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 SEASICK STEVE

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MessageSujet: SEASICK STEVE   SEASICK STEVE EmptyMer 25 Fév - 21:09

SEASICK STEVE
La revanche d'un perdant

SEASICK STEVE Seasic11

« My name is Steve and i’m your walking man »

Olivier Nuc
24/02/2009 LE FIGARO

Inconnu hier encore, Seasick Steve, 56 ans,
remplit aujourd'hui des salles de 5 000 personnes. (Warner Music)

En récompensant massivement le film Slumdog Millionaire de Danny Boyle,
l'académie des oscars vient de saluer le destin d'un quidam
soudainement devenu millionnaire grâce à un jeu télévisé.
L'histoire peu banale de Seasick Steve vaut bien ce scénario.
Voici un chanteur et guitariste américain âgé de 68 ans,
jusqu'ici totalement inconnu,
propulsé nouvel espoir de la musique américaine sur la foi d'un passage à la télévision.

Barbe, cheveux blancs, casquette vissée sur la tête,
Seasick Steve n'a rien de l'apparat de la rock star classique.
S'il est de la même génération que Bob Dylan, les Beatles et les Rolling Stones,
son destin n'a rien de commun avec les leurs.
«Je n'ai pas eu autant de chance qu'eux, ma vie a été plus difficile »,
explique-t-il avec un large sourire.
Seasick Steve est aujourd'hui le plus heureux des hommes.
S'il joue de la musique depuis l'âge de 8 ans et qu'il a longtemps
caressé l'espoir de devenir musicien professionnel,
il avait presque définitivement abandonné l'idée d'en faire son métier.

Ce père de cinq enfants a multiplié les emplois
(charpentier, plombier, ambulancier, marchand de chaussures),
a déménagé cinquante-neuf fois en vingt-sept ans,
aussi bien aux États-Unis qu'en Europe, avant de se retrouver sans travail.
Encouragé par sa femme, il a alors enregistré des chansons de blues-boogie
dans sa cuisine, en Norvège, avec des musiciens scandinaves.
Après avoir démarché auprès de plusieurs personnes,
il se retrouve avec le disque sur les bras.

«Ça n'intéressait personne à part un gars en Angleterre
qui avait monté son label pour pouvoir sortir l'album de sa fiancée », explique Steve.
Le disque se retrouve sur le bureau du programmateur de l'émission
musicale de la BBC Later with Jools Holland,
qui décide de l'inviter sur le plateau. Le lendemain de son passage à l'écran,
Seasick Steve est invité à se produire dans tous les festivals britanniques.
Le voici qui remplit désormais des salles de 5 000 personnes à Londres,
et aux quatre coins de l'Europe.
Le plus surprenant est encore la jeunesse du public qui se presse à ses concerts.

« Je n'aurais jamais pensé que des gamins prendraient autant de plaisir
à écouter un vieux gars chanter du blues »,
affirme-t-il.

Son nouvel album, I Started Out With Nothing and I Got Most of It Left (Warner),
tout juste paru, est un excellent recueil de titres de sa composition.
Nick Cave et KT Tunstall font des apparitions sur l'album.
Seasick Steve n'en revient toujours pas.

«À mon âge, j'étais sûr de n'intéresser personne.»

Seasick Steve jouera mercredi à La Maroquinerie, 23, rue Boyer, 75020 Paris.
Tél. : 01 40 33 35 05. www.lamaroquinerie.fr


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MessageSujet: SEASICK STEVE   SEASICK STEVE EmptyLun 9 Mar - 21:14

UN ARTISTE ETONNANT INCLASSABLE ..
ENTRE BLUES ET FOLK


« Tout va bien »
c'est la devise de Seasick Steve.
Une devise étonnante quand on sait qu'il a passé la moitié de sa vie dans le caniveau.
Mais à 60 ans bien sonnés, il semble qu'effectivement tout aille bien pour lui.

SEASICK STEVE 28c65a10

Les nuits blanches de sa jeunesse,
Seasick Steve les a passées à écouter la musique de guitaristes comme
R.L. Burnside ou Son House - un bluesman du delta du Mississippi,
prédicateur, briseur de mariages, taulard et conteur d'histoires hors pair.
Et puis, il y a eu l'époque où son blues n'intéressait plus personne.
Jusqu'à aujourd'hui, où le revival du blues
le propulse à nouveau sur le devant de la scène.

