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Sujet: Re: ENVIE ... D'UNE ILE ! Lun 22 Juin - 14:34
SPIRIT OF BAHIA
Salvador de Bahia Bresil.
BAHIA Véronique Sanson.
S'il te plaît Je voudrais aller à Bahia Je l'ai bien vu dans la lampe d'Aladin Je retiendrai deux places dans l'avion Très loin du son des accordéons Et je t'aime Caresse-moi
Le matin On ira voir l'eau de Bahia Il n'y a pas d'ouragan c'est un mot païen Les jours de pluie ça n'existe pas Les jours de pluie ne reviendront pas Et je t'aime Caresse-moi
Tour à tour L'eau sauvage et l'eau vagabonde Viendront faire près de toi leur chemin de ronde Les jours de pluie, qu'est-ce que ça veut dire ? Les jours de pluie ça me fait bien rire Et je t'aime Caresse-moi
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Nine Admin
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Sujet: Re: ENVIE ... D'UNE ILE ! Lun 22 Juin - 14:46
BAHIA 2ème morceau duo avec Alain Chamfort
Nine Admin
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Sujet: Re: ENVIE ... D'UNE ILE ! Sam 27 Juin - 12:25
L'amour est aussi une île .. c'est de l'eau
Love me like a river does Cross the sea Love me like a river does Endlessly Love me like a river does Baby dont rush youre no waterfall Love me that is all Love me like a roaring sea Swirls about Love me like a roaring sea Wash me out Love me like a roaring sea Baby dont rush youre no waterfall Love me that is all Love me like the earth itself Spins around Love me like the earth itself Sky above below the ground Love me like the earth itself Baby dont rush youre no waterfall Love me that is all
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Nine Admin
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Sujet: Re: ENVIE ... D'UNE ILE ! Mar 21 Juil - 2:48
La naissance du cocotier
Dans un district des Iles Polynésiennes, vivait il y a bien longtemps, une jeune fille nommée Hina dont la beauté faisait l’orgueil de ses parents. Yeux noirs, corps aux lignes harmonieuses, souplesse de la taille et surtout de longs cheveux de soie brillants à la lumière en faisaient la plus belle fille des îles.
Lorsqu’elle eut seize ans, son père se mit en tête de lui trouver un mari.
Mais, quand il lui présenta comme époux le Prince des Anguilles, une immense anguille au corps gigantesque et à la tête énorme, Hina, épouvantée, s’enfuit dans la montagne. Elle se réfugia dans une grotte. Qui était la maison du dieu Hiro. Lorsque celui-ci revint, il fut ébloui par une lumière éclatante qui auréolait l’entré de la grotte.
C’étaient les cheveux de Hina qu’un rayon de soleil avait illuminés. Hina raconta son aventure ; Hiro accepta de la cacher ; mais l’anguille attirée elle aussi par l’éclat de la chevelure de sa promise arriva pour la réclamer.
Le Dieu Hiro prit alors un long cheveu d’Hina, y attacha un hameçon de nacre et pêcha la monstrueuse bête. Quand elle fut tirée sur le rivage il la coupa en trois morceaux. La tête vint tomber aux pieds de la jeune fille et lui dit :
--Tous vous me détestez et toi la première Hina, mais un jour, pour me remercier, vous m’embrasserez sur la bouche. Je meurs, mais ma prédiction est éternelle !… »
Alors, le dieu Hiro, enveloppa la tête du monstre, remit le paquet à Hina, lui offrit plusieurs suivantes pour l’escorter et l’autorisa à revenir chez elle. Avec défense de poser le macabre paquet sur le sol car alors la malédiction de l’anguille se réaliserait.
Sur le chemin du retour, il faisait chaud, une rivière s’offrait, l’eau était fraîche et claire. Pour s’y baigner, Hina, oubliant le conseil du dieu, posa le paquet par terre. Aussitôt avec un bruit sourd, la terre s’ouvrit et engloutit la tête de l’anguille morte.
Et surgissant de la faille qui se refermait déjà, un arbre surgit et se mit à grandir, grandir, démesurément. C’était un arbre étrange, tout en tronc, avec une touffe de feuilles au sommet. On aurait dit une immense anguille, la tête vers le soleil. Le premier cocotier venait de naître. Hina, qui avait désobéi, fut condamnée par les dieux à vivre près de la rivière et l’arbre fut tabou. Défense à quiconque de s’en approcher et d’en manger les fruits.
