.
Etienne Daho, Miossec, Cali, Alain Chamfort, Daniel Darc,
Ronnie Bird, Jean-Jacques Burnel des Stranglers écrivent pour elle.

Son dernier album est dans les bacs,
elle est attendue dans la deuxième saison de "Pigalle La nuit" sur Canal +,
et de passage à Perpignan elle répondait à nos questions.

Un nouveau disque, de bonnes critiques, tout va bien ?
Le disque commence à bien marcher, les critiques semblent pas mal.
Pour les radios ça devrait démarrer, ça prend un temps fou.
Mais je ne peux pas lire la presse en ce moment.
C'est comme pour le cinéma,
je ne peux pas me voir à l'écran ou même sur les rushs.
J'ai peur que ça m'enlève de la spontanéité,
que ça me fasse flipper, que je veuille en faire trop.

Qu'est-ce qui vous a motivé pour faire un nouvel album ?
Déjà, j'ai la chance d'avoir une maison de disque.
Quand j'ai fait le précédent, "Laissez-moi rire", qui n'a pas super bien marché,
on m'a tout de suite proposé d'en faire un autre, de duos ou de reprises.
Ça ne me disait rien. On m'a suggéré un album avec les chansons d'avant sur Paris.
J'ai refusé et proposé de faire écrire mes amis sur ce thème.

Vous aimez tant Paris ?
C'est une ville magnifique, une des plus belles du monde,
même si j'aime profondément Perpignan.
Ce fut un choc lorsque j'y suis allée pour la première fois.
J'ai eu la chance de voyager, de voir ailleurs,
mais Paris est une ville formidable avec des quartiers très différents.

Et donc vous avez demandé à vos amis d'écrire pour vous ?
J'ai tout de suite demandé à Cali car c'était important un regard de la même province.
Que ce soit Ronnie Bird, Alain Chamfort, Jean-Jacques Burnel ou François Bernheim,
ce sont des gens qui me connaissent très bien, avec lesquels il y a une vraie complicité.

Ils ont tous répondu à votre demande ?
Bruno a été le premier à me donner sa chanson.
Alain Chamfort, lui était septique sur le concept
quand je lui ai demandé une mélodie.
Jean-Jacques Burnel a écrit l'histoire de notre première rencontre à Paris.
Il y a aussi l'histoire de celles que je n'ai pas enregistrées.
Daho n'a pas pu écrire car il était alors en tournée
et puis il y a celle d'Amanda et Patrick Bruel que je n'ai pas gardée
parce que je pensais que personne d'autre que lui ne pouvait la chanter.

Les ambiances musicales sont très variées, pourquoi ?
J'ai voulu des musiques qui correspondent aux différentes périodes de ma vie à Paris,
tout en gardant une coloration très actuelle grâce au travail de Jean-Philippe Verdun.
Par exemple, sur la maquette de Cali
il n'y avait pas ce côté rock and roll qu'il y a sur le disque.

Un premier concert lundi dernier, est-ce le début d'une tournée ?
J'adore la salle du Réservoir. Je crois que c'était bien.
Il y a toujours des choses à améliorer. Sur scène la couleur est plutôt rock.
Pour nous aider, la mairie de Paris va nous donner des lieux
où personne n'a jamais chanté, comme le Petit palais,
des salles ou des théâtres qui sont fermés.
Il y aura donc une série de rendez-vous dans Paris.
Bien sûr on viendra à Perpignan,
c'est toujours un plaisir immense de retrouver les amis, les fidèles de toujours.

Des projets au cinéma ?
Oui, j'ai quelques propositions, mais tant que les choses ne sont pas signées...
Il faut que j'aie un coup de foudre pour accepter.
Comme je ne suis pas sûre de moi quand je fais l'actrice,
il faut que je sois vraiment séduite par le scénario, par l'écriture.

Peu importe le rôle ?
Des fois il vaut mieux être bien cinq minutes dans un grand film
que minable pendant une heure et demie.
Je n'ai jamais eu l'impression d'être moi-même au cinéma.
C'est toujours un regard inattendu sur mon image.