Seasick Steve a grandi dans la rue. A 13 ans,
il claque la porte de la maison et se dépatouille à coups de petits boulots.
Ses séjours en prison, il a arrêté de les compter.
Par contre, il se souvient que la vie en tournée,
c'est un peu comme le paradis sur terre.
Il a longtemps travaillé dans les studios d'enregistrement en tant que
technicien ou homme à tout faire.
Au début des années 90, il embarque tout son équipement
et quitte le Tennessee pour Seattle.
Il y créé un studio qui sera fréquenté par des groupes indie comme
Modest Mouse et Bikini Kill. Et puis, bien sûr, les groupes grunge.
C'est ainsi qu'il rencontre Kurt Cobain.
............................................
Album
"Dog House Music" de Seasick Steve
chez Skycap

Le blues est pur, il exprime tristesse et espoirs éternels.
Seasick Steve, un barbu sans âge, lui redonne vie, y compris en mono,
quand il enregistre loin de ses terres californiennes,
quelque part dans la cuisine norvégienne de son épouse.
Vivant sa relation au blues comme une thérapie, cet artiste intègre,
enfin reconnu à sa juste valeur, ne cesse de le dénicher là où se trouve,
le libère, le restitue en toute simplicité,
dans toute sa modernité, à l’échelle de la planète tout entière,
et renoue ainsi avec sa vocation universelle première.
www.seasicksteve.com




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MessageSujet: Re: SEASICK STEVE   SEASICK STEVE EmptyLun 9 Mar - 21:20

EXTRA ET MEME PAS ORDINAIRE SEASICK BLUES
3 CORDES A SA GUITARE !

SEASICK STEVE 00210

L'impressionnant bluesman est immense en Grande-Bretagne,
a épaté deux années de suite le Festival des Inrocks,
vient de publier son deuxième album en France

Stéphane Deschamps

Le deuxième album de Seasick Steve s’appelle
I started out with nothin and I still got most of it left –
“Je suis parti de rien et j’en ai gardé la plupart”.
Monsieur Seasick est modeste.
C’est vrai qu’il est parti de rien : tout petit, il rêvait d’être éboueur ;
à peine plus grand, il est parti de chez ses parents,
parce que son beau-père avait la main un peu lourde ;
après des décennies de pure bourlingue à l’américaine,
le Californien a fini par se poser (en Norvège, avec sa femme) et vieillir.

Et c’est là, à l’âge où les gens normaux prennent leur retraite,
que le succès lui est tombé dessus :
depuis deux albums, Seasick Steve est énorme (particulièrement en Angleterre).
Lui crie au miracle. Et il n’a pas complètement tort.
Parce qu’un vieux type qui décroche la timbale en jouant du folk-blues sauvage
sur une guitare à trois cordes, ça n’arrive pas tous les jours,
peut-être même que ça n’était jamais arrivé.
En même temps, il suffit de le voir sur scène pour comprendre
que le succès de Seasick Steve tient peut-être moins du miracle que du mérite.

A découvrir ici avec le clip de Walking Man ainsi que quelques prestations live
aussi rêches que tremblants de morceaux issus de
I started out with nothin and I still got most of it left
(Walking Man, Thunderbird, St. Louis Slim) ou du précédent Dockhouse Music.


Le blues. Musique du pauvre. Tellement classe...
On dit qu’un des pères des Bluesmen est Robert Johnson.
Un type qui n’a eu que peu de temps pour enregistrer toute sa musique.
On n’est pas sûr des conditions de sa mort mais certains pensent
que les blancs l’ont assassiné, à 27 ans, en 1938.
C’était une époque où les noirs mourraient souvent sous la main des blancs,
c’était une époque où naissait le blues, ballades d’esclaves parfois tristes,
parfois drôles, tellement pleines d’une liberté qui manquait partout ailleurs.

Aujourd’hui le Blues s’écoute aussi dans les salons chauds des belles maisons.
Aujourd’hui des blancs jouent le Blues,
et on se demande parfois si les origines du Blues,
cet immense besoin de liberté d’où il est né ne se serait pas perdu en route,
maintenant qu’il se vend sous forme de disques et de tickets de concert.

Regardez le Blues de Seasick Steve, ce vieil homme blanc en marcel,
écoutez son histoire sortir de sa longue barbe blanche.

Débarqué des Etats-Unis dans les années 70 avec 10$ en poche,
les nuits sous les ponts, les fourgonnettes de la police,
les femmes, l’alcool & toujours sa guitare & le Blues qui lui sauvent la vie.

