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 LE BLUES : UN SIECLE D'HISTOIRE

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liliane
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MessageSujet: LE BLUES : UN SIECLE D'HISTOIRE   LE BLUES : UN SIECLE D'HISTOIRE EmptySam 11 Oct - 0:20

LE BLUES


Une musique dont les origines restent mystérieuses. D'aucuns disent que si cette musique touche le coeur des hommes, c'est en partie parce que c'est de là quelle vient. un jour un esclave a découvert qu'on pouvait chanter ses souffrances et son mal de vivre. Cette histoire n'est certes pas un conte de fées, mais la musique qui en découle n'en reste pas moins magique. Musique traditionnelle mais très évolutive, le blues constitue une part importante du répertoire du jazz.


D'où vient ce style ?


Dire que les origines du Blues sont mal connues tient de l'évidence et il n'est d'ailleurs pas difficile de comprendre pourquoi. Comme toutes les musiques populaires issues d'une culture orale, la tradition du Blues a longtemps été mal documentée, et il aura fallu attendre les années 20 pour que soient réalisés les premiers enregistrements d'artistes de Blues.

Cet intérêt tardif des maisons de disques n'a pas facilité les choses, mais il n'est pas seul en cause; en dépit de leur bonne volonté évidente, les premiers auteurs qui se sont penchés sur le berceau du Blues ont péché par leurs lacunes, tout simplement parce qu'ils étaient plus passionnés que musicologues (sans reproches aucuns). Pour ne prendre que les exemples de l'Anglais Oliver et de l'Américain Charters qui ont tous deux publié des traités sur les racines du Blues, le premier est architecte tandis que le second est poète.

Ces pionniers, comme la plupart des auteurs qui leur ont succédé, ont contribué à nous égarer en publiant des conclusions un peu hâtives sur l'importance prioritaire des "rétentions africaines dans le Blues". Avec le recul, on se doit de constater le côté "raciste" de telles affirmations.

Une approche ethnologique plus nuancée m'amène à constater que le blues est l'expression culturelle d'une communauté largement plus métissée qu'on ne le dis généralement. La question qui se pose alors est de savoir si ce mélange, avéré ethniquement, se trouve confirmé par l'analyse musicale du Blues.

Pendant longtemps, la gamme pentatonique, qui est le fondement de ce style, a été source de confusion car elle fait dire à de nombreux auteurs qu'elle était la preuve flagrante de ses origines africaines. Si cette gamme différe effectivement de celle du répertoire classique occidental, elle est nettement plus répandue dans les folklores populaires européens qu'on ne le croit : présente de l'Andalousie au croissant celte (Ecosse, Irlande, Bretagne), elle a été introduite en Amérique aussi bien par le biais des colons espagnols que par celui des immigrés des îles britanniques, tout autant que par les africains asservis, victimes de déculturation.

En réalité, les caractéristiques les plus spécifiquement africaines du Blues sont sans aucuns doute le "feeling" et le "groove", ces dimensions émotionnelles et gestuelle de la musique, mal quatifiables mais immédiatement perceptibles dans toutes les formes d'expression musicale afro-américaines.

Une question lancinante qui se pose à ceux qui fouillent le lointain passé du blues est celle de sa naissance. Si l'on évacue d'emblée les narrations romantiques qui situent cet événement très précisément en 1903 (date à laquelle W.C Handy aurait entendu un musicien itinérant chanter une étrange mélopée sur le quai de la gare de Tutwiler, Mississppi), on constate que les témoignages de tous les musiciens qui ont été intérrogés sur le sujet concordent : les premières apparitions de chansons qui réunissent l'ensemble des caractéristiques structurelles que l'on reconnaît au Blues remonteraient aux années 1890. Auparavant, certaines de ces caractéristiques seulement (modalité, thématique,...) auraient déjà été présentes dans les chants de travail "field hollers" ou les "spirituals".

A partir de 1912 et de la publication des premières partitions de compositions portant l'appellation de "Blues", ce style musical qui se cherche encore va se trouver brusquement formalisé. Les Blues enregistrés des "chanteuses classiques" (Ma Rainey, Bessie Smith, Billy Holyday) ne vont que confirmer cette formalisation. Le ragtime, très populaire à la fin du siècle dernier et largement accessible grâce à la partition, aura joué un rôle d'importance en familiarisant le public avec la syncope rythmique, utilisée à son tour par les compositeurs classiques (Debussy, Ravel) comme par ceux de Braodway (Berlin, Gershwin).



La migration vers le Nord


Suite à l'abolition de l'esclavage les noirs quittent les états du Sud pour le nord industriel. Ils se libèrent ainsi du joug de leurs anciens maitres, et en même temps se procurent un travail dans une des grandes industries américaines. Les propriétaires privés de leurs employés et de leurs métayers essaient d'enrayer cette migration, mais elle redémarre au début de la première guerre mondiale.