___

"Le Paris de Dani" chez Universal.
JOURNAL L'INDEPENDANT

http://www.lindependant.com/articles/2010-05-08/dani-chante-son-amour-de-paris-176733.php
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MessageSujet: Re: DANI - LE PARIS DE DANI   DANI - LE PARIS DE DANI - Page 2 EmptyLun 17 Mai - 15:26

Interview exclusive
Dani pour "Le Paris de Dani
"


DANI - LE PARIS DE DANI - Page 2 20100410

Figure de la chanson-rock des années “yé-yé”, tendre et frondeuse,
canaille et espiègle, au parcours pas docile, fait de boums et de bangs,
mais au talent ductile, tour à tour chanteuse de Gainsbourg ou de Daho,
actrice dans La nuit américaine de Truffaut
couronné en 1973 par l’Oscar du meilleur film étranger,
meneuse de revue à l’Alcazar, mannequin pour Vidal Sassoon,
égérie de Warhol ou Helmut Newton, rosiériste rive gauche,
héroïne des noctambules,
Dani revient avec un nouvel album très réussi Le Paris de Dani.
Elle chante son émerveillement pour la ville des Lumières
avec toujours cette voix grave, cuivrée et patinée,
à coup de cigarettes, de nuits blanches et d’années noires.
Rencontre avec cette rose noire…

Vous sortez un album conceptuel sur Paris.
Comment vous est venue l’idée ?


Ma maison de disques voulait que je fasse un disque de duos
en revisitant mes anciens titres et j’ai eu l’idée de faire un disque sur Paris
en sollicitant des copains et amis de toujours pour faire ce disque.

Comment avez-vous travaillé ?
Car, vous avez fait appel à des auteurs et compositeurs très diversifiés :
Cali, François Bernheim, Jean-Jacques Burnel des Stranglers,
Alain Chamfort, Ronnie Bird…


Je leur ai juste dit : “Je voudrais une chanson sur Paris”.
Ce qui m’intéressait, c’était la manière dont ces gens
- que j’aime tant et qui me connaissent tous -
me voient regarder Paris.

Comment avez-vous procédé pour guider vos auteurs
sur votre passion pour Paris ?


Je suis le porte-parole de tous ces auteurs qui font partie de ma vie
et qui me connaissent et donc ils ont exactement su exprimer ce que je souhaitais.
Il y a une vraie empathie entre nous,
qui fait que je pouvais chanter sans problèmes leurs mots
car ils m’ont toujours vu vivre et évoluer dans Paris.

Rive droite, rive gauche …
Vous n’avez définitivement pas de préférence ?


Non, je n’ai définitivement pas de prédilection.
Cette ville est magique en recelant mille trésors souvent cachés
au détour d’une rue,dans l’arrière-cour d’un immeuble.
Quand je suis venue de Perpignan à Paris, je suis allée tout voir.
Je suis allée partout à pied, en métro, en bus.
Paris est la plus belle ville du monde.
J’ai eu la chance de beaucoup voyager.
J’ai vérifié. Je déménage tout le temps. J’ai habité le 9e, le 7e.
Aujourd’hui, je suis rue de Rivoli face au Jardin des Tuileries.
Partout, en s’y promenant, ce sont des cartes postales,
des vues et des perspectives différentes.
Paris est une ville formidable culturellement
avec un vrai éclectisme tant dans ses quartiers, ses atmosphères,
ses ambiances, ses couleurs, parfois ses odeurs.
Je me souviens quand j’étais plus jeune des odeurs
du quartier des Halles au petit matin.
J’aime cette magie de la diversité d’un quartier à un autre.
Il y a un vrai charme, une vraie poésie dans cette ville qui est magique.