Regardez cet ancien clochard qui garde la même attitude
qu’il soit dans une chambre de l’hôtel Concorde à Paris,
dans la rue ou sur une scène devant plus de 65000 personnes.

Je l’imagine devant ses producteurs (la Warner)
ou devant ce type qui lui a vendu il y a bien longtemps la pire guitare du monde
et je le vois aussi simplement envoûtant
que quand je l’ai vu se marrer pendant quinze bonnes minutes avec le public déchaîné
du festival ATP parce qu’il a cassé une corde et qu’il sait pas trop comment la changer.

On pourrait raconter ici "l’histoire merveilleuse de Seasick Steve,
pauvre homme devenu riche et célèbre grâce à sa musique"
mais Seasick n’a pas besoin de ça.
Le premier disque que la Warner a sorti de lui, il l’a enregistré dans sa cuisine,
avec un vieux quatre pistes.
Il n’y a pas d’histoire merveilleuse, il y a mieux :
la ballade de ce bluesmen blanc dans le monde et dans la vie.

Il est passé par le métro parisien, par Glastonbury.
Qui sait ce qu’il croisera au prochain virage ?
En tout cas il garde le rythme et c’est un rythme sur lequel
on pourrait marcher des heures durant avec lui.
On l’a fait, une après-midi de mai, plongés dans la liberté de cet homme.

SEASICK STEVE

Et puis tiens, profitez en aussi pour écouter cette guitare incroyable
de simplicité elle aussi,
mais qui a le pouvoir comme son musicien de remplir l’espace







http://www.blogotheque.net/Seasick-Steve,4552


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MessageSujet: Re: SEASICK STEVE   SEASICK STEVE EmptyLun 9 Mar - 21:34

Seasick Steve pour Canal+


Le lundi 16 février 2009 au studio 104 de la Plaine Saint-Denis, Seasick Steve est venu présenter son album I Started Out With Nothin’ And I Still Got Most Of It Left en enregistrant un set live pour les émissions de Canal+ L’Album de la semaine et Le Live de la semaine.

Seasick Steve, vieux bluesman blanc à la longue barbe blanche, entre en scène, coiffé d’une casquette verte et vêtu d’une salopette en jean et d’une chemise à carreaux d’homme des bois qu’il ne tarde pas à enlever, dévoilant un débardeur blanc un peu large et de gros bras tatoués. On a l’impression d’avoir vu ce sympathique gaillard dans un film américain dans le rôle d’un vieux routier qui mangeait des pancakes au comptoir d’un café déglingué sur la route 66. Assis sur une chaise, Seasick Steve chante des chansons simples d’une voix grave et profonde, en s’accompagnant à la guitare électrique ou acoustique selon les morceaux. Seul un batteur l’accompagne, un vieux hippie aux cheveux longs et à l’air un peu nonchalant, comme s’il avait fumé quelques joints avant d’entrer en scène.

Le tandem régale un public, debout du premier au dernier morceaux, avec un blues électrique basique mais très groovy, un son qui semble venu du Bayou et qui rappelle le légendaire Creedence Clearwater Revival. Cela déménage bien sur des titres comme « Thunderbird », le premier morceau du set, ou sur « Dog House Boogie » (un extrait de l’album Dog House Music), un morceau sur lequel Seasick Steve raconte sa jeunesse, son père qui le battait, sa fugue, sa découverte de la guitare, un morceau qui s’achève sur un rythme furieux et qui clôt de la plus belle des manières le concert.

Mais c’est généralement assez paisible à l’image de « St. Louis Slim », « Chiggers » une chanson sur d’antipathiques parasites, « Just Like A King », « One True », une chanson très réussie sur son chien disparu, « Started Out With Nothin’ », ou l’enlevé « Prospect Lane ».

Mais le moment fort du concert est la belle ballade « Walkin’ Man ». Pour interpréter cette chanson, Seasick Steve vient chercher dans le public une jolie jeune fille et la fait asseoir à ses côtés pour lui chanter, les yeux dans les yeux, cette déclaration d’amour écrite avec des mots simples. La déclaration sincère d’un homme pudique et un peu bourru.
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MessageSujet: Re: SEASICK STEVE   SEASICK STEVE EmptyLun 9 Mar - 21:48

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MessageSujet: Re: SEASICK STEVE   SEASICK STEVE EmptyMar 10 Mar - 1:21

Seasick Steve: "Fuck the blues!"