Démographiquement la raison en est simple. Les européens venant s'installer aux Etats Unis sont moins nombreux du fait de la guerre. Alors que l'effort de guerre requièrt une main de plus en plus importante, seul le Sud est capable de produire (involontairement) ces ressources en hommes. Rien que pendant la période allant de 1916 à 1940 près de deux millions de noirs iront vers le Nord dans l'espoir de se faire embaucher à l'usine. Ainsi augmentent les populations de New York, Detroit, Chicago, Philadelphie, Boston, Pittsburg et Cincinnati.

La majorité des noirs se retrouvent à Détroit. Cette ville dont l'économie repose sur l'industrie automobile avec les usines Ford va accueillir un nombre grandissant de noirs jusque dans les années 1920. Le regroupement de population menant inexorablement au ghetto, Détroit connu le sien : Black Bottom. Son artère principale, Hasting Street, était longue de plusieurs kilomètres et bordée de maisons d'habitation, de bars louches et de commerces. C'est dans ces bars que beaucoup de musiciens de blues eurent leur premier contact avec le public.

Cette migration changea le blues. Alors que jouer à la campagne dans une grange ou un juke-joint ne nécessitait pas d'amplification, les musiciens urbains durent pour se faire entendre abandonner la guitare acoustique. Ainsi le blues se joua au piano, et à partir des années 30 et 40 avec une guitare électrique et un micro. Le bluesman traditionnel seul sur scène va laisser la place à un groupe composé d'un piano, de guitares et d'une batterie.

Ainsi est né le blues urbain, et plus particulièrement le Chicago Blues
.


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MessageSujet: Re: LE BLUES : UN SIECLE D'HISTOIRE   LE BLUES : UN SIECLE D'HISTOIRE EmptySam 11 Oct - 10:26

Le Blues du Delta

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La région du delta est le berceau du blues. C'est dans les plantations de cotons qu'est né le blues au début du siècle voir même vraisemblablement à la fin du 19ème siècle. Les véritables pionniers n'ont pas eu la possibilité d'enregistrer et sont restés complètement inconnus.W.C. Handy fut le premier à écrire des partitions de blues en transcrivant les chants de travail qu'il avait entendu.

Dès les années 30, Alan Lomax sillonna les états du sud à la recherche de musiciens qu'il enregistra pour le compte de la bibliothèque du congrès. Parmi ses découvertes, il y avait notamment Leadbelly, Blind Willie Mac Tell, Honeyboy Edwards, Son House et un certain Mac Kinley Morganfield (Muddy Waters).

Parmi les autres pionniers de cette époque ayant eu la chance d'enregistrer, les plus représentatifs sont Skip James, Bukka White, Tommy Johnson, Tommy Mac Clennan, Willie Brown, Sonny Boy Williamson II, Elmore James et surtout Robert Johnson et Charley Patton qui sont aujourd'hui devenus des musiciens mythiques si on peut employer cette expression pour des bluesmen. Certain de ces pionniers ont fini par trouver une reconnaissance nationale et internationale avec le blues revival dans les années 60.
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Le delta blues est une musique rurale profonde et authentique avec des textes souvent remplis de métaphores. C'est une forme de musique intense et poignante qui révèle de fortes personnalités. Contrairement à ce que peuvent penser certains, le delta blues est généralement électrique parfois même sur-amplifié et métallique. C'est une musique très rythmique, généralement peu sophistiquée et utilisant un minimum d'accords (le meilleur exemple est sans doute Junior Kimbrough) avec un son très "brut de fonderie" (T-Model Ford, Elmo Williams).

Le bottleneck y était très copieusement utilisé (le delta a fourni quelque grands maîtres de la slide guitare comme Elmore James et Fred Mac Dowell), c'est moins vrai aujourd'hui. La guitare reste l'instrument de base dans ce style de blues rural souvent marqué par un manque de moyens. L'harmonica y trouve sa place mais pas le piano et encore moins les cuivres. Des instruments comme le fifre ou la diddley bow (sorte de guitare à une seule corde) sont de moins en moins joués.

Malheureusement, la plupart des musiciens de delta blues sont aujourd'hui très âgés (Honeyboy Edwards, Robert Lockwood), quelques uns nous ont quitté récemment (Roosevelt "Booba" Barnes, "Junior" Kimbrough, Lonnie Pitchford, Jack Owens, Frank Frost, Willie Foster) et les têtes d'affiche ont la bonne soixantaine (Big Jack Johnson, Sam Carr, Robert "Bilbo" Walker, Robert Belfour).