Je ne m’en lasse pas et elle est en renouvellement permanent.
J’appréhendais certains changements comme le Centre Georges Pompidou
ou la Pyramide du Louvre mais finalement,
je trouve que ces monuments se sont formidablement bien fondus
dans le patrimoine existant. J’adore aussi les jardins de Paris qui sont magnifiques,
luxuriants. J’aurais aimé faire un stage avec les paysagistes de la ville de Paris.

Vous chantez "J’perd mon latin dans l’quartier
où j’me suis battue pour ma liberté".
Pensez-vous avoir participé à l’incarnation d’une certaine
forme de liberté des mœurs dans le Paris
où vous avez éclos à l’aube de votre carrière ?


On se souvient de titres avant-gardistes comme Y’a pas d’mal à s’faire du bien
ou Je veux vivre libre et même Je travaille autant qu’un garçon.
Je suis arrivée à une époque de libéralisation des mœurs et c’est vrai
que j’ai épousé cette époque.
C’est quand même fou qu’avant Polnareff, on ne pouvait pas dire :
“Je veux faire l’amour avec toi ”.
J’ai eu deux enfants et je ne me suis mariée que quand je n’étais plus
avec le père de mes enfants.
J’ai eu la une de tous les journaux car j’étais fille-mère comme si c’était une tare !
On ne remerciera jamais assez Simone Veil
pour son combat pour l’émancipation sexuelle des femmes.
Je pense que je suis une rebelle en douceur et que j’ai incarné
une certaine forme d’audace qui fait partie intégrante de ma personnalité.

Vous qui avez été meneuse de revue androgyne à l’Alcazar,
pensez-vous pas que Paris a perdu son sens de la fête ?


Oui, elle est différente et ne s’adresse pas à tout le monde.
Elle est devenue chère et ségrégationniste.
Avant, il y a avait davantage de brassage social et musical.
Et surtout, il y avait des vraies figures. Je me souviens d’y avoir rencontré César.
Aujourd’hui, tout va trop vite.
À l’époque, on avait les musiques en exclusivité dans les boîtes
avant qu’elles ne passent en radio.
Rien n’est fait pour que l’on connaisse les gens, pour qu’on se rencontre.

Quels souvenirs gardez-vous de cette période avec le roi de la nuit,
Jean-Marie Rivière ?


Le monde entier y est venu.
C’était fabuleux et magique.
Jean-Marie Rivière était un grand artiste, un grand pro de la nuit,
une vraie personnalité haute en couleurs.
Certaines fois,
on refaisait plusieurs fois un numéro pour toutes les stars qui défilaient.

Vous avez également, sur les conseils d’Alain Delon,
pris la direction d’une discothèque,
L’Aventure, haut-lieu de la jet-set et où vous y receviez alors des stars mondiales
comme Mick Jagger, David Bowie et tant d’autres…


Oui, c’est vrai.
J’ai pris cette boîte car j’aime l’inconnu et cela me permettait
d’avoir une activité à Paris pour voir mes enfants surtout le week-end
car j’étais beaucoup en galas.
À l’époque, il n’y avait que Castel et l’on disait que c’était impossible
d’ouvrir des discothèques Rive droite.
Après moi, Régine a ouvert puis l’Élysée Matignon.
Toutefois, contrairement à ce qu’on peut croire, je ne buvais pas.
Je m’étais fait faire une boisson sans alcool pour que ça ressemble au whisky coca.
La nuit est un vrai métier.

Quand la France de Mai 68 bat le pavé,
vous chantez Papa vient d’épouser la bonne qui sera le plus grand succès
de votre carrière avec plus d’un million d’exemplaires vendus.
C’était étonnant d’être pour l’époque, avant-gardiste sur les mœurs ?


J’ai voulu prendre le contre-pied des bluettes yéyé de l’époque
non pas en faisant du rock que j’adorais mais en ayant une posture rock.
Effectivement, ce fut mon plus gros tube.
Et, à l’époque, quand on a un succès comme celui-là,
on essaie de vivre ses rêves d’enfant.