SEASICK STEVE Seasic10


Après avoir passé quatre jours cloué au lit, grippé, Seasick Steve, 68 piges quand même, avait envie d’en découdre hier soir sur la scène de la Maroquinerie. On sentait toutefois que le bonhomme était en petite forme. Heureusement, le vaccin maison (antibiotiques + Jack Daniels) a fait son effet et le paquebot SSS a trouvé son rythme de croisière. Je revois encore le guitariste fendre la salle surpeuplée de la rue Boyer tel Moïse ouvrant la Mer Rouge. Un grand moment.

Il y a plusieurs façon de présenter Seasick Steve.

D'abord, ne dîtes pas que c'est un bluesman. Il n'aime pas ça et vous balance à la figure "Fuck the Blues". Steve prend du rock, de la country, du blues, du boogie et tanne le tout pour en faire des chansons. Par contre, "Steve, you rock!", ça oui, vous pouvez le dire.

Avec sa barbiche de trois pieds de long et son implacable sens du booggie, SSS est en quelque sorte le frère caché des ZZ Top. Un frangin kidnappé à la naissance pour être élevé par une bande de vagabonds.

Steven Gene Wold, pour l’état civil californien, est un showman de première bourre. Capable à la fois d’embraser la salle de la rue Boyer avec ses riffs endiablés et dans la foulée d’imposer un silence de cathédrale pour livrer un blues à faire chialer Vladimir Poutine.

Seasick Steve vit dans un autre monde, loin de la hype. Son costume de scène (le même qu’à la ville) : Salopette + t-shirt blanc sans manche + tatouages de camionneurs + casquette élimée estampillée John Deere + chemise à carreaux emprunté à Kurt Cobain + barbe poivre et sel + guitare à trois cordes (oui, oui) + batteur norvégien à toison d’or. Sur le t-shirt de Dan Magnusson, l’homme derrière les fûts: « Play fast. Life is short ». On n’a pas trouvé mieux comme devise.

Le natif d’Oakland a quitté le domicile familial à l’âge de treize ans pour mettre le plus distance possible entre lui et son beau père, un vétéran de la guerre de Corée : « Soit je partais, soit je le butais ».

Le petit Steve a fait son choix. Il est devenu un hobo, un type sans domicile, voyageant à bord des trains de marchandises, sa guitare pour seule compagne. Il a connu mille vies et exercé autant de petits boulots, traversé les Etats-Unis de long en large, croisé Janice Joplin à San Francisco dans les années 60, épousé une norvégienne dans les années 80, eu 5 enfants, rencontré Kurt Cobain aux débuts de Nirvana, déménagé 59 fois en 27 ans, fait une crise cardiaque… Et puis, à plus de 65 ans, la reconnaissance du public, enfin, après un passage télé en Angleterre chez Jools Holland (Merci Jools)


A se demander, si, comme Robert Johnson, Seasick Steve n’a pas signé un pacte avec le diable.

PS 1 : J’ai eu la chance de rencontrer le Monsieur il y a 10 jours. J’ai passé près d’une heure dans sa chambre d’hôtel en sa compagnie. Benjamin a filmé la rencontre. Vous verrez Steve nous raconter sa première venue à Paris, en 1972. Sans un sou dans sa poche de salopette, il avait pris sa guitare et joué dans le métro.

PS 2 : On devait tourner une session acoustique avec Steve la veille de son concert. Avec sa grippe carabinée, le live est tombé à l’eau. Ce n’est que partie remise. En attendant, vous pouvez retrouver la sublime vidéo réalisée par la blogothèque.


par Julien Bordier de l'express.


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MessageSujet: Re: SEASICK STEVE   SEASICK STEVE EmptyMar 10 Mar - 1:32




SEASICK STEVE 210


Bonne écoute avec Seasick Steve :6qzwpya2.gif:
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MessageSujet: Re: SEASICK STEVE   SEASICK STEVE EmptyMar 10 Mar - 1:43

Introducing...Seasick Steve!!


LIEN MYSPACE
http://www.myspace.com/seasicksteve


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MessageSujet: Re: SEASICK STEVE   SEASICK STEVE EmptyMer 25 Nov - 13:11

MAN FROM ANOTHER TIME



Depuis 2006, Seasick Steve a sorti deux albums, et il en a vendu 500 000 exemplaires. Principalement en Angleterre, où il est entré dans le club des artistes qu’on reconnaît dans la rue, qu’on arrête pour un autographe. Il faut dire que pour ne pas reconnaître Seasick Steve il faudrait au moins être aveugle. Il est sans doute le seul type à ne pas avoir changé de vêtements depuis trois ans : des pieds (chaussés de godillots de chantier) à la tête (coiffée d’une casquette John Deere graisseuse), avec un T-shirt troué et une longue barbe entre les deux, Seasick Steve ressemble à un vieux fermier du Midwest. D’ailleurs, il s’est récemment acheté un tracteur de 1960 – alors qu’il vit en appartement.