Le temps passa ; Hina se maria et eut deux filles qui furent transformées en nuages et transportées au-dessus de la mer, punies par les dieux pour avoir voulu goûter aux fruits de l’arbre tabou.
Le temps passa encore et une grande sècheresse vint bientôt détruire toute nourriture et toute eau douce. Seul le cocotier résista au soleil et, malgré la défense des dieux, les hommes recueillirent ses fruits, qui contenaient une eau douce et claire, légèrement sucrée. Ils virent que chaque fruit, de la taille d’un gros melon, était marqué de trois taches sombres disposées comme les yeux et une bouche…et pour boire cette eau, il leur fallut coller leurs lèvres contre ce dessin de bois.
Hina fit comme les autres.
Et ainsi la prophétie de l’anguille «…un jour pour me remercier vous m’embrasserez sur la bouche… » se réalisa.
Nine Admin
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Sujet: Re: ENVIE ... D'UNE ILE ! Dim 26 Juil - 2:55
JARDIN D'HIVER
BENJAMIN BIOLAY/KEREN ANN
Nine Admin
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Sujet: Re: ENVIE ... D'UNE ILE ! Dim 26 Juil - 3:03
La pli bel an ba la baille (La plus belle est cachée sous la cuve)
Une mère avait deux filles :
Joséphine et Cècène.
Cècène était mal-aimée : c’est elle qui faisait la cuisine, le ménage, qui travaillait dur dans les champs. Elle était la plus jolie et plus elle travaillait, plus elle devenait belle.
Mais sa mère préférait la paresseuse et capricieuse Joséphine.
La mère n'aimait pas Cècène car une diablesse avait présidé à la naissance de Cècène. Le jour du baptême de cette dernière, alors que l’on dansait, arriva une femme extraordinairement belle et élégante. Elle demande à la maîtresse de maison de quoi se laver les pieds pour effacer les traces du long chemin qu’elle avait dû parcourir pour se rendre à la fête. On lui apporta donc une de ces grosses terrines de terre rouge, comme il s’en fait traditionnellement au pays pour cet usage particulier. Et quelques instants plus tard on entendit " tik " comme un bruit de fêlure.
- Ce n’est rien, dit la belle convive, c’est juste mon bracelet d’argent qui est tombé au fond de la terrine.
Puis, parée de ces beaux bijoux d’or, elle se jeta dans le bal où elle dansa sans relâche. Puis elle berça l’enfant nouveau-né. A l'heure du départ, elle se mit à rire bruyamment en soulevant ses jupes, et c’est alors qu’on s’aperçut que c’était bel et bien une diablesse. A la place du pied gauche, elle portait en effet un sabot de cheval, sabot qui avait fêlé la terrine de terre rouge.
En grandissant, Cècène était devenue une belle jeune fille. Un jour, elle partit, comme à l’accoutumée, travailler dans les champs. Tandis qu’elle coupait la canne sous le chaud soleil, un monsieur à cheval, fort élégant, s’approcha d’elle.
Cècène continua à travailler tout en chantonnant, son grand chapeau " bakoua " sur la tête, un madras noué autour de ses reins.
Le cavalier mit pied à terre et s’approcha de Cècène :
- Comment t’appelles-tu ? demanda-t-il - Cècène. - Et où habites-tu que j’aille demain rendre visite à tes parents ? - A la croisée des chemins, près de grand fromager.
Le bel homme lui offrit une fleur d’hibiscus, remonta sur son cheval et disparu comme dans un rêve.
Cècène s’empressa de rentrer à la maison pour raconter à sa mère ce qui c’était passé.
La mère qui désirait avant tout marier sa fille aînée réfléchit à un plan pour remplacer Cècène par Joséphine.
Le lendemain, lorsque le jeune homme se présenta et demanda Cècène, la mère lui répondit qu’elle n’était pas là et lui présenta Joséphine parée de sa plus belle robe.
A ce moment, un perroquet aux couleurs chatoyantes apparut et se mit à crier : La pli bel’ en ba la baille, la pli bel’ en ba la baille ! (La plus jolie est cachée sous la baille)
Joséphine envoya des cailloux après cet oiseau de malheur afin de le faire taire, mais peine perdue.
- La pli bel’ en ba la baille, la pli bel’ en ba la baille ! répétait-il inlassablement.