Vous avez fait des disques, à l’opposé de tout ce qui se faisait à l’époque…
Vous aimez être à contre-courant ?


J’ai la conviction qu’il faut toujours être exact avec ce que l’on fait,
ne pas faire de compromissions,
ne pas faire les choses parce qu’elles sont à la mode.
Je n’ai pas fait exprès d’être à contre-courant.
Je suis viscéralement comme cela et les auteurs le sentent.

Le concours Eurovision de la chanson ne vous a pas porté chance
car sélectionnée en 1974, vous devez y renoncer
suite à la disparition de Georges Pompidou,
où la France se retire de la compétition.
L’année suivante, Gainsbourg vous écrit Comme un boomerang et cette fois-ci,
c’est le jury français qui trouve la chanson trop osée avant que Daho ne l’exhume…

Je crois que je n’étais pas faite pour les concours.
Toutefois, j’adore l’Eurovision. C’est drôle et décalé.
Je n’en garde pas un immense souvenir car c’était une trop grosse pression
mais cela m’a permis d’aller dans de nombreux pays
en enregistrant mon titre en Allemagne, en Espagne, en Angleterre.
J’avais une peur bleue ! J’ai été soulagée de ne pas le faire.
J’avais le même producteur qu’Abba cette année-là et c’est Abba qui a gagné,
donc ils étaient heureux tout de même.
L’année d’après, ils m’ont demandée de refaire l’Eurovision
et j’ai accepté qu’à la condition que ce soit Gainsbourg qui me fasse la chanson.
Serge me disait toujours :
“C’est nul, tu chantes comme une pétasse !”.
Et, le panel du jury l’a rejetée !
Serge Gainsbourg m’a dit qu’on sortirait quand même le disque
et qu’il me ferait une face B qu’il avait commencée et qui s’appelait
Les Yeux de biche mais ça ne s’est jamais fait au final…
Et, c’est Etienne Daho à qui j’avais donné cette cassette,
il y a des années qui a souhaité la ressortir…
Comme je sortais d’une période difficile, j’ai demandé à Etienne Daho
de la chanter avec moi. Ça a été comme un vent d’amour.

Pourquoi avez-vous fait aussi peu d’albums ?

À cause des contrats de maisons de disques !
Quand on n’est pas le perdreau de l’année et que vous avez 40 ou 45 ans, c’est dur !
Mais, je ne nourris aucune aigreur. Ce sont les aléas de la vie.
Aujourd’hui, j’ai la chance d’être enfin superbement accompagnée
et soutenue par ma maison de disques AZ.
Et puis, je n’ai jamais fait un disque pour faire un disque.

Vous devez à François Truffaut une de vos plus belles apparitions
dans La nuit américaine, couronnée en 1973 par l’Oscar du meilleur film étranger.
Êtes-vous satisfaite de votre carrière cinématographique ?

Je n’ai pas de recul.
Je m’abandonne juste dans les yeux de quelqu’un qui a son film dans sa tête.
À chaque film, ce sont des histoires particulières.
Même mes premiers films ont souvent été sélectionnés à Cannes.
Je dois surtout ma première apparition dans un court-métrage
pour la télé Les Enfants du Palais.
Dans la Ronde, mon premier grand film,
il y a un plan fixe sur moi et j’avais au moins douze lignes de texte à dire
et je n’ai pas pu sortir un mot car j’étais impressionnée
de voir autant de monde autour de moi.
Du coup, Roger Vadim m’a fait boire un cognac et j’ai pu faire abstraction
et sortir tout mon texte ! Le cinéma exige de la concentration.

Ça fait quoi d’être comparée à Marianne Faithfull ?