SEASICK STEVE Seasic10


Sur Man from Another Time, son nouvel album, il a dédié une chanson à la bête, qui dit “J’ai pas besoin de Ferrari/Pas de Porsche non plus/Je vais me payer un vieux John Deere”. Quand on le rencontre un midi dans l’ouest parisien pour la promo de l’album, il a passé la nuit au camping du bois de Boulogne, dans son van de tournée. Sur Man from Another Time, il y a une chanson titrée Just Because I Can (CSX), inspirée (comme toutes ses chansons) d’une histoire vécue : pendant qu’il terminait son deuxième album à Nashville, et alors qu’il avait déjà vendu des wagons du premier, Seasick Steve a soudain été pris d’une bouffée de liberté. Il a sauté dans un train de marchandises, direction le Sud, et vous raconte l’histoire avec des étincelles dans les yeux. Flash-back : à l’âge de 13 ans, Steve se sauve de chez lui pour échapper à la violence de son beau-père. Son père, pianiste, lui a transmis le gène de la musique. Steve est un hobo, il parcourt l’Amérique en faisant tous les boulots, en jouant de la guitare dans la rue. Quand il casse une corde, il ne la change pas, parce qu’il n’a pas les moyens.

Fast forward : à plus de 60 ans, après avoir vécu mille vies et survécu à une attaque cardiaque, Seasick Steve empoigne sa guitare (bloquée sur trois cordes) et enregistre chez lui Dog House Music. Un disque de blues sauvage, crade et jubilatoire, qui fracasse les portes d’une gloire aussi tardive qu’improbable. Cousin des derniers dinosaures du blues électrique (T-Model Ford, R. L. Burnside), Seasick Steve est un miraculé. Donc, faut pas lui chercher des poux dans la barbe. “Quand j’ai signé avec Warner, je me suis retrouvé avec des managers qui m’appelaient toute la journée et me mettaient la pression. Je les ai tous virés. Maintenant c’est mon fils qui s’occupe de moi, et il ne m’appelle jamais. Mon nouvel album, je l’ai enregistré sans prévenir la maison de disques, exactement comme je voulais le faire.” Du coup, il a fait son meilleur disque. Ne pas se fier au titre de l’album : Seasick Steve n’est pas un homme d’un autre temps.

Sur l’os, à la fois riches en émotions et débordantes d’énergie, inspirées par le folk-blues fébrile des géants Son House ou Fred McDowell, ses chansons sont possédées, habitées. Et elles habitent ici et maintenant, expriment la joie profonde, et parfois inquiète, d’un homme forgé et enrichi par des années de dèche et de bourlingue. Entre abysses de mélancolie et explosions de transe, entre larmes et sueur, Seasick Steve tient à la vie, il l’embrasse fort en lui chantant des chansons. “Il y a quelques années, j’étais chez moi à me remettre d’une crise cardiaque, ma femme se tuait au travail pour régler mes frais médicaux exorbitants. Alors je n’ai aucune raison de me plaindre. Je ne connais pas la crise du disque. J’ai rempli le Royal Albert Hall de Londres, le genre d’endroit où quelques années plus tôt j’aurais joué dans la rue pendant que les gens font la queue. Je ne pouvais rien rêver de mieux.”

Album : Man From Another Time (Warner)


http://www.lesinrocks.com/musique/musique-article/t/1259140560/article/seasick-steve-le-miracule/
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MessageSujet: Re: SEASICK STEVE   SEASICK STEVE EmptyVen 12 Mar - 12:25

SEASICK STEVE sort un mini album
le 5 Mars 2010
PARUTION EN FRANCE LE 18 FEVRIER 2010

SEASICK STEVE Seasic10

Nominé aux Brit Awards, Seasick Steve s'est retrouvé dans les hautes sphères
des hit-parades avec son dernier album.
Aujourd'hui, il sort un mini album.


Ce nouvel album, dédié à son épouse avec qui il s'est marié en 1982,
comprend sept chansons. Il sort le 5 mars 2010 via Warner.
Si la plupart sont déjà connues, il y a un inédit intitulé "Ready For Love".