Le jeune homme comprit alors, s’approcha de la baille et la retourna. Il y découvrit Cècène, recroquevillée, vêtue de haillons.
Tout souriant, il lui tendit la main et l’aida à se relever. Il la fit monter sur son cheval et ils disparurent tous les deux dans la poussière d’un grand galop.
Ils vécurent longtemps ensemble, heureux.
Nine Admin
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Sujet: Re: ENVIE ... D'UNE ILE ! Mar 28 Juil - 0:42
Gauguin (lettre à Jacques Brel)
Hiva Oa, l’île de Paul Gauguin et de Jacques Brel. C’est dans cette baie de Tahauku - vue de l’hôtel Hanakee Pearl Lodge - que le chanteur belge jeta l’ancre de son voilier en 1975.
Il pleut sur l'île d'Hiva-Oa. Le vent, sur les longs arbres verts Jette des sables d'ocre mouillés. Il pleut sur un ciel de corail Comme une pluie venue du Nord Qui délave les ocres rouges Et les bleus-violets de Gauguin. Il pleut. Les Marquises sont devenues grises. Le Zéphir est un vent du Nord, Ce matin-là, Sur l'île qui sommeille encore.
Il a dû s'étonner, Gauguin, Quand ses femmes aux yeux de velours Ont pleuré des larmes de pluie Qui venaient de la mer du Nord. Il a dû s'étonner, Gauguin, Comme un grand danseur fatigué Avec ton regard de l'enfance.
Bonjour monsieur Gauguin. Faites-moi place. Je suis un voyageur lointain. J'arrive des brumes du Nord Et je viens dormir au soleil. Faites-moi place.
Tu sais, Ce n'est pas que tu sois parti Qui m'importe. D'ailleurs, tu n'es jamais parti. Ce n'est pas que tu ne chantes plus Qui m'importe. D'ailleurs, pour moi, tu chantes encore, Mais penser qu'un jour, Les vents que tu aimais Te devenaient contraire, Penser Que plus jamais Tu ne navigueras Ni le ciel ni la mer,
Plus jamais, en avril, Toucher le lilas blanc, Plus jamais voir le ciel Au-dessus du canal. Mais qui peut dire ? Moi qui te connais bien, Je suis sûre qu'aujourd'hui Tu caresses les seins Des femmes de Gauguin Et qu'il peint Amsterdam. Vous regardez ensemble Se lever le soleil Au-dessus des lagunes Où galopent des chevaux blancs Et ton rire me parvient, En cascade, en torrent Et traverse la mer Et le ciel et les vents Et ta voix chante encore. Il a dû s'étonner, Gauguin, Quand ses femmes aux yeux de velours Ont pleuré des larmes de pluie Qui venaient de la mer du Nord. Il a dû s'étonner, Gauguin.
Souvent, je pense à toi Qui a longé les dunes Et traversé le Nord Pour aller dormir au soleil, Là-bas, sous un ciel de corail. C'était ta volonté. Sois bien. Dors bien. Souvent, je pense à toi.
Je signe Léonie. Toi, tu sais qui je suis, Dors bien.
BARBARA
Nine Admin
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Sujet: Re: ENVIE ... D'UNE ILE ! Mar 28 Juil - 0:55
Aux îles Marquises, plus près du ciel "Moi, je t'offrirai des perles de pluie venant d'un pays où il ne pleut pas " Jacques Brel
A 1500 kilomètres au nord-est de Tahiti, berceau de la civilisation Maorie, l’archipel des Marquises ignore la douceur des lagons. Ici, le ressac murmure les secrets d’une Polynésie simple, vraie et poignante.
Hiva Oa, l'île chère au coeur de Paul Gauguin et de Jacques Brel, est située à 1 184 km au nord-est de Tahiti. Une force et un charme particuliers se dégagent de cette île au relief tourmenté et aux superbes plages de sable noir. Les chèvres s’ébattent en toute liberté sur les immenses territoires encore inhabités. Des vallées verdoyantes, propices à l’exploration, abritent d'impressionnants sites archéologiques tels le vaste ensemble de Taaoa ainsi que celui de Puamau où trônent les plus grands « tiki » de Polynésie.
Cette île, très fertile, est considérée comme le «Jardin des Marquises».