Je ne sais pas. J’aurais bien aimé avoir sa voix
parce que nous n’avons pas le même timbre.
Peut-être qu’on dit ça à cause d’un comportement ou une attitude rock dans la vie.
L’attitude, c’est d’avoir traversé ces années-là,
être née et avoir vécue de manière un peu privilégiée,
dans la liberté, dans la provocation.
J’ai eu des enfants, la péridurale n’existait pas, la pilule non plus, ni la capote.
Ça fait un peu ancien combattant de dire ça, mais ça n’est pas si loin de nous.
Ensuite, je ne sais pas,
il y a des jours où j’ai cent ans dans la tête et d’autres dix-sept ans…

Vous avez récemment ouvert une nouvelle boutique de roses à l’Hôtel Costes…
Les roses, c’est aussi définitivement votre vie ?

Ah oui ! Ça fait longtemps que j’adore ça.
Cette boutique est un très joli écrin qui met les roses en valeur.
Cette fleur fait partie de ma vie de tous les jours.
La rose est la plus mythique des fleurs et le sera toujours.
C’est rempli de légendes depuis Cléopâtre, les rois et les chevaliers.
Elle était fleur d’ornement déjà durant l’Antiquité.
Tous les peintres ont reproduit au moins une fois une rose.
Les poètes, les musiciens l’ont évoquée.
Elle a une longue histoire !

Vous avez traversé des moments souvent très durs dans votre vie.
La musique a-t-elle été pour vous une thérapie ?

La musique, c’est ma béquille.
C’est la musique et les roses qui me donnent l’envie de vivre, d’avancer.
J’ai eu trois éternels chagrins dans ma vie.
J’ai perdu mon papa, ma sœur, puis le père de mes enfants.
Tout cela en très peu de temps.
C’est beaucoup. Mais, il y a ceux qui restent.
Il faut être dans la vie même si ça laisse un chagrin à perte de vue
avec lequel il faut faire ami. Je l’oublie quand je chante.
Pour cela, il faut aller chercher l’énergie au fond de soi.
J’ai décidé qu’il fallait aller de l’avant. Je n’ai pas le choix.

Vous avez près de 45 ans de carrière.
Quel regard portez-vous sur votre parcours ?


Je ne regarde pas en arrière.
Je regarde demain. Je n’ai pas de regrets car ça fait trop mal.
J’ai des polaroïds qui m’arrivent comme ça,
qui me font frissonner, pleurer ou qui me donnent du courage.
Mais je ne suis pas nostalgique,
même si évidemment je suis émue quand j’entends le premier Elvis Presley
qui m’a fait craquer quand j’avais dix ans.
Ça remue toujours quelque chose…

Avez-vous conscience d’être une icône ?

Ce que je sais c’est qu’on ne peut pas plaire à tout le monde
et qu’on m’aime ou on me déteste.
Toutefois, quand on me sourit dans la rue,
ça me fait très plaisir et c’est souvent…

L'hebdo parisien
pour vivre et consommer malin -N°266-


http://www.paruvendu.fr/paris/Interview-exclusive-Dani-pour--Le-Paris-de-Dani
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MessageSujet: Re: DANI - LE PARIS DE DANI   DANI - LE PARIS DE DANI - Page 2 EmptyLun 17 Mai - 15:44

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MessageSujet: Re: DANI - LE PARIS DE DANI   DANI - LE PARIS DE DANI - Page 2 EmptyDim 3 Oct - 2:09

Premières dates de la tournée

DANI - LE PARIS DE DANI - Page 2 610

le 8 Octobre à Caen
le 24 Novembre à Marseille
le 9 Décembre à Amiens

ALBUM PARIS EN ECOUTE INTEGRALE SUR DEEZER :