John Weston est l'un des rares à jouer acoustique. Même s'il demeure une grande tradition familiale (par exemple, R.L. Burnside joue avec son petit fils Cédric à la batterie) et malgré les efforts de formation de Johnny Billington, il y a aujourd'hui malheureusement peu de jeunes pour perpétuer la tradition. Ils sont généralement plus attirés par des formes de musiques plus urbaines et plus contemporaines comme le rap.

Quand on voit en 1999, que R.L. Burnside arrive à remplir le New Morning, on se met à espérer que le delta blues a peut être encore de beaux jours devant lui.

Le Blues rural

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Le blues rural s'adresse à la population des campagnes. C'est un blues simple, le plus souvent joué à la guitare avec parfois l'ajout d'un wash board ou d'un harmonica. Les textes y décrivent les préoccupations des Noirs de la campagnes.

C'est aussi un blues qui n'étant pas du tout écrit même par rapport aux paroles permet de longues improvisations. Certains morceaux duraient des dizaines de minutes, ce qui ne se retrouve pas sur disque où la durée est limitée.

Cette forme de blues dure, intimiste, primaire est très liée au blues primitif du Delta. Avant guerre, LeadBelly et Bessie Smith nous la font découvrir.

Après guerre vient le renouveau du blues rural. Le blues redescend de Chicago et emporte avec lui la guitare électrique et l'amplification. Le blues rural du Sud devient alors plus agressif. Elmore James, John Lee Hooker ou Muddy Waters en sont les figures les plus emblématiques.


Le Blues urbain


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Va alors se développer un Blues dit "urbain".

C'est un Blues plus sophistiqué et les musiciens qui le jouent sont plus proches du milieu du jazz. Ils auront sans conteste une influence majeure sur les guitaristes de jazz.

Contrairement au Blues rural, les chanteurs de Blues sont accompagnés d'orchestres complets (basse, piano, batterie, guitare, cuivre). Ce Blues policé, enjoué va éclipser dans les années 40 le Blues rural.

Les figures marquantes de ce Blues sont, entre autres, Big Bill Broonzy, T.Bone Walker, Lonnie Johnson.

Le piano a un rôle prépondérant dans ce Blues à travers des styles comme le Ragtime, le Barrel House et bien sûr, le Boogie-Woogie.La Nouvelle Orléans, berceau du jazz, verra apparaître de nombreux pianistes de Blues : Champion Jack Dupree, Professor Longhair, Fats Domino, Big Joe Turner etc..

Le Chicago Blues

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Issu de la migration vers le Nord après la première guerre mondiale le Chicago Blues est un blues électrique joué en groupe.

Le leader en est le chanteur. il est souvent guitariste, parfois pianiste ou harmoniciste. Il joue avec des sidemen des morceaux lents ou rapides faits pour être entendus dans une salle de contenance supérieure à celle d'une grange du Sud.

La présence sur scène de plusieurs musiciens donne au Chicago Blues des tranches d'improvisation. Chaque musicien a droit à sa partie soliste, même le batteur et le bassiste. Musicalement parlant cela en fait un blues plus riche que le blues traditionnel. Les vedettes ne sont plus de bons paroliers mais des guitaristes solistes de haut niveau. Même la rythmique change. Tout en gardant des morceaux fidèles à la structure musicale du Blues, les accords joués sont plus élaborés, certains se rapprochant même de ce que les jazzmen pouvaient jouer.

Les grands noms du Chicago Blues sont Big Bill Broonzy, B.B. King, Big Joe Williams, Sonny Boy Willamson. Elmore James, Muddy Waters, Howlin' Wolf remplacent le gentil Blues de Lonnie Johnson par un Blues aux sons durs, métalliques, cassants.

Tous les instruments ont leur porte-drapeau : Willie Dixon pour la basse, Junior Wells et Big Walter Horton pour l'harmonica, Fred Bellow pour la batterie, Jimmy Rodgers et Louis Meyers pour la guitare, Eddy Boyd et Otis Spann pour le piano...
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Ce Blues va préfigurer le Rock'n'Roll des 50's, le Hard Rock des 60's, le Punk des 70's, le Grunge des 90's.

Le Blues se décline alors de plusieurs façons :

- le Blues des virtuoses de la 6 cordes comme B.B.King...
- le "West Side Blues" de Buddy Guy, d'Otis Rush,...
- le Rythm'And'Blues d'Albert King, de Freddy King...


Le Blues Revival


Mais malgré cette ouverture, le public noir des 60's se désintéresse du Blues au profit de la Soul Music et du Rock And Roll. C'est alors le public blanc qui découvre le Blues.