Atuona, le chef-lieu, blotti au creux des parois vertigineuses des monts Temetiu et Feani, dispose de plusieurs centres d’intérêts :
la Cathédrale, le « tohua » Pepeu qui reçoit des spectacles de danse à l’occasion des festivals des Marquises, le musée dédié à Gauguin où il est possible de découvrir plusieurs copies de ses œuvres et une reconstitution de sa « Maison du Jouir », dans un espace moderne et interactif ; et enfin, le centre culturel consacré au chanteur Jacques Brel. Les tombes de ces deux artistes de renommée internationale se situent sur les hauteurs du village.
Dans la vallée voisine, des pétroglyphes évoquent un passé mystérieux. Cette île paisible offre un ancrage sûr pour les nombreux bateaux qui y font escale. Elle est également le point de départ pour la superbe île de Tahuata toute proche, où il est possible de passer une journée inoubliable, au contact des habitants, dont certains sont des sculpteurs renommés…
Hiva Oa est, pour toutes ces raisons, une destination incontournable des îles Marquises.
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Nine Admin
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Sujet: Re: ENVIE ... D'UNE ILE ! Mar 28 Juil - 1:13
Dans le petit cimetière d'Atuona, aux Marquises :
Brel et Gauguin sont voisins de palier. Au village, leur souvenir plane sur la vie quotidienne. Devant la Maison du Jouir et son éternelle invitation à l'amour :
"Soyez amoureuses et vous serez heureuses"
on chante et on tresse les nattes comme si le temps n'existait pas.
Document Alex Décotte
Nine Admin
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Il y a des îles paradisiaques, et des îles où siège l'enfer. Sous leur aspect accueillant les îles du Salut gardent quelques vestiges d'une époque peu glorieuse : le bagne.
L'histoire vécue de Papillon, un véritable hymne à la liberté. Cette liberté, si abstraite en soi, devient même palpable au fil de la lecture du roman.
Papillon court sans relâche après cette liberté qu'il finira, par son optimisme désespéré, à incarner définitivement, le faisant accéder au statut de mythe.
Ses différentes tentatives de fuites tournent d'ailleurs à une variation de l'Odyssée!
En effet, Papillon comme Ulysse, tente par tous les moyens de revenir chez lui et comme lui, il croise nombre de personnages atypiques :
des lépreux, un homme tatoué au visage, une tribu indienne irréelle, des religieuses pas catholiques.... On vogue ainsi, tout au long du film, dans une mythologie moderne, sur les chemins d'une liberté que le cinéma n'aura jamais si bien chanté. du vrai grand cinéma, adapté d'un vrai grand roman signé du nom d'Henri Charriere le vrai nom de Papillon.
Un livre à emporter sur une île déserte, le sujet est à consulter ici : http://www.artmony.biz/ecrivains-et-poetes-f94/papillon-henri-charriere-t2571.htm
Une vraie leçon, sur le courage et la force mentale, un homme confronté à un univers hostile qui n'a rien d'humain, exilé dans une île entourée de requins qui plonge vers la Liberté et qui retrouve intacte sa vraie valeur et sa vraie dimension.
Nine Admin
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Bienvenue Antinea sur notre Ile Pour ma part, je cherche :
Un point précis sous le tropique Du Capricorne ou du Cancer Depuis j'ai oublié lequel Sous le soleil exactement Pas à côté, pas n'importe où Sous le soleil, sous le soleil Exactement juste en dessous.
Dans quel pays, dans quel district C'était tout au bord de la mer Depuis j'ai oublié laquelle Sous le soleil exactement Pas à côté, pas n'importe où Sous le soleil, sous le soleil Exactement juste en dessous.
Était-ce le Nouveau-Mexique Vers le Cap Horn, vers le Cap Vert Était-ce sur un archipel Sous le soleil exactement Pas à côté, pas n'importe où Sous le soleil, sous le soleil Exactement juste en dessous.
C'est sûrement un rêve érotique Que je me fais les yeux ouverts Et pourtant si c'était réel? Sous le soleil exactement Pas à côté, pas n'importe où Sous le soleil, sous le soleil Exactement juste en dessous.