L'album a été baptisé "Songs for Elisabeth",
plutôt un mini album (ou compilation) puisqu'il ne dure qu'environ 25 minutes.
Une des chansons a été écrite avec Nick Cave.
Il s'agit de "Just Like A King".


SEASICK STEVE Songfo10

Liste des morceaux :

1. 8 Ball
2. Walkin Man
3. My Donny
4. Dr Jekyll & Mr Hyde
5. Just Like A King
6. My Home (Blue Eyes)
7. Ready For Love

album disponible à la FNAC ici avec écoute :

http://musique.fnac.com/a2817720/Seasick-Steve-Songs-for-elisabeth-CD-album

Le dernier album studio de Seasick Steve s'intitulait "Man From Another Time".
Il est sorti au mois d'octobre dernier.
Plus de 100.000 exemplaires ont été vendus en France.


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MessageSujet: Re: SEASICK STEVE   SEASICK STEVE EmptyVen 12 Mar - 12:38


En concert au Festival MUSILAC 2010
Aix les Bains
17 juillet 2010
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MessageSujet: Re: SEASICK STEVE   SEASICK STEVE EmptyMer 21 Juil - 19:21

Seasick Steve ou l'Amérique de Kerouac
Par Clémentine Goldszal


Chaque semaine durant tout l'été, Le Point.fr présente les groupes à ne pas manquer sur la route des festivals. Cette semaine, coup de projecteur sur le bluesman Seasick Steve, qui exporte toute la Beat Generation sur la scène savoyarde de Musilac.


SEASICK STEVE 12895410
Seasick Steve en concert au Hammersmith Apollo à Londres en janvier 2009. ©AFP


C'est une drôle d'histoire, un conte de fées pour un bluesman aux allures de Merlin chanteur. Seasick Steve, né Steven Gene World, a vu le jour en Californie en 1941 et passé ses jeunes années dans une ferme, avant de devenir un travailleur itinérant, cowboy à ses heures, fermier quand l'occasion s'en présentait. Un "hobo", comme disent les Américains, un sans domicile fixe qui arpente le vaste monde, profitant d'hospitalités furtives et glanant quelques dollars ici et là pour se payer à dîner. Normal, dans une vie comme celle-ci, de trimbaler une vieille guitare désaccordée sur laquelle on plaque des accords de blues en tapant du pied pour se tenir chaud le soir venu.


MOJO Award de la "révélation de l'année" 2007


Dans les années 60, air du temps oblige, Seasick Steve côtoie Janis Joplin et Joni Mitchell, donne des coups de main en tant que musicien de studio, mais rien de décisif ne se passe. Et ça lui va très bien ; ce chanteur-là n'est pas du genre à aller tenter sa chance dans un télé-crochet. Ce n'est qu'en 2006 qu'il sort son premier album solo. Entre-temps, il aura traîné avec Kurt Cobain à Seattle dans les années 90, joué dans le métro parisien, déménagé en Norvège... Mais c'est l'Angleterre qui fait de lui une star. Après un passage au très populaire Jools Holland Show, Seasick Steve devient la coqueluche d'Albion, remporte le MOJO Award de la "révélation de l'année" en 2007, joue dans les plus grands festivals, remplit le Royal Albert Hall...


Il faut dire que ses concerts ne ressemblent à aucun autre. Avec son éternelle salopette en jean, son comparse Dan à la batterie, sa barbe blanche, sa casquette, ses tatouages et sa guitare à trois cordes, il livre un blues du fond des âges, rêche, âpre, brut et chaleureux, et trimbale avec lui tout l'héritage de cette Amérique rurale, où "la route" n'est pas un vain mot. On pense à Jim Harrison, mais aussi à Une histoire vraie de David Lynch et à son héros voyageur. Son deuxième album, sorti en 2009, le bien nommé "Man from Another Time", file le manifeste beat : dans sa chanson Big Green and Yeller, Seasick chante "I'm gonna ride my tractor all day long". Kerouac, c'est sûr, aurait apprécié.

REGARDEZ Seasick Steve chanter Walking Man




Seasick Steve sera sur scène le 17 juillet au Festival de Musilac (Aix-Les-Bains, Savoie), puis en tournée en Angleterre du 18 juillet au 13 août.


http://www.lepoint.fr/chroniques-ete-playlist/seasick-steve-ou-l-amerique-de-kerouac-16-07-2010-1215344_193.php
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