Le Blues Blanc


L'avenir du Blues est alors pris en main par des musiciens blancs avec, aux États-Unis Mike Bloomfield (avant Canned Heat et Johnny Winter) et en Angleterre, John Mayall et Fleetwood Mack (avant les YardBirds, les Rolling Stones, les Animals).

D'autres, non moins connus comme Jimmi Hendrix, les Doors et Janis Joplin vont emmener le Blues vers des sommets de popularité jamais atteintsLes Howlin'Wolf, Sonny Boy Williamson, Muddy Waters, John Lee Hooker, sanctifiés par ces chanteurs blancs, profiteront eux aussi de ce succès. Ils enregistreront même avec de jeunes orchestres blancs comme les Canned Heat ou les YardBirds. Mick Jagger raconte que lors d'une séance d'enregistrement en 1964, dans les célèbres studios Chess à Chicago, Muddy Waters en personne l'a aidé à décharger les instruments de son fourgon.

Douze mesures pour le futur. La marche triomphale du Blues n'a jamais cessé. Dans les années 70, ce sont des artistes aussi différents que Hound Dog Taylor, Eric Clapton, Rory Gallagher, Taj Mahal ou Z.Z.Top qui l'ont tiré vers les sommets. 

Les années 80 ont vu l'apparition d'artistes comme Georges Thorogood, Stevie Ray Vaughan ou encore Robert Cray.

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MessageSujet: Re: LE BLUES : UN SIECLE D'HISTOIRE   LE BLUES : UN SIECLE D'HISTOIRE EmptyMer 6 Jan - 16:10

Isaac Hayes, “soul man” de légende

  • Jean-Baptiste Daoulas
     
  • Publié le 10/08/2008. Mis à jour le 11/08/2008 à 14h30.




Décédé hier à Memphis à l'âge de 65 ans, Isaac Hayes a marqué la mémoire collective à travers quelques performances musicales ou vocales. Hommage en quelques vidéos à l'un des piliers historiques de la soul music.



La bande originale du film Shaft reste l’œuvre la plus marquante de Isaac Hayes. Ce morceau lui vaudra un Oscar en 1972. Il s’agissait de la première statuette – hors prix d’interprétation – remportée par un noir à Hollywood.

1971 est une année faste
 pour Isaac Hayes. Outre le succès de Shaft, il sort un double album intitulé Black Moses (« Le Moïse Noir »). Il se devait donc de faire des miracles. Sa reprise du tube des Jackson Five, Never Say Goodbye, entre dans le classement américain des meilleures ventes.

Loin de se laisser emporter par la vague du disco, Isaac Hayes veut s’adapter aux modes. Disco Connection est un album entièrement instrumental sorti en 1976. Assez drôle à réécouter aujourd’hui, mais pas forcément son œuvre la plus impérissable.

Pour les jeunes générations qui ignorent tout de la gloire du chanteur dans les années 1970, Isaac Hayes reste avant tout la voix du Chef dans la série animée South Park. L’artiste affichait alors une autodérision à toute épreuve, acceptant même de pousser la chansonnette pour expliquer le mot « prostituée » aux innocents bambins. Isaac Hayes manquera un peu plus d’humour lorsqu’il quittera la série en 2005 pour protester contre un épisode caricaturant Tom Cruise et l'église de scientologie, dont il était membre.


En 2003, Quentin Tarantino sélectionne le morceau Run Fay Run d’Isaac Hayes pour figurer sur la bande originale de Kill Bill. Spécialiste des playlists improbables mais toujours savoureuses, le réalisateur américain a encore eu bon goût.







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MessageSujet: Re: LE BLUES : UN SIECLE D'HISTOIRE   LE BLUES : UN SIECLE D'HISTOIRE EmptyVen 3 Sep - 10:41

MEMPHIS, Tennessee (AP) -- La House of Blues Studio D, où ont notamment enregistré Isaac Hayes et Three 6 Mafia, quitte Memphis pour Nashville.

Le bâtiment du Studio D a été baptisé Sounds of Memphis lorsqu'il a été construit à la fin des années 1960 par MGM et Gene Lucchesi.

En 1986, Gary Belz a acheté le bâtiment et a fait équipe avec le guitariste d'Eagles Joe Walsh pour l'agrandir, attirant des artistes comme Stevie Ray Vaughan, Matchbox 20 et Travis Tritt.

Mais en dépit de la venue de grands noms comme Justin Timberlake et Erykah Badu, Studio D a vu ses affaires décliner.

Selon le quotidien Commercial Appeal, Belz a décidé de déménager l'ensemble de la structure dans le complexe de sa House of Blues à Nashville House, où il a besoin de davantage de salles d'enregistrement. AP

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