S. GAINSBOURG
Dernière édition par Nine le Jeu 18 Nov - 1:01, édité 1 fois
Nine Admin
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Sujet: Re: ENVIE ... D'UNE ILE ! Lun 14 Sep - 1:44
I MUVRINI Un ti ne scurda
Porte l'Amour et sème la vie
Il y a tant de mots pour décrire la Corse en général ! Michel Fugain la décrit si bien que je vais vous transmettre les paroles d'une de ses chansons liée à la Corse.
il y a en méditerranée, une ile belle comme un bijou antique dans un écrin d'azur. Ancrée au large des côtes génoises, elle est facile à reconnaître. Fière comme un poing levé montrant du doigt pour l'éternité ceux qui l'ont fait souffrir. Si vous avez la chance d'arriver par bateau au soleil couchant, vous verrez d'abord une montagne cascadant vers la mer dans un drapée rugueux d'un camaieu de mauve et vous saurez alors qu'une terre peut avoir un parfum, un parfum fort sauvage, parfum du maquis que les hommes d'ici ont su préserver par vigilance et par respect.
ici le vent se déchire, la mer se brise et respire l'odeur du maquis des forêts. ici les montagnes fières n'ont laissé que quelques pierres à la vigne et aux oliviers. ici un homme se sent vivant, ici un homme se sent plus grand, ici un homme a le temps.
ici les mots semblent différents, ici la vie se vit autrement, se vit autrement. sur ce radeau, sur ce bateau , cette île au milieu de l'eau c'est une île où il fait toujours bleu
accrochés à la montagne, perchés sur des rochers comme des vigies qui scrutent l'horizon d'où depuis la nuit des temps sont venus tous les malheurs, les villages sont le dernier refuge de l'ame corse ici tout homme est paysano, fait de la meme pierre que ces églises polychromes où le roman ne dispute au byzantin
ce pays du drame et de lumière ressemble au chant de ses bergers qui évoquent les tourments d'ici bas et dans le regard cherchent encore une réponse dans le ciel infini
ici les gens sont silence et ne disent ce qu'ils pensent qu'à celui qui sait écouter ici vit un peuple libre, sa terre est son équilibre et rien ne pourra le troubler ici la mémoire est un trésor, ici la parole vaut de l'or, ici on se parle encore ici loin des villes et loin du bruit ici, je viendrai finir ma vie, finir ma vie
sur ce radeau, sur ce bateau, cette ile au milieu de l'eau c'est une ile comme il en reste peu
ici le maître mot est le mot respect peut être parce qu'ici on sait ce que veut dire ne pas être respecté
et pourtant en 2000 ans d'invasions plus terribles les unes que les autres, les corses ont toujours préféré un chant majestueux et profond quand ils l'entendent, ils se lèvent et se découvrent écoutez le c'est un chant d'amour !
Voilà, si vous souhaitez écouter ce chant, il ne vous reste plus qu'à aller en corse.
(les chants tels que I Muvrini les chante)
Dernière édition par Nine le Mar 13 Juil - 3:52, édité 4 fois
Nine Admin
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Sujet: Re: ENVIE ... D'UNE ILE ! Mar 13 Juil - 3:05
LES MAGNIFIQUES BUENA VISTA SOCIAL CLUB Le charme de la musique CUBAINE
la plus grande ile des caraïbes, Salsa, Rhum, Cigares, Belles américaines d'une autre époque et découverte de la musique cubaine.
Dernière édition par Nine le Jeu 18 Nov - 0:57, édité 1 fois
Nine Admin
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Sujet: Re: ENVIE ... D'UNE ILE ! Mar 13 Juil - 3:16
Le Cuba libre Le cri légendaire lancé par les Cubains contre la domination espagnole devient le nom d'un cocktail connu dans le monde entier !
Verser dans un verre haut 6 cl rhum blanc sur 3 glaçons. Ajouter du Coca Cola et 2 cuillères à café de jus de citrons frais. Garnissez le verre avec une rondelle de citron. AVEC MODERATION BIEN SUR !
Histoire du Cocktail "Cuba libre"
Créé en 1900 Le Cuba Libre est né juste après la guerre entre les Etats-Unis et l'Espagne lors de la 2e Guerre d’Indépendance (1895 à 1898). Deux ans après la guerre, en 1900, un Capitaine et sa troupe de soldats américains se retrouvent dans un bar du Vieux Quartier de La Havane. Le capitaine avait commandé du rhum et du Coca-Cola (qui venait d'être importé à cuba) sur glace, avec un quartier de citron vert.
Cela éveilla la curiosité des soldats qui l'entouraient. Ils demandèrent au barman de leur servir ce même cocktail.