http://www.deezer.com/fr/music/dani#music/dani

1. Mon cœur balance
(Christian Ravasco / François Bernheim (Ed : Good good Music))

2. Paris se marie
(Jean Fauque / François Bernheim (Ed : Sony Music / Good good Music))

3. Un être humain à Paris
(Jacques Duvall / Jean Philippe Verdin (Ed : D.R))

4. Le Pont de L’Alma
(Jacques Duvall / Jean Philippe Verdin (Ed : D.R))

5. Nos rendez-vous
(David André (Ed : Royal Tease))

6. Me & You
(Jean-Jacques Burnel (Ed : Complete Music))

7. Les Paris
(Frederic Doll / Jean Philippe Verdin (Ed : Capitaine Plouf / D.R))

8. Paris, Paris
(Pierre-Dominique Burgaud / Alain Chamfort (Ed : Pierre et eau / Fenixing))

9. P.A.R.I.S
(Cali (Ed: les éditions de Mireilles))

10. C’est quelque chose
(Jean Philippe Verdin (Ed : D.R))

11. Santé
(Ronnie Bird / Mader (Ed : D.R))
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MessageSujet: Re: DANI - LE PARIS DE DANI   DANI - LE PARIS DE DANI - Page 2 EmptyDim 17 Oct - 1:02

Réalisé par Jean Philippe Verdin
sauf « Mon cœur balance ».


...Rive droite, rive gauche
Je t’aime
Que tu sois du nord ou du sud de la Seine
Partout je suis comme un air de bohême
Même si j’me demande de quel côté
Mon cœur balance
Le bonheur n’est pas qu’une fleure cueillit d’avance
Entre Notre-Dame et l’Sacré-cœur
Les honnêtes gens et les killers ...

DANI - LE PARIS DE DANI - Page 2 _699610
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MessageSujet: Re: DANI - LE PARIS DE DANI   DANI - LE PARIS DE DANI - Page 2 EmptyMar 7 Déc - 12:50

DANI en concert

DANI - LE PARIS DE DANI - Page 2 _mg_6510
sur la butte Montmartre il y a une "atmosphère"

Mardi 7 décembre 2010 à 20:00
LE RESERVOIR
16 rue de la Forge Royale 75011
Paris Dani n'y peut rien. Elle est un personnage parisien, elle est une légende

Égérie de Serge Gainsbourg puis d'Étienne Daho, photographiée
par Richard Avedon et Helmut Newtown, copine de Mick Jagger et de David Bowie,
actricechez Roger Vadim et François Truffaut, elle a vécu mille vies en pleine lumière.

"C'est tombé comme ça. Je n'ai pas fait de plans.
J'ai eu la chance de faire des rencontres…".

Ces rencontres, ce sont par exemple les
auteurs et compositeurs au générique de son nouvel album,
Le Paris de Dani, des amis neufs et des copains de toujours :
Cali, François Bernheim, Jean-Jacques Burnel des Stranglers, Alain Chamfort,
Ronnie Bird,Pierre-Dominique Burgaud, Mader, Jacques Duvall, Jean Fauque…

Elle se prépare à remonter très vite sur scène…
Toujours Dani, toujours Paris, toujours légendaire.

Son dernier album, *Le Paris de Dani*, est sorti en mars 2010.

http://www.digitick.com/dani-en-concert-chanson-le-reservoir-paris-07-decembre-2010-css4-digitick-pg101-ri699223.html
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MessageSujet: Re: DANI - LE PARIS DE DANI   DANI - LE PARIS DE DANI - Page 2 EmptyMar 11 Jan - 2:29

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MessageSujet: Re: DANI - LE PARIS DE DANI   DANI - LE PARIS DE DANI - Page 2 EmptyJeu 17 Fév - 3:19

LES ROSES DE DANI
POUR GAINSBOURG


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photo de Dani
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MessageSujet: Re: DANI - LE PARIS DE DANI   DANI - LE PARIS DE DANI - Page 2 EmptyDim 10 Avr - 7:58

Perpignan : « Le Paris de Dani » aux Galeries Lafayette
Il y avait beaucoup de monde, samedi 2 avril, dans le grand magasin Galeries Lafayette (Groupe Barès . Claverie) du centre ville de Perpignan, où la chanteuse Dani venait présenter en avant-première régionale son dernier album, « Le Paris de Dani ».