Lorsque les soldats commandèrent une nouvelle tournée, un soldat suggéra de porter un toast "¡Por Cuba Libre!" (À Cuba libre !), pour fêter la libération de Cuba. Le capitaine leva son verre et prononça ce cri de guerre qui avait si bien su motiver les troupes durant la guerre d'Indépendance : Le Cuba Libre était né.
La recette fut gardée par quelques barmen mais ne connut un véritable succès que plus tard, pendant la prohibition aux USA entre 1919 et 1933. La fabrication, le transport, l'importation, l'exportation et la vente de boissons alcoolisées étaient prohibées. Cette loi anti-alcool fut un vecteur de croissance pour la mafia italo-américaine qui s'est rapidement aperçue que Cuba était un endroit stratégique pour faire entrer et exploiter de l'alcool aux USA et ce pour deux simples raisons : Cuba produisait du rhum et les côtes américaines n'étaient qu'à 200 km.
Le trafic de cuves de rhum commença, mais sur les ports américains il y avait souvent des contrôles par les autorités et le rhum était vite décelé, transformant certaines importations en fusillades. Les parrains mafieux avaient des ressources et ils entreprirent d'importer des cuves pleines de "Cuba Libre", coupant ainsi l'odeur et le goût du rhum, passant plus facilement les contrôles.
Dans les bars américains controlés par la mafia, on buvait donc beaucoup de "Cuba Libre", l'origine de la recette et même son nom y a laissé des plumes car aussi bien la mafia que les consommateurs clandestins, inspirés par quelques Cocktails, aimaient jouer à des jeux de mots et raconter des blagues : jouant sur le fait que phonétiquement "Cuba libre" voulait aussi dire "cuve libre" en Cubain, narguant par la même occasion les autorités trompées sur les importations des cuves clandestines. Le succès du "Cuba Libre" commença...
Depuis, le Cuba Libre est aussi parfois appelé ironiquement "Mentirita" (qui veut dire petit mensonge en espagnol) par certains cubains ainsi que par leurs voisins dominicains qui ne considèrent pas l'île comme libre avec le régime castriste.
... Allô Papa Tango Charlie Allô Papa Tango Charlie Répondez nous vous cherchons Allô Papa Tango Charlie Allô Papa Tango Charlie Vous vous dirigez plein sud Vers le triangle des Bermudes ....
Les disparitions en mer ont depuis toujours été nombreuses et elles sont généralement explicables, à défaut d'être toujours expliquées. Mais, s'il est un endroit où les conditions des drames survenus demeurent encore obscures, c'est bien dans ce qu'on nomme le "Triangle des Bermudes".
C'est en 1964 seulement que le journaliste américain Vincent Gaddis emploie pour la première fois dans un article cette expression. Le "Triangle des Bermudes" désigne désormais la région située entre la Floride, les Bermudes et Porto Rico, où des centaines d'avions, de bateaux et de personnes se sont évanouis apparemment sans laisser de trace.
Le vol 19 ne répond plus
Le 5 décembre 1945, cinq avions torpilleurs Avenger, formant le vol 19 et équipés d'un matériel de navigation sophistiqué, quittent la base aéronavale de Fort Lauderdale, en Floride, pour une mission de routine. Tout se déroule normalement lorsque, soudainement, au bout d'une heure et demie de vol, le lieutenant Charles G. Taylor informe avec inquiétude la tour de contrôle qu'ils sont perdus et ne peuvent plus distinguer la surface de l'océan. La tour demande alors aux appareils d'aller vers l'Ouest, mais la réponse de l'officier est encore plus surprenante que la première:
"Nous ne savons pas où est l'Ouest. Tout est faux, étrange. Nous ne sommes sûres d'aucune direction. Même l'océan ne semble pas comme d'habitude".
Le contact radio ayant été rompu, un gros hydravion bimoteur "Martin Mariner" est envoyé au secours des appareils, mais il disparaît à son tour, tout aussi mystérieusement. Six avions et vingt-sept hommes se sont ainsi évanouis en quelques heures sans qu' aucune explication rationnelle soit apportée par la commission d'enquête de la Marine ni par diverses' révélations' ultérieure.
Des disparitions inexplicables
Si le vol 19 demeure le cas le plus célèbre, il n'est cependant pas isolé et la liste des victimes du Triangle des Bermudes est longue. C'est d'ailleurs cette fréquence anormalement élevée de disparitions par comparaison avec d'autres zones maritimes qui est, entre autres, à l'origine de la célébrité de ce lieu. Ainsi, de 1945 à 1975, trente-sept avions, plus d'une cinquantaine de bateaux et même un sous-marin atomique, avec tout leur équipage, se sont évaporés sans raison apparente et sans qu'aucun débris ni corps aient été retrouvés.