Originaire de Perpignan, Dani (Graule), l’égérie de Serge Gainsbourg et sans aucun doute le mythe du mannequinat dans les années 70, consacre entièrement son nouvel album à la capitale, Paris, « la plus belle ville du monde », où elle vit. Elle s’est entourée d’un autre Perpignanais, le chanteur Cali, ainsi que des talentueux François Bernheim, Alain Chamfort, Jean-Jacques Burnel (des Stranglers), Jean-Pierre Mader, Ronnie Bird et Jacques Duvall. Plus qu’une compilation de textes et musiques « de plus » sur Paris, Dani nous entraîne là sur un itinéraire musical unique et très original, une sorte de balade guidée entre rive-gauche et rive-droite, où la chanteuse déroule un parcours artistique magique. Ca sonne pop, ça sonne rock, ça sonne variété française : ça balance pas mal, avec Dani, dans un Paris revisité comme le fit Malcolm Mclaren en 1994 en invitant dans ses « sillons » les sublimes Catherine Deneuve, Françoise Hardy et Amina pour chanter son Paris-Paris…
Incontestablement, le « Paris de Dani » est l’un des plus merveilleux hommages rendus à la ville des lumières en musique !

Bravo Dani ! Les Perpignanais ne s’y sont pas trompés, en se déplaçant samedi en qualité et en quantité aux Galeries Lafayette, dont la direction avait confié l’animation à Edouard Angli le temps d’un après-midi pas comme les autres.

http://www.ouillade.eu/societe/perpignan-le-paris-de-dani-aux-galeries-lafayette/
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MessageSujet: Re: DANI - LE PARIS DE DANI   DANI - LE PARIS DE DANI - Page 2 EmptyMer 20 Juil - 6:57

DANI COMME UN BOOMERANG 


 Chanteuse, mannequin, actrice, rosiériste, cette femme à l’allure atypique fut une dilettante géniale, figure de la France des cinquante dernières années.


.PAR OLIVIER Nuc 

Elle aurait détesté devenir une vieille dame respectable. Dani s’en est allée, sur la pointe des pieds, lundi 18 juillet. Elle était âgée de 77 ans, mais avait conservé jusqu’au bout une énergie intacte. Quelques heures avant le malaise qui lui fut fatal, la chanteuse était au téléphone afin de régler les détails du nouvel album qu’elle venait de finir d’enregistrer. Elle en avait même trouvé le titre : Attention, départ, avec l’humour ravageur qu’on lui connaissait.


Sur ce disque, elle avait retrouvé la géniale Émilie Marsh, compositrice et guitariste avec laquelle elle avait tissé une belle complicité scénique ces dernières années. Elles venaient toutes deux de terminer une nouvelle tournée, qui avait suivi la sortie de l’album Horizons dorés. Sa voix grave et enfumée y faisait des merveilles sur des textes malicieux et tendres, bien dans la manière de cette femme au charisme impressionnant et au charme fou. Elle s’était racontée avec tendresse dans une autobiographie publiée en 2016, La nuit ne dure pas, au titre tiré d’un texte écrit pour elle par le chanteur Daniel Darc.


Née Danièle Graule dans une famille de chausseurs à Castres en 1944, la jeune femme était « montée » à Paris dès 1963 afin de s’inscrire aux Beaux-Arts. Son allure atypique et son visage caractéristique avaient rapidement attiré l’attention des photographes. Mannequin vedette de l’agence Catherine Harlé, elle devient une figure de la vie parisienne, au Flore, chez Castel, à la Rhumerie comme au Drugstore Publicis. Elle partage la vie de son grand amour, Benjamin Auger, photographe pour Paris Match, avec lequel elle élèvera deux garçons, Emmanuel et Julien. C’est en 1966, après une audition réussie chez Pathé-Marconi, qu’elle entame une carrière de chanteuse. Les succès s’enchaînent : Garçon manqué, Papa vient d’épouser la bonne, alors que le yé-yé triomphe. Son premier album, La Petite qui revient de loin, est couronné par le prix de l’Académie Charles Cros.


En 1974, elle est choisie pour représenter la France dans le cadre du concours de l’Eurovision avec La Vie à vingt-cinq ans, mais sa prestation est annulée en raison du décès du président Pompidou. Reprogrammée l’année suivante, elle est recalée aux auditions à cause de la tonalité sulfureuse de la chanson qu’elle compte défendre. Boomerang, écrit et composé sur mesure par Serge Gainsbourg, ne ressortira des cartons que vingt-cinq ans plus tard grâce à Étienne Daho. En duo avec ce dernier, Dani retrouve alors, à la cinquantaine, le frisson des hit-parades. Après l’avoir longtemps boudée, le monde de la musique lui permet d’enregistrer une série de beaux albums, notamment Tout dépend du contexte ou Laissez-moi rire, réalisé par Jean-Philippe Verdin.


Au milieu des années 1970, sa photogénie en avait fait une égérie du cinéma. Après une poignée d’apparitions dans de petits films, elle fait ses débuts sous la houlette du grand François Truffaut dans La Nuit américaine. En 2020, elle nous racontait les circonstances de sa rencontre avec le héros de la Nouvelle Vague. « J’ai rencontré François dans la boulangerie où j’achetais le goûter de mon fils, rue Robert-Étienne. Il avait ses bureaux dans cette rue. Un jour, il m’a parlé d’une photo de moi maquillée à la David Bowie qu’il avait vue dans Mademoiselle âge tendre. Il m’a proposé de monter dans son bureau, qui donnait sur la cour de l’école, afin que je surveille mon gamin pendant la récré. On est devenus amis comme ça. Un jour, il m’a fait porter un scénario… »


 Inoubliable dans le rôle de Liliane, la stagiaire scripte, Dani retrouvera Truffaut dans le rôle de la maîtresse d’Antoine Doinel dans L’Amour en fuite. Elle tournera aussi sous la direction de Claire Denis, Claude Chabrol ou Danièle Thompson, dans une filmographie riche d’une trentaine de longs-métrages. On la verra souvent à la télévision, et même une fois au théâtre.


À la fin des années 1970 elle devient meneuse de revue en ouvrant un nouveau club à la mode, L’Aventure, avenue Victor-Hugo, à Paris. Marquées par sa séparation avec le père de ses enfants, les années 1980 sont très difficiles pour l’artiste, qui succombe à l’appel de l’héroïne. Elle perd tout dans cette addiction, qu’elle racontera en 1987 dans l’ouvrage Drogue, la galère, qui retrace la façon dont elle finira par s’en sortir et reprendre goût à la vie. Sa voix cassée gardera les stigmates de ces années, à l’instar de Marianne Faithfull, autre égérie des sixties.


Passionnée de roses depuis l’enfance, elle devient spécialiste de la fleur, ouvrant plusieurs boutiques dédiées, au début des années 1990. Elle crée ainsi l’enseigne Au nom de la rose, dont elle sera dépossédée. Plus tard, elle reprendra une petite boutique attenante à l’Hôtel Costes. C’est là qu’on pouvait la trouver le matin, sourire aux lèvres, tout au bonheur d’être libre. L’après-midi et les soirées, Dani aimait les consacrer à la chanson, qu’elle pratiquait avec beaucoup de recul. Étienne Daho, qui la prit sous son aile, fut un des premiers à lui rendre hommage mardi 19 juillet, avec ces mots. « Tu as tout fait avec l’élégance des dilettantes, surfant, hors des clous, sans te laisser enfermer dans les cases dans lesquelles on voulait t’enfermer. »


Dani est partie active et heureuse, selon les mots de son producteur Lambert Boudier, qui avait repris sa carrière en main ces dernières années. « J’ai peur de mourir chaque jour. Quand je pars de chez moi, je range tout, au cas où je ne reviendrais pas, afin que ce ne soit pas le bordel. J’ai mon âge, mais j’ai encore des envies. Et mon regard est moins rebelle. Mais il ne faut pas me titiller… » nous prévenait-elle pourtant en 2020 entre deux volutes de cigarette.
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