En 1918 notamment, le Cyclop, un charbonnier de la marine américaine à bord duquel se trouvent trois cent huit hommes d'équipage, dont le consul général Alfred Gottschalk, disparaît mystérieusement. Trente ans plus tard, un avion de transport DC 3 connaît le même sort alors qu'il se trouve à environ cinquante milles de Miami. Le dernier message du capitaine informe pourtant la tour de contrôle que tout va bien et qu'il attend les consignes pour atterrir.
Fait curieux, à l'exception du vol 19, les victimes n'envoient jamais le moindre S.O.S. mais, bien au contraire, affirment souvent peu avant le drame que leur traversée se déroule tout à fait normalement.
D'étranges phénomènes lumineux
Beaucoup de témoignages font en revanche référence à des événements inhabituels tels que la panne totale des équipements de bord, des phénomènes visuels incompréhensibles ou des observations de curieuses lumières sous-marines. Ainsi, le remorqueur de sauvetage Good News fait route de Porto Rico à Fort Lauderdale, en 1966, lorsqu'il est entouré par un brouillard très épais et secoué par des eaux houleuses. Le compas et les instruments électriques commencent aussitôt à se détraquer. Or, dès que le navire sort de cette brume énigmatique, le temps est clair, la mer est redevenue calme et les instruments fonctionnent à nouveau normalement.
Le même genre de mésaventure survient, en 1972, au pilote Chuck Wakely alors qu'il vole entre Bimini et Miami. Il croit voir que les ailes de son avion deviennent translucides. En quelques minutes, l'habitacle du pilote est inondé par une lueur bizarre et l'appareil change de direction sans qu'il puisse intervenir. La lumière s'évanouit enfin et les instruments redeviennent aussitôt normaux.
Enfin, en 1975, la vedette côtière Diligence se porte au secours d'un cargo en flammes lorsque sa radio s'éteint brutalement sans raison. L'équipage voit de mystérieuses lumières vertes tomber du ciel. L'enquête ultérieure ne peut, là non plus, donner aucune explication rationnelle à cette panne et à ces phénomènes étranges.
juin 2009 Triangle des Bermudes : Un avion d'Air France disparaît des écrans radars !
Un Airbus d'Air France transportant 215 passagers et qui assurait la liaison Rio de Janeiro-Paris-Charles-de-Gaulle a disparu des écrans radars lundi à 8 heures, heure française, au large des côtes brésiliennes, a-t-on appris de source aéroportuaire à Paris.
L'airbus A 330 devait se poser à 11 h 10 heure de Paris à l'aéroport de Roissy. Un PC crise a été ouvert à Roissy dans la matinée. "L'inquiétude est très grande. L'avion a disparu des écrans de contrôle il y a plusieurs heures. Il peut s'agir d'une panne du transbondeur mais ce genre de panne est très rare et l'avion ne s'est pas posé à 11 h 10 comme prévu", a déclaré la même source aéroportuaire. La direction d'Air France n'est pas joignable lundi matin.
Le Triangle des Bermudes c'est quoi ?
C'est 3 points, formant un vaste triangle d'eau, ou d'etrange et soudaine disparition de navires et d'avions s'y sont derouler, et cela continue a ce jour. Le triangle des bermudes et l'une des zone de notre planète la plus mystérieuse pour l'aéro-nautique et la marine...
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Sujet: Re: ENVIE ... D'UNE ILE ! Jeu 18 Nov - 1:45
MANUREVA ALAIN CHAMFORT
Manureva est un mot tahitien signifiant « l'oiseau du voyage ». C'est le nom du point culminant de l'île Rurutu en Polynésie française.
* Ce nom a été utilisé par Alain Colas qui baptisa ainsi son trimaran (ex Pen Duick IV). C'est à bord de ce bateau qu'il a disparu le 16 novembre 1978 lors de la Route du Rhum.
16 septembre 1943 - 16 novembre 1978
* Ce drame inspira Serge Gainsbourg qui composa en 1979 pour Alain Chamfort la chanson « Manureva ». * En 2007, ce titre est revenu, « remixé » par Art Meson.